mardi 28 avril 2015

La Chronique du Disque (avril 2015)



Le billet suivant est ma Chronique du Disque du 28 avril 2015.

NDLR: Si vous cherchez plus de détails à propos de mon barème d’évaluation pour la Qualité Sonore et l’Impression Globaleveuillez lire quelques unes de mes chroniques précédentes



Mes Suggestions pour avril



Philippe Sly: En rêves
[En Magasin]

C'est toujours avec un peu de tristesse qu'on voit les discaires succomber au commerce électronique, et le mois dernier un discaire Ottavin a fermé ses portes. Je me suis procuré quelques titres lors de cette liquidation.


Le grand lauréat du Concours Musical International de Montréal de 2012 (consacré au chant), le Franco-Ontarien Philippe Sly reçoit sa quote-part d'éloges dans le cadre d'une carrière qui prend son envol. On l'entend localement mais il il gagne un bon rayonnement à l'extérieur avec des stages au Met, au COC de Toronto et plus récemment à l'Opéra de San Francisco. “En rêves” est sur le marché depuis octobre 2012, et fut pour Philippe un grand succès auprès de la critique musicale. Les titres (de SchumannRavelRopartz, et une commande de  Jonathan Dove) concordent bien aux taents d'interprète de mélodies et au registre du chanteur, à l'aise dans les trois langues impliquées. Au piano, il est suivi avec justesse par Michael McMahon, un accompagnateur chevronné qui a travaillé avec les grands noms lyriques canadiens. Un excellent disque pour les fans du lieder. QS = A, IG = A.


Montsalvatge: Canciones & Concertos / Lin, Barton Pine, Duchonova
[En Magasin]

Xavier Montsalvatge fait partie de l'école d'avant-garde Espagnole (
avec Turina, Granados et Albeniz), et mérite bien un disque avec des interprètes renommés (comme mesdames Lin et Barton-Pine). Leirs noms à eux seuls confèrent de la crédibilité à ce qui pourrait sembler une curiosité musicale. J'étais fanilier avec le Concierto Breve, comme le titre le suggère, c'rst une oeuvre brève mais flamboyante. La soprano Lucia Duchonova chante le recueil de mélodies avec conviction et le chef Brésilien Celso Antunes a la tâche de transformer un orchestre allemand en orchestre Espagnol - pari réussi. QS = A, IG = A-.


Mozart - The Wind Concertos - Orpheus CO
[Torrent]

Au cours des derniers mois, j'ai programé ma part du lion de concerti dans mes interventions, et je prévois une mini-série sur les concerti pour piano de Mozart pour cet été. En attendant, d'autres concerti de Mozart, ceux-là pour instruments à vents - flûte, basson, clarinette et cor. Le concerto pur hautbois remokace dans ce coffret le deuxième concerto pour flûte (il sont interchangeables après tout...). Cette intégrale est un autre projet de l'Orpheus Chamber Orchestra et ses premiers-pupitres (l'orchestre, je le rappelle, opère sans chef d'orchestre). A souligner, la continuité et l'esprit de synthèse pour un lot disparate d'oeuvres, composées à différents moments dans la courte carrière du comositeur.  QS = A, IG = A.



Corigliano: The Red Violin
[eMusic ]

Le violon rouge est une long-métrage du réalisateur Québécois François Girard co-produit avec l'Italie et l'Angletere, qui suit les aventures d'un instrument au cours de 400 ans d'histoire. La trame sonore du film, composée par l'Américain  John Corigliano lui a valu l'Oscar de la meilleure musique pour 1998. Corigliano raconte que sa jeunesse était remplie de souvenirs violonistiques - son père fut pendant fort longtemps le violon-solo de la Philharmonique de New-York. Il puisa donc de ces souvenirs afin de créer la courte idée-fixe indicative du violon dans le long-métrage. Plus tard, il s'inspirera de cette mélodie et développera une "chaconne" et finlement un concerto en trois mouvements, tous deux destinés au violoniste Joshua Bell (qui prêta son archet pour la trame du film). Le disque proposé aujourd'hui juxtapose le concerto à celui du Finlandais Jaakko Kuusisto joués par Elina Vahala. QS = A, IG = A-.



Captain Blood (Original Motion Picture Soundtrack)
[eMusic]
Afin de compléter le billet d'aujourd'hui, une autre musique de films - celle-là de l'Age d'or du cinéma Hollywoodien. Comme le Corigliano, la trame du film “Captain Blood” a valu l'Oscar de la melleure musique à Erich Wolfgang Korngold qui crée une trame typique, assortie de leitmotivs et évoquant l'atmosphère "de cap et d'épée" d'un film d'action typique d'Erroll Flynn. Autant la musique est envoûtante, autant cet enregistrement souffre des limites des studios d'enregistrement de l'époque. Pas d'effort de restauration, et le résultat est une prise de son exécrable par moments, avec des micros souvent saturés par l'orchestre. Sans doute une numérisation artisanale...  QS = C, IG = B-.

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