Notre montage # 194 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast194 |
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Pablo Sarasate est né à Pampelune, le fils du chef d'un corps de clairons. Il a commencé à étudier le violon avec son père à l'âge de cinq ans et plus tard a pris des leçons d'un professeur local. Si bien reçu était son premier concert public à l'âge de huit qu'un riche mécène subventionnera ses études sous Manuel Rodríguez Saez à Madrid, et Jean-Delphin Alard laterunder au Conservatoire de Paris à l'âge de douze ans. Là, à dix-sept, Sarasate participé à un concours et reçoit le Premier Prix pour son instrument à la prestigieuse institution.
La carrière de Sarasate prend son envol après ses débuts à Paris en 1860, fsidsnt des tournées en Europe, Amérique du Nord et Amérique du Sud. Sa prééminence artistique était due principalement à la pureté de sa sonorité, qui était libre de toute tendance à la sentimentale ou rhapsodique, et à sa virtuosité spectaculaire.
Au début de sa carrière, Sarasate exécute essentiellement que ses compositions, telle la Fantaisie sur des airs de Carmen, conçues afin de se faire valoir sa technique exemplaire. La saveur espagnole des oeuvres de Sarasate influence ses pairs: Édouard Lalo (Symphonie Espagnole), Georges Bizet (Carmen) et Camille Saint-Saëns (Introduction et Rondo Capriccioso).
La balado d'aujourd'hui commence avec une sélection de danses espagnoles pour piano et violon, avec notre artiste du mois, le violoniste James Ehnes qui exécute également le deuxième concerto pour violon de Bruch qui a un lien avec le virtuose espagnol.
En effet, comme Lalo, Wieniawski et Saint-Saëns, Max Bruch composé deux œuvres pour Sarasate; Le Concerto pour violon n ° 2 en ré mineur de Bruch a été composé vers 1878, dédiée et créée à Londres par Sarasate avec Bruch au pupitre, en Novembre 1878. Moins fréquemment entendu que le concerto de la semaine dernière, Bruch lui-même considérait ce concerto comme à tout le moins tout aussi bon que son premier.
En partie à cause de l'accueil frisquet du concerto, Bruch dédié à un deuxième opus à Sarasate: sa Fantaisie écossaise (qui, curieusement, a été créée par Joseph Joachim et non par Sarasate). Puisque nous avons déjà monté la Fantaisie précédemment je ai choisi de proposer ici une vidéo YouTube avec à nouveau James Ehnes et l'Orchestre symphonique de Montréal, faisant partie de leur intégrale Bruch:
Sarasate s'éteindra en 1908, léguant son Stradivarius de 1724 auMusée de la Musique. Un second Stradivarius utilisé par Sarasate (le Boissier de 1713) est du Real Conservatorio Superior de Música de Madrid.
Tomás Bretón (1850 –1923) est un compositeur espagnol contemporain de Sarasate, qui composera un concerto pour violon à sa mémoire et est l'ultime oeuvre du montage d'aujourd'hui.
Bonne écoute!
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