mardi 12 mai 2015

Tamás Vásáry joue Chopin


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 14 avr12 maiil 2015.


La Revanche du Vinyle continue notre survol des pianistes d'hier et d'aujourd'hui. (A la suggestion d'un comentaire, je devrais mettre un bémol quant à la "grandeur" d'un pianiste. Après tout, ils peuvent -etre petits, ou respectables, ou honnêtes sans être forcément grands - I get it!)

Le pianiste Hongrois Tamás Vásáry, comme ses confrères Vladimir Ashkenazy et Christoph Eschenbach (pour ne nommer que ces deux gentlemen) se dévoue beaucoup plus à la direction d'orchestre de nos jours... Vásáry fera ses débuts sur scène à l'âge de huit ans, et rpulera sa bosse comme "enfant-prodige" local, qui lui permettra de faire la rencontre d' Ernő Dohnányi, une figure de proue en Hongrie. En dépit du jeune âge du pianiste, Dohnanyi l'accepte sous sa tutelle musicale, et suivra des leçons avec Dohnanyi, ainsi qu'avec József Gát et Lajos Hernádi à l'Académie Franz Liszt de Budapest, et sera même plus tard un apprenti sous Zoltán Kodály. A quatorze and, il remporte le Premier prix au concours Franz Liszt de 1947. Il quitte la Hongrie en 1956 pour s'installer en Suisse. Il fait ses débuts "occidentaux" en 1960 et durant cette décennie, il signera un grand nombre d'enregistrements pour la maison Deutsche Grammophon: Frédéric ChopinFranz Liszt et Sergei Rachmaninov.
Chopin composera quatre sonates - trois pour piano solo, et ne pour piano et violoncelle. Les deux sonates de Chopin les plus enregistrées sont sa 2e et sa 3e, et c'est ce couplage qui est à l'affiche aujourd'hui.

La deuxième sonate (en si bémol mineur, surnommée "marche funèbre") est composée principalement en 1849 - on dit que la fameuse marche funèbre daterait de 1837. En dépit de sa célébrité aujourd'hui, elle ne fait pas l'unanimité lors de sa création. Parmi ses cirtiques on compte Schumann qui conclut que Chopin n'a ici qu'assemblé quatre de ses enfants les plus rebelles sous un même toit! 

En défense de Chopin, on dira que la "forme sonate" (A-B-A) est une invention Germanique, et n'est pas nécessairement un stratagème commun dans la tradition frabçaise, ou italienne... Chopin "se reprend" avec sa troisième sonate, qui se rapproche plus du modèle Germanique, tout en étant fort exigeant.


Bonne écoute!



Frédéric CHOPIN (1810-1849)
Sonate pour piano No. 2 en si bémol mineur, Op. 35

Sonate pour piano No. 3 en si mineur, Op. 58
Piano – Tamas Vasary
Deutsche Grammophon Resonance ‎– 2535 230
Format: Vinyl,  Stereo (1966, réédition 1977)

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