mardi 30 août 2016

Prokofiev - Dimitri Mitropoulos, New York Philharmonic ‎– Romeo et Juliette



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'août 2016.




La revanche du vinyle ce mois-ci considère un des rares enregistrements stéréophoniques de Dimitri Mitropoulos avec le Philharmonique de New-York. Selon le site discogs le maestro grec a participé comme chef à plus de 175 enregistrements (ce nombre doit inclure des rééditions, mais il s’agît quand même d’un nombre significatif!) de musique symphonique et d’opéras, en grande partie avec le Minnesota orchestra et son orchestre de New-York entre 1940 et 1960, l’année de son décès.

Mitropoulos, lui-même compositeur, est reconnu pour le rayonnement du répertoire postromantique et moderne: Mahler, la deuxième école Viennoise et les maîtres Russes de la fin du XIXe et du XXe siècles. Cet enregistrement de sélections de Roméo et Juliette de Prokofiev tombe donc en plein dans la mire du chef, et a la distinction d’avoir fait l’objet de rééditions chez la maison Columbia (maintenant Sony), allant de l’édition originale mono/stéréo en vogue lors de vette période, chez une paire de séries de rééditions « à prix modique » de la maison Columbia (séries Odyssey et Portraits Masterworks) et finalement en couplage CD avec repiquage numérique.

Prokofiev et Rachmaninov sont, en quelques sortes, les héritiers de Tchaïkovski, et Prokofiev avec son ballet propose une œuvre magistrale qui suit la foulée de La Belle au Bois Dormant et du Lac des Cygnes (dont les suites furent l’objet de notre dernier partage dans cette série). Prokofiev tirera pas moins de quatre « suites » - trois pour orchestre et une pour piano solo – depuis la musique du ballet, et Mitropoulos assemble la sienne depuis les deux suites (opp. 64 bois et ter) orchestrales les plus entendues, et propose un ordre qui suit plus ou moins la progression de l’histoire bien connue.

La lecture incisive de Mitropoulos affirme une fois de plus sa réputation comme champion du répertoire postromantique. Je crois qu’on l’a un peu négligé au cours des dernières décennies, et c’est dommage!


Sergey PROKOFIEV (1891-1953)
Romeo et Juliette (Ромео и Джульетта), Op. 64
Extraitsd des suites opp. 64bis & ter
  • Les Montaigus et les Capulets ( Suite 2 N°1)
  • Juliette, jeune fille ( Suite 2 N°2)
  • Danse folklorique (Suite 1 N°1)
  • Roméo et Mercutio masqués (Suite 1 N°5)
  • Scène au balcon (Suite 1 N°6)
  • Mort de Tybalt (Suite 1 N°7)
  • Les Adieux de Roméo et Juliette (Suite 2 N°5)
  • Le Frère Laurent (Suite 2 N°3)
  • Roméo au tombeay de Juliette (Suite 2 N°7)

New York Philharmonic
Dimitri Mitropoulos, direction
Studio, 1958
Masterworks Portrait ‎– MP 38772
Format: Vinyle, Stereo


Internet Archive - https://archive.org/details/07RomeoAndJulietOp.64SuiteII

vendredi 19 août 2016

Concertinos





Notre montage # 228 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast228


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Le B+B de cette semaine sert de rappel que souvent les petits pots renfermement de bons onguents… Le terme « concertino » est plus souvemnt qu’autrement utilisé comme un diminutif, afin de désigner une petite ouvre concertante, mais le terme « petit » est bien sûr très subjectif.

On n’appelle pas le concerto pour piano de Busoni un concertissimo

Et on n’utilise pas le terme concertino afin de désigner la centaine de concerti pour violon de Vivaldi, qui pour la plupart d’entre eux ne requièrent pas plus d’un quart d’heure d’exécution. Les œuvres au programme d’aujourd’hui comme le concertino de jeunesse d’Andrè Mathieu ou le concertino pour trombone du violoniste et chef Ferdinand David remontrent ce même barème.

Prenons quelques paragraphes afin de souligner quelques-uns de mes choix pour cette semaine. Le concertino pour clarinette de Weber est un « classique » du répertoire pour clarinette – comme les deux concerti pour ce même instrument du compositeur. La différence est structurelle – un seul mouvement avec trois sections distinctes (animé-lent-animé). La même formule sera utilisée par Saint-Saëns dans son premier concerto pour violon.

Le duett-concertino de Richard Strauss n’a rien de diminutif dans sa structure – trois mouvements forts élaborés, et l’apport de deux solistes (clarinette et basson), mais Strauss réduit l’accompagnement orchestral et offre une approche (pour le compositeur) plus moderste. Peut-être de là l’aspect diminutif. Curieusement, Strauss laisse deux « programmes » qui accompagnent la musique, deux contes de princesses!

Finalement, le petit concerto pour piano et orchestre de l’Américain Morton Gould reçoit le sobriquet « concertette », toutefois l’œuvre est plus souvent associée au ballet Interplay du chorégraphe Jerome Robbins. La chorégraphie se veut l’intersection entre le ballet classique et le ballet-jazz, qui s’allie fort bien à la musique de Gould – jazz, blues et motifs folkloriques auquel il applique un cadre « classique » fort souple.


Bonne écoute!

lundi 15 août 2016

Deux symphonies de Schubert



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'août 2016.



Mon partage pour cette quinzaine est une paire de symphonies de Franz Schubert, téléchargées jadis du site vétuste Japonais Public Domain Classic.

Schubert n'a pas laissé beaucoup de musique pour orchestre, mais parmi ces œuvres on trouve près d'une douzaine de symphonies achevées... et inachevées.

Deux de ces symphonies sont en ut majeur - sa "grande" 9ie symphonie et sa "petite" 6ie. Rien de "petit" ici - on utilise ce sobriquet afin de la distinguer de sa grande soeur. Elève de Salieri, lui-même un symphoniste de renom, Schubert propose une symphonie qui s'aparente à Haydn et Mozart plutôt qu'à Beethoven.

On dirait la même chose de sa symphonie "tragique" en ut mineur, qui partage avec la 5ie de Beethoven que la tonalité, et pas la tension.

Les chefs retenus cette semaine - Markevitch et Beecham - sont en grande forme, et exposent toute la subtilité de ces symphonies "classiques"

Bone écoute!


Franz SCHUBERT (1797-1828)
Symphonie No.4 en ut mineur D.417 ('Tragique')
Berliner Philharmoniker
Igor Markevitch, direction

Symphonie No.6 en ut majeur, D.589 ('Petite')
London Philharmonic Orchestra

Sir Thomas Beecham, direction


vendredi 5 août 2016

Karl Böhm (1894–1981)





Notre montage # 227 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast227



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Il y a quelques semaines, j'ai partagé dans nos pages un vieux vinule de ma collection qui mettait en évidence le refgretté Karl Böhm dirigeant Richard Strauss. Cette semaine, M. Bïhm nous revient, mais cette fois dirigeant un autre compsiteur avec lequel il est étroitement associé, Mozart.

Dans les années 1960, il dirigera une intégrale des symphonies d'Amadeus avec le Philharmonique de Berlin. Le disque qui est proposé intégralement dans noe montage est un enregistrement datant des anées 1970, avec le Philharmonqiue de Vienne dans deux de ces symphonies, ses nos. 40 et 41.

Ces syphonies, plus romantiques que classiques, servent de présage des symphonies de Schubert et de Beethoven plutôt que de celles de Haydn ou Himmel.

On .crit que es trois dernières symphonies numérotées de Mozart (39, 40 et 41) forment un truptyque. Certains soulignent que la 4-e (en sol mineur) n' apas vraiment d'introduction ou de conclusion si on la compare à la 39e et so  introduction moble et la 41e et sa conclusion magistrale.

Un survol de la discographie souligne que la paire de ces deux symphonies furent l'objet d'un grand nombre de moscrosillons, et c'est sous cete forme que je m'étas initialement pocur. ce couplage, qui survit bien les années.

EN complément de programme, la 88e symphnie de Haydn.

Bonne écoute!





 

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