vendredi 31 janvier 2014

Thème et Variations: l’édition Orchestre





Le  montage # 141 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast141


pcast141-Playlist.pdf

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Fianelemnt, nous arrivons à la fin de notre regard sur les thàmes et variations, avec un quatuor d'oeuvres conçues pour orchestre. Deux des oeuvres, par coïncidence, sont des compositions britanniques. Parlons d'abord des deux autres pi;ces au programme cette semaine.

Les deux compositeurs en question ont tou deux eu des périodes "américaines". Suite au Nazisme qui s'installe en Autriche, Arnold Schönberg trouvera refuge en Californie. De cette période, on retient une série de variations pour orchestre d'harmonie, que le regretté Eugene Ormandy enregistrera dans une version pour orchestre symhonique. Sans être dodécaphoniques, ces variations ont clairement une sauce moderne.

Venu à New-York pour y diriger le Conservatoire National, Antonin Dvořák conseillera à ses élèves de puiser dans le répertoire folklorique, chose qu'il fera souvent dans ses propres compositions. Quinze ans avant son séjour en Amérique, il mettra en musique des poèmes Moraviens, et l'un de ces chants inspirera ses variations symphoniques.

Les variations et fugue sur un thème de Purcell de Benjamin Britten sont connues sous un autre titre: The Young Person's Guide to the Orchestra, une pièce à l'intention des jeunes afin de les introduire aux sections de l'orchestre. On entend cette oeuvre dans sa version didactique (avec narrateur) aussi souvent qu'on l'entend sans texte, révéant ununtéressant "concerto pour orchestre".

La pièce qui clot le programme - et ntre série - est la série de variations sur un thème mystère - sous-titrées Enigma - de Sir Edward Elgar. Afin de jouer sur la thématique du mystère, chaque vaiation est assortie d'un sous-titre tout aussi énigmatique (ler cette page - en anglais). Tant qu'à l'origine du thème, lui aussi un mystère jamais braiment révélé par le compositeur, je suis d'avis comme plisieurs qu'il s'agît d'un dérivé de Rule Brittania.

Bone écoute!

mardi 28 janvier 2014

La Chronique du Disque (janvier 2014)

Le billet suivant est ma Chronique du Disque du 28 janvier 2014


NDLR: Si vous cherchez plus de détails à propos de mon barème d’évaluation pour la Qualité Sonore et l’Impression Globaleveuillez lire quelques unes de mes chroniques précédentes 


Mes suggestions pour janvier

 

Sibelius The Symphonies Paavo Berglund


Le regretté Paavo Berglund (1929-2012) fut un chef avec un répertoire fort varié, mais clairement identifié avec le répertoire Scandinave. Je me souviens d'une enrevue où, en visite au Canada, il fit parvenir ses propres feuilles de musique pour les musiciens, anotées pour une performance des symphonies de Sibélius. Berglund endisquera trois intégtales des symphonies du compositeur, dont deux pour la maison EMI: une version analogique avec le  Bournemouth Symphony datat des années 1970 et une autre numérique avec la Philharmonique de Helsinki une décennie plus tard. Ce coffert présente cette dernière intégrale, complétée par des poèmes symphoniques de l'intégrale de Bournemouth. Ce chef connaît son sujet à fond, et les deux orchestres transmettent fidèlement cette vision. Une belle dévouverte!  QS = A, IG= A

SHOSTAKOVICH: Piano Concerto No. 2 / Symphony for Strings (arr. by R. Barshai)
Le duo père et fils formé de Maxim et Dimitri Chostacovitch Jr. enregistrèrent les deux concerti pour piano (le premier sur un disque compact séparé) de l'aïeul de la famille avec l'orchestre de chambre I Musici de Montréal (augmenté de bois, cuivres et percussions pour l'exercice). La discographie des concerti de Chsotakovitch est assez étoffée, et ces prestations ne se démarquent pas forcément du lot - toutefois, le deuxième concerto fut composé à l'intention de Maxim comme pianiste, donc il y a une conexion particulière ici. La pièce qui complète le disque est une des nombreuses adaptatons du chef Rudolf Barshai, dont le chef-fondateur des Musici, Yuli Turovsky, fut l'éule et ces transcriptions furent souvent programmées par l'ensemble. Un v=bon disque. QS= A, IG = A.


Mahler: Symphony No. 1; Rückert-Lieder


Parlant d'oeuvres à la discographie immense, la Première de Mahler fut probablement enregistrée par la grande majorité des grands chefs Germaniques, que ce soit dans sa version commune ou sa version "modifiée" incluant le mouvement rejeté appelé "Blumine". Seiji Ozawa ne fait pas exceprion; cet enregistrement de la version modifiée fait sonner son orchestre (et le vénérable amphithéâtre Bostonnais qui lui sert de maison) de tous ses feux. En complément, Karl Böhm accompagne le regretté Dietrich Fischer-Diesku dans une performance des Ruckert-Lieder qui révèle encore uen fois la présence du baryton et son habileté inégalée à projeter l'émotion requise dans le lieder allemand. Une réédition qui .érite d'être entendue.  QS= A-, IG= A


Offenbach in America


Je ne veux rien enlever à Jacques Offenbach, mais sa musique aussi populaire et entraînante soit-elle ne rencontre pas ma défénition de "grande musique". Le chef Arthur Fiedler ne rencontre pas non plus ma déféniton d'un "grand chef", mais les deux font heureux ménage dans cet enregistrement des Boston Pops (le pseudonyme de l'Orchestre Sympohonique de Boston lorsqu'il offre des concerts "populaires"). Pas besoin d'être Toscanini quand on a affaire à un orchestre de calibre qui même en pilote-automatique peut sonner comme s'il est sous la baguette de Charles Munch... Je note que ce disque n'est pas un retapage de la bande maîtresse mais plytôt une copie numérique du microsillon original. Le transfert est  pas mal bon, avec peut-être une poignée de fritures. QS= A-, IG= A-.


Martha Argerich - The Collection


Cet ensemble d'enregistrements est une offrande "torrentielle" d'un mélomane qui a un faible piur la pianiste d'Argentine, et non pas un coffret officiel. Vous y trouverez une dizaine de disques qui couvrent toute la panoplie du répertoire de la pianiste, allant de son premier récital sur disque, jusqu'à des disques enregistrés avec Dutoit et l'Orchestre Symphonique de Montréal. Parmi tous ces disques - vous l'avez deviné - son fameux disque Ravel/Prokofiev avec Abbado , et des raretés. Elle s'exécurte en récital seule, comme chambriste (l'intégrale des sonates pour violon et piano de Beethoven avec Gidon Kremer est du niombre) et avec orchestre. Des heures, sinon des jours, de plaisir! QS = A, IG = A.





dimanche 26 janvier 2014

Brahms, Szell & Serkin

Le billet suivant est la reprise de notre montage # 51 datant du 13 avril 2012.

(Réflexion originale: http://itywltmt.blogspot.com/2012/04/montage-51-brahms-szell-serkin.html)


pcast051 Playlist

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 Pour notre "en pantoufles" d'aujourd'hui, nous tournons notre attention vers le deuxième concerto pour piano de Brahms et une amitié assortie de coincidences...

Ainsi donc, les deux artistes primés dans le montage d'aujourd'hui, MM. Serkin et Szell on un lien tangible avec notre compositeur, et ce lien est le pédagogue Richard Robert.

Robert, jadis président de la Tonkünstler-Verein de Vienne a connu Brahms personellement,. Quoique formé au concervatoire de Vienne, il enseigna plutôt au NeuesWiener Konservatorium, fondé en 1909, et duquel il fut le directeur. Parmi ses élèves on compte Clara HaskillTheo BuchwaldHans GálAlfred Rosé, en plus de ... Rudolf Serkin et George Szell. 

On semble oublier que Szell était lui-même un excellent pianiste, en plus d'avoir étudié la composition avec l'ami de Brahms Eusebius Mandyczewski ainsi qu'avec Max Reger. Il y a un bon nombre d'anecdotes de Szell qui "éduqua" les jeunes solistes qu'il a accompagné du podium, parfois sans trop de subtilité. De sa collaboration de plus de 25 ans avec le Cleveland Orchestra, on retient un cycle Brahms fort mémorable, en plus de la paire de concerti pour piano enregistrés avec son bon ami Serkin. Ils enregistreront d'autres concerti: Mozart, Beethoven...

Serkin a enregistré plusieurs des titres pour piano seul de Brahms, en plus d'agir comme accompagnnateur dans les sonates pour violon (avec Adolf Busch) et pour violoncelle (avec Mstislav Rostropovich).

Le programme

Dans le conexte de notre thématique du mis, j'ai  choisi de mettre en évidence une des pièces T & V les plus populaires du répertoire. Difficile choix - quelle version choisir des variations sur un thème de Haydn: la version pour deux pianos ou celle pour orchestre... Je les aime toutes deux également. Des versions pour orchestre dee ma collection, celle signée par Szell est ma préférée, suivie de près par une étonnante version par Sir Adrian Boult.

Le deuxième concerto pour piano est, avec le troisième de Rachmaninov, une pièce d'une opulence et d'une difficulté inouïe. Ce concerto, avec celui pour violon et la deuxième symphonie, proviennent d'une période où les notes coulent à flot pour Brahms., après la gestation prolongée de sa première symphonie. J'aime beaucoup l'usage du violoncelle dans le troisième mouvement.

Les quatre pièces qui forment l'op. 119 sont de la production tardive du compositeur, mais rappellent des oeuvres de jeunesse (rhapsodies et ballades). Atmosphériques mais sans doute requiérant un doigté tel celui de M. Serkin.

Bonne écoute!



vendredi 24 janvier 2014

Thème et Variations: l’édition Piano





Le  montage # 140 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast140


pcast140-Playlist.pdf

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Je me réserve pour les deux derniers volets de notre série sur les thèmes et variations deux montages qui considèrent ces pièces pour orchestre (la semaine prochaine) et pour cette semaine, le piano. Nous avons touché un bon nombre d'exemples déjà au cours des trois premiers volets...

Schubert ouvre le montage avec des variations pour piano à quatre mains. Brahms et Chopin, déjà des habitués dans cette série, reviennent avec d'autres exemples tirés de leurs catalogues respectifs.

Webern tire des cordes modernes, alors que Mendelssohn et Tchaïkovski tirent des cordes romantiques.

Pour compléter notre regard, pourquoi pas explorer des montages passés: Bizet Schumann  et Vladimir Horowitz.

Bonne écoute!


mardi 21 janvier 2014

Quatre sonates pour piano de Mozart

Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 21 janvier 2014



Notre billet de la série Jadis sur Internet pour janvier propose un quatuor de sonates pour piano de Mozart, téléchargées depuis le site original de MP3.COM en 2001.

On attribue 18 sonates « numérotées » de la part d’Amadeus; même si on y ajoute les fragments de sonates ou les œuvres douteuses de ce genre, le nombre est passablement inférieur à la production de son contemporain Joseph Haydn (auteur d’une cinquantaine), du grand Scarlatti (555) ou même des 32 de Beethoven.

Toutefois, si la production de Mozart n’est pas comparable au point de vue de la quantité, il y a tout de même de la qualité et de la variété qui se compare bien à celles de Haydn, même si leur ampleur se compare moins bien à ce que les pré-romantiques comme Beethoven ou Schubert  ou à ce que des romantiques comme Chopin et Liszt ont produit. Ce sont des créatures de leur époque qui, contrairement aux sonates plus (vous m’excuserez…) monotones de Scarlatti, gardent leur charme plus de 200 and plus tard.

Du quatuor retenu, trois sont interprétées par le musicologue et solide mozartien, Paul Badura-Skoda, incluant bien sûr l’incontournable sonate K. 311 avec son rondo « alla turca ». Notons aussi la numérotation Köchel de la quinzième sonate (K. 533/494), reflet de la réutilisation d’un mouvement rondo qui précède la composition des deux premiers mouvements par près de deux ans.

Bonne écoute!



Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)

Sonate pour piano no. 14, en ut mineur, K. 457
Elena Kuschnerova, piano
(Prestation publique, Stuttgart 1996)

Sonate pour piano no. 11, en la majeur, K. 331 ('Alla turca')
Sonate pour piano no. 15, en fa majeur, K.533 et K.494
Sonate pour piano no. 18, en ré majeur, K. 576 ('La Chasse')
Paul Badura-Skoda, piano
(Prestations publiques: Rio de Janeiro, 1992 [K. 331], Prague, 1992 [K 533/494] et New-York, 1958 [K. 576])

Téléchargées depuis MP3.COM - 22 novembre 2001

dimanche 19 janvier 2014

C'est arrivé le 16 janvier 1910




Le billet suivant est une reprise d'un Mardi en musique, datant originalement du 16 janvier 2012.

Carnegie Hall, New York , 16 janvier 1910: Au cours d’une soirée memorable, Serguei Rachmaninoff offre pour la troisième fois une performance de son nouveau concerto pour piano en ré mineur avec la Philharmonique de New York sous son directeur artistique Gustav Mahler.

La troisième fois car M. Rachmaninoff créa son concerto lors de la même tournée avec l’Orchestre de la Société des Concerts Symphonique de New York au New Theater le 28 novembre précédent sous Walter Damroch , et l’offrit en reprise avec les mêmes artistes deux jours plus tard.

Dans des propos qu’il offrira plus tard concernant son concert de janvier 1910, Rachmaninoff sacrera Mahler «le seul chef que je considère digne d’être classé avec (Arthur) Nikisch. Il gagna mon cœur de compositeur dès notre première rencontre en se dévouant entièrement à la préparation de mon concerto jusqu’à ce que l’accompagnement orchestral – qui n’est pas facile – soit parfait, en dépit d’une session de répétitions déjà fort ardue. Chez Mahler, chaque détail de la partition était important, démontrant une attitude peu usitée chez les chefs d’orchestres de nos jours.»

Rachmaninoff continue à offir des anecdotes de ces repetitions, qui révèlent l’aspect autoritaire du chef Autrichien:

La répétition commença à dix heures, et je devais me joindre à eux vers les onze heures, mais ma partie de la session ne commença qu’à midi, alors qu’il ne restait qu’une demi-heure selon l’horaire établi. Une demi-heure pour traverser une œuvre qui dure 36 minutes sans interruption. Je fais de mon mieux pour m’acquitter de la tâche avec diligence; on joue et on joue, et midi et demie est passé depuis longtemps sans que Mahler ne se soucie de l’horloge.
Quarante-cinq minutes se sont maintenant écoulées, et Mahler lance «Maintenant reprenons le premier mouvement».
Je me glace – normalement, on devrait maugréer, mais pas un bruit de la part des musiciens. En fait, on joue avec énergie et un zèle inégalé. A la fin de la reprise du premier mouvement, je rejoins Mahler au podium afin de discuter de la partition quand les musiciens à l’arrière commencent à se lever lentement. Levant les yeux, Mahler explose: « Et qu’est-ce que sa signifie? ».
Le violon-solo rappelle à Mahler que la session a largement dépassé l’horaire convenu. « Ça m’est égal. Si je suis assis au pupitre, aucun musicien n’a la permission de se lever. ».
La critique du New-York Herald est pleine de louanges :

L’impression laissée par les auditions precedentes de la dignité et de la beauté de la musique et du jeu du compositeur au piano sont grandement approfondis, et le public par ses applaudissements enthousiastes a une fois de plus approuvé de l’audition, comme fut le cas au New Theater le 28 novembre dernier et au Carnegie Hall deux jours plus tard. (… Le concerto) devient de plus en plus impressionnant écoute après écoute, et il se classera sans doute parmi les concerti les plus impotants de ces dernières années, quoique son niveau de difficulté empêchera les pianistes qui n’ont pas la technique extraordinaire requise de s’y risquer.

En effet, il est de toute évidence un des concerti les plus difficiles, non seulement à cause de la technique requise, mais de l’endurance requise – le concerto est long et le soliste est constamment sollicité.

Tant qu’au tissu musical que Rachmaninoff tisse dans ce concerto, on y trouve les éléments typiques du compositeur : la marée néo-romantique, les aspects de russité et de folklore (le premier mouvement adapte un air d’église, par exemple), et bien sur le pathos à la Tchaikovski de la complainte du deuxième mouvement. Le tout est coiffé par une finale brillante et virtuose, fougueuse et raffinée, qui rassemble le concerto au complet avec des motifs réminescents des mouvements antérieurs. Génial!

Bien que le concerto de Rachmaninoff fut la pièce de résistance du concert de janvier 1910, on y trouve également des oeuvres de Smetana, Wagner et une orchestration/adaptation Mahler de quatre mouvements de suites pour orchestre de Jean-Sébastien Bach. Cette pièce qui fut crée ce soir-là et le Wagner, sans doute, expliquent la lomngueur excessive de la répétition relatée par Rahmaninoff…

Voici donc une re-création YouTube de ce concert :


Bedrich SMETANA (1824-1884)
Ouverture Prodaná nevesta (La fiancée vendue), JB 1:100
McGill University Symnphiny Orchestra sous Alexis Hauser



Serguei RACHMANINOFF (1873-1943)
Concerto pour piano no.3 en ré mineur, Op.30
Emil Gilels, piano - Orchestre de la Societe de Concerts du Concervatoire conducted sous Andre Cluytens



Gustav MAHLER (1860-1911)
Suite pour orchestra, clavecin et orgue (Après J.S. Bach) (1910)
Koninklijk Concertgebouworkest  sous Riccardo Chailly



Richard WAGNER (1813-1883)
Prélude et Liebestod, extraits de Tristan und Isolde, WWV 90
West-Eastern Divan Orchestra sous Daniel Barenboim



Bonne écoute!

vendredi 17 janvier 2014

Thème et Variations: l’édition "chansons"





Le  montage # 139 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast139

 

pcast139-Playlist

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Notre coup d'oeil sur les variations nous amène à considérer des oeuvres qui utilisent un thème de départ qui provient de chansons folkloriques, ou de chansons populaires.

Avec l'exceprion de notre premier exemple, les variations sont précédées dans notre montage d'une version "intégrale" de la chanson enquestion. Vous reconnaîtrez:


  • Il Carnevale di Venezia (O mamma, mamma cara), une chanson traditionnelle Italienne;
  • Felszállot a páva (L'envol du paon), un chant folklorique Hongrois
  • I Got Rhythm, une chamnson populaire extraie de la comédie musicale des frères Gershwin "Girl Crazy"

L premier exemple du montage, les variations pour piano composées par Mozart sur "Ah, vous dirais-je, Maman" est en quelque sorte une reprise d'une sélection de l'édition Mozart de notre série de mon récent "Dimanche en pantoufles". L'oeuvre est jouée ici sur un pianooforte.

Plusieurs compositeurs se sont risqués à des variations sur "Le carnaval de Venise", et j'ai retenu trois exemples. Les variations pour ornet de Jean-Baptiste Arban, les variations pour violon (adapté ici pour la clarinette) de Paganini et, dans un hommage à cette dernière oeuvre et à son compositeur, "Souvenir de Paganini" de Chopin.

Le compositeur hongrois Zoltán Kodály mettra en musique le chant du paon pour choeurs et orchestre en 1937, et composrea une séroe de variations pour orchestre sur cete chanson quelqies temps après.

Afin de se dédier entièrement à la composition de son grand opéra Porgy and Bess, George Gershwin ne composera pas de comédies musicales pour Broadway. Afin de combler le manque à gagner, et de s'éloigner du projet occasionnellement, il ira en tournée comme soliste équipé d'une oeuvre originale, une série de variations piur piano et orchestre autour de sa mélodie fort populaire.

Bonne écoute!





mardi 14 janvier 2014

De la suite dans les idées...



Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 14 janvier 2014

Lors de ma réflexion de la semaine dernière, j'ai proposéla d'écouter la quatrième suite de Tcaïkovski. Ma playlist d'aujourd'hui propose de compléter la séquence avec l'écoute des trois autres suites numérotées du compositeur.

Composées entre 1878 et 1887 et insérées dans le catalogue chronologique du compositeur entre la production de symphonies, ces suites suivent le modèle traditionnel du rassemblement de mouvements de danse, augmenté par des muvements plus élaborés, organisés das une forme sans doute moins rigide que celui de la symphonue, d'où j'ose croire leur attrait pour le comositeur Russe.

A propos de sa première suite, il écrura à l'automne de 1878:
(...) j'ai mis sur papier le croquis d'un scherzo pour orchestre. C'est seulement par la suite que l'idée m'est venue de composer tout un cycle de pièces pour orchestre, qui forment une Suite dans le style de (Franz) Lachner. 
Cette formule musicale date des ouvertures pour orchestre de Jean-Sébastien Bach et Georg Phillip Telemann, et reste en vogue depuis. Parmi les compositeurs contemporains du Russe (en plus de Lachner), on note un de ses riveaux de Saint-Pétersbourg, le compositeur et critique César Cui qui en composera pou le piano et en orchestrera lui-même (ou orchestrées opar Glazounov).

Il est intéressant de noter que durant la période de 10 ans enre la composition de sa quatriàme et cinquième symphonies, Tchaikovsky tenta de composer une symphonie qui deviendra sa troisième suite... Restant fidèle au thème du mois, la troisième suite comporte une élégante démonstration de variations pour orchestre!
Plus de détails sur la composition de ces oeuvres dans la page wiki du site Tchaikovsky Research


Bonne écoute!

DETAILS

Pyotr Ilich TCHAÏKOVSKI (1840-1893)

Suite No. 1 en ré mineur, Op. 43 (TH 31)
Orchestre Symphonique de Radio-Moscou sous Arvīds Jansons

Suite No. 2 en ut majeur, Op. 53 (TH 32), "Suite charctéristique"
Winterthur Symphony Orchestra sous Walter Goehr

Suite No. 3 en sol majeur, Op. 55 (TH 33)
Orchestre Symphonique de la Radio-Télévision Coréenne sous Mikhail Pletnev


dimanche 12 janvier 2014

Thème et Variations: L'édition Mozart




Le billet suivant est une reprise d'un Quinze que j'en pense, datant originalement du 15 septembre 2012.

Le contenu musical et texte furent revisés afin d'adresser des clips supprimés.



Pour mon deuxième "en pantoufles" de janvier, je m’attarde aux variations pour piano de Mozart (ou inspirées par Mozart). Comme à l’habitude, j’agrémente cette réflexion de suggestions musicales.

Selon le catalogue Köchel, Mozart propose environ une quinzaine de variations pour piano . Allant du K. 25 au K. 613, ces compositions surgissent régulièrement tout au long de la carrière d’Amadeus, et font pruve d’un sens de l’originalité qu’on associe volontiers avec lui.

La Piano Society propose une bonne brochettte de ces variations pour piano. Trois œuvres sont particulièrement intérerssantes, et font partie ŝoit de ces sélections, soit de la Playlist YouTube illustrative d’aujourd’hui.

Douze Variations sur "Ah vous dirai-je, Maman", K. 265

Publiées à Vienne en 1785, on crut longtemps que ces variations dataient du séjour Parisien de Mozart en 1778 – où d’autre aurait-il pu se familiariser avec cette comptine? Les manuscrits suggèrent plutôt 1781 ou 82.

Ces variations sont le parfait exemple de la capacité qu’a Mozart de développer des oeuvres d’envergure à partir de mélodies simples, voire enfantines. Soulignoins le chromartisme de la 8e variation, et la projection dramatique de la 9e.

Dix variations sur "Unser dummer Pöbel meint" de "La rencontre imprévue" par Christoph Willibald Gluck, K 455

Du temps de Mozart (et du temps d’autres grands virtuoses tels Liszt et Thalberg), des arias opératiques étaient une source thématique pour des variations pour piano (ou pour d’autres instruments). Publiées en 1785 avec les variatios K. 265, les variations Gluck K. 455 sont un excellent exemple d’une telle oeuvre basée sur un air opératique.

Si ces variations vouis sont familières, c’est sans doute car Tchaïkovski fera usage de ce pastiche dans sa suite pour orchestre Mozartiana.

Premier mouvement de la Sonate, K.331

Rendue célèbre par son Rondo à la turque, le premier mouvement de cette sonate propose une clinique sur le genre « thème et variations». Le thème original exploiité ici suggère des échios de l’enlèvement au Sérail – tout comme le fameux Rondo.

Le compositeur allemand Max Reger exploitera lui aussi ce thème pour un autre ensemble de variations, cette fois pour orchestre, et souvent entendue dans une adaptation pour deux pianos. Variations et fugue sur un thème de W. A. Mozart, Op.132 (op. 132a pour deux pianos) est sans doute son œuvre la plus célèbre.

Bonne écoute!

DETAILS
Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Variations (12), en ut majeur, pour piano sur "Ah, vous dirais-je maman", K. 265
Clara Haskil, piano

Variations (12), en si bémol majeur, pour piano sur un Allegretto, K. 500
Colin Tilney, pianoforte

Variations (9), en ut majeur, pour piano sur "Lison dormait" de la comédie "Julie" de Nicolas Dezède, K. 264
Evan Kuei, piano

Troisième mouvement (Thema avec 12 Variations) de la sonate no. 6, en ré majeur, "Durnitz" pour piano, K. 284
Andras Schiff, piano

Premier mouvement (Tema. Andante grazioso) de la Sonate no. 11, en la majeur, "Alla turka" pour piano, K. 331
Christoph Eschenbach, piano

Variations (10), en sol majeur, pour piano sur l'air "Unser dummer Pobel meint" de l'opéra "Pilger von Mekka" de Christopher Willibald Gluck. K. 455
Wilhelm Kempff, piano

Max REGER (1873-1916)
Variations et fugue sur un thème de W. A. Mozart, Op. 132a
Aglika Genova et Liuben Dimitrov, pianistes duettistes


vendredi 10 janvier 2014

Thème et Variations: l’édition Beethoven






Le montage # 138 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast138


pcast138-Playlist.pdf

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Pour le deuxième volet de notre série sur les thèmes et variations, un regard particulier sur les variations composées par Beethoven, spécifiquement ses variations pour piano. Exception faite de la première sélection au programme - des variations pour violoncelle et piano - l'essentiel des choix retenus pour la portion Beethoven du programme provient du catalogue des variations pour clavier.

Trois des variations retenues ne sont pas du répertoire HKinsky (i.e. avec des numéros d'opus). Deux d'entre elles s'inspirent d'airs d'un obscur opéra, La Molinara (1788) de Giovanni Paisiello. La troisième, plus connue, est un ensembre de 32 variations sur un thème original (les variations WoO 80).

Les variations développées dans l'opus 35 s'inspirent d'un motif composé originalement par Beethoven pour son ballet Die Geschopfe des Prometheus, et repris (et ,ieux connu) comme provenant de sa troisième symphonie, d'oû le sous-titre "Variations Eroica". La version retenue ici est d'une prestation radiophonique de Glenn Gould en date du 5 octobre, 1952.

Pour d'autres variations pour piano, incluant les variations Diabelli, visitez le site Piano Society.

La dernière pièce au programme est un hommage à Beethoven de la part de Camille Saint-Saëns. Cet hommage s'inspire du trio de la 18e sonate pour piano (mouvement inclus dans le montage, prestation complète de la sonate incluse ci-dessous.



C'est un choix assez étrange pour , un thème; ses petites phrases se composentd'accords saccadés, suivis d'un bfer numéro plus mélodique. D'un autre côté, il est idéal pour des pianistes duettistes parce que les accords font écho et sont facilement partagés entre les deux artistes. Les variations de Saint-Saëns sont comparables stylistiquement à ce que Beethoven aurait écrit, en termes de diversité et de virtuaosité.

Bonne écoute!.

mardi 7 janvier 2014

Un Hommage à Mozart

Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 7 janvier 2014

Ce billet reprend le Montage # 70 (Commentaire original: http://itywltmt.blogspot.ca/2012/09/montage-70-hommage-mozart.html)





pcast070- Playlist


L’arc thématique du mois de janvier pour mes billets “B+B” est Thèmes et Variations – une exploration de cette formule dans tous ses attraits (par exemple, baséessur le 24e caprice de Paganini).

J’ai donc dépoussiéré cette baladodiffusion de september 2012 (notre mois de montages autour de Mozart) et proposerai ici deux, sinon trois, œuvres qui usent de la formule ou tout au moins, comme c’est le cas pour les Réminescences de “Don Juan” de Liszt, retape et réinvente des arias de Don Giovanni.

Pur un hommage musical à Amadeus, André Gagnon (longtemps appelé le Mozart Canadien pour des raisons obscures) propose une petite pièce bien en place. Tant qu’au concerto étudiant de Beethoven, je l’ai retenu car il m’apparaît beaucoup plus Mozartien que Beethovenien – qu’en pensez-vous?

L’adagio de la 98e symphonie de Haydn est l’expression musicale d’un collègue et d’un admirateur apprenant le décès d’un grand Maître.

Fernando Sor développe ses variations sur "Das klinget so Herrlich" extrait de la flûte enchantée. Tchaïkovski, tant qu’à lui, se contente d’adapter quatre pièces de Mozart pour orchestre:


Cette audition de la quatrième suite de Tchaïkovski set d’avant-goût à notre billet de mardi prochain…

Bonne écoute!

Hyperlien (Internet Archive): http://archive.org/details/HommageMozart

dimanche 5 janvier 2014

Les variations GOULD-berg




Le billet suivant est une reprise d'un Quinze que j'en pense, datant originalement du 15 octobre 2011.

Le contenu musical et texte furent revisés afin d'adresserdes commentaires.

Fils de discussion connexes:

Les Variations Goldberg
Une "nouvelle version" des Variations Goldberg par Glenn Gould ?

Le 21 juin 1954, la radio anglaise de la société Radio-Canada annonce un changement à sa programmation régulière. L’émission hebdomadaire Distinguished Artists durera exceptionnellement 45 minutes, afin d’accommoder son invité et l’œuvre qu’il a choisi d’interpréter.

L’artiste distingué est un jeune pianiste de 21 ans du nom de Glenn Gould, et il interpréta ce soir-là les variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach. Je reviedrai plus tard cette année avec une réflexion spécifique commémorant le 60e aniversaire de cet éphéméride musical, mais en atttendant, je vous propose une petite expérience...

Glenn Gould est un pianiste qui polarise notre communauté de mélomanes. Pour certains, il est une figure de culte, et chez d’autres un mystérieux et étrange pianiste, et parfois même un homme aux opinions controversées. Il demeure toutefois que son talent, sa technique, et son sens de l’interprétation méritent amplement l’admiration de la majorité des mélomanes. Son retrait de la scène publique et son décès prématurés ne font que nourrir le mythe qui entoure cet artiste, musicien, et maître d’œuvre de productions sur disque, à la radio et à la télé.

"GG" et les variations Goldberg sont inséparables – je ne peux penser à une autre combinaison d’œuvre et d’artiste qui possède le même cachet, ou qu’on puisse associer d’une façon aussi incontournable. Si vous me permettez l’analogie, ses enregistrements des Goldberg en 1955 et 1981 sont la paire d’appuie-livres parfaits, l’alpha et l’oméga de sa discographie (hormis les quelques enregistrements mis en marché posthumément.) En plus des disques, il doit y avoir des dizaines de performances publiques par GG entre 1954 et 1964, et au moins deux prestations télévisées, dont celle-ci, datant du 3 juin 1964:

Difficile à croire aujourd’hui, mais avant la parution de son enregistrement en 1955, la discographie de ce chef-d'oeuvre est plutôt mince, et sans doute l'interprétation la plus acceptée étant celle-ci, datant de 1933, par la claveciniste Wanda Landowska. Depuis la version GG de 1955, il y a eu une véritable prolifération d’enregistrements de cet opus, au clavecin ou au piano, et plusieurs d’entre elles plus "traditionnelles". Mon objectif aujourd’hui est de commenter les quatre enregistrements faits par Gould et disponibles sur CD. Les voici, en ordre chronologique d’enregistrement:

La séance radiodiffusée du 21 juin 1954

En 1995, la Société Radio Canada a entrepris le transfert des enregistrements témoin des performances de Glenn Gould à la radio pour sa série de disques «Perspectives». Un coffret des rassemble l'ensemble de ces enregistrements sous le nom "GOULD: The Young Maverick" et fut l'objet d'une Chronique du Disque en octobre 2011 (avec hyperlien e téléchargement) .De ces prestations, la SRC a retenu la performance des Goldberg mentionnée au début de mon intervention. Celle-ci précède de près d’in an jour pour jour la session en studio pour Columbia qui a rendu Gould célèbre. Dans cette prestation, GG offre une performance bien en place, et propose un aria da Capo qui présage l’aria très lent de 1981. Un document pour les mordus, qui néanmoins met en valeur la dextérité et l’approche musicale typiques de cet interprète.

Enregistrement Mono en studio (Columbia, 10-16 juin 1955)



C'est ce disque qui lance la carrière internationale et discographique de Gould. Le nombre de copies vendues de ce disque sont (même aujourd’hui) phénoménales: 40 000 copies entre 1955 et 1960, et plus de 100 000 copies au moment de son décès en 1982. Les notes offertes en pochette (de la plume du pianiste) offrent un regard sur l’approche et le génie de l’interprète (en anglais)

(Enregistrement disponible sur mqcd-musique-classique.com)

Festival de Salzbourg, 25 août 1959


Cet enregistrent stéréo fut mis en marché après le décès de l’interprète et représente un document spécial, compte tenu du dédain légendaire que Gould avait des performances publiques. Dans ce cas-ci, toutefois, même Gould admit lui-même que cette performance fut une rare expérience où tout se plaça parfaitement devant un public chaleureux. Contrairement aux enregistrements précédents, vous entendrez la "carte de visite" de GG - sa manie de chantonner en jouant... (Plus de détails dans mes Coups de Coeur 2011).

Enregistrement numérique en studio (CBS, avril et mai 1981)


Depuis Salzbourg, Gould aura cessé ses performances pibliques (en 1964) pour se consacrer è la mise en oeuvre de projets à la radio et à la télé, et se limite au studio pour faire de la musique, et aura ainsi touché l'ensemble de l'oeuvre pour clavier de Bach, et même cetaines oeuvres pour l'orgue. GG accepta de revisiter les Goldberg environ 25 ans après son enregistrement historique, dans le même studio New-Yorkais de Columbia, mais cette fois pour le compte d’une nouvelle technologie (le numérique) et fort de plus de 15 ans de travail exclusif en studio. Il s’agît ici du document, du legs si on veut, d’un vieux routier, qui comprend et maîtrise tous les aspects de la production et post-production d’un enregistrement dans tous ses détails. On ne peut que croire qu’il s’agît du document « parfait », réalisé exactement à l’image de l’artiste et une représentation en tous points fidèle à sa conception de la performance de cette pièce. Le cinéaste et collaborateur de Gould, Bruno Monsaingeon, filma les sessions en studio, et en réalisa un documentaire tout à fait fidèle à l’enregistrement mis sur le marché par CBS.



Il existe sur YouTube bon nombre de clips qui comparent ces différentes versions. Je vous en propose deux:





Toutes ces versions ont leurs points forts, leurs faiblesses et leur cachet historique particulier. Notez, par exemple, comment Gould devient de plus en plus introspectif et excentrique au long de cette série de performances. Si je dois en choisir une comme « préférée », je choisirais sûrement la version Salzbourg, justement à cause du caractère unique des circonstances entourant cette prestation.

vendredi 3 janvier 2014

Thème et variations - l'édition Paganini





Le montage # 137 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast137




pcast137- Playlist


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Le billet B + B de cette semaine lance une série de cinq volets qui explorent la formule thàme et variations.

En musique, la variation est une facon de produire des notes de multiples phrases musicales par des modifications apportées à un « thème ». Les modifications peuvent être de différentes nature: mélodique,
rythmique, harmonique ou la combinaison de l'un à l'autre, le thème initial pouvant alors devenir presque méconnaissable. La variation, qui est l'un des procédés les plus féconds de la musique occidentale et est inspiré du cantus firmus de la liturgie médiévale, a donné naissance à des formes spécifiques — chaconne, passacaille, air varié (qui est synonyme, au moins dans l'usage qu'en fond les compositeurs, de « Thème et variations »). Un excellent exemple de cette forme est le 24e des caprices pour violon seul de Paganini'.

La pièce, en la mineur, consiste d'un thème, suivi de 11 variations et d'une séquence finale. La virtuasité et la technique requise du violoniste prouve ce qu'on sait non seulement de Paganini et de son instrument, mais également explique pourquoi cette formule fut explitée par tant de grands virtuoses.

Le thème de ce caprice inspura plus d'un compositeur - j'ai choisi de monter leurs explorations en plus de l'original de Paganini:


  • Liszt: Six Grandes Études de Paganini pour piano solo (la sixième use du 24e caprice, et le montage les présente intégralement)
  • Brahms: Variations sur un thème de Paganini
  • Rachmaninov: Rhapsodie sur un thème de Paganini 

Bonne écoute!

mercredi 1 janvier 2014

Die Fledermaus (J. Strauss II)

Vous devez vous rapporter à la prison le soir du Nouvel An. Que faites-vous?

La fête, bien sûr!

C'est essentiellement l'intrigue loufoque de l'opérette Die Fledermaus (La chauve-souris) de Johann Strauss. On flirt, on trinque et le tout encadré de la bonne musique de Strauss! Que pourriez-vous demander de plus?

Les Autrichiens ont une longue tradition d'accueillir de la nouvelle année avec une performance de Die Fledermaus. DEs sentiments musicaux comme "Glücklich ist, wer vergisst, était doch nicht zu ändern ist ..." ("Heureux celui qui oublie ce qui ne peut être changé ...") et l'histoire d'un bal masqué font que cette Opérette populaire est appropriée pour les circonstances du Nouvel Ane. La performance du Nouvel An de Fledermaus est aussi une tradition à Prague, ainsi que dans de nombreuses autres parties du monde.

C'est donc mon cadeau du Nouvel An pour mes lecteurs! Bonne année 2014!



Johann STRAUSS II (1825 - 1899)
Die Fledermaus (1874)
Livret en allemand de Karl Haffner et Richard Genée.

DISTRIBUTION PRINCIPALE
Julius Patzak - Gabriel von Eisenstein
Hilde Güden - Rosalinde
Kurt Preger - Frank
Sieglinde Wagner - Prince Orlofsky

Cheirs du Wiener Staatsoper,
Wiener Philharmoniker sous Clemens Krauss
Musikvereinsaal, Vienne, 22 June, 16-22 Septembre 1950

 

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