mardi 30 janvier 2018

Michael Haydn & Mozart


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 30 janvier 2018.

Notre montage # 270 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast270


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Le Mardi en Musique de cette semaine, le premier de mes montages offerts la semaione du cinquièeme mardi, s’inspirte un peu d’un fil de discussion sur le forum en associalt Wolfgang Mozart et Johann Michael Haydn (le frère de ;’autre…).

Lors de son voyage à Linz en 1783 Mozart créa (supposément sur place) une nouvelle symphonie (sa 36ième) mais avait dans ses calepins copié intégralement une symphonie en sol majeur de Michael Haydn qu’il étudiait, et à laquelle il avait ajouté un adagio d’introduction. Il n’est pas clair si cette partition autographe était destinée à la performance créant son autre symphonie, ou s’il s’agissait d’un exercice d’étude personnelle, mais néanmoins la copie en question fut plus tard publiée par la maison Breitkopf & Härtel et ajoutée (en séquence) au catalogue des Symphonies de Mozart, sa 37ième.

En 1907, élaborant le catalogue de M. Haydn, Lothar Perger découvre la grande similitude entre la 37ième symphonie de Mozart et la 25ième symphonie de Michael Haydn. Hormis l’introduction lente ajoutée par Mozart, on accepte largement la « paternité » de l’œuvre en question à Haydn. En fait, depuis cette découverte, on semble éviter sa performance dans le giron Mozartien, la reléguant au répertoire plus obscur de son auteur.

Il est intéressant de noter que Mozart a calqué le frérot Haydn plus d’une fois: le Te Deum K. 141 suivrait celui de Haydn de très près; le finale du Quatuor K. 387 ressemble étrangement au finale de la 23ième symphonie de Haydn; la thématique, motifs fugaux et l’exposition de certains thèmes du finale de la Symphonie Jupiter s’inspirent d’un traitement similaire de la 29ième symphonie de Haydn.

Nous n’enlevons rien à M. Mozart, on ne fait que noter ce que d’autres musicologues ont remarqué…
Afin de compléter le programme,. Une autre symphonie de Haydn (sa 28ième ), et la 39ième de Mozart, la première du triptyque formé par ses trois dernières suymphonies numérotées . Les symphonies 37 et 39 sont extraites de l’intégrale Leinsdorf de la fin des années 1950.


Bonne écoute!

mardi 23 janvier 2018

Stravinsky, RSO Berlin • Riccardo Chailly ‎– Symphonie De Psaumes


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 23 janvier 2018. 

Le chef Italien Riccardo Chailly figure parmi la liste  d’artistes de grande renommée de l’écurie Decca, et ce depuis son premier poste d’importance, soit son séjour auprès de l’orchestre Symphonique de la Radiodiffusion Berlinoise  (jadis l’orchestre de la RIAS, aujourd’hui le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin) qu’il occupera pendant les années 1980. Dans ma collection personnelle, je retiens trois gravures de Chailly avec cet orchestre: Carmina Burana, sa lecture de la 10ième symphonie de Mahler (reconstruite par Deryck Cooke) et le disque d’aujourd’hui, un quatuor d’œuvres de Stravinski.

L’œuvre majeure de ce microsillon est la Symphonie de Psaumes (complétant ainsi notre survol des symphonies de Stravinski entamé par mon partage d’octobre dernier). Contrairement à de nombreuses pièces composées pour choeur et orchestre, Stravinski a déclaré que "ce n'est pas une symphonie dans laquelle j'ai inclus des Psaumes à chanter. Au contraire, c'est le chant des Psaumes que je suis en train de symphoniser. "

L'œuvre fut commandée par Serge Koussevitzky pour célébrer le 50e anniversaire du Boston Symphony Orchestra. Bien que la pièce ait été écrite pour l'orchestre de Boston, la première mondiale a été donnée par la Société Philharmonique de Bruxelles le 13 décembre 1930, sous la direction d'Ernest Ansermet.

La cantate Zvezdoliki (Звездоликий, Le roi des étoiles), s’inspirant des paroles du poète russe Konstantin Balmont, a été composée en 1911-12, en même temps que sa grande trilogie de ballets - ;’Oiseau de feu, Petrouchka et le Sacre du printemps. L'œuvre est plus communément connue sous le titre français traduit par Michel-Dimitri Calvocoressi, Le Roi des Étoles. Claude Debussy, à qui l'œuvre est dédiée, a salué le travail dans une lettre de 1913 au compositeur; bien que le décrivant comme "extraordinaire", la cantate est cependant très rarement montée. Je crois que c’est pour des raisons purement « économiques » un grand orchestre et chœur d’hommes pour 54 mesures de musique…

Le chant du rossignol est un poème symphonique écrit par Stravinskien 1917. La partition est adaptée de son premier opéra de 1914, Le rossignol, basé sur le conte de Hans Christian Andersen. Le poème symphonique utilise principalement la musique des deuxième et troisième actes. Bien qu'il n'ait pas été conçu comme une pièce dansée, un ballet usant du poème symphonique débute le 2 février 1920 au Théâtre National de l'Opéra à Paris. Stravinski lui-même n'était pas entièrement satisfait. "J'avais destiné Le Chant du Rossignol pour la plate-forme de concert, et un rendu chorégraphique me semblait tout à fait inutile", dit-il plus tard dans son autobiographie.

Stravinsky a accepté de collaborer à une reprise du ballet en 1925 et pour l'occasion, Diaghilev a choisit l'un de ses nouveaux étudiants, George Balanchine, pour chorégraphier le ballet. C'est à ce moment que Stravinski rencontra Balanchine, qui devint plus tard un important partenaire créatif.

Pour compléter l'album, Chailly a choisi la courte fantaisie orchestrale, Feu d'artifice.

Bonne écoute!



Igor STRAVIN SKI (1882-1971)
Symphonie de psaumes (1930)
Feu d'Artifice, op.4
Le Roi des Étoiles (1911-12)
Le Chant du Rossignol (1914-17)

Radio-Symphonie-Orchester Berlin Und Chor
(Maïtre des chœurs – Ernst Senff)
Riccardo Chailly, direction
Lieu d’enregistrement:  Jesus Christus Kirche, Berlin. Février 1984
Decca ‎– 414 078-1 (Vinyl, LP DDA)



Merci, Arquivista dos Sons.


Copie d'archives (audio)

vendredi 19 janvier 2018

Carl Maria von Weber (1786-1826)





Notre montage # 269 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast269


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Le B + B de cette semaine est dédié à la musique de Carl Maria von Weber, un compositeur qui comme Beethoven et Schubert est formé durant la période classique et assure la transition à l’école romantique.

Il existe un lien familial intéressant entre Weber et Wolfgang Amadeus Mozart; l'oncle de Weber (le demi-frère de son père, Fridolin) comptait quatre filles musiciennes, Josepha, Aloysia, Constanze et Sophie, toutes des chanteuses remarquables. Mozart a tenté de séduire Aloysia en lui composant plusieurs morceaux. Mais après avoir rejeté ses avances, Mozart a épousé Constanze.

L'orchestration de Weber a été hautement louée et imitée par les générations ultérieures de compositeurs - Berlioz l'a mentionné plusieurs fois dans son traité sur l’instrumentation tandis que Debussy remarque que le son de l'orchestre de Weber représentait l'examen de l'âme de chaque instrument. Notre montage présente trois exemples de son orchestration.

Les opéras de Weber Der Freischütz, Euryanthe et Oberon - dont l'ouverture entame le montage - ont grandement influencé le développement de l'opéra romantische allemand. Oberon a peut-être influencé la musique de Mendelssohn pour Le Songe d’une Nuit d’été et, en même temps, révélé l'intérêt de Weber pour la musique des cultures non-occidentales.

Les compositions de Weber pour la clarinette, qui comprennent deux concertos - le premier présenté dans le montage d'aujourd'hui - un concertino, un quintette (tous deux proposés dans des montages antérieurs), un duo concertant, et des variations sur un thème de son opéra Silvana, sont régulièrement joués aujourd'hui.

Pianiste brillant, Weber composa quatre sonates - dont une proposée aujourd'hui -, deux concertos et le Konzertstück en fa mineur, qui clôt le montage influencèrent des compositeurs tels que Chopin, Liszt et Mendelssohn. Le Konzertstück a fourni un nouveau modèle pour le concerto en un mouvement dans plusieurs sections contrastées, et a été reconnu par Stravinsky comme le modèle de son Capriccio pour piano et orchestre.


Bonne écoute!

mardi 16 janvier 2018

Les routes publiques



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois de janvier 2018.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.







Notre série de feuilles de route pour ce mois-ci a un fil conducteur : les évènements musicaux.

Une prestation, un récital, ou même un « jam session » (si vous me permettez cet emprunt de l’anglais) se veut l’expression ultime de la musique – un partage entre musiciens amateurs, le concert d’un soliste de renom, ou même un gala pour souligner une grande occasion… Nos feuilles de route explorent la musique comme art de performance, si vous voulez.

L’aspect « sportif » qu’on associe avec le concert a ses bénéfices, ainsi que ses inconvénients. On peut souvent détecter que l’adrénaline et l’énergie d’une performance publique peut rehausser l’exécution d’un musicien ou d’un ensemble. On n’a qu’à comparer les nombreuses prestations « croquées sur le vif » d’artistes avec l’exécution dans l’environnement beaucoup plus contrôlé, voire même par moments quasi-stérile du studio d’enregistrement. Pour d’autres le trac et les bévues de l’exécution en direct les amène à négliger la scène au profit du studio (pensez à Glenn Gouldd, par exemple).

Les feuilles de route que j’ai retenues proposent un échantillonnage de ces genres : du récital intime de chambristes amateurs, au concert-gala du Nouvel An à Vienne, en passant par les concerets d’abonnement des sociétés musicales (tirées des archives sonores ou de programmes que j’ai recréé afin de souligner un moment historique).

Vos feuilles de route

Feuille de Route # 68 – Le Nouvel An à Vienne
Comme le veut la tradition de longue date, le Philharmonique de Vienne présente un programme pour le Nouvel An qui consiste de sélections vibrantes et parfois nostalgiques de la famille Strauss et de leurs contemporains. Pour notre première feuille de rouute de ce volet, écoutons le concert annuel de 1987, dirigé justement par Karajan dans sa présentation américaine avec Walter Cronkite agissant comme maître de cérémonies [Lire notre réflexion]


Feuille de Route # 69 – Concert d’abonnement de l’Orchestre Syymphoniqye de Momtréal, (27 mai 1986)
Sous la baguette du chef invite Gunther Herbig, le programme du concert renferme des pièces au cœur du répertoire de l’OSM – le concerto pour violon de Stravinski et Tzigane de Ravel, avec comme artiste invité Salvatore Accardo, et deux symphonies, une de Haydn (en lever de rideau) et l’incontournable cinquième de Beethoven. [Lire notre réflexion]


Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/OSMHerbigAccardo1986Part1



Feuilles de Route # 70 & 71 – Last Night of the Proms
Etablis en 1895, Les Proms, plus souvent appelées les BBC Proms, ou encore les Henry Wood Promenade Concerts (d'où leur nom), présentés et diffusés par la BBC, se déroulent pendant la saison estivale durant huit semaines de concerts d'orchestre classique et autres manifestations musicales tous les ans de juillet à septembre, principalement au Royal Albert Hall. Le gala de clôture (The Last Night) est la partie des Proms la plus connue et le concert donné alors au Royal Albert Hall est très différent des précédents. Il se déroule en général le deuxième samedi de septembre et est diffusé en direct à la BBC. Ce concert se déroule dans un style plus léger avec des morceaux classiques populaires et une série de morceaux patriotiques britanniques dans la seconde partie. [Lire notre réflexion]



Feuille de Route # 72 – Concert d’abonnement de l’Orchestre Philharmonique de New-York (16 janvier 1910)
Les annales du Philharmonique de New-York proposent deux programmes Rachmaninov qui furent présentés entre novembre 1909 et janvier 1910. Le premier programme, présenté au New Theatre et au Carnegie Hall les 28 et 30 novembre furent des concerts pour les abonnés de la Symphony Society (sous le chef Walter Damroch). Celui du 16 janvier fut offert aux abonnés de la Philharmonic Society. Le programme du concert du 16 janvier 1910 propose le troisième concerto pour piano de Rachmaniinov et trois autres pièces toutes dirigées par Gustav Mahler. [Lirenotre réflexion

Feuille de Route # 73 – Skandalkonzert
Il existe des “dates butoir”, des jalons importants auxquels on peut pointer afin d’indiquer la “fin d’une époque” ou – plus justement – le début d’une nouvelle époque. Le concert  tenu à la Grande Salle du Musikverein de Vienne le 31 mars, 1913 est un de ces jalons. Ce concert “scandaleux” fut dirigé par Arnold Schoenberg et mit en évidence la musique d’élèves et d’associés de la soi-disant Deuxième École Viennoise de musique (même si deux des compositeurs au programme doivent être considérés des “membres honorifiques”.) Comme ce sera le cas quelques semaines plus tard au récital des Ballets Russes, la soirée tournera à l’émeute, et laissera le public en état de choc. [Lire notre réflexion

Feuille de Route # 74 – Musique intramurale
L’Université Harvard a sa faculté de musique, même si elle n’a pas la réputation d’autres institutions locales (on pense au New England Conservatory of Music, par exemple, la plus vieille institution de formation musicale aux USA) mais elle déborde d’activités musicales de toutes sortes, qu’elles soient issues de la fac, ou issues de groupes « intramuraux » Le récital propose est celui d’un quatuor d’étudiants de la faculté de Sciences de la Santé : des chercheurs qui font de la musique dans leurs temps libres, et qui se sont donné la peine de préparer deux œuvres du répertoire de chambre. [Lire notre réflexion

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/03RavelTrioInAIIIIV


Feuille de Route # 75 – L'ensemble Luna Nova
Depuis sa création en 2003, Luna Nova, un groupe d'artistes dévoués à la musique du XXie et XXIie siècles, maintient son engagement à la formation de musiciens, et à la cause de la nouvelle musique. Luna Nova est également l'ensemble au coeur du Belvedere Chamber Music Festival tenu annuellement en juin à Memphis, au Tennessee. [Lire notre réflexion

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/04QuartetTime2012


 

Feuille de Route # 75 – Concert d’abonnement de l’Orchestre Philharmonique de New-York (6 avril 1962)
N’ayez crainte, M. Gould est parmi nous. Il sera des nôtres dans un moment. […].Vous allez entendre sous peu une prestation, si vous me permettez, quelque peu non-orthodoxe du concerto en ré mineur de Brahms, une prestation clairement différente de celles que j’ai entendues, ou meme revé d’entendre. Avec ses tempi excessifs et ses departs frequents des indications du compositeur, je dois admettre que je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce que M. Gould propose. […] La question fondamentale reste toutefois: qui est le patron dans un concerto – le soliste, ou le chef? […] Je n’ai, de mémoire, eu à faire face à untel dilemme qu’une seule fois en carrière, et si je ne m’abuse, ce fut lors d’une autre collaboration avec M. Gould!  [Lire notre réflexion

mardi 9 janvier 2018

Tchaïkovski: Trilogie Shakespeare


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 9 janvier 2018. 

Le premier billet et partage Intégralement Vôtre pour 2018 reprend un coffret double Tchaïkovski qui fut originalement proposé en octobre dernier. Depuis l’édition originale, je dois souligner que nos amis chez YouTube ont retiré les clips provenant de cet écrin. Soyez sans crainte, toutefois, car j’ai les plages dans mes archives!

Le coffret contenait huit plages dont quatre furent l’objet du billet mentionné ci-haut. Des quatre plages restantes, on peut dégager un thème commun: ce sont trois fantaisies orchestrales qui s’inspirent de l’œuvre de Shakespeare.

Commençons par la fantaisie la plus connue des trois, l’ouverture-fantaisie qui s’inspire du drame Roméo et Juliette. Il existe au moins trois versions de cette ouverture – une version originale de novembre/décembre 1869, une première révision l’année suivante et une version soi-disant définitive près d’une décennie plus tard (août 1880) qui coïncide avec un projet inachevé que Tchaïkovski épouse entre 1878 et 1881 de développer un aria de concert pour duo autour de la même musique. La version originale, contemporaine au poème symphonique Fatum, fut dédicacée à Balakirev.

C’est à to Vladimir Stasov (1824–1906), directeur de la collection artistique de la bibliothèque municipale de Saint Petersbourg qu’on doit notre prochaine sélection, La Tempête, car il suggère le sujet à Tchaïkovski dans une lettre datant de décembre 1872. Le programme de la fantaisie, tel que décrit par le compositeur, est comme suit:

La mer; Le magicien Prospero commande à son esprit Ariel de créer une tempête, dont une victime est le fortuné Ferdinand; L'île enchantée; Les premiers mouvements d'amour timides entre Ferdinand et Miranda; Ariel. Caliban; Les amoureux sont submergés par leur passion; Prospero renonce à ses pouvoirs magiques et quitte l'île; La mer.

La dernière sélection, l’ouverture-fantaisie Hamlet, est la seule œuvre qui sera utilisée pour fins d’accompagnement d’une mise en scène (réalisée en français à Saint Pétersbourg en 1891). L’ouverture, comme celle pour Roméo, fut originalement conçue comme musique de concert, à la suggestion Modest Tchaïkovski, frère du compositeur. L’œuvre est dédicacée au Norvégien Edvard Grieg.

En complément de programme, j’ai inclus l’Année 1812.

Bonne écoute!

Pyotr Ilyich TCHAIKOVSKI (1840-1893)

Hamlet (Гамлет), ouverture-fantaisie en fa mineur, op. 67 (TH 53)
New Philharmonia Orchestra
Igor Markevitch, direction

La Tempête (Буря) fantaisie en fa mineur, op. 18 (TH 44)
Radio-Sinfonie-Orchester Frankfurt
Eliahu Inbal, direction

Roméo et Juliette (Ромео и Джульетта), ouverture-fantaisie en si mineur, TH 42
Koninklijk Concertgebouworkest
Bernard Haitink, direction
L’Année 1812 (1812 год) festival overture in E-flat major, Op. 49 (TH 49)
Koninklijk Concertgebouworkest
Igor Markevitch, direction

Plages provenant de Philips Duo 442586
http://www.arkivmusic.com/classical/...42&name_role=3

vendredi 5 janvier 2018

Luigi Boccherini (1743 - 1805)





Notre montage # 268 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast266_201803


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J’ai prévu trois montages pour janvier – deux B+B dont celui-ci et un troisième pour le 5e mardi du mois. Ces trois montages proposent trois compositeurs de l’ère classique – Mozart, Weber et aujourd’hui, Boccherini.

Le compositeur et violoncelliste italien Luigi Boccherini est connu pour son style galant. Il est né en Italie dans une famille musicale. Son père, violoncelliste et contrebassiste, l'a envoyé étudier à Rome à un jeune âge. En 1757, ils se rendirent tous deux à Vienne, où la cour les employa comme musiciens au Burgtheater. En 1761 Boccherini ira à Madrid, et commencera en 1770 une longue association avec  l’Infante Luis Antonio, frère cadet du roi Charles III d'Espagne. Par la suite, il profitera du soutien de l'ambassadeur de France en Espagne, Lucien Bonaparte, ainsi que le roi Friedrich Wilhelm II de Prusse, lui-même violoncelliste amateur, flûtiste et fervent défenseur des arts. Boccherini est mort à Madrid en 1805, survécu par deux fils. Sa lignée continue à ce jour en Espagne.

Le compositeur est surtout connu pour le soi-disant « menuet de Boccherini » troisième mouvement de son quintette à cordes en mi majeur, op. 11, No. 5 (G 275), qui ouvre le montage d'aujourd'hui. Ce quintette à cordes est un "quintette avec violoncelle" en ce sens qu'il est conçu pour un quatuor à cordes (deux violons, alto, violoncelle) avec un deuxième violoncelle comme cinquième instrument. Nous pouvons imaginer ces quintettes comme des «mini concertos» pour violoncelle et quatuor à cordes destinés pour l’usage de Boccherini lui-même, car il se réservait occasionnellement le siège du violoncelle ainsi ajouté.


Après un quintette pour piano plus «traditionnel», je termine le montage avec l'un de ses neuf quintettes pour guitare et quatuor à cordes, souvent transcrits à partir de quintettes pour cordes ou pour piano précédents du compositeur.

Bonne écoute!

mardi 2 janvier 2018

Le Nouvel An à Vienne


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 2 janvoer 2018.

Ce billet est une reprose d'un billet originalement publié sur I Think You WIll Love This Music Too. Certains éléments furent mis à jour pour cette ré-édition.

Comme le veut la tradition de longue date, le Philharmonique de Vienne présente un programme pour le Nouvel An qui consiste de sélections vibrantes et parfois nostalgiques de la famille Strauss et de leurs contemporains

Ces concerts font non seulement la joie des mélomnanes qui y assistent en personne au Musikverein de Vienne, mais est également présenté partout au monde par le biais de la Radiodiffusion Autrichienne (ORF) et plus de 70 partenaires dans plus de 50 pays.

En Amérique du Nord, le réseau de télévision PBS présente le concert, qui fut pour plusieurs années présenté par le regretté chef d'antenne du réseau  CBS Walter Cronkite. Il fut remplacé après son décès par la chanteuse et actrice Julie Andrews.

Il s'agît d'iun grand prévilège que de diriger ce concert prestiugieux. Pendant plusieurs années, l'ancien violon-solo de l'orchestre, WIlli Boskowski, dirigeait ce programme. Au cours des derniières années, on y retrouve des noms tels Lorin MaazelGeorges PrêtreNikolaus HarnoncourtRiccardo Muti... et Herbert von Karajan.

Pour notre billet d'aujourd'hui, écoutons le concert annuel de 1987, dirigé justement par Karajan dans sa présenation américaine avec M. Cronkite agissant comme maître de cérémonies.


Bonne écoute!



Johann STRAUSS II (1825-1899)
Ouverture Die Fledermaus, RV 503 

Johann STRAUSS I (1804-1849)
Beliebte Annen Polka, Op. 137

Johann STRAUSS II (1825-1899)
Vergnügungszug Polka, Op. 281 
Kaiser-Walzer, Op. 437 
Perpetuum mobile, Op. 257 "Musikalischer Scherz" 
Frühlingsstimmen, Op. 410 
avec Kathleen Battle (Soprano) 

(Intermède)

Johann STRAUSS II (1825-1899)
Ouverture Der Zigeunerbaron, RV 511 
Unter Donner und Blitz, Op. 324 

Josef STRAUSS (1827-1870)
Ohne Sorgen, Op. 271

Johann STRAUSS II (1825-1899)
An der schönen, blauen Donau, Op. 314 

Johann STRAUSS I (1804-1849)
Radetzky March, Op. 228

Wiener Philharmoniker
Herbert Von Karajan, direction
 

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