mercredi 30 septembre 2020

Beethoven - Sviatoslav Richter, Concerto pour piano No. 3

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de septembre 2020.



Le Quinze que j’en pense pour cette quinzaine nourrit notre série #Beethoven2020 en cours avec un programme vinyle mettant en vedette Sviatoslav Rchter jouant le troisième concerto pour piano de Beethoven.


Beethoven composa son Concerto pour piano n ° 3 à l'époque où il se produisait encore en concert comme pianiste, sa surdité croissante mettrait bientôt fin à sa carrière de virtuose.

Un examen rapide de la discographie Beethoven de Richter lui fait interpréter des sonates pour violoncelle en tant qu'accompagnateur et en tant que soliste sur les sonates pour piano (il les a probablement toutes enregistrées en URSS sur une période de 30 ans) mais pas de cycle de concerti «complet». D'après ce que j'ai pu trouver, il a enregistré ce concerto trois fois, deux fois avec Kurt Sanderling (en Russie avec l’orchestre des jeunes de Moscou et avec l’orchestre symphonique de Vienne pour DG) et cet enregistrement (commodément réédité pour Melodiya en Russie) pour EMI avec le Philharmona sous Riccardo Muti.

La piste complémentaire sur ce microsillon, l'Andante Favori, est une autre spécialité de Richter, que l'on retrouve dans quelques-uns de ses récitals sur disque.

Bonne écoute!


Ludwig van BEETHOVEN (1770- 1827)
Concerto pour piano et orchestra no. 3, e nut mineur, op. 37
Andante Favori, en fa majeur, Wo0 57
Sviatoslav Richter, piano
Philharmonia Orchestra
Riccardo Muti, direction
Date et lieu d’enregistrement - 19 et 20 septembre 1977, Abbey Road Studios, London.
Angel Records ‎– AM-534717 (Angel Master Series , reprise numérique ADA, 1985)

DÉTAILS - https://www.discogs.com/Beethoven-Sv...elease/8638699


 


vendredi 25 septembre 2020

Quoi de neuf, Franz Schubert?

Cette sélection souvenir reprend le montage du 26 septembre 2014. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast166




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Notre sélection souvenir cette semaine provient de notre série «Quoi de Neuf» de 2014, cette fois axée sur la « Grande » symphonie en ut majeur de Schubert.

Nous avons proposé plusieurs réflexions sur Schubert au fil des ans, discutant de nombreux aspects de sa production - le lied, la musique de chambre et sa musique orchestrale. En toute honnêteté, sa production orchestrale peut être qualifiée de modeste par rapport à d'autres aspects de sa production, mais certaines de ces œuvres - cette neuvième symphonie plus précisément - sont remarquables à cause de son atmosphère qui devance largement le mouvement  «romantique tardif».

En lever de rideau, noys considérons des sélections de sa musique pour Rosamunde. Au dire des critiques de l’époque, la production de 1820 de la pièce Die Zauberharfe fut un four. Il y avait cependant des choses positives à dire sur les prouesses musicales de Schubert; les exégètes ont noté que Schubert fait ici de nombreux pas vers son style mature, tempérant à la fois son génie lyrique et affichant un développement motivant.

Schubert n'a pas écrit d'ouverture pour son drame Rosamunde, qui a été créé le 20 décembre 1823, et il a plutôt utilisé une variété d'ouvertures, y compris à un moment donné, l'ouverture du premier acte de Die Zauberharfe. Un lien plus explicite entre ces deux drames provient d’un duo pour piano, prétendument arrangé par Schubert en 1825 avec une description explicite «Ouverture de la pièce« ​​Rosamunde ».» Que l'association soit correcte ou non, l'histoire de la réception de Die Zauberharfe a été incontestablement liée à la production ultérieure.

Notre clip boni aujourd'hui, en accord avec les «neuf», est la sonate pour piano no 9 de Schubert, interprétée intégralemeny par Alfred Brendel.

Bon souvenir!

vendredi 18 septembre 2020

Inspirations Judaïques

 

Cette sélection souvenir reprend le montage du 22 septembre 2017. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast259




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La sélection souvenir pour aujourd’hui marque le Nouvel An juif - Rosh Hashana - qui commence techniquement au coucher du soleil ce soir et se termine au coucher du soleil dimanche prochain. Le nom biblique de cette fête est Yom Teruah (littéralement «jour de cris ou d'explosion»). C'est le premier des fériés Juifs qui sont célébrés au début de l'automne dans l'hémisphère Nord.

L’observance du Rosh Hashana demande de prier, de se rassembler dans la synagogue, réflexion personnelle et d'entendre le shofar, un cor antique. Je suppose qu'il est approprié d'associer la musique à cette fête, comme nous le faisons aujourd'hui avec une sélection d’œuvres de «tradition juive».

Comme je l’ai souligné dans le commentaire original au montage d’aujourd’hui, la musique de tradition juive se situe quelque part entre ce que nous considérons comme une musique de tradition nationale séculière et une musique religieuse / sacrée. Aucune des pièces que j'ai sélectionnées pour ce montage de musique d'inspiration juive n'est à mon avis de nature religieuse, mais elles partagent un son distinctif commun, parfois «schmaltzy» que nous associons à la musique folklorique juive.

La pièce en prime cette semaine, Kol Nidrei de Max Bruch, est conçue comme un «Adagio sur 2 mélodies hébraïques pour violoncelle et orchestre». Il précède Schelomo de Bloch d'environ 30 ans. Bruch, un protestant, s'est d'abord familiarisé avec la mélodie de Kol Nidrei par l'intermédiaire du chantre en chef de Berlin, Abraham Jacob Lichtenstein. Cantor Lichtenstein était connu pour avoir des relations cordiales avec de nombreux musiciens chrétiens et soutenait l'intérêt de Bruch pour la musique folklorique juive. Alors que certains commentateurs ont critiqué le manque de sentiment juif dans la pièce de Bruch, Bruch n'a jamais prétendu écrire de la musique juive.

Le clip retenu est une performance de Jacqueline Du Pré, avec l'Orchestre philharmonique d'Israël sous Daniel Barenboim.



Bon souvenir!

mardi 15 septembre 2020

Mozart - Symphonies No.1 - 9 - Leinsdorf - 1956

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de septembre 2020.



Le quinze que j’en pense de cette semaine met fin à notre semi-pause d'été et reprend notre format bimensuel. Pour septembre, j’ai prévu deux billets (et, pour des raisons de logistique de programmation, il n’y aura pas de montage du «cinquième mardi» pour le trimestre).  

Trois des quatre derniers titres Intégralement Vôtre pour 2020 seront dédiés à Mozart, et deux d’entre eux (celui d’aujourd’hui et celui de décembre) couvrent ce que j’appellerai l’alpha et l’oméga de sa production symphonique.

Le style symphonique «italien», souvent utilisé comme ouverture et entr'acte dans les opéras, est une forme standard à trois mouvements: un mouvement rapide, un mouvement lent et un autre mouvement rapide. Haydn et Mozart, dont les premières symphonies étaient sous cette forme, l'ont finalement remplacée par une forme à quatre mouvements en ajoutant un deuxième mouvement central.

La numérotation des quelque 60 œuvres symphoniques de Mozart est affreusement confuse, car tout après le n ° 41 est en fait de la musique ancienne qui n'a pas été découverte ou pour une raison quelconque non numérotée par Köchel lorsque le catalogue original de Mozart a été compilé pour la première fois. Les premières symphonies sont toutes intéressantes, mais beaucoup moins valables que les œuvres ultérieures. Certaines des premières symphonies ont une provenance douteuse - par ex. Le n ° 2, K.17 est probablement de son père, Leopold, et le n ° 3 K. 18 est de Carl Friedrich Abel (son op. 7. n ° 6) qui était le collègue de concert de J. C. Bach à Londres.

Le partage de cette semaine présente les neuf premiers extraits des symphonies complètes de Mozart d’Erich Leinsdorf, en provenance des années 1950 et enregistrées avec le Royal Philharmonic. Parce que le Royal Philharmonic a enregistré «exclusivement» avec EMI, le nom de l'orchestre pour ces enregistrements du label Winchester a été surnommé «Philharmonic Symphony Orchestra of London». Ceux-ci ont été réédités dans les premiers jours du CD dans des ensembles «Double Decker» pour les disques MCA, qui détenaient le catalogue Winchester à l'époque. Les symphonies 1 à 8 étaient sur le premier disque d'un tel ensemble, et j'ai ajouté le numéro 9 en prime.

Bonne écoute!


Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)

Symphonie #1 en mi bémol majeur, K.16
Symphonie #2 en si bémol majeur, K.17
Symphonie #3 en mi bémol majeur, K.18
Symphonie #4 en ré majeur, K.19
Symphonie #5 en si bémol majeur, K.22
Symphonie #6 en fa majeur, K.43
Symphonie #7 en ré majeur, K.45
Symphonie #8 en ré majeur, K.48
Symphonie #9 en ut majeur, K.73

Philharmonic Symphony Orchestra Of London
Erich Leinsdorf, direction

Discogs https://www.discogs.com/Wolfgang-Ama...elease/6300013



Internet Archivehttps://archive.org/details/1-02-symphony-2-in-b-flat-major-k.


vendredi 11 septembre 2020

Grande Messe des Morts

Cette sélection souvenir reprend le montage du 15 mars 2013. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/GrandeMesseDesMorts




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La sélection souvenir de cette semaine fut choisie afin de coinciuder avec l’anniveraire de l’attaque terroriste du 11 septembre 2001. Vous conviendrez avec moi que le choix de la Grande Messe des Morts de Berlioz est un choix de circonstances; tout comme elle l’était lors de l’enregistrement public qui meuble le montage – concert marquant l’anniversaire des raids alliés du 13 février 1945 qui ravagèrent la ville de Dresde

Permettez moi de reprendre une large section du commentaire original…

De prime abord, soulignois l'instrumentation gargantuesque requise par Berlioz pour son Requiem: en plus d'un grand orchestre, ténor soliste et choeur (SSTTBB), on y ajoute pas moins de 16 timbales et quatre groupes de cuivres! Pour 1837, on parle de jamais-vu, certainement pour une performance en salle plutôt qu'en plein air. On ne peut qu'admirer Berlioz pour son choix audacieux (doit-on dire le culot?) de cette instrumentation. Le pari est une réussite, car le Requiem est sans doute (mis à part la Symphonie Fantastique) son œuvre la plus populaire, quoique montée plutôt rarement à cause des proportions Mahlériennes requises.

Divisé en dix sections, le Requiem se veut une œuvre souvent fort intime et découverte - en fait l'incursion de la masse orchestrale durant le Tuba mirum est probablement l'exception plutôt que la règle. Soulignons le Quid sum miser, qui suit le moment bœuf déjà mentionné, l'intervention du soliste dans le Sanctus, et un Agnus Dei d'une remarquable tendresse , orné d'un soupçon des timbales, vestige lointain des échos du Jugement Dernier de la Séquence.

En complément, une autre œuvre comm.morative de Berlioz – sa Symphonie funèbre et triomphale.

 

Bon souvenir!

vendredi 4 septembre 2020

Baroque moderne





Notre montage # 344 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast344



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Le B+B  de cette semaine examine les œuvres de compositeurs du XXe siècle qui se modèlent ou recyclent de la musique dans la tradition baroque.

Le premier compositeur de la liste, Igor Stravinski, a connu une période «néoclassique» allant de la fin de la Première Guerre Mondiale au début des années 1950. À cette époque, à titre d'exemple, il composa son ballet Pulcinella, où il «retravailla» la musique de Pergolèse, et réussit à trouver un bon équilibre entre le maintien de l'esthétique baroque tout en restant fidèle à son orientation moderniste. L'œuvre que j'ai retenu, son concerto «Dumbarton Oaks», a été fortement inspirée de l'ensemble des concertos brandebourgeois de Bach et a été la dernière œuvre que Stravinsky a achevée en Europe.

La série de trois compositions pour violoncelle solo de Benjamin Britten, dédiée à Mstislav Rostropovich, est un autre ensemble de compositions inspirées des compositions fondamentales de Bach. Les suites font partie du corpus de compositions pour le violoncelle que Britten a écrit et dédiée à Rostropovitch, qui créa lui-même chaque œuvre. Typiquement Britten est la façon dont ces suites parviennent à être profondément affectantes, tout en faisant preuve de retenue émotionnelle.

Les deux derniers choix au montage réutilisent tous deux la musique d'autres compositeurs, le premier (à la Stravinski) propose de la musique baroque dans un décor nouveau et le second reprenant des chansons folkloriques modernes et les mettant dans un style baroque.

Les arrangements de Strauss de morceaux pour clavier de Couperin faisaient partie d'une "Ballettsoirée" (soirée de ballet) créée le 17 février 1923 (dans le cadre du Fasching de Vienne ou carnaval). Ils revisitent les danses sociales et théâtrales à la manière de Louis XV à partir des livres 1 à 4 des Pièces de Clavecin de Couperin (composées entre 1713 et 1730).

L'œuvre finale, l'une des Turluteries d'André Gagnon d'après les chansons de Mary Rose-Anne Bolduc (1894 –1941) font découvrir des chansons de celle qui était connue comme la reine des chansonnières dans les années 1930; Bolduc est souvent considérée comme la première auteure-compositeure-interprète du Québec. Son style combinait la musique folklorique traditionnelle de l'Irlande et du Québec, généralement dans des chansons humoristiques. Ses enregistrements survivants présentent son style de chant distinctif, qui comportait souvent du turlutage, qui dérive des traditions musicales irlandaises et écossaises. Ce terme inspire le nom de la paire de suites que Gagnon compose pour lui-même au clavier, sorties en 1972.

Pour ceux d’entre nous qui connaissent les airs, le camouflage baroque ne cache pas totalement les chants familiers. Le pastiche que j'ai retenu, avec l'ajout du hautbois obligato, offre à ces œuvres un décor parfaitement baroque.

Bonne écoute!


 

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