mardi 25 septembre 2018

Mahler, Wiener Philharmoniker, Pierre Boulez ‎– Symphonie No. 6


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 25 septembre 2018. 


Intégralement Vôtre ce mois-ci propose la Sixième de Mahler, complétant ainsi notre survol du trio de symphonies composées par le maître Autrichien entre 1903 et 1906 – la Huitième fut notre Revanche du Vinyle et la Septième figure sur mon Blog depuis vendredi dernier.

Composée entre 1903 et 1904 à son chalet d’été de Maiernigg, l’œuvre est composée lors d’une période heureuse dans la vie de Mahler - d’après son épouse Alma, aussitôt que la symphonie est terminée, Mahler vient la chercher pour la lui jouer en entier et elle affirme avoir été émue jusqu’au fond de l'âme par cette œuvre, la plus « foncièrement personnelle » de toutes celles « qui a jailli le plus directement de son cœur ». Bruno Walter, émule et collaborateur de Mahler écrira que cette symphonie « se termine dans le désespoir et la nuit noire de l'âme », qui explique son sous-titre « Tragique », qui ne fit pas associé à l’œuvre originalement, mais que Mahler affirme lors d’une performance à Vienne en janvier 1907.

L’orchestration (comme toujours, fort élaborée chez Mahler) compte quatre instruments qu’il n’avaient encore jamais été utilisés : Les cloches de vaches symbolisent la solitude de l’homme au sein de la nature ; le xylophone, le « rire du diable » ; les cloches graves, un credo religieux et le marteau, le destin (dont le son devait rappeler un coup de hache "Le héros qui reçoit trois coups du destin, dont le troisième le fait tomber comme un arbre.")

Avec l’appellation « tragique », on aurait droit de s’attendre à une performance imbibée d’émotion de la part de l’orchestre. Le choix de cette semaine, Boulez et le Philharmonique de Vienne – propose une performance qui s’en tient scrupuleusement aux indications du compositeur, et fort sobre, évitant toute sentimentalité. Certains reprocheront ce manque d’émotion à l’ensemble de cette lecture. Je rappelle que Boulez est Boulez, et ceux qui aiment une approche analytique (voire aseptique) seront bien servis. Pour une version plus édulcorée, allez-y pour Kubelik ou Bernstein – toutes ces performances ont leur mérite!

Bonne écoute.


Gustav MAHLER (1860-1911)
Symphonie no. 6 en la mineur (Tragische, 1903-04)
Wiener Philharmoniker
Pierre Boulez, direction
Deutsche Grammophon ‎– 445 835-2
Studio, 1995



Internet Archive - https://archive.org/details/PierreBoulezConductsMahlerSymphonyNo.6

vendredi 21 septembre 2018

Lied der Nacht





Notre montage # 291 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast291


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Le B+B de cette semaine propose la Septième symphonie de Gustav Mahler, probablement la symphonie la moins enregistrée du lot (si on exclut sa dixième  symphonie inachevée) et – selon les dires d’Arnold Schoenberg – une œuvre dont l’orchestration et le langage musical marquent la fin du Romantisme!

Suivant sa coutume, c’est à sa retraite rustique de Maiernigg durant l’été de 1904 que Mahler esquisse les premiers mouvements de sa Septième (les plages mitoyennes qu’il nomme “Nachtmusik”) alors qu’il complète l’orchestration de sa Sixième. En août 1905, il complète la composition et l’orchestration, qu’il créera à Prague trois ans plus tard, le 19 septembre 1908.

Il est important de noter que les trois ans entre la composition et la création chevauchent l’année 1907 et ses trois “épreuves” personnelles (son départ de l’Opéra de Vienne, le décès de sa fille aînée et le dépistage de ses problèmes cardiaques). Certains musicologues suggèrent que Mahler aportera des changements à la partition afin de l’assombrir.

Programmatiquement, la symphonie décrit un voyage allant du crépuscule à l’aurore,  à l’obscur, allant de balbutiements incertains à un finale resplendissant, assorti d’échos des Meistersinger de Wagner – dont l’ouverture était offerte en lever de rideau lors de sa création en 1908!

Mahler a souvent collaboré avec l’orchestre du Concertgebouw, et dirigea la première Néerlandaise de l’œuvre avec cet orchestre le 2 octobre 1909. Le partage d’aijourd’hui avec le même orchestre sous Ricardo Chailly démontre que l’ensemble d’Amsterdam conserve ce rapport avec le compositeur à même son ADN.


Bonne écoute!


mardi 18 septembre 2018

Haydn: Die Jahreszeiten (Les saisons)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 18 septembre 2018. 


Avec l’approche de l’équinoxe d’automne, et en préparation pour le volet Haydn des Routes du Laitier, je vous propose aujourd’hui le grand oratorio de Joseph Haydn comme partage pour cette semaine.

Haydn compose Les Saisons suite au succès de son autre grand oratorio La Création qui fut assez bien reçu en Europe. Tout comme pour cet autre projet, le livret pour les saisons fut préparé pour Haydn par le baron Gottfried van Swieten, noble autrichien qui avait exercé une influence importante sur la carrière de Mozart, qui repose sur des extraits du long poème anglais « The Seasons » de James Thomson (1700-1748), qui avait été publié en 1730.

Ainsi donc, comme pour la Création, cet oratorio fut donc conçu comme une œuvre « bilingue », qui pourrait être chantée soit en anglais ou en allemand. L’adaptation Van Swieten va de l’anglais original à l’allemand et ensuite re-traduit en anglais, l'adaptant au rythme de la musique. La maîtrise de l'anglais par Van Swieten n'était pas parfaite et le texte anglais qu'il a créé peut laisser à désirer. La version proposée aujourd’hui est en allemand.

Le livret, il faut croire, n’a pas plu à Haydn; en particulier, la nécessité de créer certaines tonalités comme le coassement des grenouilles lors du passage serein qui conclut la section sur l’été. Haydn aurait dit « Tout ce passage, avec son imitation des grenouilles, qui ne fut pas mon idée; j'ai été forcé d'écrire cette ordure. Cette malheureuse idée disparaît asse vite quand tout l'orchestre joue [...] »

Comme pour la Création, Les Saisons a eu droit à deux premières, une pour l'aristocratie (Palais Schwarzenberg, Vienne, 24 Avril 1801), puis une autre pour le public (Redoute Hall, Vienne, 19 mai). En général, les auditeurs de l’époque sacrent l’oratorio comme un succès, quoique pas tout à fait comparable à celui de la Création.
Ferenc Fricsay et son orchestre de la RIAS – plus tard l’orchestre de la radiodiffusion Berlinoise – a endisqué deux versions (1952 et 1961) avec des alignements de solistes sensiblement différents (voir une liste officieuse de sa discographie ici ). Je crois que la version proposée ici est identique à la version disponible dans la Bibli Musicale du forum (numérisation du DGG vinyle s’étalant sur trois microsillons). La version du site italien s’étale sur 44 plages plutôt que trois longues sections.

Bonne écoute!

Joseph HAYDN (1732-1809)
Die Jahreszeiten (Les saisons), Hob. XXI:3
Oratorio en quatre parties, livret allemand de Gottfried van Swieten

Elfriede Trötschel, Soprano
Walther Ludwig, Ténor
Josef Greindl, Basse
Berlin Chor Der St. Hedwigs-Kathedrale
RIAS Kammerchor
RIAS-Symphonie-Orchester
Ferenc Fricsay, direction

Hyperlien LiberMusica - https://www.liberliber.it/online/aut...orio-hob-xxi3/


Internet Archive

Nos 1-9 Der Fruhling (Printemps)
Nos 10-20 Der Sommer (Eté)

Nos 21-31 Der Herbst (Automne)
No, 32 - Einleitung und Recitative: Seht, wie der strenge Winter flieht
Nos 33-44 Der Winter (Hiver)

mardi 11 septembre 2018

Mahler - Solti, Chicago Symphony Orchestra ‎– The Eighth Symphony


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 11 septembre 2018. 


La revanche du vinyle cette semaine est jumelée aux autres partages inédits prévus ici et sur mon blog en septembre, tous dédiés aux symphonies de Gustav Mahler. Vendredi dernier, j’ai proposé sa première, et aujourd’hui (à la veille du 108ième anniversaire de sa création à Munich), sa huitième.

Jusqu'en 1901, l’oeuvre de Mahler avait été fortement influencée par la collection de poèmes folkloriques allemands Des Knaben Wunderhorn: ses Symphonies no. 2, 3 et 4, qui utilisent toutes des forces vocales et instrumentales. À partir de 1901, la musique de Mahler subit un changement de caractère au moment où il entre dans la quarantaine avec l’influence  des poèmes les plus austères de Friedrich Rückert. Pendant cette période on compte deux groupes de lieder, ses symphonies no. 5, 6 et 7 ces dernières des œuvres purement instrumentales.

Deux notes dans les journaux de Mahler datant de Juin 1906 montrent ses premières idées pour sa 8e symphonie, qu'il ne considère pas d’emblée comme une symphonie entièrement chorale. Il pensait composer une symphonie à quatre mouvement qui entourent une paore d’ « hymnes » de base instrumentale; un de ces hymnes était le Veni Creator; les esquisses montrent que Mahler s'était fixé sur l'idée d'ouvrir avec l'hymne latin, mais ne s'était pas arrêté sur la forme précise du reste.
D'après les derniers commentaires de Mahler, il est évident que le plan à quatre mouvements a été rapidement écarté, remplaçant trois mouvements avec une seule section, essentiellement une cantate dramatique basé sur Faust de Goethe, un idéal de rédemption.

Suivant sonhabitude, Mahler «composait» un été et «orchestrait» l'été suivant. Ainsi, la huitième fut esquissée à son refuge d'été à Maiernigg en 1906, et prévoyait de reprendre le travail en 1907 - même été où sa fille Maria est morte, qu’il reçoit le diagnostic d'une maladie cardiaque. Ey qu’il quitte Vienne pour New York.

On devra attendre l’automne de 1910 avant d’entendre cette Huitième symphonie pour la première fois – la dernière symphonie de Mahler créée de son vivant. L’événement a été un triomphe - «facilement le plus grand succès de la vie de Mahler», selon le biographe Robert Carr. Comme le montre cette photo d'époque, le surnom de "Symphonie des mille" provient des forces amassées à Munich. Il n'est pas certain que plus de 1 000 artistes ont participé à la première. Les rapports contemporains chiffrent les chœurs à 850 (dont 350 enfants), 157 musiciens et les huit solistes, pour donner un total de 1 015. Cependant, Carr suggère qu’il n’y a aucune preuve qu’il ait atteint le nombre d’interprètes.


Sir Georg Solti et le Chicago Symphony sont au summum de leur forme lors de cet enregistrement phénoménal. C'est sûrement l'une des performances d'orchestre les plus incroyablement précises et exaltantes mises sur disque.

Bonne écoute!


Gustav MAHLER (1860-1911)
Symphonie no. 8 en mi bémol majeur (1906-07) “Sinfonie der Tausend”
Sinfonie mit Sopran-, Alt-, Tenor-, Bariton- und Basssolisten, zwei großen gemischten Chören und Knabenchor

Arleen Auger, Heather Harper et Lucia Popp, Sopranos
Yvonne Minton et Helen Watts, Contraltos
René Kollo, ténor
John Shirley-Quirk, baryton
Martti Talvela, basse
Petits Chanteurs de Vienne, Chœurs de  Singverein et Staatsoper de Vienne
[Préparation des chœurs: Helmut Froschauer et Norbert Balatsch]
Chicago Symphony Orchestra
Sir Georg Solti, direction
London Records ‎– OSA-1295
Format: 2 × LP




vendredi 7 septembre 2018

Mahler à Boston





Notre montage # 290 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast290


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Le B+B de cette semaine est le premier de quatre réflexions du vendredi et du mardi en septembre, tous mettant en vedette la musique de Gustav Mahler. Contrairement à notre « Mahler à New York » d<il y a quelques années, il ne s’agît pas ici de la recréation d'un programme dirigé par Mahler (bien qu'il peut très bien avoir visité ou dirigé à Boston au cours de ses années en Amérique). Ce montage reprend le modèle déjà utilisé avec Berlin pour Beethoven et Londres pour Mendelssohn. Ici, toutrefois, un seul orchestre mais sous deux chefs qui ensemble ont gouverné cet orchestre pour 40 des 50 dernières années du XXie siècle : le chef d'orchestre alsacien Charles Munch et le chef japonais Seiji Ozawa.

Munch (qui assure la direction musicale du Boston Symphony de 1949 à 1963) est souvent considéré comme un maître de la musique française – c’est indéniable - mais il ne faut pas oublier qu'il a fait ses classes en tant que violoniste; au début des années 1920, devenat  violon-solo de l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig sous Wilhelm Furtwängler et Bruno Walter (1926-1933). Il ne faut pas s'étonner que Munch ne soit pas en reste quand il s'agit du répertoire germanique...

Il y a une petite anecdote qui entoure la performance que j'ai choisi aujourd'hui de Munch  avec la contralto canadienne (et interprète convoitée de Mahler) Maureen Forrester: elle devait originalement enregistrer le cycle des Chants du Compagnon Errant avec Bruno Walter et l'Orchestre philharmonique de New York mais les labels de M. Walter et Mme Forrester (Columbia et RCA Victor) n’opnt opas pu s’entendre et Mme Forrester gravera sa performance avec Munch chez RCA, et M. Walter avec la mezzo Mildred Miller (chez Columbia).



Il y a des liens étroits entre ce cycle de chansons et notre autre ouvre cette semaine, La première symphonie de Mahler. À savoir, le thème principal de la deuxième chanson est le thème principal du 1er mouvement et le dernier couplet de la 4ème chanson apparaît dans le 3ème mouvement comme une interruption contemplative de la marche funèbre.

Bien que Mahler ait presque toujours qualifié l'œuvre de symphonie dans ses lettres, les deux premières représentations l'ont décrite comme un poème symphonique. L'œuvre a été créée à Budapest en 1889, mais n'a pas été bien reçue. Mahler a procédé à des révisions majeures pour la deuxième représentation, donnée à Hambourg en octobre 1893; Plus de modifications ont été apportées dans les années précédant la première publication, à la fin de 1898. On retrouve souvent le sous-titre Titan avec cette symphonie, une curiosité puisque n'utilisa cette étiquette que pour deux premières représentations, et jamais après sa publication en 1898.

Maestro Ozawa, qui fut l’apprenti de Leonard Bernstein au début des années 1960, a eu l'occasion de travailler dans la préparation de son cycle New-Yorkais des symphonies (qui coïncide avec le centenaire de Mahler). Je connais au moins deux enregistrements commerciaux de cette symphonie par Ozawa et le BSO - un avec Philips plus tard dans son mandat et ce DG enregistré au début de son association avec l'orchestre. La réédition de l'entregistrement de 1977 comprend le deuxième mouvement écarté, "Blumine".


Blumine tire son origine d'une musique que Mahler a écrite pour le poème dramatique Der Trompeter von Säckingen de Joseph Victor von Scheffel. Le mouvement est une courte pièce lyrique avec un solo de trompette douce. Même si elle est coupée de la symphonie, il y a encore des traces de son influence dans le reste des mouvements.

Benjamin Britten a dirigé la première représentation de la version de Hambourg reconstituée de de kla première symphonie avec Blumine en 1967, après ynbe absence de plus de soixante-dix ans. Son utilisation est encore aujourd'hui un peu une curiosité; Mahler l'avait rejeté de sa symphonie, ainsi il ne devrait pas être joué dans le cadre de celle-ci. Les célèbres chefs de Mahler tels que Bernstein, Georg Solti et Bernard Haitink ne l'ont jamais interprété.
Actuellement, il existe environ 20 enregistrements incluant Blumine; Cependant, la plupart d'entre eux sont mélangés avec une édition révisée du Mouvement, créant ainsi une version "mixte" de la symphonie. A vous de décider si c'est une bonne idée.


Bonne écoute

mardi 4 septembre 2018

Les routes Mozartiennes



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois d'aoûtt 2018.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.







Comme indiqué lors de notre récent volet, voici une série de feuilles de route dédiées à la usique du grand clacissiste, Wolfgang Amadeus Mozart.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Mozart figure parmi les plus grands de tous les compositeurs de musique classique européenne. Enfant prodige, il manifeste ses dons dès l’âge de trois ans. À quatre, il écrit son premier menuet, à onze, son premier opéra. Il saura déchiffrer une partition et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. Extraordinairement productif, il toucha à tous les genres pratiqués à son époque, soit plus de 600 pièces selon le catalogue Köchel.

Vos feuilles de route

Feuille de Route #154 – “Walter Gieseking joue Mozart”
Mozart nous a légué un catalogue pianistique fort étoffé. Oui, il y a les concerti pour piano, les sonates pour violon avec accompagnement au piano, et 18 sonates "numérotées" pour piano solo, ainsi qu'une poignée de sonates pour pianistes duettistes. Du lot, je vous en propose six parmi les neuf premières, composées entre  1774 et 1777. [Lire notre réflexion

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/603Sonate6EnReMajeurDurnit


Feuille de Route #155 - “Viviana Sofronitsky & Mozart”
Émis en 2005 et 2006, Mme Sofronitsky et un orchestra de Varsovie proposent une intégrale de l’œuvre pour clavier et orchestra de Mozart (11 CD) s’exécutant sur les clavecins et pianofortes de sa collection. De cette intégrale, j’ai retenu les concerti 2, 5, 6 et 11 interprétés au clavecin (le no. 2) et au pianoforte. [Lire notre réflexion



Feuille de Route #156 – “Mozart 2-3-4”
Cette feuille de route propose un tour d’horizon rapide de l’œuvre concertante de Mozart, suivant une formule numérologique - 2, 3 et 4 avec des concerti pour cor, violon et piano avec orchestre. [Lire notre réflexion



Feuille de route #157 – “Concerti de Mozart sur MP3COM”
Le corniste Frederick Rizner et le pianiste Jorg Demus agissent comme soliste dans ces trois concerti, téléchargés naguère du site aujourd’hui vétuste MP3.COM. [Lirenotre réflexion



Feuille de Route #158 – “L’Haffner est dans le sac”
Sigmund Haffner Gasse dans le centre-ville historique de Salzbourg relie la Getreidegasse avec le Franziskanergasse. C'est l'une des plus vieilles rues de Salzbourg. Avant 1620 la rue a marqué la fin du secteur bourgeois de la ville. Le nom de la rue rend hommage au riche marchand, Sigmund Haffner, qui a servi comme maire de la ville de 1768 à 1772. Son fils avait le même âge que Wolfgang Amadeus Mozart, et le compositeur a consacré sa Sérénade Haffner à la fille de Sigmund Haffner pour sses fiançailles en 1776. [Lire notre réflexion




Feuille de Route # 159 – “Les vacances de Mozart”
En vedette, trois symphonies dont les surnoms rappellent les voyages du compositeur – Paris, Prague et Linz. [Lire notre réflexion

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/38MozartSymphonyN38Prague


Feuille de Route #160 – “Michael Haydn & Mozart“
Lors de son voyage à Linz en 1783 Mozart y créa une nouvelle symphonie (sa 36ième) mais avait dans ses calepins copié intégralement une symphonie en sol majeur de Michael Haydn qu’il étudiait, et à laquelle il avait ajouté un adagio d’introduction. La copie en question fut plus tard publiée par la maison Breitkopf & Härtel et ajoutée (en séquence) au catalogue des Symphonies de Mozart, sa 37ième. [Lire notre réflexion]  




Feuille de Route #161 - “Ferenc Fricsay (1914-1963)”
Ferenc Fricsay fait sa première apparition en tant que chef d'orchestre à 15 ans, remplaçant à son père à la tribune de l’Orchestre des Jeunes de Budapest. En 1930, à l'âge de 16 ans, il succède à son père comme chef de l'Orchestre. Fricsay nous a laissé un grand nombre d'enregistrements, en grande partie grâce à son travail juste après la Seconde Guerre mondiale comme chef de l’orchestre-maison de la RIAS à Berlin [Lire notre réflexion]  



Feuille de Route # 162 & 163 - “Die Zauberflote”
Mozart nous a laissé une vingtaine d’opéras, certains peu joués, d’autres montés à outrance. La pénultième œuvre du groupe, la Flûte Enchantée, se veut un opéra (en fait, un singspiel,  qui se traduit chanté-parlé) qui est un peu difficile à caser – est-ce une comédie ou un drame? En fait, on a affaire à tout le moins à une histoire fantastique dans tous les sens du terme! [Lirenotre réflexion


Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/04ActII

F/R 162 (Acte I); F/R 163 (Acte II)








 

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