jeudi 30 juin 2016

Edvard Grieg ‎– Peer Gynt (Musique de scène)



Le billet suivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de juin 2016.



Mon choix pour la Revanche du Vinyle ce mois-ci est un disque qui, d'après le site discogs a au moins eu 15 rééditions en Amérique, en Europe et en Asie. 

Enregistré le 17 Octobre 1966 dans la Heilandskirche de Leipzig. le Gewandhausorchester Leipzig dirigé par Vaclav Neumann et accompané par la soprano Adele Stolte visitent la trame musicale de la pièce d'Ibsen Peer Gynt, composée par son compatriote Edvard Grieg.

On entend rarement l'intégrale de la musique de scène de Peer Gynt - je ne connais qu'un ou deux enregustrements de cette intégrale, qui peut durer près de 90 minutes. On entend plutôt les deux suites (opp. 46 et 55), qui rassemble huit des "grands tubes" de cete intégrale, dont le thème de l'aurore, Dans Le Palais Du Roi De La Montagne, etc. Il est, toutefois, de bon aloi que certains chefs assemblent une suite de leur cru, et c'est ainsi que j'aborde ce disque de M. Neumann: sa suite comporte deux titres supplémentaires aux huit des suites combinées, et deux de ces titres sont "chantés" (en allemand) par Mme. Stolte.

Bonne écoute!


Edvard GRIEG (1843-1907)
Peer Gynt, op.23 (Séelections) 

  • Procession Nuptiale
  • Prélude De L'Acte II : Enlèvement Et Plainte D'Ingrid
  • Dans Le Palais Du Roi De La Montagne
  • Mort D'Aase
  • Prélude De L'Acte IV : Impressions Du Matin
  • Danse Arabe
  • Danse D'Anitra
  • Chanson De Solveig (Soprano – Adele Stolte)
  • Prélude De L'Acte V : Retour De Peer Gynt
  • Berceuse  (Soprano – Adele Stolte)


Gewandhausorchester Leipzig
Václav Neumann, direction
Philips ‎– 6570 017 (Festivo) 





Hyperlien Internet Archive - https://archive.org/details/EdvardGriegMusicToPeerGyntOp.

vendredi 24 juin 2016

Vents harmonieux





Notre montage # 224 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast224



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Les deux prochains B + B prévus pour partage vont explorer de la musique pour ensembles - c'est à dire pour des groupes de musiciens qui ne forment pas tout à fait un orchestre symphonique.

L'orchestre - comme vous le savez - a de éléments de diverses familles réunies: cordes, vents et percussions. Les ensembles que nous allons explorer ne comportent que certains de ces éléments. L'orchestre à cordes et l'orchestre d'harmonie.

Un orchestre d'hamonie (ou tout simplement une harmonie) est composé de bois, de cuivres et de percussions. Parfois, on ajoute aussi des contrebasses, mais pas le cas cette semaine! Si certains instruments ont des versions à tons différents (la flûte et le piccolo, par exemple), on retrouve rarement toutes les saveurs dans un orchestre symphonique - sauf si, bien sûr, la partition l'exige. On inclut généalement toutes les teintes disponibles dans un orchestre d'harmomie, histoire d'offrir un diapason des plus complets.

Les sélections d'ujourdMhui s'étalent depuis le classique (un divertimento pour vents de Mozart) jusqu'au XXe siècle (variatons pour cuivres de Vaughan-Williams), en passant par le maître des marches militaires Sousa, et même un ensemble de marches par Beethoven.

Félix Mendelssohn fait le palmarès encore cette semaine - et il reviendra au prochain montage également. Finalement, j'ai ajouté une rare composition pour orchestre du compositeir opératique Donizetti.

Bonne écoute!



mercredi 15 juin 2016

Musique intramurale



Le billet suivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de juin 2016.



Quand on parle d’activités intramurales en milieu scolaire, on parle habituellement de sports, ou parfois de « clubs » de toutes sortes – club de photographie, journaux étudiants ou même d’activités musicales comme une chorale, ou même de groupes de musique rock,,, ou classique.

Rien d’étonnant alors de lire une corrélation entre le succès académique et des activités sportives ou culturelles. On parle même que l’étude de la musique a des bénéfices neurologiques en termes cognitifs.

L’Université Harvard a sa faculté de musique, même si elle n’a pas la réputation d’autres institutions locales (on pense au New England Conservatory of Music, par exemple, la plus vieille institution de formation musicale aux USA) mais elle déborde d’activités musicales de toutes sortes, qu’e;;es soient issues de la fac, ou issues de groupes « intramuraux ». C’est le cas pour le partage d’aujourd’hui.

Le récital provient d’un quatuor d’étudiants de la faculté de Sciences de la Santé : des chercheurs qui font de la musique dans leurs temps libres, et qui se sont donné la peine de préparer deux œuvres du répertoire de chambre. Le quatuor est composé de la biochimiste Irene Chen au piano (qui poursuivra de sérieuses avancées en piano et en allemand!), Miriam Osterfield, violoniste et candidate au doctorat en biologie (elle est aujourd’hui de la fac d’une université au Texas), Allegra Petti  au violon, aujourd’hui chercheure au McDonnell Genome Institute. Le violonceliste Jonathan Min est depuis chirurgien-dentiste.

Au programme, le trio de Maurice Ravel – un petit bijou négligé, et un des quatuors pour piano de Dvořák. Je rappelle que ce sont des musiciens « amateurs », mais combien investus à la tâche. Une bonne écoute, je vous l’assure!

Maurice RAVEL (1875-1937)
Trio, en la mineur, pour piano, violon et violoncelle [MR 67]

Antonín DVOŘÁK (1841 - 1904)
Quatuor avec piano en mi bémol majeur, op. 87 [B 162]

Allegra Petti, violon
Jonathan Min, violoncelle
Irene Chen, piano
Miriam Osterfield, alto (Dvořák)
Enregistrement public, Vanderbilt Hall, Harvard University, 20 juin, 2004


vendredi 10 juin 2016

Octuors et nonettes





Notre montage # 223 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast223


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Le B _+B de cette semaine continue notre exploration du répertoire de chambre, axé cette fois-ci sur des combinaisons plus musclées - cette exploration fut commencée il y a quelques semaoes lord d'un Quinze que j'en pense autoir des sextuors.

En effet, la question se pose: quand parle-t-on de musique pour "ensemble" plutôt que de musique de chambre? Il n'y a pas de réponse académique à cette question, sauf peut-être que de parler de dix musiciens ou plus. Peut-être est-ce pourquoi j'a choisi de considérer des combinaisons pour nuit (octuors) et neuf (nonettes) instruments...Des quatre oeuvres retenues, la plus connue est l'octuor de Mendelssohn, conçu pour double quatuor à cordes (donc 4 violons, deux alti et deux violoncelles.)

Considéré comme la première (et le plus ambitieuse) de ses grandes œuvres matures, l’octuor fut composé par un Mendelssohn adolescent (16 ans seulement!) comme cadeau d'anniversaire pour son ami et professeur de violon Eduard Ritz. Le scherzo, plus tard orchestra comme un remplacement pour le menuet de sa Première Symphonie, est censé avoir été inspiré par une section de Faust Intitulée “Nuit de Rêves à Walpurgis” - Cette même section sera un ballet dans le célèbre opéra de Gounod.

Les trois autres oeuvres au proramme sont pour vents - l'octuor de Stravinski est une oeuvre de sa période néo-classique, donc explorat des genres traditionnels avec une sauce moderne. Les deux nonettes sont des oeuvres contemporaines l'une et l'autre - dans la tradition française, composés à la fin du 19ème siècle.

Nous avons déjà fait référence à Charles Gounod, donc nous allons commencer avec sa petite symphonie, composée pour la Société de Musique de Chambre pour Instruments à Vent, fondée en 1879 par le flûtiste, chef d'orchestre et instructeur Claude-Paul Taffanel. Gounod, comme indiqué précédemment, est surtout connu pour ses grands opéras, mais il a laissé un nombre important d'œuvres instrumentales, y compris cette charmante «symphonie».

Louis Théodore Gouvy est né dans une famille de langue française dans le village de Goffontaine, dans la Sarre, une région à la frontière France-Prusse (maintenant Saarbrücken-Schafbrücke, Allemagne). Cette circonstance quelque peu inhabituelle (qui rappelle un peu Chopin, plus français que polonais) fait de lui un homme de deux cultures, divisé entre la France et l'Allemagne, à partir de laquelle il a puisé son inspiration, caractère musical et sa vigueur ,

Plus célèbre de son vivant, Gouvy fut plus dédié à la musique purement instrumentale, par opposition à l'opéra, un choix moins populaire compte-tenu de l’engoulement français pour la musique de scène. La musique de chambre représente une grande partie de l’œuvre de Gouvy: quatre sonates en forme duo, cinq trios, onze quatuors, sept quintettes, à énorme répertoire de piano - pour deux et quatre mains - et pour deux pianos, plusieurs pièces pour vents, y compris sa Suite Gauloise.



Bonne écoute!





 

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