Notre montage # 195 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast195 |
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Cette
semaine, je vous propose le dernier de trois volets d’une série de montages
axés sur les concerti de Max Bruch, et la fin d’un très long arc
thématique sur les concerti en général. Nous reviendrons dans le mode concerto
dans nos B + B avec une série sur les concerti pour piano de Mozart, donc à
surveiller cet été.
L’artiste à
qui j’ai confié ;l’exécution des concerti pour violon de Bruch est le
violoniste Manitobain James Ehnes qui a endisqué l’intégrale des œuvres pour
violon de Bruch avec l’Orc hestre Symphonique de Montréal au début de la
décennie, et un artiste populaire sur le
forum MQCD Musique Classique – et pour cause!
Quand on
parle de James Ehnes, on ne peut plus parler d’un “jeune artiste”, une
étiquette qu’on attache à des artistes adolescents ou dans la vingtaine, James
roule sa bosse depuis plus de 20 ans, et est maintenant une figure musical
établie, au répertoire fort étoffé – allant des sonates pour violon solo de Bach
jusqu’à la musique avant—gardiste de John Adams, en passant bien sûr par
les grands concerti romantiques et post-Romantiques, comme ceux de Khatchaturian,
Korngold et William Walton.
Enregistré
avec l’appui de Bramwell Tovey et de son orchestra de Vancouver, Ehnes a
endisqué le Walton il y a quelques années. Ce concerto qui date de la période
qui précède immédiatement la Deuxième Guerre Mondiale, est un concerto qui fait
le trait d’union entre ceux de la fin du XIXe siècle (comme ceux de Bruch) et
les concerti modernes du XXe comme ceux de Berg, Schönberg et
même Chostakovitch.
Le Bruch
retenu pour ce dernier volet suit la progression numérique entreprise dans
cette série. Le troisième concerto, un peu comme le second, profite des
conseils de Joseph Joachim, un collaborateur de Bruch et l’éminent violoniste
de sa génération (associé au concerto de Brahms, entre autres). Comme le
deuxième concerto, Joachim et Sarasate en feront l’éloge, mais le public
restera amouraché du premier et il sera ainsi lui aussi négligé et peu
joué en public ou sur disque.
Bonne
écoute!
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