vendredi 29 mars 2019

Piano et orchestre





Notre montage # 307 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast307



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Le B+B "boni" pour le cinquième vendredi de mars contient une série d'œuvres pour piano et orchestre en un seul mouvement - pas tout à fait des concertos, mais sous la forme concertante.

En lever de rideau, Rapsodia Española d'Albeniz, est en réalité jouée en cinq mouvements sans interruption. Tomás Bretón sera sollicité par le compositeur pour l’orchestration de la Rapsodia; Albéniz n’ayant jamais été totalement confiant lorsqu’il écrit pour orchestre; George Enescu (1911) et Cristóbal Halffter (1960) ont également signé des orchestrations après la mort d'Albéniz. D'après mes recherches, la version retenue aujourd'hui est l'orchestration Enescu.

Sur le même compact, la pianiste canadienne Angela Cheng et le Calgary Philharmonic interprètent une autre pièce en un mouvement d'origine espagnole, Rapsodia Sinfonica de Turina. L'orchestre se limite aux cordes et le piano recule parfois dans un rôle d'accompagnement; pourtant, il se dégage une atmosphère ibérique, en particulier dans le second thème et, comme les Nuits dans les jardins d’Espagne de Falla, évoque avec sensibilité une scène nocturne en Andalousie, la région dominée par les gitans du sud de l’Espagne.

D'Espagne, nous allons maintenant en Pologne, et l'une des rares pièces pour piano et orchestre de Chopin. Rondo à la Krakowiak (Grand rondeau de concert), écrit en 1828 est dédié à la princesse Anna Zofia Sapieha, dont la mère, Izabela Czartoryska, a joué un rôle déterminant dans la formation de l'esthétique romantique en Pologne. Son titre provient d'une danse polonaise de la Renaissance qui aurait été associée à des parades nuptiales. Chopin, toujours intéressé par la danse locale comme en témoignent ses nombreuses mazurkas et polonaises, est bien apte pour adapter une musique de style folklorique pour la salle de concert.

C'est Liszt qui a trouvé la Ballade pour piano de Fauré (1879) «trop difficile», faisant référence à la version pour piano solo avant sa transformation ultérieure en une version plus populaire et plus lucide pour piano et orchestre. Cela signifiait probablement que l'écriture était complexe sans être virtuose, que le matériau était trop fragile et exquis pour la consommation publique. Même Liszt, un critique généreux et perspicace, a dû être déconcerté par la présence de tant de difficultés dans une pièce où il est improbable de gagner des applaudissements prolongés.

Du vivant de Liszt, ses Rhapsodies hongroises comptaient parmi ses œuvres les plus populaires. En raison de cette popularité, il a peut-être subi des pressions pour produire des versions pour piano et orchestre. Le montage se termine avec sa Fantasia sur les mélodies folkloriques hongroises, plus connue sous le nom de Fantaisie hongroise - un arrangement pour piano et orchestre de sa Rhapsodie hongroise no. 14.


Bonne écoute!


mardi 26 mars 2019

L'orgue de Mozart


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 26 mars 2019 

Le temps est venu pour notre programmation du carême, et cette année nous revenons à notre tradition de partage des œuvres pour orgue - j'ai un montage du vendredi prévu à cette fin dans quelques semaines et une paire le mardi dont celui-ci, dans notre série Intégralement Vôtrecontenant un partage intégral du label Brilliant Classics.

Décrit par le compositeur lui-même comme «le roi des instruments», l'orgue et sa musique constituent une petite mais non négligeable partie du vaste catalogue de compositions de Mozart. L'habileté reconnue de Mozart en tant qu'improvisateur à l'orgue s'est combinée à la portée très limitée de la composition originale pour orgue dans l'Autriche du dix-huitième siècle.

Les deux œuvres pour orgue les plus connues d’Amadeus, K594 et K608, ainsi que le délicieux Andante en fa majeur, ont été composées pour l’orgue mécanique du musée appartenant à un noble de Bohême, le comte Joseph Deym. Mozart a écrit Adagio et Rondo pour harmonica avec flûte, flûte, hautbois, alto et violoncelle (K617). arrangé pour l'orgue mécanique de Deym. Le reste de la musique pour orgue de Mozart comprend des compositions fugales principalement écrites pour d'autres instruments (mais clairement avec l'orgue en tête).

Ivan Ronda est un organiste renommé pour ses interprétations faisant autorité, et reconnu pour sa belle technique. Il fut le premier organiste italien à enregistrer un album sur l'orgue historique baroque de la Johanniskirche à Lüneburg, un instrument connu de J. S. Bach.

Bonne écoute!


Wolfgang Amadeus MOZART (1756 –1791)
« Ouverture » de la Suite en ut majeur, K. 399
Andante en fa mejeur, K. 616
Adagio et Allegro en fa mineur, K. 594
Adagio en ut majeur, K. 356
Sonate d’église en ut majeur, K. 336
Pièce en fa majeur, K. 33b
Les cahiers de Londres (extraits)
Rondo en fa majeur, K. 15hh
Allegro en fa majeur, K. 15a
Rondo en ré majeur, K. 15d
Adagio et Rondo en ut mineur, K 617
Fantaisie en fa mineur, K. 608

Ivan Ronda, orgue
INSTRUMENT – Orgue Sandri, Église Maria Vergine Immacolata, Gallo di Grinzane Cavour, Cuneo, Italie
Enregistré le 24 avril 2014
Brilliant Classics 95099

Site officiel - https://www.brilliantclassics.com/ar...t-organ-music/




Internet Archive -  https://archive.org/details/MozartOrganMusicFullAlbum

vendredi 22 mars 2019

Sviatoslav Richter & Beethoven





Notre montage # 306 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast306



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Le B+B de cette semaine récupère un fil laisse inachevé jusqu’à maintenant: l’intégrale des sonates pour piano de Beethoven que j'ai entamée il y a quelques années avec les trois dernières sonates (par Stephen Kovacevich), Serkin (sonate Hammerklavier jumeliée au concerto n ° 4) et un amalgame du Concerto l’empereur, sonates au clair de lune et pastorale. Cet automne, j’ai l’intention de revisiter les autres concertos pour piano de Beethoven avec davantage de sonates. En attendant, le montage d'aujourd'hui commence notre survol des 26 sonates restantes.

Sviatoslav Richter (1915-1997) fut l'un des pianistes les plus célèbres et les plus enregistrés du XXe siècle. Il a joué avec une technique de virtuose, un son magnifique et une grande imagination. Largement autodidacte, ceci explique peut-être le caractère personnel et idiosyncratique de ses nombreuses interprétations, y compris certains aspects de celles que j'ai retenues aujourd'hui, extraites de l'anthologie "Les grands pianistes du XXe siècle".

La sonate no. 12 en la dièse est se déploie en quatre mouvements avec un caractère d'improvisation. Richter joue cette grande sonate avec un doigté léger et net. Il prend le dernier mouvement à un rythme inhabituellement rapide.

La sonate Tempête, écrite en 1802, comporte trois mouvements et comporte un mouvement d'ouverture qui intègre des sections de tempo et de caractères émotionnels très variables. La partie centrale de ce mouvement comporte deux récitals de piano joués pianissimo dans une voix lointaine de chagrin surnaturel. Richter les joue magnifiquement.

La dernière sonate du montage est l’Appassionata, écrite en 1803, une œuvre majeure de la période "héroïque" de Beethoven. C’est une œuvre pour la virtuosité du piano et Richter la joue à fond. C'est donc un exercice de profonde douleur combinée à une détermination colèrique. Richter capture la force et la fureur de cette grande musique.

Certaines sonates sont croquées sur le vif, mais la dernière est une prestation en studio de l’Andante Favori (initialement un mouvement compose pour sa sonate Waldstein), et donc contemporain aux trois autres œuvres au programme.


Bonne écoute


mardi 19 mars 2019

Le docteur Miracle (Bizet)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 19 mars 2019 

Mon partage de cette semaine est une courte opérette de jeunesse de Georges Bizet. L’acquisition de cette œuvre est quelque peu accidentelle; il y a quelques années, alors que j’étais abonné au service eMuisic, j’avais fait l’acquisition de ce que je croyais être un disque d’airs et mélodies de Beethoven que le fournisseur avait alors mal étiqueté.

Ce fut après quelques auditions et recherches que j’ai déterminé l’œuvre et ses exécutants -- les mêmes orchestre et chef que le Beethoven originalement suscité.
Le livret de l'opérette est de Léon Battu et Ludovic Halévy, basé sur la pièce Saint-Patrick’s Day de R.B. Sheridan. Bizet a écrit l’œuvre alors qu'il n'avait que 18 ans, et ce pour un concours organisé par Jacques Offenbach. Il a partagé le premier prix avec Charles Lecocq. Sa récompense sera 11 performances aux Bouffes-Parisiennes d'Offenbach.

L'intrigue générale tourne autour de l’usuel amour interdit. Silvio, jeune officier, tombe amoureux de Laurette, la fille du podestat de Padoue. Le podestat, qui a une aversion pour les militaires, a vent de leur relation et s’y objecte. L’intrigue suit donc notre amoureux: Silvio se fait passer pour un domestique, concocte une omelette dégoûtante - qu’on prétend plus tard être empoisonnée. Le magistrat est terrifié et le docteur Miracle arrive à la rescousse avec un antidote; il (Silvio déguisé) propose de le guérir en échange de la main de Laurette. Complètement désavoué, le podestat offre Laurette à Silvio et l'opéra se termine par un ensemble dans lequel ils font l’éloge du remède univestel, l’amour.

Selon mes recherches, la discographie de cette opérette est plutôt sommaire; à mon avis, cet enregistrement donne une interprétation honnête de cette opérette rarement entendue.

Bonne écoute


Georges BIZET (1838-1875)
Le docteur Miracle (1856-57)
Operette en un acte, livret de L. Battu et L. Halévy après R.B. Sheridan

DISTRIBUTION

Olga Pasichnyk (Laurette)
Yannis Christopoulos (Silvio / Pasquin / Docuteur)
Hjördis Thébault (Véronique)
Pierre-Yves Pruvot (Le podestat)

Filharmonia Lubelska
Didier Talpain, direction

Argument - https://www.operette-theatremusical....cteur-miracle/
(Je n’ai pas trouvé le livret en ligne)

Détails - https://www.amazon.fr/Bizet-Docteur-.../dp/B00008LN59


mardi 12 mars 2019

Richard Strauss – Don Quixote Viktor Simon / Guennadi Rojdestvenski


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 12 mars 2019 

Cette fois-ci, la revanche du vinyle propose une prestation distribuée sur du label soviétique Melodiya (réédité par ABC Classics en Amérique du Nord) de Don Quichotte de Richard Strauss.


Le chef d'orchestre Guennadi Rojdestvenski, qui nous a quitté l’été dernier à 87 ans, était une présence immense dans la vie musicale russe à l'époque soviétique et un ardent défenseur de ses contemporains, Dmitri Chostakovitch, Alfred Schnittke et Sofia Gubaidulina.

Rojdestvenski semble prédestiné à une vie dans la musique. Sa mère, soprano du Bolchoï, Natalia Rojdestvenskaïa; Son père, Nikolai Anosov, était un chef d'orchestre et enseignant réputé. Chose inhabituelle à cette époque, Rojdestvenski a pris le nom de famille de sa mère plutôt que d'utiliser Anosov - peut-être simplement pour se distinguer de son père, mais c'était une tactique qui l'a aidé à échapper aux accusations de népotisme au cours de sa carrière.

Rojdestvenski était l'ancien chef principal de l'orchestre symphonique du ministère de la Culture de l'URSS, de l'orchestre symphonique de la BBC, de l'orchestre symphonique de Vienne et du Philharmonique Royal de Stockholm. En 2000, il est nommé directeur artistique général du théâtre Bolchoï. En outre, il a été chef invité de plusieurs autres podiums prestigieux, notamment du Philharmonique de Berlin, du London Symphony Orchestra, du Cleveland Orchestra et du Concertgebouw d'Amsterdam.

Bien qu'il soit surtout connu pour le répertoire russe, Rojdestvenski a présenté des œuvres étrangères à son public, y compris la première représentation en Russie de l'opéra A Midsummer Night's Dream de Britten, et le premier cycle complet des symphonies de Ralph Vaughan Williams. Avec l'orchestre soviétique, les symphonies complètes de Chostakovitch, Glazounov et Schnittke - et celles d'Anton Bruckner et Arthur Honegger - pour Melodiya, le label d'enregistrement soviétique pour lequel il est membre de son écurie d’artistes.

Plutôt que d'extraire un de ses enregistrements de son répertoire de prédilection, j'ai choisi une version éloquente et élégante des variations concertantes é poème symphonique de Strauss inspiré des personnages de Cervantes; le violoncelle solo représentant Don Quichotte et l'alto solo, le tuba et la clarinette basse représentant son écuyer Sancho Panza.

Un petit mot à propos de l’ensemble; fondé en 1930 sous le nom de l’illustre compositeur russe, l'orchestre symphonique Tchaïkovski fut connu pendant des années sous le nom d’orchestre symphonique de la radio et de la télévision d'État de l'URSS, de l'orchestre symphonique de la radio d'État de l'URSS et de l'orchestre symphonique de la radio nationale et de la télévision centrale de l'URSS. Après la dissolution de l'Union soviétique en 1991, le ministère de la Culture de Russie choisit de redonner à l'orchestre son nom ooriginalen 1993, reconnaissant ainsi le rôle central de la musique de Tchaïkovski dans son répertoire.

Bonne écoute


Richard STRAUSS (1864-1949) 
Don Quixote, "Phantastische Variationen über ein Thema ritterlichen Charakters", op. 35 [TrV 184]

Viktor Simon (violoncelle)
I Boguslavsky (alto) & M Chernyakhovsky (violon)
Orchestre Symphonique Tchaïkovski de Radio-Moscou
Guennadi Rojdestvenski, direction

Lieu et date d’enregistrement : Moscou, 7. 2. 1973
Label: ABC Classics ‎– AB-67023
(Originalement Мелодия ‎– 33СМ 04061-2)
Format: LP, Stereo (1973)

Discogs - https://www.discogs.com/Richard-Stra...elease/9898588



Internet Archive -  https://archive.org/details/RichardStrauss-DonQuixoteFIXED

vendredi 8 mars 2019

Karajan dirige Tchaïkovski





Notre montage # 305 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast305


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Le B+B de cette semaine fait partie d’une série de partages qui explorent les chefs éminents du XXe siècle, dans le cadre - ou non - du répertoire auquel ils sont associés. Prévus dans cette série, nous examinerons Gennadi Rozhdestvenski, Arturo Toscanini, Ernest Ansermet et Herbert von Karajan.

Le répertoire de prédilection de Karajan est germanique post-classique et romantique, mais il excelle dans les répertoires de l'opéra romantique Italien (Verdi), répertoire scandinave (Sibelius) et russe / soviétique (Prokofiev, Chostakovich et Tchaïkovski).

En effet, Karajan était sans aucun doute un grand défenseur de Tchaïkovski. Pourtant, bien qu'il ait enregistré ses trois dernières symphonies à plusieurs reprises, il ne s'est pas tourné vers ses trois premières avant la fin des années 1970. Soulignons sa lecture de la symphonie dite de la ‘Petite Russie’ :  l’articulation nette du premier mouvement, le raffinement du jeu orchestral dans le scherzo est un délice, et la finale a beaucoup de piquant avec une splendeur et une précision dans les passages fugato et une péroraison de clôture convaincante.

L'anthologie depuis laquelle j’ai puisé mes sélections comprend le triptyque des suites de ballet - deux d'entre elles font partie de la série Revanche du Vinyle et la troisième - celle de Casse-Noisette - fait partie du partage d'aujourd'hui. Contrairement au ballet qui a tant de nuances saisonnières, la suite est agréable à entendre à tout temps de l’année.

La polonaise de l’opéra Eugene Onegin et une magnifique interprétation de la Marche Slave, idéalement rythmée, complètent le montage.


Bonne écoute.

mardi 5 mars 2019

D'autres routes symphoniques



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois de févrmars ier 2019.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.







Sommaire
Pour ce second volet de notre tranche dédiée aux collections, nous passons maintenant à une série de collections de symphonies, dont les intégrales des symphonies de BeethovenBrahms et Mendelssohn. Commençons avec deux collections soutirées parmi les 104 symphonies de Josephg Haydn.

Les symphonies « Pariiennes » (nos 82-87)

Les six symphonies parisiennes ont pour origine une commande de Claude-François-Marie Rigoley, comte d'Ogny, un des promoteurs des Concert de la Loge Olympique à Paris. Le comte était aussi un excellent violoncelliste amateur et tenait la partie de violoncelle dans l'orchestre. On trouve sur le site web des Arts Florissants une belle synthèse de ce groupe de six symphonies. Je cite :

Le groupe des 6 « Symphonies parisiennes » écrites par Haydn en 1785 et 1786 pour les Concerts de la Loge Olympique à Paris —une société maçonnique où œuvrait l’un des meilleurs orchestres en Europe à cette époque— a rapidement gagné les faveur du public parisien. Redonnées dans toute l’Europe, elles devinrent rapidement l’un des véritables sommets de la symphonie viennoise classique.
Le style des Symphonies parisiennes est extrêmement personnel, mêlant gravité et fantaisie, solennité et humour. Quatre d’entre elles portent un surnom qui témoignent de leur succès : « La Poule » avec son thème du premier mouvement sur une même note suraiguë de flûte, picorée « staccato » ; « L’Ours » dont le motif pataud aux cordes graves du finale semble reproduire la démarche claudiquante de l’animal.

Symphonie nº 82 en ut majeur, « L’Ours » [Feuille #255]
Symphonie nº 83 en sol mineur, « La Poule » [Feuille #256]
Symphonie nº 84 en mi bémol majeur [Feuille #256]
Symphonie nº 85 en si bémol majeur, « La Reine » [Feuille #165]
Symphonie nº 86 en ré majeur [Feuille #255]
Symphonie nº 87 en la majeur [Feuille #165]

Feuille de Route # 255 – L’Ours

[Symphonies nos. 82 & 86] Les surnoms souvent associés avec les symphonies de Haydn sont rarement de son cru. Le surnom de cette 82e symphonie vient d’une transcription pour piano datant de 1829. Le titre du fascicule est la Danse de l'Ours, référence au motif qui rappelle le son de la cornemuse et les battements qui s’en suivent, comme les musettes qui accompagnent les ours dansants qui divertissaient les passants de l’époque. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast106-Playlist




Feuille de Route # 256 – La poule

[Symphonies nos. 83 & 84] Le surnom de cette symphonie provient du deuxième thème du mouvement initial, qui rappelle les déplacements pleins de soubresauts d'un poulet. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast105-Playlist


Les symphonies « Londonniennes » (nos 93-104)

Les douze symphonies londoniennes ont été composées et créées à Londres lors des deux voyages que le compositeur entreprit en 1791-1792 et 1794-1795. Ce sont ses toutes dernières compositions du genre. Selon Larousse en ligne, alors qu'à Vienne et au palais Esterházy Haydn avait écrit pour l'aristocratie, en Angleterre, où la vie musicale était déjà régie par les lois du marché et de la concurrence, il dut s'adresser au public bourgeois, plus vaste, des salles de concert. Pour s'y adapter, le compositeur utilisa des thèmes simples et populaires, en renforçant son effectif instrumental (avec trompettes et timbales). Il n'en écrivit pas moins une musique raffinée, qui obtint le succès escompté.

S'éloignant de la manière de Mozart, Haydn renouvelle ici son écriture, qui gagne en élan et en fraîcheur. Tantôt profonde, tantôt légère, son expression musicale parvient à un nouvel équilibre grâce à la virtuosité orchestrale et à une apparente liberté du langage et de la forme.

Symphonie nº 93 en ré majeur [Feuille #257]
Symphonie nº 94 en sol majeur, « La Surprise » [Feuille #258]
Symphonie nº 95 en do mineur [Feuilles #69 161]
Symphonie nº 96 en ré majeur, « Miracle » [Feuille #258]
Symphonie nº 97 en ut majeur [Feuilles #31 166]
Symphonie nº 98 en si bémol majeur [Feuille #258]
Symphonie nº 99 en mi bémol majeur [Feuille #257]
Symphonie nº 100 en sol majeur, « Militaire » [Feuille #257]
Symphonie nº 101 en ré majeur, « L’Horloge » [Feuille #257]
Symphonie nº 102 en si bémol majeur [Feuille #166]
Symphonie nº 103 en mi bémol majeur, « Roulement de timbale » [Feuille #166]
Symphonie nº 104 en ré majeur, « Londres » [Feuille #259]



Feuille de Route # 257 – Schechen/Haydn - Quatre autres symphonies

[Symphonies nos. 93, 99, 100 & 101] Hermann Scherchen était musicalement autodidacte. Au début de sa carrière, il a joué de l'alto, et pendant un certain temps, il a accompagné en tournée Arnold Schoenberg. Interné en Russie pendant la Première Guerre mondiale, il revient à Berlin après la guerre et y fonde en 1918 la Neue Musikgesellschaft («Société pour la nouvelle musique»). En 1933, il a fui l'Allemagne pour Bruxelles, où il a été éditeur de la revue Musica viva (1933-36), en plus de diriger en Espagne, en France et ailleurs en Europe pendant et après la Seconde Guerre mondiale. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/haydn_si...02_largo_c_etc




Feuille de Route # 258 – In Memoriam: Sir Jeffrey Tate (1943 - 2017)

[Symphonies nos. 94, 96 & 98] En 1985, Jeffrey Tate fut nommé premier chef de l'English Chamber Orchestra et entame avec eux un important programme d'enregistrement pour la maison EMI, qui comprend l’intégrale des symphonies de Mozart ainsi qu’un grand nombre des symphonies de Haydn.. Utilisant des forces instrumentales modernes et adoptant souvent des tempi qui sont beaucoup plus larges que ce que l'on est en droit d'attendre des orchestres d'époque, Tate atteint une légèreté et un lyrisme qui rendent chaque note irrésistible. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast265-Playlist




Feuille de Route # 259 – Londres

[Symphonies no. 104] Plusieurs des symphonies Londoniennes ont des caractéristiques musicales particulières mais la dernière de la série (la 104e) a non seulement le sous-titre "Londres", mais a une sonorité qui rappelle la symphonie Jupiter de Mozart. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/Pcast064Playlist



Les neuf symphonies de Beethoven

Sans doute le corpus de symphonies le plus célèbre du répertoire, chacune des symphonies de Beethoven est un chef-d'œuvre en soi, toutes différentes les unes des autres, mais représentant chacune un certain stade de l'évolution du langage symphonique musical de Beethoven.

Symphonie N°1 en ut Majeur, Op.21 [Feuille #177]
Symphonie N°2 en ré Majeur, Op.36 [Feuille #30]
Symphonie N°3 en mi bémol Majeur, Op.55 (Héroïque) [Feuille #83]
Symphonie N°4 en si bémol Majeur, Op.60 [Feuille #30]
Symphonie N°5 en ut Mineur, Op.67 [Feuilles #69 180]
Symphonie N°6 en fa Majeur, Op.68 (Pastorale) [Feuille #180]
Symphonie N°7 en la Majeur, Op.92 [Feuille #122]
Symphonie N°8 en fa Majeur, Op.93 [Feuille #120]
Symphonie N°9 en ré Mineur, Op.125 (Chorale) [Feuille #260]




Feuille de Route # 260 – Musikalische Akademie der 7. Mai 1824

[Symphonies no. 9] Ce montage se veut une re-création du programme de l'Akademie présentée au Kärntnertortheater de Vienne le 7 mai 1824, où Beethoven créa sa neuvième symphoinie. Ce concert est également la première fois que Beethoven se produit publiquement en plus de 12 ans. Une "Akademie" est en quelque sorte un concert pour le bénéfice du compositeur. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/Pcast054Playlist



Les symphonies de Félix Mendelssohn

En plus de 12 symphonies de jeunesse (sinfonias) pour cordes, les symphonies matures de Mendelssohn sont numérotées approximativement dans l'ordre de publication plutôt que dans l'ordre dans lequel elles ont été composées. L'ordre de composition est le suivant: 1, 5, 4, 2, 3. Le placement du no. 3 dans cette séquence est problématique car il a travaillé dessus pendant une décennie, commençant les croquis peu après avoir commencé à travailler sur le no. 5 mais le complétant après les deux nuls. 5 et 4.

Symphonie n 1 en ut mineur , op 11 [Feuille #261]
Symphonie n 2 en si bemol majeur, op 52 (chant de louange) [Feuille #48]
Symphonie n 3 en la mineur , op 56 (écossaise) [Feuille #195]
Symphonie n 4 en la majeur , op 90 (italienne) [Feuille #262]
Symphonie n 5 en re mineur, op 107 (réformation) [Feuille #261]



Feuille de Route # 261 – Felix Mendelssohn: Symphonies no. 1 & 5

[Symphonies nos. 1 & 5] La première symphonie (en ut mineur) date de 1824 et suit l'exemple des post cissistes Beethoven et Carl Maria von Weber. Mendelssohn dirigera cette symphonie lors d'un voyage en Grande-Vretagne cinq ans plus tard. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast179-Playlist


Feuille de Route # 262 – Symphonie Italienne

[Symphonie no. 4] Dans sa tournée à travers le continent européen, Mendelssohn, après l'Allemagne, la France et l’Angleterre, fait escale en Italie au printemps 1830. Il a alors en chantier la Symphonie Écossaise, inachevée, ainsi que plusieurs autres travaux. Cependant, il tient à entamer un nouvel ouvrage, une symphonie qui, comme celle dédiée aux highlands écossais, s’inspirera des paysages et des émotions romantiques du compositeur à travers l’Italie. Sa symphonie, achevée en 1833, fut une grande réussite et fut longtemps considérée comme la meilleure du musicien, avant que l’Écossaise ne soit glorifiée elle aussi. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast156-Playlist



Les symphonies de Johannes Brahms

Brahms est l'un des personnages musicaux les plus conflictuels de la période romantique, et ses symphonies sont le moyen idéal pour comprendre pourquoi ... Mais surtout dans ses symphonies, l’image du compositeur bougon semble absent. Peu de compositeurs symphoniques ont fait autant avec si peu d'œuvres, mais les quatre symphonies de Brahms ont leur place dans le répertoire grâce à leur verve, leur liberté et leur complexité.

Symphonie No. 1 en ut mioneur, Op. 68 [Feuille #198]
Symphonie No. 2 en ré majeur, Op. 73 [Feuille #199]
Symphonie No. 3 en fa majeur, Op. 90 [Feuille #263]
Symphonie No. 4 en mi mineur, Op. 98 [Feuille #32]

Feuille de Route # 263 – Troisième symphonie

[Symphonie no. 3] Le chef hongrois István Kertész (1929 – 1973) a connu une courte mais brillante carrière comme chef en concert et à l'opéra. A l'instar d'autres chefs honfrois tels János Ferencsik, Eugene Ormandy, George Szell, et Sir Georg Solti, Kertesz excella non seulement dans le répertoire de son pays natal, mais dans un large éventail d'oeuvres, allant de Mozart, Verdi, Puccini et Wagner à l'opéra aux grandes oeuvres symphoniques de Prokofiev, Bartók, Britten, Kodály, Poulenc et Janáček. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast0887-Playlist 


 

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