vendredi 30 novembre 2018

In Memoriam - Claude Debussy (1862-1918)





Notre montage # 297 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast297


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Claude Debussy nous a quité il y a un siècle, mais sa musique n'a pas vieilli. Légèrement liée au passé, elle flotte dans le temps. C'est l’effet recherché par Debussy; dans une conversation avec l'un de ses anciens professeurs, il a déclaré: "Il n'y a pas de théorie. Tu n'as qu'à écouter. Le plaisir est la loi. "

Avec l'exception de l'Homaje de Falla, le reste des plages sont des compositions de Debussy, quoique plusieurs oeuvres sont des adaptatiions de pièces pour le piano.

Deux œuvres principales sont présentées aujourd'hui. La Damoiselle élue appartient à la même période de composition que les Cinq poèmes de Charles Baudelaire, lorsque Debussy était influencé par la musique de Richard Wagner. Le compositeur choisit de se démarquer de cette influence musicale tout en restant fidèle à la littérature symboliste.

La Fantaisie pour piano et orchestre a été composée entre octobre 1889 et avril 1890, mais sa première représentation publique n’a eu lieu qu’en 1919 (un an après la mort de Debussy) à Londres par le Royal Philharmonic Orchestra avec Alfred Cortot en soliste. C'est la seule composition de Debussy pour piano et orchestre et, même si elle est écrite en trois mouvements, elle n'a pas été composée comme un concerto pour piano. Cette œuvre est dédiée au pianiste René Chansarel, qui devait jouer la partie solo de la première annulée de 1890.

Debussy a conçu une révolution de velours, renversant l'ordre existant sans bouleversement. Vingt-deux modernistes, mais aussi du jazz, de la chanson populaire et de Hollywood. Quand le sévère Pierre Boulez et Duke Ellington vous citent tous deux comme précurseurs, vous avez accompli quelque chose de singulier.

Bonne écoute!

mardi 27 novembre 2018

Jean Sibelius, Andrew Davis, Toronto Symphony ‎– Sibelius: Symphony No. 2


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 27 novembre 2018. 


La genèse de la deuxième symphonie de Sibelius peut être attribuée à son voyage en Italie au début de 1901; C'est là qu'il a commencé à envisager plusieurs projets ambitieux, notamment un poème en quatre mouvements basé sur l'histoire de Don Juan et un autre inspiré d la Divine Comédie de Dante. Bien qu'aucun de ces plans ne se soit jamais concrétisé, certaines des idées exposées au cours de ce voyage n'ont pas trouvé leur place dans le deuxième mouvement de cette symphonie.

Le retour de Sibelius en Finlande pour l'été et l'automne n'a pas été interrompu par une grande explosion d'inspiration. De nombreuses révisions ont été retardées la première de cette symphonie, d'abord de janvier 1902 à mars 1903. Mais dès lors, la symphonie jouit d'un succès inégalé en Finlande et a finalement conduit à la percée majeure en Allemagne qui était tellement désirée par les compositeurs scandinaves de cette époque (une que Nielsen, par exemple, n’a jamais réalisée).
La deuxième symphonie a conservé sa popularité pour son langage tonal individualiste, sa couleur sombre du vent, son écriture en cordes en sourdine, ses thèmes simples ressemblant à du folklore et sa saveur distinctement «nationale».

Dans le câdre de la revanche du vinyle, j'ai publié sur YouTube ma propre reproduction numérisée d'un enregistrement vieux de 35 ans de ma collection personnelle de disques vinyle. La performance du Toronto Symphony a longtemps été négligée dans les nombreuses rééditions de Sony.

Bonne écoute!



Jean SIBELIUS (1865-1957)

Symphonie No.2 en ré majeur, Op.43

Toronto Symphony
Andrew Davis, direction

CBS Masterworks ‎– IM 37801
Format: LP (DDA), Album, Stereo , 1983

Details - https://www.discogs.com/Jean-Sibeliu...elease/6776418


Internet Archive - https://archive.org/details/Sibelius2DavisFIXED 

vendredi 23 novembre 2018

L’Action de Grâce





Notre montage # 296est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast296


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Le B+B de cette semaine souligne l’Action de Grâce, un congé férié célébré en octobre au Canada et en novembre aux États-Unis qui se veut un festival de la Moisson (à tout le moins, originalement) et qui occupe chez mes voisins du Sud un cachet différent…

En effet, ce férié programmé un jeudi (contrairement au lundi chez nous) crée non seulement un week-end de quatre jours, mais engendre de toutes pièces un évènement mercantile incontournable : le « Black Friday », le jour des aubaines faramineuses qui sonne le départ de la saison d’achats de Noël.

Aussi, si on croit les bulletins de nouvelles Américains, le Thanksgiving est le férié familial par-excellence, assorti d’un festin à la dinde, et de cauchemars aéroportuaires.

Le montage de cette semaine a des allusions à ces trois « piliers » de l’Action de Grâce : les retrouvailles (soulignées par les musiques de Hagood Hardy et Simon & Garfunkel), la volaille (« Carvin’ the Bird » du grand Charlie Parker) et la moisson (musiques de Morton Gould, John Estacio et « Le Crédo du Paysan » de Goublier qui rappelle que cette thématique n’est pas unique à l’Amérique).

Afin de souligner l’aspect familial de cette fête, j’ai programmé la « Première Famille de la Guitare », les Romero, dans une sonate à trois voix de Vivaldi.

C’est l’aspect un peu nostalgique de cette fête aux États Unis avec son caractère religieux qui est évoqué par Charles Ives dans le dernier mouvement de sa Symphonie des « Holidays » (fériés) de la Nouvelle-Angleterre, originalement composé comme une œuvre pour orgue, réminiscences des rassemblements religieux de son enfance.


Bonne écoute!


mardi 20 novembre 2018

Tristan und Isolde (Wagner)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 20 novembre 2018. 


Selon le site Opera Online, si un seul ouvrage devait personnifier l’Amour, ce sentiment dont l’art lyrique se nourrit et se délecte et qui, au siècle romantique, irradie sa chair et son sang, on peut parier que Tristan und Isolde de Richard Wagner remplirait le mieux ce rôle.

Cette « action en trois actes » est la mise en musique d'un poème que Wagner avait lui-même écrit d'après la légende médiévale celtique de Tristan et Iseut. Composée entre 1857 et 1859, l'œuvre est souvent considérée comme l'une des plus importantes du théâtre lyrique occidental.

Car l’amour de Tristan et Isolde dépasse de loin l’anecdote : derrière les regards embrasés des amants et l’impatience des corps, leur contemplation extatique aspire à une union qui ne peut se concevoir qu’au-delà de la vie ; en sondant la nuit, l’amour et la mort, Wagner explore l’incarnation mystique de la passion pure. L’opéra le plus brulant du répertoire et l’apothéose du drame musical.

Tristan et Isolde est un des meilleurs exemples du projet wagnérien de transformer l'opéra en drame musical. L'audace harmonique de la musique y commence à faire éclater le cadre de la tonalité. A partir d’une action assez simple, réduite à quelques personnages essentiels, Wagner met en marche une autre action, intérieure, elle, tout entière centrée sur la passion de Tristan et d’Isolde – une passion murmurée par l’orchestre dès les premiers accords du Prélude, et dont le torrent voluptueux annonce vite l’issue fatale. Le prélude du premier acte est devenu une pièce orchestrale à part entière, aussi célèbre que prestigieux.

La version partagée aujourd’hui date du Festival Wagner de Bayreuth en 1953. Cet enregistrement de Tristan est particulièrement précieux car c’est le seul enregistrement disponible mettant en vedette l’Isolde de la Grande Astrid Varnay. Eugen Jochum est l'un des chefs les plus compétents, voire les plus passionnés de ce répertoire.

Les mots clés qui servent à d.crire cette performance sont : concentration, précision et engagement. Jochum gère l’orchestre habilement. Le rythme est excitant - et mesuré. Le passage à travers le drame est très convaincant, mais il n’ya pas beaucoup d’excitation soudaine.

Bonne écoute!


Richard WAGNER (1813-1883)
Tristan und Isolde, WWV 90
action en trois actes
Livret en allemande du compositeur, largement inspiré de l’œuvre deGottfried von Strassburg.


Tristan - Ramón Vinay
Isolde - Astrid Varnay
Brangäne - Ira Malaniuk
Kurwenal - Gustav Neidlinger
Marke - Ludwig Weber
Melot - Hasso Eschert
Ein Hirt - Gerhard Stolze
Ein Seemann - Gene Tobin
Ein Steuermann - Theo Adam
Chor und Orchester der Bayreuther Festspiele
Direction: Eugen Jochum
Festspielhaus Bayreuth
30 juillet, 1953 (Enregistrement public)




Internet Archive:

Acte 1 - https://archive.org/details/wagner_tristan_je_01_einlei_etc
Acte 2 - https://archive.org/details/wagner_tristan_je_41_mir_di_etc
Acte 3 - https://archive.org/details/wagner_tristan_je_51_muss_i_etc

mardi 13 novembre 2018

Nielsen - San Francisco Symphony / Herbert Blomstedt ‎– Symphonies 1 & 6


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 13 novembre 2018. 

Mes deux partages inédits du mardi pour novembre continuent notre considération des symphonies de compositeurs scandinaves; le partage Intégralement Vôtre de cette semaine considère une paure de symphonies du danois Carl Nielsen, continuant notre quasi-intégrale de ses symphonies dans nos rubriques.

Plus tôt cette année, j’ai partagé la symphonie Inextinguible provenant de l’intégrale Blomstedt / Orchestre de la Radiodiffusion Danoise (EMI, 1973-75), une référence parmi une discographie de ces symphonies que je considère passablement modeste. Environ 15 ans plus tard, alors qu’il était à la barre de l’Orchestre Symphonique de San Francisco, Blomstedt offre iune nouvelle intégrale chez Decca (mouture numérique). La paire de symphonies offertes aujourd’hui sont de cette seconde intégrale.

Les symphonies nos. 1 et 6 sont l’alpha et l’oméga du corpus symphonique du composteur – la première pleine de fougue et d’audace est une œuvre de début de carrière – un Nielsen de 27 ans – qui présage comment il conçoit la symphonie, respectant la formule traditionnelle sans pour autant laisser infuser sa musique! Nielsen a en effet tendance à sauter dans le vif du sujet dès les premières mesures.

La sixième symphonie, composée au crépuscule de sa carrière, ouvre avec une sonnerie ay triangle, et se développe beaucoup plus lentement, un peu comme le vieux monsieur qui lambine. Certains proposent que l’œuvre est autobiographique (ce qui est fort possible). Nielsen commente la gestation de cette symphonie ainsi – « [Dans] l’ensemble ce sera quelque chose de différent de mes autres symphonies: plus aimable et plus lisse; impossible de dire à quoi ça va ressembler, ne sachant pas quels courants vais-je remontrer au cours de ce voyage. »

Bonne écoute!


Carl NIELSEN (1865 –1931)
Symphonie No. 1 en sol mineur, FS 16 (Op. 7)
Symphonie No. 6 ("Sinfonia semplice"), FS 116
San Francisco Symphony
Herbert Blomstedt, direction

Lieu d'enregistrement– Louise M. Davies Symphony Hall, San Francisco, septembre 1988.
London Records ‎– 425 607-2 [L|H]
Format: CD, Album (1989)

DISCOGS - https://www.discogs.com/Nielsen-San-...lease/11740579 



Internet Archive URL - https://archive.org/details/01SymphonyNo.1InGMinorOp.7Fhttps://archive.org/details/01SymphonyNo.1InGMinorOp.7F

vendredi 9 novembre 2018

Porgy and Bess





Notre montage # 295 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast295


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Le B+B de cette semaine tente de redresser une situation assez unique; depuis toutes ces années où j’ai « archivé » mes partages musicaux 0 et il y en a à peu près 470 dans mes archives, Internet Archive n’en a qu’.éliminé deux à la demande de tiers (qui possèdent les droits d’auteur). Ma mission est d’en réintroduire l’un d’entre eux à l’intérieur d’un montage.

Il existe plusieurs versions sur disque de la musique de l’opéra Porgy and Bess de Gershwin – des versions réunissant des distributions de compagnie d’opéra dont au moins deux usant des interprètes qui créèrent l’opéra en 1935, et maintes autres versions qu’on appellera des « albums à concept ».

Il existe une suite « officielle » tirée de la musique de l’opéra, Catfish Row. Présentée plus fréquemment, il existe une pièce assemblée par un arrangeur et collaborateur de Gershwin, Robert Russell Bennett, intitulée « Porgy and Bess: Un Portrait Symphonique », composée à la demande de Fritz Reiner et son orchestre de Pittsburgh. Cette fresque symphonique, qui ne suit pas forcément l’ordre des évènements de ‘opéra, ouvre le montage d’aujourd’hui.

Le jazz a adopté Porgy comme un de ses sujets de prédilection - Miles Davis (1958), Oscar Peterson (1976) et l’offrande de cette semaine combinant Ella Fitzgerald et Louis Armstrong, accompagnés par l’orchestre de Russell Garcia (Verve, 1957-58). Intronisé au Temple e la Renommée des Grammy Awards en 1973, le site spécialisé discogs identifie pas moins de 114 rééditions de toutes sortes de cet album légendaire.

La majorité des chansons (arias) de l’opéra (livret d’Ira Gershwin et du romancier DuBose Hayward) sont incluses dans cet album, la plupart confiées à la voix magistrale de Mme Fitzgerald, avec  au moins deux plages arborant la trompette de M. Armstrong, et une poignée de plages où il s’exécute comme chanteur.


Bonne écoute!

mardi 6 novembre 2018

Les routes romantiques



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois de novembre 2018.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.







Les prochains volets de notre projet considèrent la période romantique, qui s’étale sur l’essentiel du XIXie siècle. On peut diviser la période en sous-périodes si on se concentre sur le romantisme tardif et le post-romantisme (ici incluant certains compositeurs du début du XXie siècle).

Ce qui distingue le romantisme de l’ère classique, c’est l’abandon de la forme « strictement pour la forme », et une approche beaucoup plus ouverte à l’expression. Si les œuvres tardives de Beethoven, Schubert et même Mozart entament cette approche moins rigide, vous conviendrez que les compositeurs que nous visiterons au cours des prochains chapitres troquent les formules classiques pour une exploration de leurs sentiments et d’images évoquées par leur musique.

On peut aussi considérer les différentes traditions (ou écoles) musicales, si on regroupe les traditions française, allemande et russe. C’est un peu ce que j’ai fait en divisant ce bloc en quatre séries de feuilles de route, celles d’aujourd’hui dédiée aux compositeurs Français.



Fryderyk Franciszek Chopin (1810-1849)


Chopin est le compositeur national de la Pologne, mais est né d’une mère polonnaise et d’un père Français. Dans la vingtaine, Chopin aménage à Paris où il se frotte à la bourgeoisie et se mérite ;a réputation de maître et pianiste. Il a essentiellement composé pour le piano : 55 Mazurkas, 27 Études, 24 Préludes (1838), 19 Nocturnes, 13 Polonaises et 3 Sonates.



Feuille de Route #185 –Montage Chopin #1
Comme la plupart des mélomanes, je crois que Chopin est le maître du piano romantique, alliant musicalité et virtuosité dans ses compositions comme nul autre compositeur. Je vous propose pour cette feuille de route deux de mes pianistes préférés pour ce répertoire: Vladimir Ashkenazy and Artur Rubenstein. [Lire notre réflexion]


Feuille de Route #186 – Alessandro Deljavan, Chopin ‎– 27 Etudes
Les études de Chopin forment la base de ce qui était alors un style de jeu révolutionnaire pour le piano. Ils sont parmi les pièces les plus stimulantes et évocatrices de toutes les œuvres du répertoire de piano de concert. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/ChopinCompleteEtudesFullAlbum

 


Hector Berlioz (1803-1869)

Génie bouillonnant et révolutionnaire, Berlioz déroute les parisiens qui rejetteront ses opéras. Faisant souvent appel à des effectifs considérables dans sa musique symphonique et religieuse (Requiem, Te Deum) il organise d’importants concerts publics qui provoquent sa ruine. D’où ses tournées en Allemagne, Europe centrale, Russie… où sa musique est bien accueillie. D’une grande originalité et d’une invention constante, ce maître de l’orchestre a suscité beaucoup de controverses. Surtout connu pour la Symphonie fantastique, il a longtemps été boudé en France et son importance n’a été reconnue que lentement.


Feuille de Route #187 – Berlioz / Lorin Maazel / Cleveland Orchestra ‎– Symphonie Fantastique

La discographie de la Symphonie Fantastique est énorme - à peu près tous les grands chefs ont endisqué une version de ce grand classique du répertoire français, que ce soit ou non leur spécialité. Le disque partagé ici n'a rien de particulier, et le chef n'amène rien de nouveau à cette discographie. Il s'agît toutefois de la première version  qui s'est retrouvée dans ma collection personnelle (merci, Maison Columbia!) [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/BERLIOZSymphonieFantastiqueOp.

 

Claude Debussy (1862–1918)
Debussy étudiera la musique (et notamment le piano) au Conservatoire de Paris et se montre doué quoi que peu discipliné. En 1884, il décroche le Prix de Rome qui lui permet de rester trois ans en Italie (il n’y restera que deux) et de rencontrer notamment Giuseppe Verdi et Franz Liszt. Debussy est considéré comme le père de l’impressionisme musical français. Parmi ses œuvres marquantes, on trouve le Prélude à l’après-midi d’un Faune, La Mer, ou encore son Quatuor à cordes.


Feuille de Route #188 – Sergey Schepkin joue Debussy
Les 24 préludes pour piano de Debussy sont divisés en deux livres dont la publication est séparée par une courte période d’un an ou deux. A l’instar des préludes du Clavier bien tempéré de Bach ou des préludes de Chopin, ces pièces ne sont pas associées à des tonalités spécifiques, ou ne tentent pas de couvrir le spectre des tonalités. [Lire notre réflexion


Feuille de Route #189 –Debussy Intime
Ce montage dédié à la musique de Claude Debussy met en relief des œuvres plus intimes, qui requièrent un, deux ou quatre musiciens. [Lire notre réflexion]


Feuille de Route #190 –Debussy Symphonique
Après une petite marche écossaise, j'ai programmé trois œuvres majeures du catalogue pour orchestre de Debussy, à commencer par Iberia, le clin d'œil vers ses voisins à l'Ouest de la frontière. . [Lire notre réflexion]


 

Maurice Ravel  (1875–1937)
Malgré le soutien de beaucoup de grands musiciens, Ravel échoue plusieurs fois à obtenir le prestigieux Prix de Rome. Il devient cependant très célèbre, considéré après la Première Guerre mondiale et le décès de Debussy comme le plus grand compositeur français vivant, effectuant même des tournées internationales aux États-Unis ou au Canada. Parmi ses plus grandes œuvres, citons évidemment Le Boléro, Gaspard de la Nuit et Ma Mère l’Oye,


Feuille de Route #191 – Daphnis et Chloé
Daphnis et Chloé est parfois décrit comme une "symphonie chorégraphique". Durant presque une heure, et assortie d’un chœur SATB qui chante “sans paroles”, la musique du ballet est une grande réalisation, bien en-deça des paramètres du mouvement impressionniste musical de  l’époque. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/01DaphnisEtChloBalletEnUnAc

 
Feuilles de Route #192-194 – Ambroise Thomas: Mignon
Le livret de Mignon s’inspire du roman de Goethe Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister. La première eût lieu à l’Opéra-comique de Paris le 17 novembre 1866. On produira Mignon plus d’une centaine de fois peu après la première, faisant de l’opéra l’un des plus populaires du répertoire français, rivalisant la popularité de Carmen et Faust à la fin du XIXe siècle. Toutefois, on monte Mignon rarement depuis les derniers 75 ans. [Lire notre réflexion]


Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/Fnao-Mignonpelletier145

F/R 192 - Acte I, F/R 193 - Acte II, F/R 194 - Acte III






 

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