vendredi 30 novembre 2012

Ils sont disparus en 2012



Le billet suivant est une reprise d'un Quinze que j'en pense, datant originalement du 30 novembre 2012.

La diffusion originale fut faite "en tandem" avec I Think You Will Love This Music Too (Montage # 82)



Afin de conclure notre hommage aux anniversaires et disparus de 2012, je vous propose un modeste échantillon musical qui met l’accent sur les artistes de la musique «classique» qui nous ont quittés cette année. Mais, avant de commencer, voici une playlist YouTube qui propose d’autres artistes de marque qui nous ont quittés, et la première chanteuse du montage étant sans doute le nom qui marquera les disparitions pour 2012:


 

Un bon nombre des artistes que j’ai retenus cette semaine ont fait l’objet de réminescences et réflexions dans les pages du forum MQCD Musique Classique, et le premier d’entre eux (décédé en janvier) est le pianiste et compositeur Alexis Weissenberg.



Une dioscographie partielle de M. Weissenberg comme pianiste suggère un répertoire très vaste, de Bach à Bartòk. Dans ma collection personnelle je compte son intégrale des préludes de Rachmaninov (1990) et un disque Debussy (1995) duquel j’ai choisi Estampes pour mon montage.

En plus du décès de M. Weissnberg, notons la disparition de trois s
géants de la musique classique: Ruggiero Ricci,  Maurice André et Dietrich Fischer-Dieskau.



Maurice André est sans doute la figure de proue pour la trompette classique, dominant les concerts et les disques de son instrument de prédilection pendant la deuxième moitié du Xxe siècle. Une autrediscographie partielle du site Discogs souligne les contributions de M. André au répertoire baroque et classique pour son instrument – dans ma collection, en plus des grands standards, j’ai un enregistrement de musique baroque pour trompette, orgue et cuivres. La sélection de Mouret provient de ce disque.




Dietrich Fiscer Dieskau, comme André, est une figure dominante du siècle dernier, cette fois-ci pour sa tessiture (baryton), et en particulier pour les grandes mélodies allemandes: Schubert, Schumann, Brahms, etc.. Le cycle de mélodies Winterreise est, sans contredit, une pièce fétiche pour M. Fischer-Dieskau, l'endisquant pas moins de sept fois, et le pianiste Gerald Moore, qui l’a accompagné fidèlement tout le long de sa carrière, a participé à trois d’entre eux, dont celui-ci qui date de 1955, probablement donc son prenmier enregistrement commercial de ce cycle. J’ai monté les derniers quelques lieder de la collection, et je vous propose ici l’intégrale du cycle, gracieuseté YouTube (voir la playlist ci-dessous.

Deux compositeurs font le palmarès cette semaine. Le premioer est Elliott Carter et le compositeur de musique de films et de comédies musicales Marvin Hamlisch (présent ici comme pianiste, s’exécutant dans l’un des rags de Scott Joplin qu'il adapta pour le fim l’Arnaque.

Le reste du montage souligne des contributions de la pianiste Brigitte Engerer, et du violoniste Ruggerio Ricci.


DETAILS


Elliott CARTER (1908-2012)
Enchanted Preludes pour flûte et violoncelle (1988)
Guy Pelletier, flûte et James Darling, violoncelle

Modest Petrovich MUSSORGSKY (1839-1881) 
Hopak (Gopak), pour piano, transcriot par Mussorgsky de Sorochinskaya yarmarka (1872)
Nyanya i ya (Niania et moi), pour piano (1865)
Scherzo pour piano, en ut dièse mineur (1858) 
Brigitte Engerer, piano

Jean-Joseph MOURET (1682-1738) 
Sinfonie de Fanfares no. 1 pour cuivres, cordes et timbales (1729)
Maurice André, trompette
Pierre Cochereau, Orgue
(Instrument: Cavaillé-Coll, Noire Dame de Paris)
Harmonie sous Armand Birbaum

Claude DEBUSSY (1862-1918) 
Estampes, pour/for piano, L. 100
Alexis Weissenberg, piano

Franz Peter SCHUBERT (1797-1828)
Winterreise (Un voyage d’hiver), D.911 (Sélections)
Dietrich Fischer-Dieskau, baryton
Gerald Moore, piano
(Version intégrale)

Niccolò PAGANINI (1782-1840)
Concerto pour violon no.2 en si mineur, Op.7 ('La campanella')
Ruggiero Ricci, violon
London Symphony Orchestra sous Anthony Collins

Scott JOPLIN (c.1868-1917)
The Entertainer (1902)
Marvin Hamlisch, piano


mardi 20 novembre 2012

Jadis sur Internet - Des oeuvres pour piano de Maurice Ravel


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 20 novembre 2012.

Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.



En dénut de novembre, j’ai monté une collection de pièces de Maurice Ravel pour ma baladodiffusion hebdomadaire, et pour ce volet de notre série Jadis sur Internet je vous propose un regard sur une poignée d’œuvres pour piano du compositeur.
Souvent comparé à son compatriote et contemporain Claude Debussy, Ravel se distingue par une vision plus traditionelle, plus alignée à la tradition néo-ronmantique qu’aux expériences modernes de Debussy. Ceci étant dit, Ravel est une créaturee de sa génération, et s’est laissé emporter autant par ke jazz que par l’influence Espagnole de son origine basque.
On peut ajouter que les œuvres ci-dessous se rangent dans deux catégories : des œuvres exclusivement pour le piano (le meilleur exemple étant Gaspard de la nuit) et des œuvres adaptées de ou transcrites pour l’orchestre (Pavane pour une infante défunte et la Rapsodie Espagnole), qui nous rappelle que Ravel est passé maître de l’orchestration, que ce soit les siennes ou celles d’autres (on n’a qu’à penser à Moussorgski).
PLAYLIST
Maurice RAVEL (1875-1937)
Pavane pour une infante défunte, pour piano, MR 19
Alla Nosova, piano
Jeux d'eau, pour piano, MR 30
Francine Kay, piano
Sonatine pour piano, MR 40
Bronika Kushkuley, piano
Rapsodie espagnole, MR 54
(Première version, pour deux pianos, 1907)
Corrado Greco & Luca Schieppati, pianistes duettistes
La valse, MR 72
(Transcription pour piano, Ravel, 1920)
Andrew Schwartz, piano
Téléchargés de MP3.COM, 21 dec 2001
Gaspard de la nuit, pour piano, MR 55
Suzanne Bradbury, piano
Téléchargé de MP3.COM, 21 nov 2001
 

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