jeudi 30 avril 2015

Programmation - Mai 2015

Thématique du mois

Ce mois-ci, nos B + B et certains de nos autres posts sont consacrés aux grands pianistes d'hier et d'aujourd'hui, format "récital" autour d'un compositeur.

Soulignions également notre 200e montage - prévu pour le 29 mai - qui comme le veut la coutume débordera les 90 minutes règlementaires.

Blog et Baladodiffusion du vendredi

15 mai – Stephen Kovacevich joue les trois dernières sonates de Ludwig van Beethoven; http://ideefixe-musique.blogspot.com/2015/05/en-recital-kovacevich-beethoven.html
22 mai – Sviatoslav Richter joue les "Sonates de Guerre" de Sergey Prokofievhttp://ideefixe-musique.blogspot.com/2015/05/en-recital-richter-prokofiev.html
29 mai  – Louis Lortie joue Franz Liszt [Edition prolongée]; http://ideefixe-musique.blogspot.com/2015/05/en-recital-lortie-liszt.html


Dimanche "en pantoufles"
Afin de rehausser votre expérience sur l'Idée Fixe

 Ne manquez pas d'écouter la playlist du mois sur MQCD Musique Classique, un ensemble de transferts vinyl. Visitez la page d'accueil du forum pour l'écouter!


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mardi 28 avril 2015

La Chronique du Disque (avril 2015)



Le billet suivant est ma Chronique du Disque du 28 avril 2015.

NDLR: Si vous cherchez plus de détails à propos de mon barème d’évaluation pour la Qualité Sonore et l’Impression Globaleveuillez lire quelques unes de mes chroniques précédentes



Mes Suggestions pour avril



Philippe Sly: En rêves
[En Magasin]

C'est toujours avec un peu de tristesse qu'on voit les discaires succomber au commerce électronique, et le mois dernier un discaire Ottavin a fermé ses portes. Je me suis procuré quelques titres lors de cette liquidation.


Le grand lauréat du Concours Musical International de Montréal de 2012 (consacré au chant), le Franco-Ontarien Philippe Sly reçoit sa quote-part d'éloges dans le cadre d'une carrière qui prend son envol. On l'entend localement mais il il gagne un bon rayonnement à l'extérieur avec des stages au Met, au COC de Toronto et plus récemment à l'Opéra de San Francisco. “En rêves” est sur le marché depuis octobre 2012, et fut pour Philippe un grand succès auprès de la critique musicale. Les titres (de SchumannRavelRopartz, et une commande de  Jonathan Dove) concordent bien aux taents d'interprète de mélodies et au registre du chanteur, à l'aise dans les trois langues impliquées. Au piano, il est suivi avec justesse par Michael McMahon, un accompagnateur chevronné qui a travaillé avec les grands noms lyriques canadiens. Un excellent disque pour les fans du lieder. QS = A, IG = A.


Montsalvatge: Canciones & Concertos / Lin, Barton Pine, Duchonova
[En Magasin]

Xavier Montsalvatge fait partie de l'école d'avant-garde Espagnole (
avec Turina, Granados et Albeniz), et mérite bien un disque avec des interprètes renommés (comme mesdames Lin et Barton-Pine). Leirs noms à eux seuls confèrent de la crédibilité à ce qui pourrait sembler une curiosité musicale. J'étais fanilier avec le Concierto Breve, comme le titre le suggère, c'rst une oeuvre brève mais flamboyante. La soprano Lucia Duchonova chante le recueil de mélodies avec conviction et le chef Brésilien Celso Antunes a la tâche de transformer un orchestre allemand en orchestre Espagnol - pari réussi. QS = A, IG = A-.


Mozart - The Wind Concertos - Orpheus CO
[Torrent]

Au cours des derniers mois, j'ai programé ma part du lion de concerti dans mes interventions, et je prévois une mini-série sur les concerti pour piano de Mozart pour cet été. En attendant, d'autres concerti de Mozart, ceux-là pour instruments à vents - flûte, basson, clarinette et cor. Le concerto pur hautbois remokace dans ce coffret le deuxième concerto pour flûte (il sont interchangeables après tout...). Cette intégrale est un autre projet de l'Orpheus Chamber Orchestra et ses premiers-pupitres (l'orchestre, je le rappelle, opère sans chef d'orchestre). A souligner, la continuité et l'esprit de synthèse pour un lot disparate d'oeuvres, composées à différents moments dans la courte carrière du comositeur.  QS = A, IG = A.



Corigliano: The Red Violin
[eMusic ]

Le violon rouge est une long-métrage du réalisateur Québécois François Girard co-produit avec l'Italie et l'Angletere, qui suit les aventures d'un instrument au cours de 400 ans d'histoire. La trame sonore du film, composée par l'Américain  John Corigliano lui a valu l'Oscar de la meilleure musique pour 1998. Corigliano raconte que sa jeunesse était remplie de souvenirs violonistiques - son père fut pendant fort longtemps le violon-solo de la Philharmonique de New-York. Il puisa donc de ces souvenirs afin de créer la courte idée-fixe indicative du violon dans le long-métrage. Plus tard, il s'inspirera de cette mélodie et développera une "chaconne" et finlement un concerto en trois mouvements, tous deux destinés au violoniste Joshua Bell (qui prêta son archet pour la trame du film). Le disque proposé aujourd'hui juxtapose le concerto à celui du Finlandais Jaakko Kuusisto joués par Elina Vahala. QS = A, IG = A-.



Captain Blood (Original Motion Picture Soundtrack)
[eMusic]
Afin de compléter le billet d'aujourd'hui, une autre musique de films - celle-là de l'Age d'or du cinéma Hollywoodien. Comme le Corigliano, la trame du film “Captain Blood” a valu l'Oscar de la melleure musique à Erich Wolfgang Korngold qui crée une trame typique, assortie de leitmotivs et évoquant l'atmosphère "de cap et d'épée" d'un film d'action typique d'Erroll Flynn. Autant la musique est envoûtante, autant cet enregistrement souffre des limites des studios d'enregistrement de l'époque. Pas d'effort de restauration, et le résultat est une prise de son exécrable par moments, avec des micros souvent saturés par l'orchestre. Sans doute une numérisation artisanale...  QS = C, IG = B-.

dimanche 26 avril 2015

Concerti de Mozart sur MP3.COM

Le billet suivant est la reprise d.un Jadis sur Internet du 18 septembre 2012.


Notre réflexion sur des oeuvres téléchatgées jadis sur MP3.COM propose trois concerti de Mozart. Commençons par les deux derniers.

Les premier pupitres du Toronto Symphony, le corniste Frederick Rizner et le clarinettiste Joaquin Valdepenas entreprirent ue collaboration sur disque avec l'English Chjamber Orchestra pour le label Summit. Les trois concerti sur ce disque incluaient le concerto pour clarinette (qui ne fut pas offert sur MP3.COM) et une paire de coincerti pour cor proposés ici.






Les quatre concerti pour cor de ozart (avec les concerti de Haydn et de Richard Strauss) sont les chevaux de bataille concertants pour cet instrument. En particulier, soulignions le finale du concerto K. 495 qui, avec son appel à la chasse, est probablement la mélodie la plus reconnue du lot.  Les quatre Mozart firent cpm,ôsés expressément pour son collègue et ami Joseph Leutgeb. On peut certes trouver des interprétations plus étoffées, mais celles de M. Rizner font amplement l'affaire en ce qui me concerne.

Vous vous souviendrez sans doute de Jorg Demus qui fut de notre première réflexion dans cette série. M. Demus signa pour RCA Italia un enregistrement du concerto K. 246 de Mozart ssir un pianoforte - et ce, avanty que cette pratique devienne largement acceptée (merci, M. Immerseel).

Ce concerto (sonm huiti;eme) est sous-titré “Lützow” en référence à la pianiste qui en fit la commande, la comtesse Antonia Lützow. Ce concerto, comme le concerto “Jeune Homme” qui le suivra, fit donc composé pour un soliste (en fairt, dans les deux cas, une soliste) autre que Mozart lui-même.

Bonne écoute!


DETAILS

Wolfgang Amadeus MOZART (1756 - 1791)

Concerto pour piano no. 8 en ut majeur, K. 246 (“Lützow”)
Jörg Demus, dirigeant du pianoforte
Collegium Aureum
(Téléchargé de MP3.COM le 25 juin 2002)

Concerto pour cor no. 3 en mi bémol majeur, K. 447
Concerto pour cor no. 4 en mi bémol majeur, , K. 495
Fred Rizner, Cor
English Chamber Orchestra,
Jose-Luis Garcia, dir.
( Téléchargé de MP3.COM le  3 décembre 2001)

vendredi 24 avril 2015

James Ehnes





Notre montage # 195 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast195


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Cette semaine, je vous propose le dernier de trois volets d’une série de montages axés sur les concerti de Max Bruch, et la fin d’un très long arc thématique sur les concerti en général. Nous reviendrons dans le mode concerto dans nos B + B avec une série sur les concerti pour piano de Mozart, donc à surveiller cet été.

L’artiste à qui j’ai confié ;l’exécution des concerti pour violon de Bruch est le violoniste Manitobain James Ehnes qui a endisqué l’intégrale des œuvres pour violon de Bruch avec l’Orc hestre Symphonique de Montréal au début de la décennie, et un artiste populaire sur le forum MQCD Musique Classique – et pour cause!

Quand on parle de James Ehnes, on ne peut plus parler d’un “jeune artiste”, une étiquette qu’on attache à des artistes adolescents ou dans la vingtaine, James roule sa bosse depuis plus de 20 ans, et est maintenant une figure musical établie, au répertoire fort étoffé – allant des sonates pour violon solo de Bach jusqu’à la musique avant—gardiste de John Adams, en passant bien sûr par les grands concerti romantiques et post-Romantiques, comme ceux de Khatchaturian, Korngold et William Walton.

Enregistré avec l’appui de Bramwell Tovey et de son orchestra de Vancouver, Ehnes a endisqué le Walton il y a quelques années. Ce concerto qui date de la période qui précède immédiatement la Deuxième Guerre Mondiale, est un concerto qui fait le trait d’union entre ceux de la fin du XIXe siècle (comme ceux de Bruch) et les concerti modernes du XXe comme ceux de Berg, Schönberg et même Chostakovitch.

Le Bruch retenu pour ce dernier volet suit la progression numérique entreprise dans cette série. Le troisième concerto, un peu comme le second, profite des conseils de Joseph Joachim, un collaborateur de Bruch et l’éminent violoniste de sa génération (associé au concerto de Brahms, entre autres). Comme le deuxième concerto, Joachim et Sarasate en feront l’éloge, mais le public restera amouraché du premier et il sera ainsi lui aussi négligé et peu joué en public ou sur disque.


Bonne écoute!

mardi 21 avril 2015

Reiner Hochmuth joue Boccherini et Tchaïkovski


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 21 avril 2015.


Jadis sur Internet cette semaine ramène un artiste que j’ai déja présenté dans une réflexion sur la musique pour violoncelle de Haydn, l’Allemand Reiner Hochmuth, qui s’exécute aujourd’hui avec deux orchestres de chambre dans des œuvres de Boccherini et Tchaïkovski.

Né à Lucca (Italie) en 1743, Luigi Boccherini entreprend tout jeune l’étude du violoncelle sous son père contrebassiste, et plus tard avec G. B. Costanzi (1704-1778), une sommité de l’époque. A 16 ans, il s’exécute avec des académies de musique comme soliste, incluant Vienne où il rencontrera Gluck, qui lui apportera son appui professionnel.

Le parcours de Boccherini l’amènera en France puis finlement à Madrid où il vivra jusqu'à sa mort en 1805. Il servira la cour du Roi Charles III, et en 1785 il répondra à des commandes du Prusse Frederic-Wilhelm II, violoncelliste amateur pour qui composent également HaydnMozart, et Beethoven . Plus tard, il profitera de la protection de Lucien Bonaparte. 

En dépit de tout ça, Boccherini sera un compositeur négligé au XIXe siècle, et c’est grâce à la biographie de Germaine de Rothschild qu’on doit un intérêt renouvelé à sa musique. Son legs musical est impressionnant : 21 symphonies, 113 quintetttes avec deux violoncelles (essentiellement, des mini-concerti pour violoncelle et quatuor à cordes, un genre créé par Boccherini), 91 quatuors et – bien sûr – 12 concerti pour violoncelle et orchestre dont deux retenus pour la playlist d’aujourd’hui.

Tchaïkovski composera quatre pieces concertantes pour violoncelle et orchestra, la plus connue étant sa série de variations sur un theme rococo. Les trois autres sont de courtes pièces en un mouvement, toutes trois destinées à Anatoly Brandukov (1856–1930), une violoncelliste et comositeur Russe, élève en harmonie de Tchaïkovski au conservatoire de Moscou et appelé par ce dernier à l’accompagner en tournée à maintes reprises.

Pezzo capriccioso est la deuxième composition d’envergure pour le violoncelle avec orchestra du compositeur, et avec deux adaptations – une du nocturne (quatrième de des six pièces pour piano, op. 16) et l’Andante Cantabile de son premier quatuor à cordes complètent le trio de pièces. Le Piezzo Capriccioso et le norturne sont du programme d’aujourd’hui.

Bonne écoute!

Sélections avec Reiner Hochmuth, comme soliste au violoncelle

Luigi BOCCHERINI (1743-1805)
Concerto pour violoncelle et orchestre en ré majeur, G. 476 
Concerto pour violoncelle et orchestre en ré majeur, G. 478 
(douteux, possiblement une transcription du concerto, G. 477)
Kammerorchester Dall'Arco
Jack Martin Handler, direction

Pyotr Ilich TCHAÏKOVSKI (1840-1893)
Pezzo capriccioso, op. 62 (TH 62)
Nocturne, TH 64
Polska Filharmonia Kameralna
Wojciech Rajski, direction

Provenance - MP3.COM, 2002

dimanche 19 avril 2015

Reiner Hochmuth joue Haydn

Le billet suivant est la reprise d.un Jadis sur Internet du 14 mai 2013



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D'après  le site web de l'artiste, le violoncelliste Allemand Reiner Hochmuth commença à jouer du violoncelle à l'âge de 10 ans. Après avoir connu du succès dans des concouts, il opte pour une formation en musique plutôt qu'une formation en chimie. En 1973, il suivra un stage intensif au  Folkwang-Hochschule sous l'éminent Paul Tortelier - il y retournera en 1976 pour parfaire sa formation sous, entre autres, le regretté Janos Starker et y obtient son diplôme en 1980. Il fera ses débuts avec orchestre en jouant les Variations rococco de Tchaikovski avec le Hamburger Symphoniker. Après avoir remporté le premier prix au concours international de Bristol Reiner fera une tournéa au Royaume Uni, y jouant avec le New Philharmonia ainsi qu'avec l'rorchestre des jeunes d'Allemagne.

En 1983 il ira enseigner à l'institut des arts de Taipei (Taiwan). Depuis lors, il voyage régulièrement en Asie. C'est en raison de cette association qu'il a accès à des instruments Stradivarius ("Ex Boccherini - Ex Cassado" et "Le Pawle") pour ses récitals et ses enregistrements.. Hochmuth est un des premiers violoncellistes internautes - il est membre de l'Internet Cello Society et fut l'un des artistes de marque du site MP3.COM (son site personnel en a encore des vestiges.)

Parmi les albums "complets" offerts sur ce service est mon choix d'aujourd'hui, les deux concerti pour violoncelle de Haydn accompagné d'un orchestre de chambre Polonnais - une belle version "vieille école".   En complément de programme, la 44e symphonie de Franz Josef, par l'orchestre de courant authentique Orchester Damals und Heute.

Bonne écoute!

Franz Josef HAYDN (1732-1809)
Concerto no. 1, en ut majeur, pour violoncelle et orchestre, Hob VIIb:1
Concerto no. 2, en ré majeur, pour violoncelle et orchestra, Hob. VIIb:2
Reiner Hochmuth, violoncelle
Polska Filharmonia Kameralna Wojciech Rajski, direction
(Thorofon CTH 2001)
(MP3.COM, 23 novembre 2001)

 Symphonie no. 44, en mi mineur, Hob. I:44 “Trauer” (funèbre)
Das Orchester Damals und Heute Michael Alexander Willens, direction
(MP3.COM, ca. 2001)

vendredi 17 avril 2015

Pablo de Sarasate (1844 - 1908)





Notre montage # 194 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast194


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La deuxième volet de notre tryptique Max Bruch considère un des plus grands violonistes (et compositeurs pour l'instrument) de sa génération, Pablo de Sarasate. Le dramaturge et critique musical George Bernard Shaw a déclaré que se il y avait de nombreux compositeurs de musique pour le violon, il n'y avait que peu de compositeurs de musique de violon. Des talents de Sarasate en tant qu'interprète et compositeur, Shaw a dit qu'il "laisse la critique haletante po ur des lieues derrière lui".

Pablo Sarasate est né à Pampelune, le fils du chef d'un corps de clairons. Il a commencé à étudier le violon avec son père à l'âge de cinq ans et plus tard a pris des leçons d'un professeur local. Si bien reçu était son premier concert public à l'âge de huit qu'un riche mécène subventionnera ses études sous Manuel Rodríguez Saez à Madrid, et Jean-Delphin Alard laterunder au Conservatoire de Paris à l'âge de douze ans. Là, à dix-sept, Sarasate participé à un concours et reçoit le Premier Prix pour son instrument à la prestigieuse institution.

La carrière de Sarasate prend son envol après ses débuts à Paris en 1860, fsidsnt des tournées en Europe, Amérique du Nord et Amérique du Sud. Sa prééminence artistique était due principalement à la pureté de sa sonorité, qui était libre de toute tendance à la sentimentale ou rhapsodique, et à sa virtuosité spectaculaire.

Au début de sa carrière, Sarasate exécute essentiellement que ses compositions, telle la Fantaisie sur des airs de Carmen, conçues afin de se faire valoir sa technique exemplaire. La saveur espagnole des oeuvres de Sarasate influence ses pairs: Édouard Lalo (Symphonie Espagnole), Georges Bizet (Carmen) et Camille Saint-Saëns (Introduction et Rondo Capriccioso).

La balado d'aujourd'hui commence avec une sélection de danses espagnoles pour piano et violon, avec notre artiste du mois, le violoniste James Ehnes qui exécute également le deuxième concerto pour violon de Bruch qui a un lien avec le virtuose espagnol.

En effet, comme Lalo, Wieniawski et Saint-Saëns, Max Bruch composé deux œuvres pour Sarasate; Le Concerto pour violon n ° 2 en ré mineur de Bruch a été composé vers 1878, dédiée et créée à Londres par Sarasate avec Bruch au pupitre, en Novembre 1878. Moins fréquemment entendu que le concerto de la semaine dernière, Bruch lui-même considérait ce concerto comme à tout le moins tout aussi bon que son premier.

En partie à cause de l'accueil frisquet du concerto, Bruch dédié à un deuxième opus à Sarasate: sa Fantaisie écossaise (qui, curieusement, a été créée par Joseph Joachim et non par Sarasate). Puisque nous avons déjà monté la Fantaisie précédemment je ai choisi de proposer ici une vidéo YouTube avec à nouveau James Ehnes et l'Orchestre symphonique de Montréal, faisant partie de leur intégrale Bruch:



Sarasate s'éteindra en 1908, léguant son Stradivarius de  1724 auMusée de la Musique. Un second Stradivarius utilisé par Sarasate (le Boissier de 1713) est du Real Conservatorio Superior de Música de Madrid. 

Tomás Bretón (1850 –1923) est un compositeur espagnol contemporain de Sarasate, qui composera un concerto pour violon à sa mémoire et est l'ultime oeuvre du montage d'aujourd'hui.

Bonne écoute!

mardi 14 avril 2015

Zara Nelsova joue Dvořák


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 14 avril 2015.


La Revanche du Vinyle continue notre survol du concerto avec une linterprétation du concerto pour violoncelle de Dvořák par la ioloncelliste Canado-Américaine Zara Nelsova (1918 - 2002).



Née à Winnipeg d'une famille Juive d'antécédance Russe, elle fera des études à Londres au prestigieux Royal College of Music et complètera sa formation avec des leçons auprès de Casals, Piatigorsky et Feuermann. Elle se fera entendre pour la première fois comme soliste à
 Londres (sous Malcolm Sargent), et créera les concerti HindemithSamuel BarberHugh Wood et Ernst Bloch, qui lui dédiera ses trois suites pour violoncelle solo..

Tràs jeune, elle visitera l'Australie, l'Amérique du Sud et l'Extrême Orient avec ses deux soeurs (qui forment un trio). Elle sera premier violoncelle du Toronto Symphony pendant la Deuxièeme Guerre Mondiale, et après son mariage avec le pianiste Grant Johansson, elle se naturalise Américaine en 1955. 


Le jeu de Mme Nelsova est intelligent et noble - une musicienne cérébrale, elle reste une personalité au rire facile et effervescente. Vers la fin de sa carrière de soliste, elle enseignera à Juilliard (pendant 40 ans, en fait) et s'éteint à New-York en 2002

La discographie Nelsova offre un grand nombre de performances allant du Romantique au Moderne, et elle endisque en studio le Dvořák au moins deux fois (St-Louis/Susslind et London Symphony/Krips). La prestation d'ujourd'hui est une performance radsiodiffusée sur la RIAS de Berlin, avec son orchestre-maison (Berlin RSO) sous Georg Ludwig Jochum, le rère cadet d'eugen, lui aussi un chef chevronné, reconnu pour le répertoire Germano-Romantique.



Antonín DVOŘÁK (1841-1904)
Concerto pour violoncelle en si mineur, op. 104 (B. 191)

Zara Nelsova, violoncelle
Radio-Symphonie-Orchester Berlin sous Georg Ludwig Jochum
Enregistrement public, 6 mai 1960
Longanesi Periodici ‎– GCL 31

dimanche 12 avril 2015

Vivaldi Concertant

Le billet suivant est la reprise d.un Jadis sur Internet du 19 novembre 2013


En pantoufles cette semaine propose des concerti de Vivaldi pour votre bon plaisir. Pas d'introduction vraiment nécessaire...

Les quatre premiers sontoissus de son recueil La stravanganza ("L'extravagance"), opus 4. commandes su Signor Vettor Delfino, son premier ensemble de concerti pour violons à pleinement exploiter le contraste entre soliste et soutenants.

Vivalsi composa pour, bien sûr, des nstruments concerttants autres que le violon: on n'a qu'à penser à ses concertos pour luthe et pour mandoline, ainsi que pour la flûte. Mansoline et flûte sont au rendez-vous aujourd'hui.

Bonne écoute!


DETAILS

Antonio VIVALDI (1678 – 1741)


Concerto, en fa majeur, pour violon, cordes et basse continue, RV 284 
(La Stravaganza, no. 9)
Concerto, en sol majeur, pour violon, cordes et basse continue, RV 298 
(La Stravaganza, no. 12)
Concerto, en sol majeur, pour violon, cordes et basse continue, RV 301 
(La Stravaganza, no. 3)
Concerto, en sol mineur, pour violon, cordes et basse continue, RV 316a 

(La Stravaganza, no. 6)
Capella Musicae
Dario Luisi, violon 

Concerto, en ut majeur, pour mandoline, cordes et basse continue, RV 425
Concerto, en sol majeur, pour deux mandolines, cordes et basse continue, RV 532 
Giuseppe Anedda, mandoline (1 et 2)
Da Camera di Roma
Nicolas Flagello, direction


Concerto, en sol mineur, pour flûte, cordes et basse continue, RV 433 ("La Tempesta di Mare")
Dejan Gavriç, flûte 
Junge Philharmonie Köln
Volker Hartung, direction

Concerto, en ut majeur, pour flûte à bec, cordes et basse continue, RV 444
Robert Wagner, flûte à bec
Respighi-Ensemble
Arnd Dolge, direction

MP3.COM: 3 Dec 2001

vendredi 10 avril 2015

Max Bruch (1838-1920)





Notre montage # 193 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast193


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Les trois derniers B + B pour avril complètent notre survol des concertis avec un trio de montages axés autour des concerti de Max Bruch, et plus spécialement les concerti pour violon avec le violoniste Manitobain James Ehnes.


Né à Cologne, Bruch reçoit ses premières leçons des mains de Ferdinand Hiller (compositeur et pianiste, renommé pour avoir créé le concerto pour piano de Robert Schumann). Dès l'âge de 11 ans, alors qu'il commence des leçons en théorie, il se consacre entièrement à sa formation musicale, avec l'appui enthousiaste de ses parents.

Bruch aura une longue carrière comme compositeur, chef d'orchestre et pédagogue à Mannheim (1862–1864), Koblenz (1865–1867), Sondershausen, (1867–1870), Berlin (1870–1872), et Bonn, Il sera même chef de l'orchestre de Liverpool (1880–83). Il enseignera la composirtion à la Hochschule für Musik de Berlin entre 1890 et 1910.

Surtout reconnu de son vivant pour sa musique chorale, Bruch est un compositeur aux oeuvres complexes et structurées, on a affaire à un romantique (à la Brahms) et non pas à un éclaireur musical (comme Wagner ou Liszt).

Des deux concerti au programme, le premier concerto pour violon est sans doute son oeuvre la plus connue, et un summum du répertoire concertant pour l'instrument. En plus de ses trois concerti pour violon, sa Fantaisie Ecossaise et son concerto pour piano, on compte un concerto pour alto et clarinette - composé à l'intention de son fils Max Felix, un clarinettiste chevronné. Pour lui également, sans doute, sa rare composition pour chambristes, huit pièces pour clarinette, alto et piano. et piano.


Bonne écoute!

mardi 7 avril 2015

N’ayez crainte, M. Gould est parmi nous

Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 7 avril 2015.

Ce billet reprend le Montage # 50 (Commentaire original: 
http://itywltmt.blogspot.ca/2012/04/montage-50-this-day-in-music-history.html)


pcast050 Playlist


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N’ayez crainte, M. Gould est parmi nous. Il sera des nôtres dans un moment.


Comme vous le savez, ce n’est pas mon habitude d’offrir un commentaire lors de nos concerts […]. Toutefois, nous faisons face ici à une situation particulière qui mérite que j’ajoute un petit mot.

Vous allez entendre sous peu une prestation, si vous me permettez, quelque peu non-orthodoxe du concerto en ré mineur de Brahms, une prestation clairement différente de celles que j’ai entendues, ou meme revé d’entendre. Avec ses tempi excessifs et ses departs frequents des indications du compositeur, je dois admettre que je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce que M. Gould propose. Ceci soulève la question, pourquoi alors diriger ce concerto?

Je le dirige parce que M. Gould est une artiste à ce point valide et sérieux que je ne peux qu’accepter son approche de bonne foi, et sa conception est à ce point intéressante que je crois qu’elle mérite votre audition.

La question fondamentale reste toutefois: qui est le patron dans un concerto – le soliste, ou le chef? La réponse est, simplement, parfois l’un, parfois l’autre. Plus souvent qu’autrement, les partis en arrivent à un consensus, que ce soit par nécessité ou par discussion. Je n’ai, de mémoire, eu à faire face à untel dilemme qu’une seule fois en carrière, et si je ne m’abuse, ce fut lors d’une autre collaboration avec M. Gould!

Mais cette fois-ci, le fosse qui nous sépare est si large, que je me suis senti oblige d’offrir cet avertissement. Alors, sans vouloir radoter, alors pourquoi diriger ce concerto moi-même quand j’aurais pu demander à un de mes assistants de le faire, ou même trouver un remplaçant? Parce que je suis fasciné par le processus, et que j’aime l’idée d’attaquer différemment une pièce dont l’execution reste largement parmi les sentiers battus. De plus, il y a des moments où M. Gould révèle des passages d’une fraîcheur et d’une conviction étonnantes. Et, bien sûr, parce que j’ai ici l’occasion d’apprendre quelque chose de nouveau de la part d’un artiste qui pense constamment, ce que Mitropoulos appelle "l’élément sportif", un facteur de curiosité et d’aventure et, croyez-moi, ce fut toute une aventure! C’est dans cet esprit que je vous invite à absorber la performance qui suit.


- Leonard Bernstein, le 6 avril 1962



C'est avec cette introduction que Leonard Bernstein, directeur artisitque de la Philharmonique de New-York, introduit son soliste de la soirée Glenn Gould dans une prrestation du premier concerto pour piano de Johannes Brahms.

En prévision du concert, M. Gould entra en contact avec son collaborateur de longue date, afin de l'informer qu'il avait revu la partition du concerto en détail, et avait fait des "découvertes" qu'il comptait exploiter lors de leur concert. Il n'existe aucun compte-rendu détaillé des répétitions, mais elles dûrent être fort ardues car M. Bernstein crut bon préparer un "Plan B" pour le concert de ce soir-là (la première symphonie du même compositeur), au cas ou le soliste de désisterait - chose que M. Gould a fait auparavant à d'autres occasions...

Toutefois, le soliste était au rendez-vous, et sait suite à cette annonce qu'il aura l'occasion d'exécuter l'oeuvre telle qu'il l'eût imaginée.

A vous de décider si M. Gould a remporté son pari.

La première moitié du programme de ce soir-là mettait en scène deux pièces du compositeur danois Carl Nielsen: l'ouverture à son opéra Maskarade, et sa cinquième symphonie.

Pour ceux que ça intéresse, je vous propose un hyperlien à une prestation plus "standard" du même concerto par M. Gould, avec l'orchestre symphonique de Winnipeg, quelques années auparavant.

Bonne écoute!

Carl NIELSEN (1865-1931)
Ouverture pour Maskarade, FS39
DR Radiosymfoniorkestret (Danemark)
Sergiu Celibidache, direction

Symphonie no.5, Op.50
DR Radiosymfoniorkestret
Herbert Blomstedt, direction

Johannes BRAHMS (1833-1897)
Concerto pour piano no.1 en ré mineur, Op.15
Glenn Gould, piano
New-York Philharmonic
Leonard Bernstein, direction et introduction parlée




dimanche 5 avril 2015

Don Giovanni (Mozart)

Le billet suivant est mon Opéra du mois pour avril 2015.



Joyeuse Pâques!

En Pantoufles propose notre opéra du mois - une tragi-comédoe signée Mozart et Da Ponte.

Don Juan est un personnage légendaire, qui représente à sa façon la frivolité, les meours faciles et tout ce qu'il y a de libertiain. On peut tracer les premiers ébats littéraires du personnage au récit  El burlador de Sevilla (1630; “Le séducteur de Séville”), attribué au dramaturge espagnol Tirso de Molina. 


Dom Juan a sa place au panthéon despersonnages légendaires avec Don QUichotte, Hamlet et Faust.

La légende veut qu'au cours de sa carrière de courtisan et séducteur, Don Juan s'est frotté à un noble dont la fille avait succombé à ses charmes. Lors d'un afrontement, Don Juan tuera le père et, plus tard, il visitera sa tombe, ornée d'une grande statue. Dans un moment d'absurdité, il invite la statue à un dîner chez lui, chose que la statue fantômesque fera. signe avant-coureur du sort du Don,

(Dans l'opéra de Mozart et Da Ponte, DOn Juan ne commet pas de meurtre, mais recevra la visite du fantôme)

AU XVIIe siècle, la légende de Din Juan est bien établie, et en plus de l'opéra de Mozart, on compte la pièce de Molière Dom Juan, ou le festin de pierre (1665) et plus tard la nouvelle de Prosper Mérimée “Les Âmes du Purgatoire” (1834) et le drame Don Juan de Marana (1836) d'Alexandre Dumas père. Aussi l'ode de Lord Byron Don Juan (1819–24) et  Man and Superman de 
George Bernard Shaw (1903). La veille de La Toussaint, on joue traditionellement Don Juan Tenorio (1844) de José Zorrilla y Moral, qui offre le salut de l'âme de DOnn Juan grâce à une liaison entre celui-ci et une dame de grande piété.


Prague n'est pas .tranger au Don - en fait, on y prsentera le premier opéra européen sur le sujet La pravità castigata (Prague, 1730), ainsi que Il convitato di pietra (
Vincenzo Righini 1776). On croit que Mozart y crée Don Giovannui précisément car le sujet y est populaire.


Comédie ou tragédie? La réponse est et l'un, et l'autre, car on le caractérise dramma giocoso.

LA PERFORMANCE


Franz Welser-Möst est à la barre du prestigieux orchestre de Cleveland depuis 13 ans, et a monte annuellement un opéra (avec mise en scène et costumes) dans le cadre des concerts réguliers de l'orchestre.



La prestation retenue est un de ces concerts, gracieuseté de la station radiophonique WCLV (avec les introductions parlées de l'annonceur Robert Conrad.)


Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Il dissoluto punito, ossia il Don Giovanni, K. 527
opéra en deux actes, livret italien de Lorenzo Da Ponte

DISTRUBUTION

Don Giovanni: Simon Keenlyside
Leporello: Ruben Drole
Donna Anna: Eva Mei
Donna Elvira: Malin Hartelius
Ottavio: Shawn Mathey
Commendatore: Alfred Muff
Zerlina Martina Janková
Masetto: Reinhard Mayr

Cleveland Orchestra
Direction: Franz Welser-Möst
Severence Hall, Cleveland, 27 mars 2011


Argument  - http://clg-le-reflessoir-blere.tice.ac-orleans-tours.fr/...Don_Giovanni-2.pdf
Livret– http://www.naxos.com/education/opera...Title_Page.htm 


vendredi 3 avril 2015

Christus am Ölberge





Notre montage # 192 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast192


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Le B+B de cette semain prend une pause de notre série sur le concerto, le temps de méditer sur les évènements de la Passion du Christ, une coutume chrétienne en ce Vendredi Saint.

Christus am Ölberge (Le Christ au Mont des Oliviers) est le seul oratorio sacré de Beethoven, et représente le tiers de sa production sacrée (les deux autres oeuvres au catalogue étaht ses deux messes, opp. 86 et 123).

L'oratirio considère l'angoisse et le désespoir du Christ, lors de la nuit blanche qui précède son arrestation et ultimement sa mise à mort. A la fin de cette oeuvre, Jésus acepte son sort et se résigne volontairement à son sacrifice.

La omposition de cette oeuvre coincide avec la révélation de la surdité du compositeur (Testament de Heiligenstadt), donc lors d'un épisode où Beethoven doit composer avec son propre désespoir et sa propre angoisse. Thérapeutique ou non, la composition aurait requis quelques seaones tout au plus, et l'oeuvre sera crée en avri 1803 lors du concert où on créera la deuxième symphonie (op. 36). Le numéro de catalogue Kinsky sugg;re que l'oeuvre sera publiée beaucoup plu tard.

Plutôt que d'approcher la Passion dans son ensemble (comme l'a fait Bach), Beethoven choisit plutôt un épisode spécifique, et donc ceci permet une étude musicale plus introspective et humaine du sujet, limitant le tout à une cinquantaune de minutes - plutôt que trois ou quatre heures dans le cas de Bach.

La prestation est d'Helmut Rilling, un spécialiste de la musique et de performances authentiques.

En complément de programe, j'ai choisi une suite (de la plume du compositeur) extraite de la musique du fim de Julien Duvivier Golgotha.

Bonne écoute!


 

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