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dimanche 2 octobre 2022

Mahler: Symphony No. 9 - Bruno Walter Conducts the Columbia Symphony Orchestra

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de septembre 2022.


Sur notre chaîne Pod-O-Matic, nous présentons de vieux et de nouveaux partages des symphonies de Gustav Mahler. Aujourd'hui, la Revanche du Vinyle partage une réédition de la Neuvième symphonie de Mahler, avec Bruno Walter et le "Columbia Symphony Orchestra".

Commençons par établir l'orchestre. Selon les données que j'ai recueillies, cette performance a été enregistrée le 26 janvier 1961 à l'American Legion Hall à Hollywood; il s'agit donc d'une incarnation californienne du Columbia Symphony - utilisant probablement les mêmes musiciens que Stravinsky utiliserait localement pour ses enregistrements légendaires du 80e anniversaire pour le même label. Je m'attendrais à ce que beaucoup soient membres de l'Orchestre philharmonique de Los Angeles et des musiciens contractuels des studios de cinéma.

Comme l’histoire nous rappelle, la Neuvième de Mahler est sa dernière symphonie "complète" (c'est-à-dire composition et orchestration) et n'a jamais été jouée du vivant de Mahler ; Walter, à qui l'œuvre est dédiée, dirigea sa première représentation le 26 juin 1912, au Festival de Vienne.

Bien que la symphonie suive la forme habituelle en quatre mouvements, elle est inhabituelle en ce que le premier et le dernier sont lents plutôt que rapides. Comme c'est souvent le cas chez Mahler, l'un des mouvements du milieu est un ländler. Bien que l'œuvre soit souvent décrite comme étant dans la tonalité de ré majeur, le schéma tonal de la symphonie dans son ensemble est progressif ; tandis que le mouvement d'ouverture est en ré majeur, le finale est en ré bémol majeur. Comme c'est le cas pour ses dernières symphonies, l'œuvre ne nécessite pas seulement un grand orchestre (comprenant des clarinettes en la, si bémol et mi bémol, deux harpes et un large éventail d'instruments à percussion), elle dure bien plus d'une heure.
La discographie de Walter comprend au moins deux enregistrements de la Neuvième - un concert de 1938 avec l'Orchestre philharmonique de Vienne et cet enregistrement en studio de 1962. Il pourrait bien y avoir d'autres performances publiques croquées sur disque en cours de route.

Comme le dit un critique, le neuvième de Mahler est un peu comme Hamlet - il y a une vaste place pour des interprétations variées. L'enregistrement stéréo de Bruno Walter est indispensable pour une vision claire de l'approche non névrosée de l'œuvre.

L'enregistrement a été retapé à de nombreuses reprises – celui de ma propre collection fait partie de la série de rééditions Odyssey « à bas prix » – et plus récemment sur l'édition Walter complète de Sony. Il s'agit d'une version superlative qui appartient à la collection de tous les passionnés de Mahler ; le son de l'original était étonnant en son temps, et l'est toujours.

Bonne écoute!



Gustav MAHLER (1860-1911)
Symphonie no. 9 en ré majeur (1908- 09)
Columbia Symphony Orchestra
Bruno Walter, direction
Lieu d’enregistrement American Legion Hall, Hollywood (26 janvier 1961)
Odyssey – Y2 30308
Format: Album double, Stéréo (réédition, 1971)

Discogs - https://www.discogs.com/release/3399...-Symphony-No-9




mardi 31 mai 2022

Igor Stravinsky, Neville Marriner, Academy Of St. Martin-in-the-Fields – Pulcinella (Complete Ballet) / Suites Nos. 1 & 2 For Small Orchestra

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de mai 2022.


La Revanche du Vinyle cette semaine met en vedette des œuvres d’Igos Stravinski interprétées par l’Académy of St-Martin-in-te-Fields, un trio de solistes, le tout sous la direction de Sir Neville Marriner.

L'œuvre principale de ce microsillon ADD d'Angel est le ballet en un acte de Stravinski, Pulcinella, l'un des deux ballets inspirés des œuvres de compositeurs antérieurs. Il est basé sur une pièce du XVIIIe siècle, Quatre Polichinelles similaires. Le ballet est créé à l'Opéra de Paris le 15 mai 1920 sous la direction d'Ernest Ansermet. Léonide Massine a créé à la fois le livret et la chorégraphie, et Pablo Picasso a conçu les costumes et les décors originaux.

Pulcinella (Polichinelle) est un personnage classique qui trouve son origine dans la commedia dell'arte du XVIIe siècle et est devenu un personnage de base dans la marionnette napolitaine. La polyvalence de Pulcinella en termes de statut et d'attitude a captivé le public du monde entier et a maintenu le personnage populaire sous d'innombrables formes depuis son introduction à la commedia dell'arte par Silvio Fiorillo en 1620. De nombreuses variantes régionales de Pulcinella ont été développées au fur et à mesure que le personnage se diffusait à travers l'Europe. Dans de nombreuses adaptations ultérieures, Pulcinella a été dépeinte comme une marionnette, car le théâtre de style commedia dell'arte n'a pas continué à être populaire sur tout le continent au fil du temps.

Un peu comme Le Baiser de la fée (1928) où Stravinski a élaboré plusieurs mélodies à partir de pièces pour piano anciennes et de chansons de Tchaïkovski dans sa partition, Diaghilev voulait un ballet basé sur un livret de commedia dell'arte du début du XVIIIe siècle et une musique alors supposée avoir été composée par Giovanni Battista Pergolesi. Cette attribution s'est depuis avérée fausse. Une partie de la musique peut avoir été de Domenico Gallo, Unico Wilhelm van Wassenaer, Carlo Ignazio Monza et Alessandro Parisotti. Stravinski a adapté la musique ancienne à un style plus moderne en empruntant des thèmes et des textures spécifiques, mais en injectant ses rythmes, cadences et harmonies modernes.

Complément, le disque comprend les deux suites pour petit orchestre de Stravinski. Ces Suites envoûtantes et doucement satiriques sont des orchestrations faites par Stravinski des huit duos pour piano qu'il avait écrits pour ses enfants, Théodore et Mika, les trois premiers en 1914-1915 puis cinq autres en 1917.

Notez que le lien YouTube contient une compilation de musique de Stravinski. Les clips 29 à 47 sont le contenu du disque d'aujourd'hui.

Bonne écoute !




Igor STRAVINSKI (1882-1971)
Pulcinella, Ballet avec chant en un acte (1920)
Soprano– Yvonne Kenny
Ténor– Robert Tear
Basse – Robert Lloyd

Deux Suites (Nos. 1 and 2) pour petit orchestre (1921, 1926)
Academy Of St. Martin-in-the-Fields
Neville Marriner, direction

Angel Records Digital – DS-37899
Format: Vinyl, LP, Album, Stereo
Emis en 1982

Discogs https://www.discogs.com/release/8137...e-Ballet-Suite

YouTube https://youtube.com/playlist?list=OL...SIe4rSv-5AMGZ8

Internet Archivehttps://archive.org/details/02-pulcinella-ballet-avec-chante-m

lundi 2 mai 2022

Mahler, Maazel, Orchestra Del Teatro La Fenice – Das Lied Von Der Erde

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'avril 2022.


Avec quelques jours de retard, ma suggestion pour la revanche du vinyle (pour avril) est un enregistrement public par Maazel d’une œuvre allemande du 20e siècle, le Chant de la Terre de Mahler, mais avec un orchestre inusité, celui du Teatro La Fenice à Vennice, en Italie.

L'histoire de l’orchestre de La Fenice est liée à celle du théâtre, qui a tenu une place si importante dans l'opéra au XIXe siècle, avec des créations telles que Semiramide, I Capuleti e i Montecchi, Rigoletto et La traviata. La seconde moitié du siècle a apporté une internationalisation du répertoire, élargie également par des concerts symphoniques et la collaboration avec des solistes de premier plan (parmi lesquels Enrico Mainardi, Mstislav Rostropovich, Edwin Fischer, Aldo Ferraresi, Arthur Rubinstein).

En 1938, La Fenice devient une entité autonome et l'orchestre se développe davantage avec une participation active au Festival de Musique Contemporaine de la Biennale. Dans les années 1940 et 1950, sous la direction de Toscanini, Scherchen, Bernstein et Celibidache (avec un cycle complet de symphonies de Beethoven), Konwitschny (avec le cycle Ring de Wagner) et Stravinsky, l'orchestre a présenté une série de concerts historiques. En concert, l'orchestre a entrepris des cycles, dont ceux consacrés à Berg et à Mahler, sous la direction de chefs tels que Sinopoli, Kakhidze, Masur, Barshai, Tate, Ahronovitch, Kitajenko, Inbal et Temirkanov.

Je me souviens d'un documentaire que j'ai vu il y a une quarantaine d’années, mettant en vedette Michael Tilson Thomas, expliquant comment il avait du mal à diriger Mahler avec des orchestres italiens, car leur rythme naturel est lyrique (Uno, Due, Tre) par rapport au rythme allemand qui est plus strident (Eins, Zwei, Drei).

Mais une chose que les orchestres de théâtre italiens font bien, c'est l'opéra et la chanson, et même si l'œuvre de Mahler est un hybride entre une symphonie et un cycle de chansons, elle est très enracinée dans ce dernier, et sous la direction sévère habituelle de Maazel (oui, même à ce début étape de sa carrière), les résultats sont assez surprenants.

Bonne écoute



Gustav MAHLER (1860-1911)
Das Lied von der Erde (Le chant de la Terre) (1908-09)

Contralto– Kristhine Meyer
Ténor– Richard Lewis
Orchestra Del Teatro La Fenice
Lorin Maazel, direction
Enregistrement public, Venezia 11.9.1960

Label: Longanesi Periodici – GCL 35

Discogs - https://www.discogs.com/release/4239...d-Von-Der-Erde





mardi 15 février 2022

Rossini/Respighi – La Boutique Fantasque - Suite Rossiniana



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de février 2022.


Ce mois-ci, le vinyle càde sa place à l’oxide de chrome, déterrant une vieille cassette que j'ai acquise au début des années 1980 avec la musique d'Ottorino Respighi inspirée de la musique composée par son compatriote, Gioacchino Rossini.

Respighi écrit le ballet La Boutique fantasque pour Léonide Massine et les Ballets russes de Diaghilev en 1919, en le basant sur de courtes pièces pour piano du recueil de Rossini Péchés de vieillesse.

Massine a décrit comment, à Rome pour une saison de ballet, Respighi a apporté la partition des Péchés de vieillesse de Rossini à Diaghilev. Toulouse-Lautrec a eu une influence sur le décor et le style d'époque de La Boutique fantasque , et Massine a envisagé le personnage principal "tout à fait à la Lautrec".

L'histoire du ballet présente des similitudes avec Die Puppenfee ("La poupée féérique") de Josef Bayer, un ancien ballet allemand qui avait été interprété par Jose Mendez à Moscou en 1897 et par Serge et Nicholas Legat à Saint-Pétersbourg en 1903. D'autres notent les similitudes avec L'intrépide soldat de plomb de Hans Christian Andersen. Le scénario de Massine est centré sur l'histoire d'amour entre deux poupées danseuses de cancan dans un magasin de jouets, incorporant des éléments de comédie, de danse folklorique nationale et de mime, ainsi que de la chorégraphie classique.

En 1925, Respighi revient à la musique de Rossini, mais pas comme un ballet, simplement comme une musique de concert. Il a de nouveau utilisé Péchés de vieillesse, en particulier Quelques riens du Volume XII, et leur a appliqué ce qu'il a appelé une trascrizione libera (transcription libre).

La partition en quatre mouvements est brillante, mais aussi sombre et évocatrice. Bien qu'elle n'ait pas été écrite pour le ballet, Rossiniana a été chorégraphiée pour la scène.

Antal Dorati a enregistré de nombreuses oeuvres orchestrales de Respighi pour Mercury avec les orchestres symphoniques de Minneapolis et de Londres dans les années 1950, et son enregistrement des Airs et danses anciennes avec la Philharmonia Hungarica (encore une fois pour Mercury, présenté dans un billet d’il y a quelques années) est un enregistrement de référence. . Ce couplage des deux partitions inspirées de Rossini intervient bien plus tard, au milieu des années 1970 pour Decca, avec le Royal Philharmonic. Je note que la partition de la Boutique est qualifiée de "suite de ballet", ce qui signifie que certaines sections du ballet complet sont omises dans cette performance - elle reste toujours nette et agréable.

Bonne écoute !



Ottorino RESPIGHI (1879-1936)
La boutique fantasque (ballet après Rossini), P.120 – suite
Rossiniana, P.148 (après Rossini)
Royal Philharmonic Orchestra
Antal Dorati, direction

Decca Jubilee Series – KJBC 79

Discogs https://www.discogs.com/release/1068...ite-Rossiniana



dimanche 30 janvier 2022

Ormandy Dirige Sibelius



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de janvier 2022.


Notre première revanche du vinyle pour 2022 est le premier de deux billets mettant en relief les symphonies de Jean Sibelius.

Il est juste de dire qu'Eugène Ormandy a eu la chance d'interpréter la musique de quelques grands compositeurs qu'il a lui-même eu le plaisir de rencontrer : Bela Bartok, Sergey Rachmaninov et Jean Sibelius figurent particulièrement dans son répertoire.

Quelques remarques du chef à propos de Sibelius :

En rencontrant Sibelius pour la première fois, j'ai eu l'impression d'être en présence de quelqu'un presque surhumain. Il y avait là un être que j'avais admiré toute ma vie - et soudain j'étais en sa présence. C'était un homme imposant, une personnalité imposante, avec une tête magnifique et un visage puissant. Sa belle maison était pleine de disques, dont beaucoup que nous lui avions envoyés d'Amérique au fil des ans.

La Première Symphonie de Sibelius a été la « première » pour moi dans un autre sens — c'était la première des symphonies du maître que j'aie jamais dirigée. C'était en 1932, avec le Minneapolis Symphony Orchestra — et nous l'avons enregistré pour RCA Victor cette année-là. Je pense que c'était peut-être la première symphonie de Sibelius à être enregistrée en dehors de la Scandinavie. Bien sûr, le grand chef d'orchestre finlandais, l'ami de Sibelius, Kajanus, avait ouvert la voie à Sibelius des années auparavant, tout comme Koussevitzky, Stokowski et Beecham. J'ai joué la Première Symphonie de nombreuses fois au cours des ans, et elle ne perd jamais sa fascination pour moi. Les enregistrements ont beaucoup changé depuis 1932, les interprétations de ses œuvres aussi, et il a toujours eu de l'admiration pour le travail de mes collègues Stokowski et Koussevitzky. Je risquerai l'impudeur d'ajouter qu'il louait aussi mes lectures. Son enthousiasme est une source de grande fierté pour moi.

Le lien YouTube ci-dessous est une compilation de symphonies Sibelius enregistrées par Ormandy pour RCA, incluant la première symphonie que je possède dans ma collection de vinyles et que je partage sur le lien d’archive.

Bonne écoute !


Jean SIBELIUS (1865-1957)
Symphonie n°1 en mi mineur, Op.39
Valse Triste, de Kuolema, op. 44
Le Cygne de Tuonela, Op. 22 no. 2

Philadelphia Orchestra
Eugène Ormandy, direction

RCA Red Seal – ARL1-4901
Format : Vinyle, LP (1984)

Discogs https://www.discogs.com/release/5222...wan-Of-Tuonela

YouTube - https://youtube.com/playlist?list=OL...ieV1KBl6xT46K8

Internet Archive - https://archive.org/details/symphony...nor-op.-39-iv.

samedi 18 décembre 2021

Bizet, Seiji Ozawa, Orchestre National – Carmen / L'Arlésienne Suites



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de décembre 2021.


Avec quelques jours de retard (loin de mon clavuer et en vacances) voici mon partage pour la première quinzaine de décembre : un des nombreux couplages disponibles des suites les plus populaires de Georges Bizet à partir de ses œuvres scéniques, notamment ses deux suites de la musique de scène qu'il a écrite pour la pièce L'Arlésienne d'Alphonse Daudet et des sélections musicales de son dernier opéra, Carmen.

La musique de scène que Bizet a composée pour L'Arlésienne se compose de 27 numéros (certains quelques mesures seulement) pour voix, chœur et petit orchestre, allant de courts solos à de plus longs entractes. Bizet lui-même joua de l'harmonium dans les coulisses de la première, qui eut lieu le 1er octobre 1872 au Théâtre du Vaudeville à Paris.

La pièce elle-même n'a pas eu de succès, se clôturant après seulement 21 représentations. Cependant, la musique de scène a survécu et s'est épanouie. On l'entend le plus souvent sous forme de deux suites pour orchestre. Assemblée par Bizet lui-même, la première suite utilise un orchestre symphonique complet mais sans le chœur. La première exécution eut lieu lors d'un concert de Pasdeloup le 10 novembre 1872. La deuxième suite, également écrite pour grand orchestre, fut arrangée et publiée en 1879, quatre ans après la mort de Bizet, par Ernest Guiraud, sur des thèmes originaux de Bizet.

Ernest Guiraud, né à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, est également responsable de la musique restante sur cet enregistrement d'Ozawa ; Guiraud a arrangé douze numéros de l'opéra Carmen de Bizet en deux Suites orchestrales. Guiraud est peut-être le plus célèbre pour avoir construit les récitatifs - à la fois aimés et critiqués - qui ont remplacé le dialogue parlé dans les représentations de Carmen pendant plus d'un siècle.

Les notes originales de la pochette suggèrent que les numéros de la suite Carmen ont été assemblés par M. Ozawa lui-même.

Bonne écoute !



Georges BIZET (1838-1875)
L' Arlésienne Suite No.1 (extraite de la musique de scène), op. 23bis
L' Arlésienne Suite No.2 (assemblée par Ernest Guirard, 1879), GB 121b
Carmen, Suites pour orchestre No.1 and 2 (assemblées par Ernest Guirard, 1885-86) Sélections

  • Les Toréadors - Acte I, Prélude (mesures 1-119)
  • Prélude - Acte I, Prélude (mesures 121–48)
  • Aragonaise - Entr'acte avant l’Acte IV
  • Intermezzo - Entr'acte avant l’Acte III
  • Habanera - Acte I, Aria (Carmen): L'amour est un oiseau rebelle
  • Danse Bohème - Acte II, Danse gitane: Les tringles des sistres tintaient


Orchestre National de France
Seiji Ozawa, direction
Label: Angel Records – DS-538096
Format: Microsillon
Enregistrement: 25 & 26 juin 1983, Salle Wagram, Paris

Discogs https://www.discogs.com/release/3989...Suites-Nos-1-2







Internet Archivehttps://archive.org/details/01-l-arlesienne-suite-no.-1-op.-23

vendredi 15 octobre 2021

The Complete Gershwin (Siegel/Slatkin/St-Louis SO)



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'octobre 2021.


Notre revanche du vinyle ce mois-ci est cette collection VOX BOX publiée en 1974 qui présente toutes les œuvres de concert majeures pour orchestre et piano et orchestre de George Gershwin.

Le titre du coffret de 3 microsillons est un peu exagéré, car ce ne sont pas « toutes » les œuvres pour orchestre et piano et orchestre attribuées à M. Gershwin. Absents dans cet ensemble sont les ouvertures de ses nombreuses comédie musicales, les arrangements orchestraux du recueil de chansons Gershwin et une version de Rialto Ripples pour piano et orchestre. Tous ces éléments risquent de faire partie de partages plus tard.

Deux œuvres de cet ensemble sont plus rarement enregistrées. La berceuse est une œuvre d'étudiant initialement conçue pour quatuor à cordes, et dont le thème principal est réutilisé dans l’opéra en un acte de 1922 Blue Monday. J'ai entendu cette œuvre en concert en 1987-88 et elle faisait partie de l'anthologie « Gershwin Centennial » d'Erich Kunzel. Il en va de même pour Catfish Row, la seule suite « officielle » assemblée et publiée par Gershwin lui-même de musique de son grand opéra Porgy and Bess. La suite la plus enregistrée est le « portrait symphonique » arrangé par son orchestrateur de longue date, Robert Russell Bennett.

Au moment de cet enregistrement, Leonard Slatkin était l'assistant de Walter Susskind à Saint-Louis. Il reviendra à l'orchestre quelques années plus tard en tant que directeur musical (1979-1996). Slatkin dans une récente interview a expliqué que Susskind lui avait demandé de prendre en charge le projet car il était mieux adapté au répertoire américain.

Issu d'une famille de musiciens, le pianiste de renommée internationale Jeffrey Siegel a étudié avec Rudolf Ganz dans son Chicago natal, avec la légendaire Rosina Lhévinne à la Juilliard School et, en tant que Fulbright Scholar, avec Ilona Kabos à Londres. Siegel a été soliste avec les plus grands orchestres du monde. Communicateur passionné autant qu'interprète, il anime Keyboard Conversations, un concert-commentaire itinérant, dans les grandes villes américaines.

Bonne écute!



George GERSHWIN (1898-1937)
Concerto in F (1925) *
Trompette – Susan Slaughter

Lullaby (1919) [Version pour orchestre à cordes]
Violoncelle – Yuan Tung
Violon – John Korman

Cuban Overture (1932)
Catfish Row: Suite symphonique d’extraits de Porgy and Bess (1935-36)
Piano – Barbara Lieberman
Banjo – David Mortland


An American in Paris (1928)
Clarinette – George Silfies


Shall We Dance (1937 film) - Promenade (‘Walking the Dog’)
Clarinette – George Silfies

Rhapsody in Blue, (1924) *
Second Rhapsody (1931) *
Variations sur "I Got Rhythm" (1934) *

* Piano – Jeffrey Siegel
Saint Louis Symphony Orchestra
Leonard Slatkin, direction


VoxBox – QSVBX 5132
Format: 3 x Vinyl LP, Stereo, Quadraphonique
Année – 1974

Discogs https://www.discogs.com/release/6913...or-Orchestra-F

Internet Archive - https://archive.org/details/3-01-rhapsody-in-blue-1924

samedi 15 mai 2021

Schumann, New Philharmonia Orchestra, Otto Klemperer – Symphonyie No. 3

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de mai 2021.


Pour conclure notre regard en trois parties sur les symphonies de Schumann, j'ai choisi ma préférée, la Rhénane. Il a été composé en 1850, la même année où il a terminé son Concerto pour violoncelle (qui a été publié quatre ans plus tard).

Schumann a été inspiré pour écrire la symphonie après un voyage en Rhénanie avec sa femme Clara. Ce voyage a été un voyage heureux et paisible; il a incorporé des éléments du voyage et dépeint d'autres expériences de sa vie dans la musique.

Il y a deux forces à l'œuvre dans la Symphonie: un conservatisme formel essentiel et une inventivité rythmique et mélodique exubérante. Ces deux forces se combinent pour donner au mouvement d'ouverture un énorme fanfaron et un swing. Les trois mouvements centraux fonctionnent comme des intermèdes, capturant différentes ambiances et suggérant différentes scènes, tout en remplissant simultanément les exigences de la symphonie pour un scherzo et un mouvement lent.

Avec le final, l'animation du premier mouvement revient. Ici, Schumann met l'accent sur le rythme et la clarté de l'articulation (une grande partie de la musique est marquée pour être jouée staccato), donnant à la musique une légèreté propulsive qui conduit la Symphonie à sa fin exaltante et noble.

Cette performance d'époqie signée Klemperer avec son «nouvel orchestre» Philharmonia est couronnée par l'ouverture que Schumann a écrite pour ce que nous devrions considérer comme un «oratorio de Faust;». La musique de Schumann suggère la lutte entre le bien et le mal au cœur de l'œuvre de Goethe, ainsi que la recherche tumultueuse de Faust pour l'illumination et la paix.


Bonne écoute!



Robert SCHUMANN (1810-1856)
Symphonie No. 3 en mi bémol majeur, Op. 97 ("Rhénane")
Ouverture pour "Scènes de Faust", A3, no. 0


New Philharmonia Orchestra
Otto Klemperer, direction

Angel Records – RL-32064
Format: Vinyle, LP

DISCOGS - https://www.discogs.com/Schumann-New...lease/13714543


lundi 15 mars 2021

Schumann - Berlin Philharmonic, Rafael Kubelik – Symphonies No.1 & 4

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de mars 2021.


Le billet d’aujourd’hui lance une courte série mensuelle en trois parties qui partagera les quatre symphonies de Robert Schumann, en commençant par la symphonie "Printemps", comme un précurseur de l'équinoxe de printemps qui approche à grands pas.

À 30 ans, Robert Schumann était déjà établi comme compositeur de musique pour piano, pour petits groupes et de lieder. Mais pour pouvoir vivre de la composition, il lui fallait réussir dans ce qui était alors considéré comme la quintessence de l'art du compositeur: la symphonie. En tant que pianiste, Schumann avait peu d'expérience dans ce domaine et n'avait pas non plus reçu la formation appropriée.

Il composa sa première symphonie en janvier 1841 à Leipzig, l’esquissant en seulement quatre jours. La Symphonie n ° 4 a également été achevée en 1841. Schumann a fortement révisé la symphonie en 1851, et c'est cette version qui a atteint la publication.

Clara Schumann, la veuve de Robert, affirma plus tard que la symphonie avait simplement été esquissée en 1841 mais qu'elle n'avait été entièrement orchestrée ("vollständig instrumentiert") qu'en 1851. Cependant, ce n'était pas vrai, et Johannes Brahms, qui préférait grandement la version antérieure de la symphonie, a publié cette version en 1891 malgré les vives objections de Clara.

L'album d'aujourd'hui fait partie d'un cycle complet du début des années 1960 des symphonies Schumann avec Rafael Kubelik et de l'Orchestre philharmonique de Berlin. La playlist YouTube ci-dessous a l'ensemble complet, bien que l'album référencé ici est le couplage du premier et du quatrième que j'ai dans ma collection de vinyles.

 

Bonne écoute!





Robert SCHUMANN (1810-1856)
Symphonie No.1 en si bémol majeur, Op. 38 "Printemps"
Symphonie No. 4 en ré mineur, Op.120
Berliner Philharmoniker
Rafael Kubelik, direction

Deutsche Grammophon Resonance 2535 116
Format – Vinyl LP
Année – 1974 (version originale 1963)

Discogs https://www.discogs.com/Robert-Schum...elease/4351230



vendredi 15 janvier 2021

Riccardo Muti - Felix Mendelssohn-Bartholdy - New Philharmonia Orchestra ‎– Symphonie No. 3

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de janvier 2021.


Nous redémarrons nos partages bimensuels avec la revancje du vinyle et un vieil enregistrement EMI tout-Mendelssohn mettant en vedette Riccardo Muti et le Philharmonia

De la fin des années 50 au début des années 70, le chef d'orchestre de l'Orchestre Philharmonia était Otto Klemperer, avec qui l'orchestre a donné de nombreux concerts et réalisé de nombreux enregistrements du répertoire orchestral de base. En 1972, Klemperer a annoncé sa retraite de la direction de l'orcheatre (brièvement connu sous le nom de New Philharmonia). L'orchestre a reconnu qu'un chef d'orchestre solide était nécessaire pour rétablir ses normes et ses finances, mais il n'y avait pas de candidat immédiatement évident. Le cadre de l'EMI, Walter Legge, n'avait plus aucun intérêt dans l'orchestre, bien qu'il en surveillât les progrès avec bienveillance, et ayant repéré le potentiel de Riccardo Muti, il le recommanda au directeur général, Terence McDonald. D'autres candidats potentiels ont été considérés, mais Muti a été nommé chef de l'orchestre à partir de 1973.

Muti, bien qu'il ait rejeté une telle description, était un disciplinaire ferme, et sous sa direction l'orchestre a rétabli ses normes. Les critiques de l'époque ont commenté la "superbe performance" de l'orchestre, son "immense virtuosité", son jeu de cordes "étonnamment délicat" et son "phrasé à vent encore plus magique que leurs collègues berlinois".

Avec Muti, l'orchestre a enregistré l'opéra (Aida, 1974; Un ballo in maschera, 1975; Nabucco, 1977; I puritani, 1979; Cavalleria rustiqueana, 1979; La traviata, 1980; Orfeo ed Euridice, 1981; et Don Pasquale, 1982); un large éventail du répertoire symphonique, y compris les cycles Schumann et Tchaïkovski; des concertos avec des solistes dont Sviatoslav Richter, Andrei Gavrilov, Anne-Sophie Mutter et Gidon Kremer; et la musique chorale de Cherubini et Vivaldi.

Pendant le mandat de Muti, l'orchestre a retrouvé son titre d'origine, après de longues et complexes négociations. À partir de septembre 1977, le "Nouveau" a été abandonné, et l'orchestre est depuis lors le Philharmonia.

L'une de nos premièrs partages dans cette série fut tiré du cycle Muti / Philharmonia Tchaikovsky, et la part d'aujourd'hui fait partie d'un ensemble partiel de Mendelssohn (réédité et présenté comme un ensemble de deux disques - voir l'hyperlien notre YouTube ci-dessous). Le microsillon spécifique de ma collection comprend la symhonie no. 3 (Ecossaise) et l'ouverture Mer calme et voyage prospère..

Bonne écoute




Felix MENDELSSOHN-BARTHOLDY (1809-1847)
Symphonie No. 3 en la mineur, Op.56 "Ecossaise"
Ouverture, "Meeresstille und glückliche Fahrt" Op. 27
New Philharmonia Orchestra
Riccardo Muti, direction

Label: Angel Records ‎– S-37168
Format: Vinyl, LP, Album, Quadraphonic
Emis: 1976

Details https://www.discogs.com/Riccardo-Mut...elease/5264986

YouTube https://youtube.com/playlist?list=OL...nPf7uJFHLpb22o


mardi 15 décembre 2020

Rachmaninov - Andrei Gavrilov ‎–Concerto No. 3

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de décembre 2020.


La revanche du vinyle pour décembre propose un disque que j’ai acquis lorsque j’étais membre du club de disques Columbia. Il s’agit d’une interprétation du troisième concerto pour piano de Rachmaninov avec Andrei Gavrilov en tant que soliste. Le disque a été initialement publié en Union Soviétique sous son label national Melodiya, mais réédité sous l étiquette CBS Masterworks.

Melodiya a été créée en 1964 par le Ministère de la Culture de l'URSS et, en 1973, publie quelque 1 200 disques avec un tirage total de 190 à 200 millions par an, en plus de 1 million de cassettes, exportait sa production dans plus de 70 pays.

La production du label était dominée par la musique classique, la musique de compositeurs et de musiciens soviétiques, les performances d'acteurs de théâtre soviétiques et les contes de fées pour enfants. Par exemple, Melodiya a notamment diffusé des performances d'œuvres de Tchaïkovski et Chostakovitch.

Dans les années 1970 et 1980, des enregistrements Melodiya de musique classique et folklorique sont apparus sur les labels Melodiya / Angel (USA) et Melodiya / HMV à la suite d'un contrat d'exclusivité avec EMI, propriétaire des deux labels. Un plus petit nombre d'enregistrements a été distribué sur d'autres labels, en particulier après 1989, avant que Melodiya n'accorde les droits exclusifs à BMG en 1994. Après l'expiration du contrat BMG en 2003, la société réapparait sous une nouvelle direction et en 2006 a commencé à rééditer des enregistrements à travers son propre label.

Andrei Gavrilov est né dans une famille d'artistes à Moscou; sa mère était la pianiste arménienne Assanetta Eguiserian (20 décembre 1925 - 29 novembre 2006), qui avait étudié avec Heinrich Neuhaus et donné à Gavrilov ses premières leçons de piano à l'âge de 2 ans. À l'âge de 18 ans, après un semestre au conservatoire, il a remporté le Concours international Tchaïkovski de 1974 et a acquis une renommée internationale lorsque, au Festival de Salzbourg la même année, il a remplacé Sviatoslav Richter. Jusqu'en 1979, Gavrilov se produit dans tous les grands centres musicaux du monde en effectuant jusqu'à 90 concerts par an, tout en poursuivant ses études à l'université.

Il y a des éléments intrigants à propos de cet enregistrement de 1976. Réédité par EMI, Eurodisc et distribué ailleurs par Meodiya, le nom de l’orchestre passe de l’Orchestre philharmonique de Moscou, à l’Orchestre symphonique universitaire d’État de l’URSS, puis à l’Orchestre symphonique de l’URSS… Ce concerto est disponible sous les doigts de plusieurs solistes, toutefois Gavrilov se montre solide et le résultat reste agréable.

En 1979, au sommet de la carrière de Gavrilov, Herbert von Karajan, qui l'avait entendu dans le premier concerto de Tchaïkovski à Berlin, proposa des enregistrements de tous les concertos de Rachmaninov, malgré le fait que Karajan ne les dirigea que rarement. En décembre 1979, des enregistrements sont programmés à Berlin avec l'Orchestre philharmonique pour le 2e concerto, mais Gavrilov ne se présente pas aux répétitions. On apprendra qu'en raison de ses remarques critiques sur le régime soviétique, l'URSS avait saisi son passeport.

Quel aurait été le résultat de cet exercice?


Sergey RACHMANINOV (1873-1943)
Concerto No. 3 en ré mineur pour piano et orchestre, Op. 30
Lieu d'enregistrement – Grand Hall du Conservatoire de Moscou, avril 1976

Andrei Gavrilov, Piano
Ochestre Académique d'état d'URSS
Alexander Lazarev, direction

Label: CBS Masterworks ‎– M 36685
Format: Vinyl, LP, Album
Emission: 1981
(Ed ition originale Melodiya, 1976)

Discogs - https://www.discogs.com/Rachmaninoff...elease/3213621

YouTubehttps://www.youtube.com/playlist?lis...nS09LbCsCTfpIS

Internet Archive https://archive.org/details/02-ii-intermezzo-adagio-iii


dimanche 15 novembre 2020

Igor Stravinsky, Israel Philharmonic Orchestra, Leonard Bernstein ‎– Symphony In Three Movements • Symphony In C

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de novemobre 2020.


Puisque beaucoup de nos récents partages en vinyle furent proposés dans le cadre d'un autre fil (#Beethoven2020), nous avons un peu négligé ce fil-ci. Donc, un retour aux sources si on veut...

Habituellement, novenbre est l'occasion pur moi de souligner des artistes disparus, et cette année maruqe trente ans (déjà!) que Bernstein nous a quittés. Le disque proposé ici fait partie de sa série d'albums pour DG, la plupart croqués sur le vif. Ici, il se tourne à la musique "symphonique" de Stravinski dirigeant un orchestre avec lequel il a longyemps collaboré, le Philharmonique d'Israel.

Les deux symphonies sur cet album datent toutes deux de la période de la Seconde Guerre Mondiale; commencée en France avant l'exil du compositeur en Amérique, sa Symphonie "en ut" est un peu l'équivalent de la symphonie Classique de Prokofiev, étant une tentative d'hommage à l'esthétique classique de Haydn, mais clairement à la sauce moderne.

L'autre symphonie, "en trois mouvements", peut également être considérée en contexte avec une autre de Prokofiev - sa cinquième - les deux étant des ouvres "de guerre". En fait, Stravinski a trouvé inspiration dans des courts métrages de faits divers (qu'on présentait dans les cinémas avant la télé) et leurs reportanges sur les défilés en Allemagne et au Japon.

Bernstein propose ces symphonies sans détour, et avec son brio habituel.

Bonne écoute!



Igor STRAVINSKI (1880 - 1971)

Symphonie en ut (1940)
Symphony en trois mouvements (1945)

Israel Philharmonic Orchestra
Leonard Bernstein, dorection
(Enregistrements publics)

Deutsche Grammophon ‎– 415 128-1
Format: Vinyl,e LP, Stereo (ADD)
Date d'émission: 1985

Discogs https://www.discogs.com/Igor-Stravin...elease/4406135



vendredi 30 octobre 2020

Programme Double: Ouvertures et Concerto de l’Empereur



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'octobre 2020.


Notre contribution à la série # Beethoven2020 pour octobre (l'avant-dernièr billet) partage deux rééditions vinyles de ma collection - l'un d'eux complète le cycle des concerti pour piano que nous avons entrepris lorsque nous avons lancé cette série plus tôt cette année.

Commençons par là - Rudolf Serkin a enregistré tous les concertos de Beethoven - certains d'entre eux plus d'une fois - sous Eugène Ormandy, Bruno Walter et Leonard Bernstein. La collaboration Bernstein sur le concerto de l'Empereur a été rééditée plusieurs fois, y compris dans la série "Great Performances", et c'est ainsi que je l'ai acquise.

Plusieurs chefs d'orchestre ont enregistré les ouvertures de Beethoven - soit en complément dans le cadre de leurs cycles des symphonies (comme Bernstein, von Dohnanyi et Leibowitz l'ont fait), soit en tant que compilations autonomes. Cette réédition "Resonance" combine des ouvertures enregistrées par Karl Böhm avec l'Orchestre philharmonique de Vienne avec une paire d'ouvertures à l’opéra Fidelio extraites de son enregistrement historique de l'œuvre avec la Staatskapelle Dresden.

Bonne écoute!


Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Ouverture, en fa mineur, pour la tragédie "Egmont"de Johann Wolfgang von Goethe, Op. 84
Ouverture, en ut mineur, pour la tragédie "Cariolan" de Heinrich Joseph von Collin, Op. 62
Ouverture, en ut majeur, pour le ballet “Die Geschopfe des Prometheus ", Op. 43
Orchestre –Wiener Philharmoniker
Ouverture (# 4), en mi majeur, pour l’opéra “Fidelio“, Op. 72b
Ouverture (# 3), en ut majeur, pour l’opéra “ Leonore“, Op. 72a
Orchestre –Staatskapelle Dresden
Direction – Karl Böhm
Deutsche Grammophon ‎ Resonance – 2535 135
Format: Vinyle, LP, Réédition

DISCOGS - https://www.discogs.com/Beethoven-Ka...lease/10018255

Concerto (#5), en mi bémol majeur, pour piano et orchestre, Op. 73 "Empereur" 
Piano – Rudolf Serkin
Orchestre –New York Philharmonic 
Direction – Leonard Bernstein
CBS Great Performances ‎– MY 37223
Format: Vinyle, LP, Réédition

DISCOGS - https://www.discogs.com/Ludwig-van-B...elease/1436994


mercredi 30 septembre 2020

Beethoven - Sviatoslav Richter, Concerto pour piano No. 3

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de septembre 2020.



Le Quinze que j’en pense pour cette quinzaine nourrit notre série #Beethoven2020 en cours avec un programme vinyle mettant en vedette Sviatoslav Rchter jouant le troisième concerto pour piano de Beethoven.


Beethoven composa son Concerto pour piano n ° 3 à l'époque où il se produisait encore en concert comme pianiste, sa surdité croissante mettrait bientôt fin à sa carrière de virtuose.

Un examen rapide de la discographie Beethoven de Richter lui fait interpréter des sonates pour violoncelle en tant qu'accompagnateur et en tant que soliste sur les sonates pour piano (il les a probablement toutes enregistrées en URSS sur une période de 30 ans) mais pas de cycle de concerti «complet». D'après ce que j'ai pu trouver, il a enregistré ce concerto trois fois, deux fois avec Kurt Sanderling (en Russie avec l’orchestre des jeunes de Moscou et avec l’orchestre symphonique de Vienne pour DG) et cet enregistrement (commodément réédité pour Melodiya en Russie) pour EMI avec le Philharmona sous Riccardo Muti.

La piste complémentaire sur ce microsillon, l'Andante Favori, est une autre spécialité de Richter, que l'on retrouve dans quelques-uns de ses récitals sur disque.

Bonne écoute!


Ludwig van BEETHOVEN (1770- 1827)
Concerto pour piano et orchestra no. 3, e nut mineur, op. 37
Andante Favori, en fa majeur, Wo0 57
Sviatoslav Richter, piano
Philharmonia Orchestra
Riccardo Muti, direction
Date et lieu d’enregistrement - 19 et 20 septembre 1977, Abbey Road Studios, London.
Angel Records ‎– AM-534717 (Angel Master Series , reprise numérique ADA, 1985)

DÉTAILS - https://www.discogs.com/Beethoven-Sv...elease/8638699


 


mardi 23 juin 2020

Mendelssohn - Berliner Philharmoniker - Lorin Maazel ‎– Symphonies No. 4 & 5


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 23 juin 2020 

La revanche du vinyle pour semaine – le dernier partage dans cette série avant septembre – propose un vieil enregistrement par Lorin Maazel de deux symphonies de Mendelssohn.

La carrière de Maazel en tant que chef d’orchestre le proposent comme un enfant-prodige ; à l’âge de 13 ans, Lorin Maazel est monté sur le podium lors d’un concert bénéfice au Public Hall de Cleveland le 14 mars 1943, y dirigeant une sélection de pièces qui comprenait l’ouverture de l’opéra Rienzi de Wagner et la symphonie « Inachevée » de Schubert. Plus tôt dans sa jeune carrière, Maazel avait déjà dirigé le NBC Symphony, le New York Philharmonic, le Los Angeles Philharmonic et l’Orchestre symphonique de Pittsburgh.

À l’âge de 30 ans, Maazel devient le premier Américain à diriger à Bayreuth. Il sera le premier chef de la Deutsche Oper Berlin de 1965 à 1971 et du RSO Berlin (anciennement connu sous le nom d’Orchestre symphonique RIAS de Berlin) de 1964 à 1975, succédant à son chef fondateur, Ferenc Fricsay.

L’enregistrement d’aujourd’hui date de cette même période du début des années 1960, cette fois à la tête de l’Orchestre philharmonique de Berlin dans les symphonies italiennes et de la Réformation de Mendelssohn. Cet enregistrement faisait partie d’une compilation rééditée en 2004 « Complete Early Berlin Philharmonic Recordings 1957 - 1962 », bien que je l’ai acquis à l’origine comme une réédition de vinyle à la fin des années 1970 sur la série DG Resonance.

Il s’agit d’un enregistrement typique Maazel - un enregistrement digne, mais pas mon préféré. Toutes les notes sont là, mais ça reste assez froid, et exempt de la belle reprose du premier mouvement de l’Italienne.

A vous de me dire ce que vous-en pensez!


Felix MENDELSSOHN-BARTHOLDY (1809-1847)

Symphonie No. 4 en la majeur, Op. 90 "Italiaenne"
Symphonie No. 5 en ré majeur, Op. 107 "Réformation"

Berliner Philharmoniker
Lorin Maazel, direction

Deutsche Grammophon Resonance – 2535 171
Format: Vinyle, LP, Stereo
Dates d’enregistrement: avril 1960 (op. 90) et janvier 1961 (op. 107)

Discogs https://www.discogs.com/Mendelssohn-...elease/5050747


Internet Archive 
https://archive.org/details/05-symphony-no.-5-in-d-major-op.-10

mardi 26 mai 2020

Liszt, Ivan Davis , Royal Philharmonic, Edward Downes ‎– Piano Concertos #1 & 2


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 26 mai 2020 

L’édition de cette semaine de la revanche du Vinyle présente un couplage des deux concertos pour piano de Liszt mettant en vedette le pianiste américain Ivan Davis (1932-2018).

Adolescent, Franz Liszt crée au moins deux concertos virtuoses pour piano et orchestre, partitions aujourd’hui perdues. Les deux concertos numérotés ont été composés dans les années 1830, lorsque la carrière de Liszt en tant que jeune virtuose itinérant était à son apogée. Liszt les a largement révisés avant de les publier quelque 25 ans après leur conception.

Ivan Davis, qui a étudié sous Silvio Scionti, Carlo Zecchi et Vladimir Horowitz, a remporté le concours Franz Liszt à New York en avril 1960. Il a enregistré pour London/Decca dans les années 1970. À partir de 1965, Davis a été professeur de musique à l’Université de Miami à Coral Gables, en Floride.

Sir Edward Downes (1924 -2009) était un chef d’orchestre anglais, spécialisé dans l’opéra. Il a été associé au Royal Opera House à partir de 1952, et à Opera Australia à partir de 1970. Il était également bien connu pour sa longue relation de travail avec l’Orchestre philharmonique de la BBC et pour son travail avec l’Orchestre de la radio néerlandaise.

Bonne écoute


Franz LISZT (1811-1886)

Concerto No.1 In en mi bémol mineur, S.124
Concerto No.2 en la majeur, S. 125

Ivan Davis, piano
Royal Philharmonic Orchestra
Edward Downes, direction

London Viva! VIV 11
Format: Vinyl, Réédition
Tirage: 1982 (Canada)

Discogs - https://www.discogs.com/Liszt-Ivan-D...elease/8683759






Internet Archive - https://archive.org/details/02-liszt-piano-concerto-no.-1-in-e-fl


mardi 10 mars 2020

Beethoven - Radu Lupu • Zubin Mehta • Israel PO ‎– Piano Concertos No.1 & 2


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 10 mars 2020 

Notre partage dans cette série pour mars nourrit également notre série La revanche du vinyle, avec un pressage vinyle d’un enregistrement datant de l’aube de l’ère numérique, mettant en vedette le pianiste roumain Radu Lupu dans son intégrale des concerti de Beethoven avec le Philharmonique d’Israël sous la baguette de Zubin Mehta.

Au début de sa carrière à Vienne, Beethoven s’établit d’abord comme pianiste. Il avait déjà abordé un concerto pour piano en 1784, à l'âge de quatorze ans, mais le Concerto pour piano n ° 1 en ut majeur, sa troisième tentative et la deuxième terminée, était prêt pour son propre usage en 1795. Il fut révisé en 1800, mais certains estiment que le concerto eut sa première prestation soit en mars, soit en décembre 1795. 

Il y a cependant un certain désaccord sur l'identification du concerto joué à ces occasions. Le Concerto pour piano n ° 2 en si bémol majeur existait à l'époque, ayant été commencé à la fin des années 1780 à Bonn, mais a subi diverses révisions supplémentaires au cours des années suivantes, atteignant sa forme finale, semble-t-il, en 1798.

Radu Lupu est un musicien unique et cxes prestations croquées au summum de sa forme nous permettant d'entendre son génie et la beauté de ce génie.

Bonne écoute

Ludwig van BEETHOVEN (1770- 1827)
Concerto no. 1 en ut majeur, Op. 15
Concerto no. 2 en si bémol majeur, Op. 19
Radu Lupu, piano
Israel Philharmonic Orchestra
Zubin Mehta, direction

Entregistré en mars 1979 , Auditorium Mann, Tel Aviv
London Records ‎– LDR 10006
Format: LP, Stereo (DDA)





Internet Archive - https://archive.org/details/101pianoconcertono.1incmajor

 

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