Notre montage # 199 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast199 |
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Le B+B de cette semaine nous permet une réflexion sur non seulement un artriste et un compositeur, mais également sur une période - et une culture - fort particulière.
Parmi toutes les traditions musicales qui forment l'ensemble de la Musique Classique Occidentale, aucune n'a la couleur et la verve de la tradition Russe. Cette tradition est riche en Nationalisme et en folklore tissés serré à même la musique; on n'a qu'à penser au groupe des cinq grands compositeirs de la fin du XIXe siècle émanant de l'école de St-Pétersbourg: Balakirev, Rimski-Korsakov, Borodine, Mussorgski et Cui. On ne peut pas ignorer la contribution de leur contemporain Tchaïkovski qui lui aussi compose de la musique tout aussi nationaliste.
Evidemment, la Révolution Bolchévique de 1917 bouleversera toutes les institutions Russes Tsaristes, y compris la Culture. Cette période "Soviétique" prendra fin avec le Glasnost et la Perestroika des années 90. Il n'est pas surprenant que le remous des changements socio-politiques en Union Soviétique, et le règne autocratique de Staline trouveront leur chemin à même l'humeur et la teneur de la musique composée pendant ces 70 ans par des noms tels que Chostakovtich,
Kabalevsky, Khachaturian et, bien sûr, Prokofiev. Prokofiev retient notre attention car il choisira l'exil suite à la révolution, et reviendra à Mosciu vers 1936.
Parmi toutes les traditions musicales qui forment l'ensemble de la Musique Classique Occidentale, aucune n'a la couleur et la verve de la tradition Russe. Cette tradition est riche en Nationalisme et en folklore tissés serré à même la musique; on n'a qu'à penser au groupe des cinq grands compositeirs de la fin du XIXe siècle émanant de l'école de St-Pétersbourg: Balakirev, Rimski-Korsakov, Borodine, Mussorgski et Cui. On ne peut pas ignorer la contribution de leur contemporain Tchaïkovski qui lui aussi compose de la musique tout aussi nationaliste.
Evidemment, la Révolution Bolchévique de 1917 bouleversera toutes les institutions Russes Tsaristes, y compris la Culture. Cette période "Soviétique" prendra fin avec le Glasnost et la Perestroika des années 90. Il n'est pas surprenant que le remous des changements socio-politiques en Union Soviétique, et le règne autocratique de Staline trouveront leur chemin à même l'humeur et la teneur de la musique composée pendant ces 70 ans par des noms tels que Chostakovtich,
Kabalevsky, Khachaturian et, bien sûr, Prokofiev. Prokofiev retient notre attention car il choisira l'exil suite à la révolution, et reviendra à Mosciu vers 1936.
Et si la vie dans l'URSS de Staline n'est pas assez difficile, arrive la Seconds Guere Mondiale. Pendant ces années de conflit, Prokofiev est déplacé de la rande ville de Moscou avec d'autres artistes dans des camps dans le Caucase.
Pendant les années de Guerre, les restrictions politiques et l'exigence d'écrire des oeuvres dans un style "réaliste socialiste" est beaucoup moins stricte, et ceci permet à Prokofiev de s'exprimer plus librement, C'est durant cette période qu'il compose un tryptique de sonates - ses "sonates de Guerre" pour piano (ses opp. 82–84). Rien d'idéaliste ou Staliniste ici - ces peivres représentent ses sentiments personnels.
Notre B+B est confié à Sviatoslav Richter qui – avec Emil Gilels – représente l'élite des pianistes formés en Union Soviétique. Né en 1915 en Ukraine, il sera formé auprès de son père (un musicien d'origine allemande) et au conservatoire d'Odessa pendant les années 1920. L'influence de son père explique, en partie, pourquoi Richter faisait preuve d'une grande aisance dans le répertoire Germanique.
Il remporte le prix Stalien en 1949, qui lui valut de faire une grande tournée parmi les grands centres de Russie, de Chine et d'Europe de l'Est. IL sera nommé "Artiste National" en 1955, et pourra traverser le Rideau de Fer afin d'offrir des concerts en Amérique et en Europe.
Pendant les années de Guerre, les restrictions politiques et l'exigence d'écrire des oeuvres dans un style "réaliste socialiste" est beaucoup moins stricte, et ceci permet à Prokofiev de s'exprimer plus librement, C'est durant cette période qu'il compose un tryptique de sonates - ses "sonates de Guerre" pour piano (ses opp. 82–84). Rien d'idéaliste ou Staliniste ici - ces peivres représentent ses sentiments personnels.
Notre B+B est confié à Sviatoslav Richter qui – avec Emil Gilels – représente l'élite des pianistes formés en Union Soviétique. Né en 1915 en Ukraine, il sera formé auprès de son père (un musicien d'origine allemande) et au conservatoire d'Odessa pendant les années 1920. L'influence de son père explique, en partie, pourquoi Richter faisait preuve d'une grande aisance dans le répertoire Germanique.
Il remporte le prix Stalien en 1949, qui lui valut de faire une grande tournée parmi les grands centres de Russie, de Chine et d'Europe de l'Est. IL sera nommé "Artiste National" en 1955, et pourra traverser le Rideau de Fer afin d'offrir des concerts en Amérique et en Europe.
Pour Richter, l'interprète est un exécutant, qui présente l'intention du compositeur "à la lettre". Il ne doit pas dominer la musique, il doit s'y confondre. Ces sonates de Prokofiev, une d'entre elles qui fut créée par lui, sont un corpus que Richter a championné et défendu tout au long de sa carrière. Ici, il prète sa voix à Prokofiev avec une grande éloquence.
Bonne écoute!
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