mardi 30 juillet 2019

Vladimir Ashkenazy & Beethoven


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 30 juillet 2019 qui  propose notre montage # 318. Il est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast318





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Un petit “coucou” pendant nos vacances d’été afin de vous offrir mon montage trimestriel pour le cinquième mardi du mois.

Pour ce troisième montage de juillet, nous concluons un tryptique sur les compositeurs et interprètes soviétiques avec un échantillon de sonates pour piano de Beethoven interprétée par Vladimir Ashkenazy, qui a quitté l’Union soviétique pour l’Occident en 1963. La famille d’Ashkenazy s’est installée en Islande en 1968 où, en 1972, il est devenu citoyen. En 1978, le couple et leurs quatre enfants s'installent à Lucerne, en Suisse. En 1989, Ashkenazy réside à Meggen.

Il n’y a pas de motifs spécifiques derrière les sélections du corpus que j’ai retenu aujourd’hui; le montage fait partie du survol des sonates de Ludwig que je propose en baladodiffusion comme grande thématique pour 2019.

Nous revenons à Ashkenazy assez souvent dans nos propos – lors d’un billet Mozart – Wagner – Schoenberg proposé il y a quelques années ici-même, nous avions rappelé qu’Ashkenazy a délaissé sa vocation de pianiste virtuose pour la direction d’orchestre. Cependant, sa discographie en tant que soliste est immense, de J.S. Bach à Chostakovitch avec des incursions majeures chez Beethoven, Mozart et Chopin.

Ma collection de compacts compte le coffret de l’intégrale des sonates pour piano de Beethoven par Ashkenazy; Je pense que ces enregistrements datent du milieu des années 1970, fonc enregistrements analogiques, remasterisés numériquement et réédités par le label London / Decca au début des années 2000. Ashkenazy révisera certaines de ces sonates à l'ère numérique, avec des critiques mitigées. Au sommet de son art, Ashkenazy apporte une passion (ainsi qu'une maîtrise technique) qui donne vie à ces sonates. J’aime bien Glenn Gould, mais Beethoven n’a pas besoin d’être interprété de manière mathématique et asceptique.

Bonne écoute!

dimanche 28 juillet 2019

Les routes cahoteuses



Le billet suivant est un de mes billets sur MQCD-Musique Classique pour le mois de juillet 2019.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.






Sommaire

e volet estival de nos Routes du Laitier se veut le dernier chapitre dans notre tranche dédiée aux collections et nous amènera à notre feuille de route #300.

Dans l’ensemble, nos collections furent assez « pures », voulant dire qu’elles se limitaient à des séries soient complètes, soient faisant l’objet d’un certain consensus parmi les mélomanes. Toutefouis, les cinq collections proposées aujourd’hui ont chacune des problèmes – elles sont incomplètes, ou proposent des titres qui ne font pas le consensus.

Je m’expliquerai sur ces difficultyés alors que nous plongeons dans le vif du sujet…

Les concerti pour violon de Mozart

Contrairement au partage des concerti pour piano d’Amadeus, les concerti pour violon ne font le consensus qu’autour de cinq concerti numérotés. Deux concerti (numérotés ici 6 et 7) sont d’origine douteuse ou attribués à d’autres compositeurs même s’ils figurent (à un moment ou un autre) dans le catalogue Köchel. De plus, selon la liste compilée par le site musiqueorguequebec.ca, il existe d’autres concerti destinés (si ce n’est qu’en partie) au violon – pensons à la sinfonia concertante K. 364 par exemple. Eghalement omis sont les courtes pièces concertantes (les deux rondos et l’adagio) pour violon et orchestre.

Concerto No.1 en si bémol majeur, K.207 [Feuille # 245]
Concerto No.2 en ré majeur, K.211 [Feuille # 246]
Concerto No.3 en sol majeur, K.216 [Feuille # 156]
Concerto No.4 en ré majeur, K.218 [Feuille # 246]
Concerto No.5 en la majeur, K.219 ('Turc') [Feuille # 288]
Concerto No.6 en mi bémol majeur, K 268 [Feuille # 288]
Concerto No.7 en ré majeur, K.271a [Feuille # 156]


Feuille de Route #288 - Josef Suk (1929 – 2011)

En anglais, on dirait que les concertos de Mozart ne sont pas "flashy" - Mozart, quant à lui laisse de côté l’aspect “exhibitionniste” du soliste et requiert en revanche une certaine sobriété que je considère plus dignifiée, des lignes claires et un jeu raffiné. Je trouve que M. Suk propose l’ensemble le plus satisfaisant à cet égard, et l'orchestre est solide et bien en place. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast312-Playlist


 

Les concerti de Max Bruch

La collection proposée ici a deux problèmes - un mineur, l’autre plus sérieux. On attribuye généralement quatre concerti pour violon à Bruch : trois numérotés et sa fantaisie écossaise pour violon et orchestre qui suit la formule usuelle d’un concerto hormis une courte introduction. J’ai ajouté ici son double concerto pour alto, clarinette et orchestre mais j’ai omis des pièces concertantes (il y en a une dizaine pour violon, alto ou violoncelle) et un concerto pour deux pianos.

Concerto pour violon No.1 en sol mineur, Op.26 [Feuilles # 38 & 207]
Concerto pour violon No.2 en ré mineur, Op.44 [Feuille # 289]
Fantaisie écossaise, Op.46 [Feuille # 290]
Concerto pour violon No.3 en ré mineur, Op.58 [Feuille # 291]
Concerto pour Clarinette, alto, et orchestre en mi mineur, Op. 88 [Feuille # 207]

Feuille de Route # 289 – Pablo de Sarasate (1844-1908)

Comme Lalo, Wieniawski et Saint-Saëns, Max Bruch compose pour Sarasate; Le Concerto pour violon n ° 2 en ré mineur de Bruch a été composé vers 1878, dédiée et créée à Londres par Sarasate avec Bruch au pupitre, en Novembre 1878. Moins fréquemment entendu que son premier concerto, Bruch lui-même considérait ce concerto comme à tout le moins tout aussi bon que son premier. [Lire notre réflexion]

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Feuille de Route # 290 - Bruch, Wieniawski, Michael Rabin, Sir Adrian Boult ‎– Scottish Fantasy / Concerto #1

Le disque proposé ici est un vieux MONO réédité maintes fois depuis sa parution initial en 1958, le plus récemment dans le cadre d’un écrin de compilation de 1992 marquant le vingtième anniversaire du décès du violoiniste Michael Rabin. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/04ScottishFantasyForViolin 


 

Feuille de Route # 291 – James Ehnes

Le Bruch retenu pour ce dernier volet est le troisième concerto. Un peu comme le second, profite des conseils de Joseph Joachim, un collaborateur de Bruch et l’éminent violoniste de sa génération (associé au concerto de Brahms, entre autres). Comme le deuxième concerto, Joachim et Sarasate en feront l’éloge, mais le public restera amouraché du premier et il sera ainsi lui aussi négligé et peu joué en public ou sur disque. [Lire notre réflexion]

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Les poèmes Symphoniques de Richard Strauss

Un peu comme les collections précédentes, la copllection Strauss proposée ici a un intrus et omet au moins une œuvre. L’omission est Aus Italien, sûrement une œuvre symphonique du réoertoire Strauss quoiqu’on pourrait débattre s’il s’agît d’un poème symphonique (à la Don Juan) ou d’une fantaisie basée sur des mélodies italiennes (comme la fantaisie écossaise de Bruch). L’intrus est Don Quichotte – que je considère plus comme une œuvre concertante, m,ais elle sous-entend l’idée d’un poème symphonique. Qu’importe; ceci demeure un joli palmarès!

Don Juan, Op.20, TrV156 [Feuille # 29]
Macbeth, Op.23, TrV163 [Feuille # 292]
Tod und Verklärung, Op.24, TrV158 [Feuille # 293]
Till Eulenspiegels lustige Streiche, Op.28, Trv171 [Feuille # 29]
Also sprach Zarathustra, Op.30, TrV176 [Feuille # 292]
Don Quixote, Op.35, TrV184 [Feuille # 294]
Ein Heldenleben, Op.40, TrV190 [Feuille # 202]
Sinfonia domestica, Op.53, TrV209 [Guide # 295]
Eine Alpensinfonie, Op.64, TrV233 [Feuille # 296]


Feuille de Route # 292 – Encore plus – Richard Strauss (1864-1949)

Macbeth est le premier des poèmes symphoniques composés par Strauss et a la distinction d’avoir été le sujet de maintes révisions. Ceci nous révèle un des dilemmes de Strauss en début de carrière – la réconciliation entre « la forme » et un genre compositionnel qui raconte « une histoire ». L’autre poème symphonique, Ainsi Parla Zarathoustra, a ceci en commun avec le premier concerto pour piano de Tchaïkovski : les premières mesures des deux œuvres sont célébrissimes, mais seuls les vrais mélomanes reconnaissent le reste de l’œuvre (qui ne ressemble aucunement à l’introduction). [Lire notre réflexion]

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Feuille de Route # 293 – Tu me fais mourir

La dernière plage du montage est le poème symphonique "Mort et Transfiguration", qui se veut l'ultime épisode d'un artiste mourant - et qui voit les grands moments de sa vie de déferler devant lui alors qu'il passe à l'autre monde. Là encore, une musique qui se veut dans l'ensemble spirituelle et paisible, et non pas morbide ou grotesque. [Lire notre réflexion]

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Feuille de Route # 294 – Richard Strauss – Don Quixote Viktor Simon / Gennady Rozhdestvensky

Bien qu'il soit surtout connu pour le répertoire russe, Rojdestvenski a présenté des œuvres étrangères à son public, y compris la première représentation en Russie de l'opéra A Midsummer Night's Dream de Britten, et le premier cycle complet des symphonies de Ralph Vaughan Williams. Avec l'orchestre soviétique, les symphonies complètes de Chostakovitch, Glazounov et Schnittke - et celles d'Anton Bruckner et Arthur Honegger - pour Melodiya, le label d'enregistrement soviétique pour lequel il est membre de son écurie d’artistes. [Lire notre réflexion]

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Feuille de Route # 295 – Richard Strauss: Concerto pour violon; Sinfonia Domestica

La Sinfonia Domestica raconte une journée dans le domicile du compositeur, a ses moment joviaux quoique plus restreinte dans son effusion orchestrale que son autre poème symphonique autobiographique, EIn Heldenleben. [Lire notre réflexion]

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Feuille de Route # 296 – Richard Strauss - Berliner Philharmoniker · Herbert von Karajan ‎– Eine Alpensinfonie

Cette Symphonie alpestre reste très descriptive dépeignant onze heures (du lever du jour à la tombée de la nuit suivante) passées à gravir une montagne. L’exécution commande environ 115 musiciens, y compris l'opérateur d’éoliennes et de machines à tonnerre. Parmi les autres caractéristiques, citons une section de vents élargie, un grand groupe de cuivres, comprenant 12 cors hors- scène, 2 harpes et une phalange de 64 cordes. [Lire notre réflexion]

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Les ballets d’Igor Stravinski

Certains titres manquent à l’appel dans cette collection (Noces, Jeu de Cartes, Scènes de ballet…)– quoique les ballets plus connus sont en évidence. Notons que dans certains cas, le ballet est proposé intéralement, alors qu’ailleurs he n’ai qu’une suite. Aussi, les versions sont parfois originales, ou révisées.

L'oiseau de feu (version originale, 1910) [Feuille # 297]
(*) L'oiseau de feu (version révisée de 1945) [Feuille # 239]
Le sacre du printemps (version originale, 1913) [Feuille # 58]
Pétrouchka (version révisée, 1947) [Feuille # 240]
(*) Pulcinella (1920) [Feuille # 239]
Apollon Musagète (1928) [Feuille # 298]
(*) Le baiser de la fée (“Divertimento”, 1934 rev. 1949) [Feuille # 239]
Agon (1953-54) [Feuille # 298]
(*) Suite


Feuille de Route # 297 – Joyeux Anniversaire Igor Stravinsky

L'intégrale du ballet l'Oiseau de Feu dans sa version originale est une pièce fétiche pour Stravinski, étant la première qu'il dirigea en public. La performance est captée avec la technologie stéréo de l'époque, mais reste une interprétation mémorable. [Lire notre réflexion]

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Feuille de Route # 298 – Stravinski & Balanchine

Bien que Stravinski n'ait écrit que quatre ballets à l'intention de George Balanchine, les deux artistes ont entretenu une relation de travail longue et fructueuse. Jeune apprenti à l'école de ballet du théâtre impérial de St-Pétersbourg, Georgi Balanchivadze fut immédiatement attiré par la musique vibrante de Stravinski. Au moment de son décès en 1983, il avait chorégraphié plusieurs des œuvres les plus importantes du compositeur. La puissante impulsion de la musique de Stravinski s'écoula sans relâche, implorant d'être placée dans un mouvement physique, d'être visualisée, d'être dansée. Même à travers ses moments de silence, Stravinski charge sa musique d'une électricité qui secoue si puissamment sa continuité. Quelle que soit la pièce, le genre, l'instrumentation, le chorégraphe a déclaré que «chaque mesure écrite par Eagerfeodorovitch est bonne pour la danse». [Lire notre réflexion]

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L’œuvre pour piano et orchestre de George Gershwin

La musique « sérieuse » de Gershwin compte une demi-douzaine d’œuvres d’envergure symphonique, et la majorité sont pour piano avec orchestre. Si je scriute cette collection avec un oeuil critique, il manque la version « avec orchestre » de Rialto Ripples, un binbon poiur piano solo que le pianiste canadien William Tritt a endisqué avec Kunzel et ses Cincinnati Pops pour leur écrin « centenaire » de 1998. La suite « Catfish Row » de l’opéra Porgy and Bess a au moins un mouvement avec une présence marquée pour le piano.

Rhapsody in Blue, (1924) [Feuille # 299]
Concerto pour piano en fa majeur (1925) [Feuille # 118]
Second Rhapsody ('Rhapsody in Rivets') (1931) [Feuille # 300]
Variations 'I Got Rhythm' (1934) [Feuille # 80]

Feuille de Route # 299 – In Memoriam: George Gershwin

En plus d’enregistrements en studio, Gershwin signera un bon nombre de prestations pour des facteurs de rouleaux pour piano mécanique. Un de ces rouleaux, qui date de 1925, fut l’objet d’une expérience sur disque de la part de Michael Tilson Thomas qui dirige un ensemble de pigistes (“Columbia Jazz Band”) dans une performance de la célèbre Rhapsody in Blue avec le rouleau frappé par Gershwin agissant comme soliste. A noter le temps d’exécution de 13 minutes et quelques, comparativement aux 18 minutes habituelles – M. Gershwin joue toutes les notes, je peux vous l’affirmer. Quel train d’enfer! [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast079-playlist_201906


 

Feuille de Route # 300 – Une Seconde ou deux

La Second Rhapsody de Gershwin (moins populaire que sa pièce fétiche, Rhapsody in Blue) a un caractère Hollywoodien, et se veut plus impressionniste (avec son évocation des gratte-ciels New-Yorkais) qu'une étude du jazz ou du Blues. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast090-Playlist


 

vendredi 26 juillet 2019

Emil Gilels Joue des sonates





Notre montage # 317 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast317


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Le pianiste en évidence dans le B+B aujourd’hui, Emil Gilels, est l’un des principaux solistes de l’Union soviétique de sa génération, et eut l’occasion de voyager en occident pendant la période du rideau de fer après la Seconde Guerre mondiale.

En effet, Gilels fut l’un des premiers artistes soviétiques, avec David Oistrakh, à voyager et à donner des concerts en Occident. Ses débuts américains ont lieu en octobre 1955, avec le Philadelphia Orchestra et Eugene Ormandy. Il fait ses débuts britanniques en 1952 au Royal Albert Hall. Gilels a fait ses débuts au Festival de Salzbourg en 1969 avec un récital de Weber, Prokofiev et Beethoven au Mozarteum, suivi d'une performance du troisième concerto pour piano de Beethoven avec George Szell et l'orchestre philharmonique de Vienne.

Gilels avait un vaste répertoire, allant des compositeurs baroques aux compositeurs romantiques tardifs et du XXe siècle. Ses interprétations des classiques germaniques constituaient le noyau de son répertoire, notamment Beethoven, Brahms et Schumann; mais il était tout aussi éclairant avec Scarlatti et des compositeurs du XXe siècle tels que Debussy, Rachmaninoff et Prokofiev.

Le montage d'aujourd'hui ouvre sur un ensemble de sonates de couleurs et de textures variées de Scarlatti, captées sur le vif en récital par la BBC et publiées dans la série Legends.

Gilels était en train de terminer l’intégrale des sonates de Beethoven pour Deutsche Grammophon lorsqu'il est décédé subitement dans un hôpital de Moscou. Il a toutefois laissé plusieurs enregistrements de nombreuses sonates et deux d'entre elles sont présentées cette semaine: l'une du même disque de la BBC, l'autre d'un enregistrement tôt en carrière chez Melodiya.

Les sélections restantes sont par des compositeurs russes de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle; La quatrième sonate pour piano d'Alexander Scriabine est l'une de ses plus courtes. Écrite dans un style post-romantique, semblable aux autres œuvres de Scriabine de l'époque, son humeur pourrait être décrite comme érotique.

Jeune contemporain de Rachmaninoff et de Scriabine, Nikolai Medtner a écrit un nombre substantiel de compositions toutes impliquant le piano. Ses œuvres comprennent quatorze sonates pour piano, trois sonates pour violon, trois concertos pour piano, deux quintettes pour piano, deux œuvres pour deux pianos, de nombreuses pièces plus courtes pour piano seul. Sa dixième "Sonate-reminiscenza" en la mineur, faot partie d’une série de huit pièces intitulée "Mélodies oubliées (premier cycle)". Ce mouvement unique est l'une des créations les plus poétiques de Medtner; comme le titre l'indique, son caractère est nostalgique et mélancolique. Cette sonate clôt le montage de cette semaine.

Bonne écoute!

vendredi 12 juillet 2019

Kabalevsky & Khachaturian





Notre montage # 316 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast316



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Mes trois B+B de ce mois comporteront un fil conducteur: compositeurs et interprètes de l'ère soviétique: Vladimir Ashkenazy (qui a quitté l'Union soviétique vers 1968), Emil Gilels et les compositeurs de cette semaine. et interprète qui partagent la lettre "K": Kirill Kondrashin et interprètes contemporain de Dmitry Kabalevsky et Aram Khachaturian.

En 1918, Kabalevsky déménage avec sa famille à Moscou, où il étudia à l’école Scriabine de 1919 à 1925 et entra en 1925 au Conservatoire de Moscou. Nommé à la faculté du conservatoire en 1932, il commence à acquérir une excellente réputation en tant que professeur de musique. Kabalevsky a commencé à écrire de la musique à 18 ans. Au début, il composait principalement pour le piano et a reçu de nombreux prix en Union soviétique, pour sa musique et son enseignement, ainsi que pour ses loyaux services rendus au gouvernement.

Il est peut-être surtout connu pour l'ouverture de son opéra Colas Breugnon (1936, rév. 1953, 1969) et pour sa suite Les Comédiens (1940). Le pattage de cette semaine comprend également le premier de ses deux concertos pour violoncelle.

Mieux connu des auditeurs occidentaux, Khachaturian fut formé à l'Institut musical et pédagogique d'État de Gnesin à Moscou et au conservatoire. Il fut professeur dans les deux écoles à partir de 1951. Jeune compositeur, il fut influencé par la musique occidentale contemporaine, en particulier celle de Maurice Ravel. Ses antécédents arméniens, mais aussi l’influence de Géorgie, de Russie, de Turquie et d'Azerbaïdjan ont supplanté ses influences occidentales plus tard par une appréciation croissante des traditions folkloriques. Mieux connu pour son ballet Gayane (1942 - qui comprend la populaire « danse du sabre » rythmée), ses autres œuvres incluent une suite symphonique, Masquerade (1944); les ballets Joie (1939) et Spartak (1953; "Spartacus"); il a composé la musique de l'hymne national arménien, ainsi que des musiques de films et de scène.

Pour faire balant avec les sélections de Kabalevsky, j’ai inclus une interprétation de son Concerto-Rhapsodie pour violoncelle et orchestre (1963) par un autre interprète de l’ère soviétique, le violoncelliste Mstislav Rostropovich.

Après un mandat au Théâtre Bolchoï (1943-1956), Kirill Kondrashin se concentra sur la direction d'orchestre, devint un accompagnateur de concerto recherché et travailla avec les principaux instrumentistes de l’époque soviétique, tels que Emil Gilels, Leonid Kogan, David Oistrakh, Sviatoslav Richter et Rostropovich. , Au premier concours international Tchaïkovski de 1958, Kondrashin était le chef d'orchestre pour Van Cliburn, qui a remporté le premier prix. Après la compétition, il a effectué une tournée aux États-Unis avec Cliburn. Il a été le premier chef Soviétique à visiter l'Amérique. Ils ont joué et enregistré le Troisième Concerto pour piano de Sergei Rachmaninov, et le Premier Concerto pour piano de Tchaïkovski, qu'ils avaient joué lors de la compétition. Les enregistrements se sont vendus pour des millions d'exemplaires en Amérique, et leur enregistrement Tchaïkovski fut le premier album classique sacré « Platine ». Les performances et les enregistrements avec Van Cliburn ont contribué à établir une réputation internationale pour Kondrashin. Il tient ensuite plusieurs engagements en Amérique, dont le dernier concert au Hollywood Bowl en février 1981.

Les deux suites (Comédiens et Masquerade) sont de l’enregistrement du 20 octobre 1958 au Manhattan Center avec l’Orchestre symphonique RCA (sans doute les vestiges de l’orchestre de Toscanini) dirigé par Kondrashin, quelques mois après les sessions avec Cliburn à Carnegie Hall.


Bonne écoute.


jeudi 11 juillet 2019

Programmation été/automne 2019



Par chez nous, l’été c’est la saison des vacances et des travaux domestiques. J’ai typiquement moins de temps à consacrer à mes activités bloguesques, mais je dois compléter des tâches laissées de côté par manque de temps.

Les routes du laitier
Il me reste un dernier volet à publier (feuilles de route jusqu’à 300), et l’essentiel est prêt pour publication. Lorsque l’occasion se présentera, je passerai à l’acte – ici et sur le forum MQCD-Musique Classique.
Il me restera du ménage mineur avec des hyperliens et la publication des « Pages Jaunes » pour la troisième tranche du projet.

La quatrième et dernière tranche de 66 feuilles de route s’étalera de septembre 2019 à août 2020. La programmation de ces feuilles de route est essentiellement complété. La thématique de cette tranche s’intitule « Le Calendrier du laitier », et sera synchronisé avec mon blog anglais et notre chaîne de baladodiffusions Pod-O-Matic.

Changements à la vocation de la chaîne de baladodiffusion
Suite à l’avènement de la phase ultime de notre projet des routes du laitier, je m’attends à des changements de politique – et même un changement de nom – à notre chaîne. Je ne veux pas gâcher les choses avec une annonce hâtive, mais je peux dire qu’il y aura pas mal plus de partages par le truchement de cette chaîne, et il y aura des rééditions de partages antérieurs, certaines playlists devront être reformulées afin de se prêter mieux à la chaîne. Je n’en dirai pas plus pour l’instant – à suivre!

Programmation Générale
Six montages inédits sont prévus pour juillet et août – 3 chaque mois puisqu’on a l’occasion d’un cinquième mardi et d’un cinquième vendredi.

Hormis le billet « Lairier » MQCD ci-haut mentionné, et une incursion B + B pour le 5ième mardi de juillet, je n’ai pas prévu de billets du mardi avant septembre. Alors, j’entends plus-ou-moins revenir à la formule hebdomadaire avec des partages inédits de nos séries Intégralement Vôtre, La Revanche du Vinyle et au moins un Jadis sur Internet (un hommage posthume à Jörg Demus). A souligner également un autre chapitre de notre série sur l’Année Berlioz, et je vais compléter notre partage de l’intégrale TIME-LIFE des concerti pour piano “tardifs” de Mozart entamée il y a quelques années.
J’utilisertai les autres mardis afin de faire du rattrapage – principalement des partages d’opéras ou même des sélections souvenir. Au gré des choses…

Notre survol des sonates pour piano dans la série B + B pour 2019 va se pencher sur les sonates de Beethoven, et à l’automne ces partages seront jumelés à des concerti pour piano (un avant-goût de l’année anniversaire Beethoven en 2020). Vous verrez, toutefois, notre fréquence changer quelque peu, passant parfois de trois à un seul nouveau montage mensuellement. Ce ralentissement va de pair avec la relance de notre chaîne Pod-O-Matic, et avec notre objectif d’atteindre le chiffre « magique » de 365 montages en août 2021 – coïncidant avec le dixième anniversaire de nos activités.
Bon été à tous!

 

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