Aucun message portant le libellé Intégralement Vôtre. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Intégralement Vôtre. Afficher tous les messages

samedi 17 décembre 2022

Tchaïkovski: Intégrale des ballets

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de décembre 2022.


Ce mois-ci, sur notre chaîne Pod-O-Matic, nous partageons un bon nombre de nos anciens montages de Tchaïkovski, et Intégralement Vôtre de ce mois-ci s'inscrit dans le thème de Tchaïkovski, avec ce gigantesque post YouTube du label Brilliant Classics contenant le triptyque des ballets complets de Tchaïkovski.

Les ballets de Tchaïkovski, Casse-NoisetteLa Belle au bois dormant et Le Lac des cygnes, sont de loin la musique de ballet la plus populaire jamais écrite et comptent parmi les œuvres les plus célèbres du maître. Tchaïkovski, génie tourmenté, a trouvé un soulagement en écrivant ces œuvres brillantes et poids plume, évoquant des mondes fantastiques de contes de fées.

Bien qu'aujourd'hui les trois ballets soient très appréciés et joués, il n'en a pas toujours été ainsi. Il a fallu du temps pour que leur statut soit établi et les réactions aux premières productions ont été décidément mitigées du vivant de Tchaïkovski. Ce qui est particulièrement attristant, c'est le fait que le grand compositeur soit mort en croyant que Swan Lake, peut-être son ballet le plus célèbre aujourd'hui, était un échec - bien que cela soit en partie dû au fait que la chorégraphie la plus associée à l'œuvre aujourd'hui a été développée après sa mort. La Belle au bois dormant, quant à elle, subit l'affront d'un accueil impérial tiède lors de sa présentation au tsar Alexandre III en 1890 ; et Tchaïkovski lui-même croyait que Casse-Noisette était une œuvre inférieure, « infiniment pire que la Belle au bois dormant », selon ses propres mots.

Afin de faciliter l'écoute, j'ai séparé les trois œuvres en pistes individuelles dans nos archives musicales (et sur la chaîne de podcasting, avec leurs dates de publication réparties tout au long du mois de décembre). Bien que toute la musique soit interprétée par le Royal Philharmonic, chaque ballet est attribué à son propre chef d'orchestre.

Bonne écoute !



Pyotr Ilyich TCHAÏKOVSKI (1840-1893)

Intégrale des ballets interprétés par le Royal Philharmonic Orchestra

Le lac des Cygnes (Лебединое озеро), Op. 20 [TH 12]
Nicolae Moldoveanu, direction
Enregistrement: Cadogan Hall, 13-15 juillet 2009

La belle au bois dormant (Спящая красавица), Op. 66 [TH 13]
Barry Wordsworth, direction
Enregistrement Cadogan Hall, 31 mai – 2 juin 2010

Casse-Noisette (Щелкунчик), Op. 71 [TH 14]
David Maninov, direction
Enregistrement Henry Wood Hall, 15-16 avril 1995

Brilliant Classics 94949

Détails - https://www.brilliantclassics.com/ar...mplete-ballets




Internet Archive - https://archive.org/details/1-01-swan-lake-op.-20

mardi 15 novembre 2022

David Zinman dirige Richard Strauss



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de novembre 2022.


Le partage Intégralement Vôtre pour le mois de novembre propose trois extraits de la quasi-intégrale Richard Strauss conçue par le chef Américain David Zinman. Son anthologie se compare quand même plutôt bien à celle de Rudolf Kempe que nous avons considérée dans ces pages il y a quelques années déjà.

La formation de Zinman se compare à bien d’autres chefs de sa génération : comme Lorin Maazel, il fera son apprentissage avec le chef Pierre Monteux à son académie de Nouvelle-Angleterre. Zinman, comme son maître, a un penchant pour le répertoire romantique (pas seulement le répertoire français…) et moderne, et se veut un assez bon « généraliste ». Bien qu’il est reconnu pour un stage assez long aux commandes d’un grand orchestre Américain (Baltimore, 1985-98), il a surtout roulé sa bosse en Europe – aux Pays Bas en début de carrièere et pour une prériode de près de 15 ans, à Zurich, l’orchestre avec lequel il conçoit cette intégrale Strauss.

L’hyperlien YouTube ci-dessous pointe vers l'anthologie complète, mais le montage que j'ai préparé se concentre sur trois œuvres, dont le grand poème symphonique Also Sprach Zarathustra. Aus Italien (trad. Lit. En provenance d’Italie), le premier poème symphonique de Strauss, est décrit par le compositeur comme une "fantaisie symphonique". Il a été achevé en 1886 alors qu'il avait 22 ans. Il a été inspiré par la visite du compositeur en Italie au cours de l'été de la même année, où il s'est rendu à Rome, Bologne, Naples, Sorrente, Salerne et Capri. Il a commencé à esquisser le travail alors qu'il était encore en voyage.

La Romanze en un seul mouvement pour violoncelle et orchestre de Strauss a été composé à peu près en même temps que sa sonate pour violoncelle. La pièce a fini par être oubliée, mais a finalement été publiée par Schott en 1987.

Bonne écoute!




Richard STRAUSS (1864-1949)

Aus Italien, fantaisie symphonique pour orchestra en sol majeur, TrV 147 [Op.  16]

Romanze en fa majeur pour violoncelle et orchestre, TrV 178 [AV 75]

Violoncelle  – Thomas Grossenbacher

 

Also Sprach Zarathustra , poème symphonique pour orchestra après Nietzsche, TrV 176 [Op. 30]

Violon solo  – Primož Novšak

Tonhalle-Orchester Zürich

Direction  – David Zinman

Discogs - https://www.discogs.com/release/20611123-Richard-Strauss-Tonhalle-Orchestra-Zurich-David-Zinman-Orchestral-Works

Arte Nova Classics – 74321 98495 2

Format: 7 x CD

YouTube - https://www.youtube.com/playlist?list=PLt_iN-ytBvZxyzGsOuVfSVkSKXpJ4YXRJ

Internet Archive  - https://archive.org/details/c2c-46

 

samedi 15 octobre 2022

Mozart, Vladimir Ashkenazy – -Concertos 1–6 · Concerto pour 3 pianos

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'octobre 2022.


Au fil des ans, nous avons exploré les concertos pour piano de Mozart dans plusieurs de nos billets. Dans le processus, nous avons présenté plusieurs enregistrements de pianistes et avons souvent utilisé deux "cycles" - le cycle Geza Anda des années 1960 et le cycle Vladimir Ashkenazy des années 1980.

Pour octobre, sur notre cjaime Pod-O-Matic nous recyclons plusieurs de ces montages, et dans le cadre de ce projet, nous publions cet extrait partiel de deux CD Intégtalement Vôtre du cycle Ashkenazy, comprenant les six premiers concertos et le triple concerto.

Les concertos nos 1 à 4 (K. 37, 39, 40 et 41) sont des arrangements pour orchestre et pour clavier de mouvements de sonate d'autres compositeurs. Les trois prochains concertos (K. 107/1, 2 et 3), présentés sur notre chaîne le 4 octobre, sont des arrangements de sonates pour piano de J.C. Bach (Op 5. Nos. 2, 3 et 4, tous composés par 1766 ).

Le Concerto n ° 5, K. 175 de 1773 était son premier véritable effort dans le genre, et celui qui s'est avéré populaire à l'époque. Le Concerto n° 6, K. 238 de 1776 est le premier concerto proprement dit de Mozart à introduire un nouveau matériau thématique dans la première section solo du piano. Le Concerto n° 7, K. 242 pour trois pianos est assez connu.

London/Decca a réédité plusieurs fois l'ensemble complet d'Ashkenazy avec l'orchestre Philharmonia dans des coffrets, mais l'ensemble d'aujourd'hui a été publié en tant que collection autonome. Les concertos multi-claviers (7 et 10) font appel à la collaboration d'Ashkenazy sur un autre cycle paru chez London/Decca par Daniel Barenboim. Le lien YouTube présente le cycle complet, pas seulement les sept premiers.

Bonne écoute!


Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Tous ces cobcerti Vladimir Ashkenazy, piano

Concerto No.1 en fa majeur, K.37
Concerto No.2 en si bémol majeur, K.39
Concerto No.3 en ré majeur, K.40
Concerto No.4 en sol majeur K.41
Concerto No.5 en ré majeur, K.175
Concerto No.6 en si bémol majeur, K.238
Philharmonia Otchestra
(Ashkenazy dirige du clavier)

Concerto No.7 rn fa majeur, pour 3 pianos, K.242 ('Lodron')
Fou Ts'Ong, piano
English Chamber Orchestra
Daniel Barenboim, dirigeant du clavier

Cadences de Vladimir Ashkenazy sauf – K40 I, K175 I-II, K238 & K242: Wolfgang Amadeus Mozart; K175 III: Paul Badura-Skoda

Lieux d'enregistrement: Kingsway Hall, avril 1972 (K242), Walthamstow Assembly Hall, mai 1986 (K175), octobre 1986 (K238), Eglise St Barnabas' mai 1987 (K37, K39-41)

London Records – 421 577-2
Format: 2 x CD, Compilation, Stereo


Discogs https://www.discogs.com/release/1959...os-16-Concerto

YouTube
 - https://youtube.com/playlist?list=PL...Tll6fbJIraLYMa

Internet Archive
 - https://archive.org/details/c-2-c-45...no-concertos-5

samedi 17 septembre 2022

Camerata Romana, Eugen Duvier, Antonio Vivaldi – L'Estro Armonico Op.3

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de septembre 2022.


Avec quelques jours de retard, notre premier quinze que j’en pense pour l’automne 2022 est de la série Intégralement Vôtre, et propose l’intégrale de L'estro armónico de Vivaldi.

L'estro armonico (trad. Lit. L’inspiration harmonique) est un ensemble de 12 concertos pour instruments à cordes publié pour la première fois à Amsterdam en 1711. L'estro armonico était le premier recueil de concertos de Vivaldi à paraître.
Chaque concerto était imprimé en huit parties : quatre violons, deux altos, violoncelle et continuo. La partie de continuo a été imaginée comme une basse pour violone et clavecin. Les concertos appartiennent au format concerto a 7, c'est-à-dire : pour chaque concerto, il y a sept parties indépendantes.

Dans chaque groupe consécutif de trois concertos, le premier est un concerto pour quatre violons, le second pour deux violons et le troisième un concerto pour violon seul. Le violoncelle obtient des passages solistiques dans plusieurs des concertos pour quatre et deux violons, de sorte que quelques-uns des concertos se conforment au format traditionnel du concerto grosso italien où un concertino de deux violons et violoncelle joue en contraste avec un orchestre à cordes.

Les performances remontent aux débuts de l'ère numérique, lorsque le label Point Classics a publié un bon nombre de performances honnêtes à bas prix– plus à ce sujet et à propos du chef d'orchestre Alfred Schotz dans un montage en octobre.

Les enregistrements ont été souvent réédités, soit sous forme de deux CD séparés, soit sous la forme d'un ensemble de 2 CD. Le deuxième CD (concerti 8-12) ajoute un concerto de La Stravaganza (op. 4, no. 2) en complément de programme.

Bonne écoute !

Antonio VIVALDI (1678-1741)
L'estro armonico, 12 concertos pour 1-4 solistes, cordes et basse continue, Op. 3 (1711)



(CD 1)
No.1 en ré majeur, RV549
No.2 en sol mineur, RV578
No.3 en sol majeur, RV310
No.4 en mi mineur, RV550
No.5 en la majeur, RV519
No.6 en la mineur, RV356
No.7 en fa majeur, RV567

Classical Gallery – CLG 7108
Discogs - https://www.discogs.com/release/1864...co-Op3-Nos-1-7
YouTube - https://youtube.com/playlist?list=OL...xwSR8NTXCVT4CI


(CD 2)
No.8 en la mineur, RV522,
No.9 en ré majeur, RV230
No.10 en si mineur, RV580
No.11 en ré mineur, RV565
No.12 en mi majeur, RV265

BONUS - "La Stravaganza" ( Op. 4 No. 2 ) Concerto en mi bemol majeur RV 279

Classical Gallery – CLG 7109
Discogs - https://www.discogs.com/release/1494...oncertos-Op42-
YouTube - https://youtube.com/playlist?list=OL...73VbFQO3kdeDzw

Camarata Romana
Eugen Driver, direction
Internet Archive - https://archive.org/details/01-c-2-c...i-concertos-op.

dimanche 15 mai 2022

Mendelssohn: Lieder ohne Worte (Chants sans paroles)

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de mai 2022.


Pour cette quinzaine, je vous propose ce partage du label Brilliant Classics dans ma série intégralement vôtre.

Félix Mendelssohn était un pianiste virtuose, et il convient de rappeler qu'il est né en 1809, son ami Schumann étant né un an plus tard en 1810, tout comme Chopin, et Liszt suivant en 1811. Ces compositeurs étaient parmi les plus grands pianistes du 19ème siècle, et ils sont nés à une époque où le piano était un instrument relativement moderne, et des compositeurs tels que Hummel, Moscheles (l'ami de Mendelssohn), Kalkbrenner et Ries jouissaient d'une adulation similaire aux pop stars d'aujourd'hui. Beethoven a commencé sa carrière dans les années 1790 en tant que pianiste virtuose.

Il n'est donc pas surprenant que le jeune Mendelssohn ait beaucoup composé dès le départ pour son instrument de prédilection. Depuis ses premiers concertos et sonates, il a rapidement établi son style « mature » dans des œuvres telles que le Rondo capriccioso et l'Andante cantabile e Presto agitato. Les chefs-d'œuvre qui ont suivi incluent les célèbres Chants sans paroles. Sur cet enregistrement, ces "chansons" pour piano sont interprétées par le pianiste néerlandais Frank van der Laar.

Bonne écoute!



Felix MENDELSSOHN-BARTHOLDY (1809-1847)

Lieder ohne Worte (Chants sans paroles)

Livre 1, Op.19b
Livre 2, Op.30
Livre 3, Op.38
Livre 4, Op.53
Livre 5, Op.62
Livre 6, Op.67
Livre 7, Op.85
Livre 8, Op.102

Frank van de Laar, piano

Brilliant Classics 93833
Emission - Novembre 2007

Site officiel – https://www.brilliantclassics.com/ar...without-words/


Internet Archive https://archive.org/details/1-19-book-iv-op.-53




mardi 15 mars 2022

Anton Bruckner, Eugen Jochum, 9 Symphonies (1958,1964-68)



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de mars 2022.


Ce mois-ci, je vous propose intégralement le cycle symphonique Bruckner de la fin des années 50/début des années 60 par Eugen Jochum. Grâce à ce cycle, ainsi qu'à un cycle ultérieur avec la Staatskapelle Dresde, Jochum s'est imposé comme une autorité en matière de la production orchestrale de Bruckner.

Dans ma collection personnelle, j'ai des albums individuels de Jochum des deux cycles, et j'ai aussi un point faible pour le cycle de Tintner pour NAXOS. Tant que pour des revues et critiques sur les intégrales Jochum, il y en a beaucoup sur la toile, si vous vous donnez la peine de les trouver!

Comme je l'ai discuté dans d'autres circonstances, lorsque je considère un corpus, je recherche la cohérence et la cohésion entre les performances individuelles. La particularité de cet ensemble DGG est que cette cohésion est réalisée avec deux orchestres différents (par opposition à l'orchestre unique avec l'ensemble EMI). Nous pourrions parler d’éditions et comparer les enregistrements des symphonies individuelles (j'aime mieux la quatrième avec EMI, la huitième avec DGG). Il n'y a pas de mauvaises réponses, cependant.

Profitez de l'ensemble complet ici sur YouTube. Pour les auditeurs de mon podcast, je partagerai les neuf symphonies sur 8 épisodes différents tout le mois.

Bonne écoute!


Anton BRUCKNER (1824-1896)
Symphonie No.1 en ut mineur, WAB101 (1, 1966)
Symphonie No.2 en ut mineur, WAB102 (2, 1967)
Symphonie No.3 en ré mineur-, WAB103 ('Wagner') (2, 1968)
Symphonie No.4 en mi bemol majeur, WAB104 ('Romantique') (1, 1967)
Symphonie No.5 en si bemol majeur, WAB105 (2, 1958)
Symphonie No.6 en la majeur, WAB106 (2, 1967)
Symphonie No.7 en mi majeur, WAB107 ('Lyric') (1, 1967)
Symphonie No.8 en ut mineur, WAB108 ('Apocalyptique') (1, 1964)
Symphonie No.9 en ré mineur, WAB109 ('Inachevée') (1, 1966)


Berliner Philharmoniker (1)
Symphonie-Orchester Des Bayerischen Rundfunks (2)
Eugen Jochum, direction
(Années d’enregistrement indiquées ci-haut)

Deutsche Grammophon – 469 810-2
DISCOGS - https://www.discogs.com/release/1091...n-Rundfunks-9-

Archive Page - https://archive.org/details/5-01-symphony-no.-5-in-b-flat-major




lundi 28 février 2022

Sibelius, Sir Colin Davis, London Symphony Orchestra – Symphonies Nos 5 & 6



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de février 2022.


Afin de compléter le diptyque Sibelius entrepris en janvier avec la Première symphonie, je vous propose intégralement un disque que j'ai acquis au magasin Virgin de l'aéroport d'Heathrow il y a environ 15 ans.

Depuis le début de sa carrière sur disque, Colin Davis a été un champion de la musique de Jean Sibelius, et son cycle très apprécié des sept symphonies enregistrées entre 1975 et 1979 avec le Boston Symphony a été un pilier de nombreuses collections au cours des années. Ce disque, cependant, est beaucoup plus récent, faisant partie d'un autre cycle Sibelius du début des années 2000 avec le London Symphony sur le label maison de l'orchestre, LSO Live.

À mon avis, les performances se comparent bien à l'ensemble BSO souvent réédité. Mordantes et claires, et dirigées par un Davis plus mature (et retenu), ces deux symphonies obtiennent une lecture très valable.

J'espère que serez d'accord!


Jean SIBELIUS (1865-1957)
Symphonie No 5 en mi bemol majeur, Op 82
Symphonie No 6 en ré mineur, Op 104

London Symphony Orchestra
Sir Colin Davis, direction
Enregistrements publics, 10-11 décembre 2003 (No 5) & 28-29 septembre 2002 (No 6) au Centre Barbican, Londres

LSO Live – LSO0037
Discogs https://www.discogs.com/release/1329...honies-Nos-5-6



samedi 15 janvier 2022

Chopin / Arthur Rubinstein, Skrowaczewski, Wallenstein – Concertos Nos. 1 & 2

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de janvier 2022.


Intégralement Vôtre cette semaine fait partie d'une séquencesur notre chaîne de baladodiffusion axée sur des paires de concertos qui suivent la séquence numérique 1-2. Le partage d’aujourd’hui se concentre sur le couplage des deux concertos pour piano de Chopin avec le regretté Arthur Rubinstein.

L'enregistrement du concerto en mi mineur de Chopin de Rubinstein en 196 est facilement] la plus belle des trois versions qu’il a enregistrées (en fait, l'un de ses meilleurs enregistrements, point à la ligne), où panache et poésie fusionnent pour un effet magique et impeccablement chronométré. De toute évidence, l'accompagnement magnifiquement équilibré et galbé de Stanislaw Skrowaczewski inspire le soliste.

La performance du concerto en fa mineur n'est pas tout à fait au même niveau, principalement parce que le brio direct de Rubinstein donne souvent des retours superficiels, voire désinvoltes. Par exemple, il y a plus d'angoisse et de drame dans les explosions d'octave du mouvement lent que ne le suggère la lecture intransigeante de Rubinstein, tandis que les opportunités de nuance poétique dans les mouvements extérieurs passent également inaperçues.

Alfred Wallenstein découvre des détails orchestraux importants que de nombreux chefs d'orchestre ignorent, tels que les motifs du finale qui vont et viennent entre les instrumentistes solistes. Wallenstein se conforme également à deux corrections textuelles erronées que Rubinstein a toujours demandées – un tutti final raccourci à la fin du premier mouvement et un inclinement « normal » de l’effet percussif ponticello (dos de l’archet) des violons dans l’épisode mazurka du finale.

Bonne écoute!




Frédéric CHOPIN (1810-1849)
Arthur Rubinstein, piano

Concerto No.1 en mi mineur, Op.11

New Symphony Orchestra Of London

Stanislaw Skrowaczewski, direction

Enregistré les 8 & 9 juin 1961 à Walthamstow, Londres


Concerto No.2 en fa mineur, Op.21

Symphony Of The Air

Alfred Wallenstein, direction

Enregistré  le 20 janvier 1958, Carnegie Hall, NYC.


RCA Red Seal – 82876-67902-2, Sony BMG Music Entertainment – 82876-67902-2
Format: SACD, Hybrid, Stereo, Compilation, Remastered

Discogs https://www.discogs.com/release/1489...certos-Nos-1-2

vendredi 19 novembre 2021

Beethoven: 3 Trios





Notre montage # 371 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast371



 ==========\===========================================================

Pour le mois de novembre, je proposerai l’intégrale des trios pour piano de Beethoven, tirés d’un partage du label Brilliant Classics sur YouTube. L’écrin en question contient cinq compacts, et afin de les programmer sur ma chaïne Pod-O-Matic, j’use de cinq créneaux de programmation et le quatrième créneau est aujourd’hui. Ainsi, ce billet est la convergence de deux séries : B+B et Intégralement Vôtre.

L’entrée en matière aujourd'hui, le Trio en si bémol majeur, op. 11, fait partie d'une série d'œuvres de musique de chambre, dont beaucoup impliquent des instruments à vent en raison de leur popularité et de leur nouveauté à l'époque. Le trio est composé pour piano, clarinette (remplacée ici par le violon) et violoncelle (parfois remplacé par le basson). Beethoven a dédié ce trio pour piano à la comtesse Maria Wilhelmine von Thun. L'œuvre est aussi parfois connue sous le surnom de "Gassenhauer". Un "Gassenhauer" désigne généralement un air (normalement simple) que beaucoup de gens (dans les rues, ou Gassen) ont repris et chanté ou sifflé pour eux-mêmes. Dans le troisième mouvement, Beethoven propose neuf variations sur un thème du dramma giocoso alors populaire « L'amor marinaro ossia Il corsaro » de Joseph Weigl. Cette mélodie particulière, "Pria ch'io l'impegno" ("Avant d'aller travailler"),  était si populaire qu'elle pouvait être entendue dans de nombreuses ruelles de Vienne.

Dans la même veine, les « Variations Kakadu » est le surnom donné à l'ensemble de variations pour trio avec piano de Beethoven sur le thème « Ich bin der Schneider Kakadu » de Wenzel Müller. L'œuvre est le dernier des trios pour piano de Beethoven à être publié. L'œuvre se distingue par le contraste entre son introduction solennelle et les légères variations qui suivent.

Beethoven était connu pour recycler les mélodies et circulait de nombreuses éditions et arrangements pour différentes forces. Pour conclure, le Septuor en mi bémol majeur, op. 20 était l'une des œuvres les plus populaires de Beethoven. Le deuxième mouvement de la Sonate pour piano n° 20 partage un thème mélodique avec le menuet du septuor. Vers 1803, Beethoven arrangea tout le septuor en trio pour clarinette (encore une fois, la remplaça par le violon), violoncelle et piano, et cette version fut publiée comme son op. 38 en 1805.

Bonne écoute!

lundi 15 novembre 2021

Beethoven: L’oeuvre pour trio (Brilliant Classics)

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de novembre 2021.


ompacts contenant l'intégralité des trios pour piano de Beethoven ; cet ensemble contient également les œuvres plus courtes pour trio avec piano, des arrangements et la transcription de la Symphonie n° 2 pour trio avec piano, par Beethoven lui-même.

Le trio avec piano existait, sous d'autres formes, bien avant que Ludwig van Beethoven ne mette la main dessus. Mais il était le compositeur qui allait étendre le genre au-delà de toute reconnaissance, utilisant sa créativité implacable pour exploiter le trio avec piano à son plein potentiel.

Beethoven considérait ses trois premiers trios pour piano dignes de son « Opus un »; après ses deux premiers trios dans le style de Haydn, il en écrit un troisième, qui prédit – près de dix ans à l'avance – l'héroïsme de la « période médiane » du compositeur.
Les 2 trios op. 70 forment un pont avec la période tardive et trouvent un équivalent dans les Quatuors à cordes Rasumovsky op. 59. Dans l'« Archiduc », il montra la pure puissance symphonique avec laquelle nous l'associons maintenant.

Le Trio français Eégiaque a déjà été salué par la critique pour son enregistrement de Messiaen et Dusapin (Diapason d'Or !). Ils ont joué le cycle Beethoven à plusieurs reprises dans des séries de concerts, et leurs performances témoignent de leur perspicacité, de leur enthousiasme et de leur culture d'ensemble.

Bonne écoute!


Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Oeuvres pour trio (piano, violon et violoncelle)

CD 1
Trio en sol majeur, Op.1, No.2
Trio en ré majeur, Op.70, No.1 (« Fantöme »)
Trio en mi bemol majeur, WoO38

CD 2
Trio e nut mineur, Op.1, No.3
Trio en mi bemol majeur, Op.70, No.2
Variations originales en mi bemol majeur pour Trio, Op.44

CD 3
Trio en mi bemol majeur, Op.1, No.1
Trio en ré majeur (transcr. De la symphonie No.2, Op.36)
Allegretto en mi bemol majeur pour Trio, Hess48

CD 4
Trio en si bemol majeur, Op.97 (« Archiduc »)
Allegretto en si bemol majeur pourTrio, WoO39
Trio en mi bemol majeur, Op. 63, après le quatuor, Op. 4


CD 5
Trio en si bemol majeur, Op. 11 “Gassenhauer”
Variations en sol majeur après Ich bin der Schneider Kakadu, poiro trio, Op.121a
Trio en mi bemol majeur, Op.38 (Arr. du septuor, Op.20)

Trio Élégiaque
Laurent Le Flécher, violon
Virginie Constant, violoncelle
François Dumont, piano

Brilliant Classics 94327
Enregistrements de2012, publication 2013

Site officiel - https://www.brilliantclassics.com/ar...e-piano-trios/

Internet Archive - https://archive.org/details/4-01-piano-trio-in-b-flat-major-op.



jeudi 16 septembre 2021

Paganini: Intégrale des Concerti pour violon (Brilliant Classics)

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de septembre 2021.


J’ai remarqué que l’équipe de la Bibli Musicale du forum MQCD Musique Classique  s’affaire récemment à consolider ou créer des « intégrales ». Je crois que c’est une belle initiative, et c’est un peu dans cette veine que vous devriez considérer ma contribution pour cette quinzaine – en effet, j’ai dans mes cartables une courte série d’intégrales à partager, à commencer avec une trouvaille sur YouTube, gracieuseté du label Brilliant Classics.

« Une comète flamboyante », c'est ainsi qu’Hector Berlioz a décrit le violoniste italien Niccolò Paganini. Son jeu était si irréprochable qu’on l’a même décrit comme « diabolique »… Véritable légende musicale de son époque, Paganini a inspiré des musiciens tels que Robert Schumann et Franz Liszt à forger leur propre carrière de pianiste. Franz Schubert était également un membre régulier du public des concerts de Paganini, malgré les prix parfois exorbitant des billets.

La musique qu'il a composée et interprétée tout au long du début du XIXe siècle a complètement modifié la perception des gens sur ce qui pouvait être joué avec un violon. Sa collection éblouissante de techniques et d'effets spéciaux conduisait souvent les membres de son public à l'hystérie. Pourtant, Paganini remarquait souvent que, malgré son statut légendaire de violoniste, il trouvait assez difficile de composer pour l'instrument.

Bien qu'il existe de nombreuses pièces incontournables de l’œuvre pour violon de Paganini (comme les 24 caprices pour violon solo que nous avons présentés en 2014), les six concertos n'ont pas autant de diffusion, à l'exception peut-être des numéros 1 et 2. Paganini s'est appuyé sur la guitare (en lieu du piano) comme aide à la composition; les parties orchestrales de ses concertos étaient souvent polies, peu aventureuses et clairement l’écriture est plutôt favorable au soliste. En cela, son style est cohérent avec celui d'autres compositeurs italiens tels que Giovanni Paisiello, Gioachino Rossini et Gaetano Donizetti, qui ont été influencés par le milieu de la chanson pour guitare de Naples au cours de cette période.

Espérons que le partage de l'ensemble complet vous permettra de comprendre toutes leurs mesquineries !

Bonne écoute!


Nicolò PAGANINI (1782-1840)
Les six concerti pour violon
CD # 1:
Concerto No. 4 en ré mineur, MS 60
Concerto No. 1 en ré majeur, MS 21 [Op. 6]

CD # 2:
Concerto No. 3 en mi majeir, MS 50
Concerto No. 6 en mi mineur, MS 75

CD # 3:
Concerto No. 5 en la mineur, MS 78
Concerto No. 2 en si mineur, MS 48 [Op. 7]


Alexandre Dubach, violon
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Michel Sasson (CD #1) et Lawrence Foster (CD # 2 & 3), direction

Brilliant Classics 99582
Enregristrements, 1991-94

Détails - https://www.brilliantclassics.com/ar...rtos-complete/


Internet Archive - https://archive.org/details/04-violin-concerto-no.-6-in-e-minor 


dimanche 15 août 2021

Walton / Nigel Kennedy / André Previn / RPO ‎– Violin & Viola Concertos

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'août 2021.


Qu'ont en commun Maxim Vengerov, Sir Yehudi Mnuhin et Nigel Kennedy ? Ce sont tous des violonistes renommés qui ont troqué leur violon contre un alto dans un enregistrement du concerto pour alto de William Walton. L’Intégralement Vôtre d'aujourd'hui est un couplage de 1987 des concertos pour alto et violon de Walton mettant en vedette Kennedy en tant que soliste avec le Royal Philharmonic sous la direction d'André Previn.

Les deux œuvres concertantes sont des chevaux de bataille du répertoire britannique du XXe siècle, et les deux ont été révisées des années après leur création. Le concerto pour alto a été créé par nul autre que Paul Hindemith ; le concerto pour violon par Jacha Heifitz.

Nigel Kennedy est une personnalité colorée dans le monde musical ; son début de carrière a été principalement consacré à la musique classique avec des enregistrements très acclamés, et il s'est depuis étendu au jazz, au klezmer et à d'autres genres musicaux. On pourrait dire que son répertoire éclectique a dominé ses disques et ses performances pendant environ trois décennies. Cet enregistrement de Walton, réalisé au début de sa carrière, nous permet d'apprécier sa façon unique de faire de la musique.

Comme indiqué précédemment, Menuhin a enregistré ces deux œuvres sous la direction de Walton. Sans surprise, les sympathies pour le jazz de Kennedy donnent à son jeu un mordant naturel dans les passages fortement syncopés si typiques de Walton, correspondant à la compréhension similairement fondée sur le jazz de Previn.

Bonne écoute !



Sir William Turner WALTON (1902 –1983)
Concerto pour alto et otchestre, C22
Concerto pour violon et otchestre, C37

Nigel Kennedy, alto (C22) et violon (C37)
Royal Philharmonic Orchestra
Andre Previn, direction
Enregistrement: Studio 1, Abbey Road, Londres 27 juin et 9 septembre 1987

EMI – CDC 7 49628 2
Format: CD, Album
Date d’émission: 1987
Discogs https://www.discogs.com/Walton-Nigel...elease/2684691

Internet Archivehttps://archive.org/details/violin-concerto-iii.-vivace-revised

dimanche 30 mai 2021

Glenn Gould et Beethoven – Sonates nos. 5-10

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de mai 2021.


Le billet Intégralement Vôtre d’aujourd’hui lance une série en trois parties dédiée aux sonates pour piano de Beethoven. J’ai évité de programmer Beethoven jusqu’à présent en 2021, simplement parce que nous en avions partagé tellement l’an dernier pour le 250e anniversaire de la naissance du compositeur. Cependant, un domaine sur lequel nous n'avons pas tardé l'année dernière était le vaste corpus (32 en tout) de ses sonates pour piano, couvrant tout l'arc de sa carrière de compositeur. Sur cette courte série, nous en considérerons près de la moitié - 15 en fait - ce qui nous rappelle que toutes les sonates de Beethoven ne sont pas égales entre elles, et que même les plus courtes ont du punch!

Deux des billets prévus dans cette courte série mettent en vedette Glenn Gould en tant qu'artiste interprète. Le choix n'est pas un hasard - nous entrons dans notre dixième année d’activités sur ce forum et Gould est un invité fréquent par ici… Si vous furetez la discographie de Gould [https://glenngould.com/music/], vous constaterez qu'après Bach, Beethoven est probablement le compositeur que Gould a enregistré le plus, soit parmi ses nombreuses années à Columbia / CBS ou dans certains des enregistrements des archives de la Société Radio-Canada (CBC) réédités dans leur série «Perspectives».

Gould a enregistré tous les concerti, bagatelles, variations et bien sûr la plupart (pas toutes) des sonates pour piano. En fait, Gould a fait commet un quasi-sacrilège, en se tapant le triptyque des trois dernières sonates pour piano comme deuxième album pour Columbia en 1956! C'était un choix intéressant pour un pianiste plutôt jeune, lorsque ces sonates tardives de Beethoven sont généralement laissées à des artistes matures.

Les deux disques présentés aujourd'hui - six sonates au total - couvrent deux ensembles complets (op. 10 et 14), ainsi que la sonate « Pathétique », plus familière que les cinq autres. Gould est en forme (fredonnant, comme d'habitude), et sa performance de l'op. 10 est particulièrement inspirée. Beethoven a composé ces sonates au début de sa carrière et pour lui-même en tant que pianiste en tournée. Gould fait preuve d'une dextérité et d'une habileté incroyables - il joue les parties rapides très vite, les parties lentes au niveau lyrique (notoire pour Gould qui n'est jamais sentimental…). Sa Pathétique est exécutée en mode «puritain», où il s'en tient scrupuleusement aux indications de Beethoven avec peu ou pas d'ornementation. La musique parle d'elle-même, et elle le fait avec éloquence.

 

Bonne écoute!

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)

Sonates pour piano:

 Le billet Intégralement Vôtre d’aujourd’hui lance une série en trois parties dédiée aux sonates pour piano de Beethoven. J’ai évité de programmer Beethoven jusqu’à présent en 2021, simplement parce que nous en avions partagé tellement l’an dernier pour le 250e anniversaire de la naissance du compositeur. Cependant, un domaine sur lequel nous n'avons pas tardé l'année dernière était le vaste corpus (32 en tout) de ses sonates pour piano, couvrant tout l'arc de sa carrière de compositeur. Sur cette courte série, nous en considérerons près de la moitié - 15 en fait - ce qui nous rappelle que toutes les sonates de Beethoven ne sont pas égales entre elles, et que même les plus courtes ont du punch!

Deux des billets prévus dans cette courte série mettent en vedette Glenn Gould en tant qu'artiste interprète. Le choix n'est pas un hasard - nous entrons dans notre dixième année d’activités sur ce forum et Gould est un invité fréquent par ici… Si vous furetez la discographie de Gould [https://glenngould.com/music/], vous constaterez qu'après Bach, Beethoven est probablement le compositeur que Gould a enregistré le plus, soit parmi ses nombreuses années à Columbia / CBS ou dans certains des enregistrements des archives de la Société Radio-Canada (CBC) réédités dans leur série «Perspectives».

Gould a enregistré tous les concerti, bagatelles, variations et bien sûr la plupart (pas toutes) des sonates pour piano. En fait, Gould a fait commet un quasi-sacrilège, en se tapant le triptyque des trois dernières sonates pour piano comme deuxième album pour Columbia en 1956! C'était un choix intéressant pour un pianiste plutôt jeune, lorsque ces sonates tardives de Beethoven sont généralement laissées à des artistes matures.

Les deux disques présentés aujourd'hui - six sonates au total - couvrent deux ensembles complets (op. 10 et 14), ainsi que la sonate « Pathétique », plus familière que les cinq autres. Gould est en forme (fredonnant, comme d'habitude), et sa performance de l'op. 10 est particulièrement inspirée. Beethoven a composé ces sonates au début de sa carrière et pour lui-même en tant que pianiste en tournée. Gould fait preuve d'une dextérité et d'une habileté incroyables - il joue les parties rapides très vite, les parties lentes au niveau lyrique (notoire pour Gould qui n'est jamais sentimental…). Sa Pathétique est exécutée en mode «puritain», où il s'en tient scrupuleusement aux indications de Beethoven avec peu ou pas d'ornementation. La musique parle d'elle-même, et elle le fait avec éloquence.

 

Bonne écoute!

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)

Sonates pour piano:

 

  • No.5, en ut mineur, Op.10, No.1
  • No.6, en fa majeur, Op.10, No.2
  • No.7, en ré majeur, Op.10, No.3

Playlist YouTube: https://www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_n3oq4Dgk6OFDmBA44gxUl__6_IasGQ7Co

  • No.8, en ut mineur, Op.13 ('Pathétique')
  • No.9, en mi majeur, Op.14, No.1
  • No.10, en sol majeur, Op.14, No.2

Playlist YouTube:

https://www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_nUjW9fYAAkO56G-8oFfLBmc_selkUIS5s

Internet Archive - https://archive.org/details/08-sonata-no.-7-in-d-major-op.-10

lundi 15 février 2021

Richard Strauss, Oeuvres concertantes pour la main gauche

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de février 2021.


En août 2019, nous avons partagé un montage consacré à des oeuvres pour pianistes ayant perdu  l'usage de leur main droite. Alors, nous avions écrit:

Paul Wittgenstein perdit l’usage de son bras droit au cours de la Première Guerre mondiale, mais continue sa carrière de pianiste, commandant à cet effet plusieurs œuvres pour la main gauche aux plus illustres compositeurs de son temps; Benjamin Britten, Paul Hindemith, Erich Wolfgang Korngold et Richard Strauss s'exécutent et lui écrivent des pièces. Maurice Ravel lui écrit le Concerto pour la main gauche, grâce auquel Wittgenstein deviendra particulièrement célèbre.


Plusieurs des morceaux commandés par Wittgenstein sont fréquemment exécutés aujourd'hui à deux mains. Ils ont été également joués par d'autres pianistes qui, pour une raison ou une autre, ont perdu l'utilisation de leur main droite, tels que Leon Fleisher et João Carlos Martins.

Le partage d’aujourd’hui présente les œuvres concertantes fascinantes et quelque peu atypiques de Richard Strauss pour piano main gauche composées pour Wittgenstein. Parfois, la scansion harmonique au ralenti et l’écriture au piano rhapsodique du Paregon à la Symphonia Domestica évoquent la muse brumeuse de Scriabin. En revanche, le Panathenäenzug, sous-titré Études symphoniques sous la forme d'une passacaille, utilise une forme baroque séculaire pour générer une mousse post-wagnérienne à partition opulente.

Bonne écoute!


Richard STRAUSS (1864-1949)

Parergon zur Sinfonia Domestica, pour piano (main gauche) et orchestre, Op. 73 (TrV 209a)

Panathenäenzug (Etudes symphoniques sous la forme d'une Passacaille), pour piano (main gauche) et orchestre, Op. 74 (TrV 254)

Anna Gourari, piano
Bamberger Symphoniker
Karl Anton Rickenbacher, direction

Koch International 3-6571-2

YouTube https://www.youtube.com/playlist?lis...PWGQjgRqSIYPmD

mercredi 30 décembre 2020

Mozart, The Royal Philharmonic Orchestra ‎– Symphonies No. 40, 41

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de décembre 2020.


Le dernier Quinze que j’en pense pour 2020 est un autre partageprovenant de la série de compacts de la fin des années 90 produits sous le label maison du Royal Philharmonic.

Le programme tout-Mozart propose je jumelage traditionnel des symphonies 40 et 41 sous la bahuette de Jane Glover, longtemps cheffe attitrée des London Mozart Players. En complément, l’ouverture des Noces de Figaro.

Les prestations sont,, sous sa baguette, induite d’une couche HIP en termes des tempi et des attaques, quelque chose auquel nous sommes maintenant habitués pour le répertoire de l’ère classique, mais qui au moment de la distribution originale du compact restait quelque chose de novateur.

Un beau disque pour conclure une année pas mal moins belle…

 

Bonne écoute





Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)

Le nozze di Figaro, K.492 - ouverture
Symphonie No.40 en sol mineur, K.550
Symphonie No.41en ut majeur, K.551 ('Jupiter')

Royal Philharmonic Orchestra
Jane Glover , direction
Recorded October 1993 at All Saints Church, Petersham, Surray

Tring International PLC ‎– TRP004
RPO Records – 204404-201
Version initiale - 1993

Discogs https://www.discogs.com/The-Royal-Ph...elease/6926786

YouTube https://youtube.com/playlist?list=OL...jb-YwQbBTjLaTo


 

Pages vues la semaine précédente