Le portail des mélomanes francophones, le rendez-vous des collectionneurs et de ceux qui aiment écouter la musique classique - aucune expérience requise!
Comme première suggestion ce mois-0ci, j’ai fait l’acquisition de quelques titres de l’intégrale des concerti pour clavier de Carl Philipp Emmanuel Bach du claviériste Miklós Spányi avec le Concerto Armonico de Budapest (dont il est directeur artistique). Dans cette collection, il s’exécute au clavecin mais également au pianoforte. M. Spanyi se veut un spécialiste de l’œuvre pour clavier du fils le plus prolifique de Papa Bach, et nul doute qu’il s’applique bien à la tâche. Ces concerti sont un beau trait d’union entre ceux de sone célébrissime père et ceux de Mozart et Haydn. QS = A, IG = A-.
Le prochain titre, également du label scandinave BIS, propose l’intégrale de l’œuvre pour orchestre d’Alexandre Scriabine, ma façon de souligner le 100e anniversaire de son décès cette année. D’apposer à Scriabine l’étiquette de compositeur d’avant-garde ne rend pas pleine justice à l’originalité de son œuvre – on doit parler de mysticisme à la sauce Russe, tout en restant plutôt fidèle aux traditions des grandes écoles de son pays. On ne peut pas faire forcément une équation entre lui et son confrère Rachmaninov, si ce n’est parce que cette musique s’aligne tout aussi bien aux premiers élan de la Nouvelle École Viennoise – pensons aux œuvres de la première heure de Schoenberg or Webern, par exemple. Ne vous laissez pas tromper par le choix d’interprète: ces musiciens Suédois respectent pleinement la musique proposée. QS = A, IG = A-.
Mahler: Symphonie Nr. 4/Das Lied Von Der Erde [amazon.ca]
Dans les pages du forum MQCD Musique Classique récemment, on proposait une “écoute comparée” de la quatrième symphonie de Mahler. Si vous me demandez mon avis, on ne peut pas avoir trop de Mahler dans sa discothèque, et on ne peut pas avoir trop de titres signés Fritz Reiner pendant l’âge d’or du Stéréo, avec l’Orchestre de Chicago. Le fait qu’il n’y a à peu près pas de couplages Mahler-Reiner sur disque rehausse cette sélection. Ajoutez ici les voix de la soprano Suisse-Italienne Liza Della Casa (une voix qui dut quitter la scène prématurément pour des raisons familiales) et une prestation de Maureen Forrester, alors vous m’aurez conquis! QS = A-, IG = A.
Le chef Soviétique Kiril Kondrashin fut dépêché en Amérique à la demande de la maison RCA, afin d’accompagner le lauréat Américain du premier concours Tchaïkovski Van Cliburn dans des concertos de Rachmaninov et Tchaïkovski peu après le triomphe de ce dernier à Moscou. Profitant de l’occasion, la maison offre à Kondrashin d’enregistrer d’autres titres Russes avec “son” orchestre. Un de ces enregistrements – la suite du ballet “Les comédiens” de Kabalevski, est proposé ici dans un transfert depuis une copie vinyle. Cette suite est clairement dans le répertoire du chef, qui soutire une lecture tantôt enjouée, tantôt édulcorée de la part de cet orchestre. Comme c’est souvent le cas, la qualité du transfert est assez bien. QS = A-, IG = A-.
Afin dé compléter ma dernière chronique avant notre pause estivale, un hommage au regretté bluesman B. B. King, qui nous a quitté il y a quelques semaines. King est un fier représentant d’un Blues teinté de Rock & Roll, faisant de lui en quelque sorte le pionnier d’une tradition du Blues électrique prévalant après la Deuxième Guerre Mondiale. The Thrill Is Gone est sa chanson fétiche (bien sûr, on la retrouve ici), mais vous découvrirez d’autres titres dans la même veine, certaines plages croquées en concert. QS = A-, IG = A-.
Son
histoire est bien connue [cf. Amadeus (1984)]. Mozart a fait la
démonstration de sa capacité prodigieuse dès sa plus tendre enfance. Déjà
accompli au clavier, il ajoute le violon et sa maîtrise de cet instrument est
telle qu'il occupe la deuxième (et parfois la première) chaise des violonistes
de l'orchestre de la cour de Salzbourg! Il compose à partir de de cinq ans et
s’exécute devant la noblesse et la royauté européenne.
A 17 ans,
il est engagé comme musicien à la cour de Salzbourg, composant toujours
abondamment. Cherchant la sécurité et l’indépendance artistique, il entreprend
plusieurs voyages à la recherche d'une meilleure position et c’est suite
à un séjour à Vienne en 1781 qu’il sera licencié de son poste de Salzbourg. Il
choisit donc de rester dans la capitale, où il atteint la célébrité - mais peu
de sécurité financière.
Au cours
des dernières années de sa vie à Vienne, il composera beaucoup de ses plus
célèbres symphonies, concertos, opéras et, et des parties du Requiem, largement
inachevé au moment de sa mort. Les circonstances de sa mort précoce ont été un
sujet fertile pour des mythes de toutes sortes.
De dire que
Mozart était prolifique est un euphémisme - Le catalogue BWV de Bach fait plus
que doubler la taille du catalogue Köchel Mozart, mais Bach vivra beaucoup plus
longtemps ... Mozart a écrit dans de nombreux genres (opéra, symphonique) qui
ne sont pas à la mode - et il écrit pour des combinaisons d'instruments qui ne
sont pas d'habitude - au temps de Bach. Il a composé plus de 600 œuvres, dont
beaucoup reconnues comme des sommets. Il est parmi les compositeurs classiques
les plus durables et populaires, et son influence sur la musique de l'art
occidental est profonde.
Non, il n’y
a rien de petit ici!
Pour l’été,
je vous propose une série de billets B + B confondus à ma série de l’opéra
du mois. Certains sont des reprises de vieux billets, avec quatre montages
inédits formant un arc thématique dédié aux concertos pour piano d’Amadeus.
Le billet suivant est la reprise d.un Jadis sur Internet du 21 août 2012.
MP3.COM encourageait les artistes dits "indépendents" à faire usage de leur service afin de diffuser leur musique, et l'artiste de cette semaine y a logé un disque compact qu'il émit sous son label personnel.
Rodrigo Alquati est né à Caxias do Sul dans le Sud du Brésil. Il étudia de 1993 à 1997 à l'université fédérale de Rio Grande do Sul, s'y méritant un baccalauréat en violoncelle. Comme membre du quintette Scarlatti , il remporte le premier prix du concours de musique de chambre de Santa Marcelina à Sao Paulo en 1994. Après un stage de perfectionnement en Allemagne auprès de Martin Ostertag (1997 -2000), il forma l'ensemble Musitrio avec la pianiste Catarina Domenici et le violoniste Rodrigo Bustamante, remportant avec eux le Prix Açorianos comme révélations en musique de chambre pour 2002. En plus d'oeuvrer avec des orchestres brésiliens, il se produit en récital et comme soliste, endisquant Brahms, Schumann, Beethoven et Chostakovich.
Bonne écoute!
DETAILS
Johannes BRAHMS (1833 - 1897)
Sonate no. 1 pour violoncelle et piano, en mi mineur, op. 38
Sonate no. 2 pour violoncelle et piano, en fa majeur, op. 99
Rodrigo Alquati, violoncelle
Rafael von Gehlen, piano
Lieu d'enregistrement: Salão de Atos, Catholic University of Rio Grande do Sul (Brazil), 14 juin 2001
Notre montage # 204 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast204
Le B+B de cette semaine complète notre regard sur les sonates, et sera notre dernier billet hebdomadaire avant la saison estivale, où je ne prévois que des nouveaux billets une fois patr deux semanes.
Les sonates pour violon en la majeur de Cesar Franck et Gabriel Faure sont une paire d'oeuvres qu'on retrouve souvent esemble - un peu beaucoup comme c'est le cas pour les concerti pour piano (en la mineur) d'Edvard Grieg et Robert Schumann. Une des grandes différences entre la paire de sonates vis-à-vis la paire de concerti, c'est qu'elles furent composées dans la même période (pas le cas des concerti) et, de plus, que les deux compositeur étaient familiers avec les oeuvres d'un et de l'autre.
Ce n'est pas mon premier billet sur ces sonates - un Jadis sur Internet les a déja proposées, mais adaptées pour violoncelle et piano. Ici, je vous offre les sonates dans leur version originale, avec deux duos - les frères Lefèvre pour le Franck, et le duo de fortune Joshua Bell / Jean-Yves Thibaudet.pour le Fauré.
En complément de programme, une sonate pour violoncelle de Fauré.
La Revanche du Vinyle considère ce mois-ci le chef Britannique Neville Marriner.
Marriner est formé au Royal College of Music et au Conservatoire de Paris, pour ensuite se joindre comme violoniste au Philharmonia et au London Symphony Orchestra. Après des études privées aux Etats-Unis avec Pierre Monteux, il créera l'ensemble avec lequel les mélomanes l'associent, l'Academy of St Martin in the Fields en 1958, avec lequel il endisquera les grandes oeuvres du répertoire baroque, classique et du XXe siècle. En plus de cette longue association, on le voit comme premier chef du Los Angeles Chamber Orchestra (1969 – 1978), Minnesota Orchestra (1979 – 1986) et l'orchestre de la radiodiffuson de Stuttgart (1986 – 1989). Comme plusieurs d'entre vous, ma collection compte un grand nomre de disques de Sir Neville, avec l'Academy ou d'autres ensembles. J'ai choisi pour le billet d'aujourd'hui un de ces titres avec le London Symphony dans la musique de Sergei Prokofiev.
Il y a quelques semaines, j'ai proposé l'écoute des "sonates de Guerre" de Prokofiev, et j'avais alors souligné qu'il avait choisi l'exil suite à la Révolution Bolchévique, à tout le moins pour presque 20 ans. Tous les titres d'aujourd'hui datent de cette période (entre 1917 et I933). C'est pendant l'ét. de 1917 que Prokofiev compose une de ces oeuvres les plus jouées, sa symphonie "classique" - un hommage à Joseph Haydn, ou à tout le moins selon le compositeur, une symphonie que Haydn aurait composée s'il était actif au XXe sièce.
Prokofiev quittera sa terre natale pour San Francisco quelques mois plus tard, et aboutira à New-York où il fera ses débuts comme pianiste. Il recevra une commande du théèatre Lyrique de Chicago - qui deviendra son opéra L'Amour des Trois Oranges. Avec le crash de 1929 et la dépression mondiale qui s'en suit, Prokofiev reçoit de moins en moins de commandes t se doit de faire des tournées comme pianiste - chose fort déprimamte pour un homme qui se croit compositeur avant toute choses. Cette situation et e mal du pays l'amènent à se rapprocher de l'Union Soviétique, et il agira pour un certain temps comme "ambassadeur musical" de l'URSS en Occident. Il reçoit des commandes Soviétiques, dont celle de compser la musique du film Lieurenent Kijé.
Bonne écoute!
Sergei PROKOFIEV (1891-1953) L'Amour Des Trois Oranges (suite), Op. 33 bis Lieutenant Kijé (suite extraite de la musique du film), Op. 60 Symphonie No.1 en ré majeur ('Classique'), Op. 25
London Symphony Orchestra Sir Neville Marriner, direction (Londres, avril 1980) Philips LP (724437), AAA
Ce récital de musique de chambre en provenance du musée Gardner de Boston propose quatre oeuvres de quatre compositeurs différents, pour différentes combinaisons d’instruments.
La sonate surnommée « Concord » de l’Américain Charles Ives est considérée par plusieurs comme étamt l’oeuver pour piano la plus célèbre du répertoire Américain. Composée entre 1911-1915, elle est une démonstration de tentatives des plus osées de l’époque en termes d’harmonie et de rythme. Ives décrit sa sonate comme une série d’impressions crées par la revue des œuvres littéraires et artistiques issues de la Nouvelle-Angleterre et en particulier du hamelin de Concord au Massachissetts quelques 50 ans auparavant. Les noms de mouvements rappellent les artisans : Ralph Waldo Emerson, Henry David Thoreau, les Alcott, et Nathaniel Hawthorne.
En raison de sa tessiture nautoque, la sonate pour flûte de Carl Reinecke aurait pu figurer dans l’in de nos blogs du vendredi (lire “blogue à part. Sous-titrée "Undine" (une déité marine) il ne s’agît pas d’une oeuvre à programme, mais son flot naturel lui confère une nature houleuse. Ensuite, une des trois sonates de Claude Debussy: sa sonate pour violoncelle, indicative du style abstrait du compositeur. Pour finir, une tr-sonate baroque, de la part de Vivaldi. La tri-sonate fut longtenmps le cheval de battaille des compositeurs qui voulaient démontrer leur habileté en contrepoint, variations, etc. Celle que j'ai choisi est la dernière de l’op. 1 du compositeur. Bonne écoute!
Notre montage # 203 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast203
Il y a quelques mois, nous avons passé qielques semaines à écouter des concerti de toutes sortes, et avions alors souligné le cas problème de la symphonie concertante - ce mode concertant hybride entre la symphonie et le concerto.
Le montage de cette semaine revient dans le giron concertant, avec des sonates pour dolistes accompagnés par un emsemble plutôt qu'un instrument comme le clavier. A titre de premier exemple, j'ai retenu cette grande sonate pour alto et orchestre de Nicolo Paganini. Il n'y a aucun doute que l'alto fait ici figure de soliste. Par moments, comme dns le cas d'une sonate de chambre, c'est l'accompagnement qui prend la vedette.
Les Corelli et Purcell, provenant du baroque sont probelement de meilleurs exemples de "sonatesÈ dans la tradition de l'époque. Encore une fois, rien de vraiment spécial de voir un petit groupe d'instruments accompagner un instrument en évidence - on les apelle alors sonataa cinque ou bien a quattro…
Johannes Brahms composera un petit nombre de musiques de chambre pour la clarinette - ub trio pour clarinette, violon et piano, et une paitre de sonates pour clarinete et clavier - les deux sous l'op. 120. Luciano Berio, compositeur d'avant-garde, s'est proposé d'orchestrer des pièces de maîtres du passé, et il orchestra une de ces sonates afin de remplir une commande du Los Angeles Philharmonic et sa clarinette-solo Michele Zukovsky.
En complément de programme, j'ai inclus une sélection parmi les 17 sonates d'église de Mozart composées pour l'Archevêque de Salzbourg entre 1772 et 1780. Il s'agît de pièces en un mouvement avec orgue, entendues entre les épitres et l'évangile lors de messes.
Le billet d'aujourd'hui complète notre regard sur le corpus des sonates et partitas pour violon de J.S. Bach avec les trois partitas et - en prime - la partita pour flûte, toutes jouées à l'alto par Scott Slapin.
Un "artiste à surveiller" selon les notes fournies par la maison Eroica Classical Recordings, Scott Slapin est formé à l'alto au Manhattan School of Music et se mérite un baccalauréat de l'institution à 18 ans, faisant de lui un de ses finissants les plus jeunes. Il entreprend sa carrière professionnelle à New York, jouant les parties solo pour l'alto de l'opéra de chambre Orpheus in Love (1992-93) de Gerald Busby. Uk créera d'autres oeuvres pour l'alto du même composieur - Muse for Solo Viola (Carnegie Hall, 1994), ainsi que des commandes de Richard Lane (Third Viola Sonata et Nocturne for Solo Viola), David Noon et Frank Proto. Scott et son épouse, l'altiste Tanya Solomon, s'exécutent souvent comme un duo, et ont parcouru les USA, et l'Amérique du Sud comme membresdes Philadelphia Virtuosi, Louisville Orchestra et de l'Orchestre Syphonique de Sao Paulo Symphony Orchestra, en plus d'avoir été premiers pupitres des orchestres de Knoxville et Chattanooga. Scott fut le premier altiste à avoir enregistré l'intégrale ds sonates et partitas de Bach sur son instrument, et l'a fait à deux reprises (1998 et 2006). Voici ma traduction d'extraits d'un article de l'artiste sur le sujet:
De la musique de Bach qu'on peut jouer à l'alto, je crois que les Sonates et Partitas sont ce qu'il y a de mieux. Comme un ensemble, elles sont meilleures que les suite pour violoncelle. Puisque Bach n'a pas écrit spécifiquement pour l'alto, les sonates et partitas sont plus proches de cet instrument car le violon est un cousin plus rapproché que le voloncelle.
Bach lui-même a transcrit beaucoup de ses oeuvres pour d'autres instruments - y compris plusieurs mouvements induviduels des sonates et partitas. Autant les suites pour violoncelle peivent êytre intéressantes, ces six pièces le sont encore plus. Maître de la polyphonie, Bach semble plus libre d'expression avec le violon, et propose des couleurs plus complexes.
Finalement, on se doit de parler de la tonalité particulière de l'alto, qui cadre bien à l'atmosphère plus personelle et introspective du corpus pour violon. Tant qu'à l'adaptation, je n'ai eu qu'à compenser en ajustant la tonalité par une quinte. Je ne saurauis dure si cette tonalité plus grave rehausse la musique - je vois ici quelque chose de différent, tout simplement.
Difficile de s'opposer à ces propose... Bonne écoute!
Johann Sebastian BACH (1685-1750) Partitas (Partias) pour violon solo No. 1 en si mineur, BWV 1002 No. 2 en ré mineur, BWV 1004 No. 3 en mi majeur, BWV 1006 Partita en la mineur pour flûte solo, BWV 1013
Scott Slapin, alto (Enregistrement - Jan 1998) Eroica Classical Recordings JDT-3025 Téléchargement MP3.COM, 15 mai 2002
Le billet suivant est la reprise d.un Jadis sur Internetdu 24 juillet 2012.
Le violoniste et chef d'orchestre Guillermo Figueroa est membre d'une famille musicale d'une certaine notoriété sur l'île de Porto Rico. En effet, Narciso Figueroa, y est considéré le "père de la danse moderne" en raison de ses contributions à la diffusion de la musique folklorique porto-ricaine. Après des études en Espagne, il revint à Porto Rico et y établit le quintette des frères Figueroa qui comptait le père de notre artiste de cette semaine, Guillermo le père, à l'alto. La génération suivante, les neveux et nièces de Narciso, ont également choisi la musique comme carrière, et les cousins Guillermo et Narciso fils, entre autres, forment le quatuor Figueroa, en plus d'avoir évolué dans l'orchetsre du Metropolitan Opera de New-York. Guillermpo Figueroa a donc fait carrière comme violoniste, ayant occupé le poste de premier-violon avec les orchestres du New-York Ballet et l'Orpheus Chamber Orchestra, un ensemble qui se produit habituellement sans chef. En tant que membre fondateuyr de l'Orpheus, M. Figueroa a participé à des dizaines d'enregistrements, dont une performance mémorable de Rêverie et Caprice de Berlioz. Depuis lors, M. Figueroa a entrepris une carrière de chef, ayant été directeur artistique des orchestres Symphoniques de Porto Rico et du Nouveau-Mexique. L'enregistrement proposé aujourd'hui est un de nombreux disques publiés en entier sur MP3.COM par le label Eroica. Il s'agît de prestations publiques à New York des trois sonates pour violon (seul et avec piano) de Bartok. Ces oeuvres couvrent deux ères spécifiques de l'oeuvre du compositeur hongrois - ses années exploratoires, ainsi que ses dernières années passées en exil aux Etats-Unis. Bonne écoute!
DETAILS
Béla BARTÓK (1881 - 1945)
Sonate pour violon et piano no. 1 ien ut dièse mineur, Sz. 75
Sonate pour violon et piano n o. 2 en ut majeur, Sz. 76 (Robert Koenig, piano) Sonate pour violon solo, Sz. 117, BB 124 (édition de Yehudi Menhuin)
Guillermo Figueroa, violon
Notre montage # 202 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast202
Pour le prochain volet de notre
série sur les sonates, nous retournons visiter le catalogue de Ludwig van
Beethoven. Beethoven a bioen sûr compose 32 sonates pour piano solo, mais
également plusieurs sonates pour instrument avec accompagnement au piano; nous
allons échantillonner trois d’entre ells.
Je nbe saurais dire s’il s’agît ici
d’une comparaison honnnête, mais quand je pense à une sonate pour instrument
avec piano, je pense au lieder. Le compositeur et pianist Québécois André
Gagnon, longtemps
l’accompagnateur de chanteurs et chanteuses, composa au dénut des années 80 une
courte pièce intitulée Premier Episode, un espèce d’hommage à cette
période de sa carrière. Afin de représenter l’artiste accompagné, il choisit la
flute. Dans mon esprit, ceci représente fort bien le contexte des sonates de
plusieurs compositeurs: Franck, Fauré (qui sont au rendez-vous
dans deux semaines) et même Mozart et Beethoven.
Ainsi donc, comme dans le cas d’un
lieder, le violon, violoncelle et le cor dans ces cas-ci sont tantôt au premier
plan, tantôt silencieux alors que le piano prend la vedette. Tant qu’à la
formule de la sonate, étalée sur plus d’un mouvement, on peut penser à un
recueil de chansons – comme ceux de Schubert – différents mais unifies par une
thématique ou une atmosphère.
Tant qu’aux exemples retenus, les
oeuvres pour violon et violoncelle sont azzez bien connues des amateurs de
musique de chambre. Pour les performances, deux solistes d’ascendence
Soviétique (Rostropovich et Krtemer). Accompagnés au piano par des artistes de
calibre éhaal (Richter et Argerich).
La première sélection, l’op. 17,
est parfois entendue au violoncelle, mais est offerte ici dans sa version
originale pour cor avec piano.
Au programme pour les deux prochains Mardi en Musique, je vais partager un enregistrement de l'intégrale des sonates et partitas pour violon solo (BWV 1001–1006) composées par Jean Sébastien Bach. Ce groupe de six pièces est composé de trois sonatas da Chiesa (ou sonates d'église) en quatre mouvements et de trois partitas (ou partias) qui se veulent dans la tradition baoque des suites de danses. L'ensemble de six pièces fut complété en 1720, mais ne furent publiées qu'en 1802. Même après leur parution, ces pièces furent largement ignorées jusqu'à leur performance par l'illustre Joseph Joachim. Aujourd'hui, ces oeuvres sont au coeur de tous les grans violonistes. La Sonata da chiesa est une formule commune dans l'ère baroque - quatre mouvements rapide-lent-rapide-lent avec les deux derniets suivant la formule binaire de la sarabande et gigue. Appropriées pour l'église (comme le nom le suggère), elles ne sont pas toujours purement sacrées, et peuvent être entendues dans un environnement séculaire.
Le catalogue Bach est rempli de musique sacrée et pour la lithurgie, mais il compose peu de ces sortes de sonates - on ne compte que celles-ci et son groupe de six sonates pour violon et clavier. D'Autres compositeurs, dont Arcangelo Corelli et Giovanni Battista Bassani onyt composé beaucoup plus suivant cette formule. Avec l'ère classique, on délaisse la formulem quoique certaines de symphonies nascientes de Joseph Haydn, suivent la formule. Wolfgang Amadeus Mozart composera 17 sonates d'église, mais celles-ci sont en un mouvement = j'en ai quelques unes programmées dans un montage dans quelques semaines. Il y a une discographie impressionnante de ces oeuvres par des artistes de jadis (Enescu, Szigeti, Menuhin, Heifitz…) et des artistes contemporains, mais j'ai choisi de partager une exécution à l'alto. Dans mon billet de la semaine prochaine, je parlerai plus de l'artiste, Scott Slapin.
Johann Sebastian BACH (1685-1750) Sonates pour violon solo No. 1 en sol mineur, BWV 1001 No. 2 en la mineur, BWV 1003 No. 3 en ut majeur, BWV 1005 Scott Slapin, alto (janvier 1998) Eroica Classical Recordings JDT-3025 Téléchargement MP3.COM, 15 mai 2002
Le billet suivant est la reprise d'un billet de ma seérie Once or Twice a Fortnight datant du 15 janvier 2014.
L’Opéra
du Mois pour juin
est un opéra Québécois qui date déjà de plus de 25 ans, et qui implique un
sujet et un compositeur qui ont croisé chemin à plus d’une reprise.
Emile
Nelligan (1879-1941)
Au
Secondaire, nous avons tous eu à « souffrir » dans nos cours d’arts
langagiers – les romans de toutes sortes, le théâtre et la poésie. Aucun
Québécois n’a pu échapper l’œuvre – et la triste histoire – du jeune poète
Émile Nelligan.
Nelligan est né à
Montréal le 24 décembre 1879, fils ainé de David Nelligan (un immigrant Irlandais)
et d’Émilie Amanda Hudon, Canadienne-Française de Rimouski. Emile et ses deux
sœurs furent élevés dans un ménage exogame, où le père s’exprimait en
Anglais et la mère en Français. Un inspecteur pour le service des Postes, David
et sa famille étaient bien nantis, et vivaient dans une grande maison dans le
Carré Saint-Louis.
Le Canada tel qu’on le connaît
aujourd’hui était un assez jeune pays à la fin du XIXe siècle, mais la culture
Canadienne-Française (vieille de 150 ans) avait déjà des noms reconnus et
établis, dont les poètes Octave Crémazie et
Louis Fréchette, et les grands poètes symbolistes de l’heure (Verlaine,
Beaudelaire et Rimbaud) étaient enseignés et lus dans les classes de français –
ils furent donc très influents dans le développement littéraire de Nelligan.
Il publiera ses
premières œuvres à 16 ans et se liera d’amit.é avec d’autres auteurs de sa
génération -- Arthur de Bussières et Charles Gill – tous deux membres de l’École
littéraire de Montréal, un mouvement auquel Nelligan participera
brièvement. Nelligan quittera l’école afin de se consacrer entièrement à la
poésie, ce qui le mettra en hargne avec son père, qui voulait le voir
poursuivre une carrière traditionnelle.
Le 26 mai 1899, lors
d’une soirée organisée par l’école littéraire, Nelligan récitera trois poèmes
dont La Romance du vin. Cette soirée sera sa dernière prestation
publique.
Ce qu’on retient de Nelligan – plus que son
œuvre – c’est la durée de sa carrière (il écrira toute son œuvre entre 16 et 19
ans) et ensuite sa réclusion dans un hôpital psychiatrique (Saint-Jean-de-Dieu)
afin de traiter ses “psychoses sérieuses”, de 19 ans jusqu’à sa mort le 18
novembre 1941.
La cause des
problèmes psychiques du poète furent l’objet de spéculation, allant de sa
hargne avec son père jusqu’à l’homosexualité. La légende veut que Nelligan ait
des moments de lucidité, et qu’il fût visité par des étrangers plus d’une fois.
Une de ces visites fut l’objet d’un article dans l’hebdomadaireLa Patrieen 1937.
Le
pianiste, compositeur et arrangeur Québésois André Gagnon est issu d’une
famille de 19 enfants dans le hamelin paisible de St-Pacôme de Kamouraska.
Fprmé localement, puis au Conservatoire de Montréal, il recevra une bourse afin
de se perfectionner comme pianiste auprès d’Yvonne Loriod (Mme. Olivier
Messiaen). Gagnon a longuement été associé avec le mouvement des chansoinniers
québécois, ayant travaillé étroitement avec plusieurs d’entre eux comme
accompagnateur, plus sp.cialement Claude Léveillée et Monique Leyrac.
In des
premiers succès de Gagnon – sur scène et sur disque – fut sa collaboration avec
ces deux artistes lors de projets usany des textes d’Émile Nelligan :
En 1969,
Gagnon se concentre sur une carrière solo, proposant des disques de musique
« légère », des adaptations de chansons des chansonniers avec
lesquels il aura travaillé, mais de plus en plus ses propres compositions –
qu’il qualifiera de « pseudo-classique ». Un de ses projets sur
disque les plus populaires fut son album Saga, qui compte une composition
méditative, Nelligan :
De plus,
Gagnon choisira de prendre logis au 3686 rue Laval, la maison familiale des
Nelligan!
Pour ce
projet d’opéra, Gagnon s’associe à l’auteur Québécois Michel Tremblay, un
dramaturge chevronné et lui aussi issu de la génération d’artistes qui ont
marqué les années 1970 au Québec.
L’Opéra et
la Performance Retenue
L’opéra est
chanté en français dans la tradition d’une comédie musicale et non pas dans la
tradition « bel canto », donc est facile à suivre sans avoir recours
à un argument. Toutefois, je peux vous offrir un résumé sommaire, afin de
situer l’action.
Dans
l’ensemble Nelligan se veut une série de réminiscences d’un Émile âgé, qui
revit certains évènements de son adolescence : la dynamique au foyer entre
lui et les membres de sa famille, son amitié avec d’autres poètes et la genèse
d’un de ses poèmes, La Romance du Vin. Nelligan rapporte également comment sa
mère, ses amis et ses connaissances composent avec un poète qui perd le sens de
la réalité, vivant son crédo – il est poète, et il mourra fou.
La
prestation retenue en est une qui date de la création de l’opéra et de sa
tournée initiale avec la distribution originale – telle que croquée sur
le vif par la Société Radio-Canada (au Grand Théâtre de Québec). Il ne s’agît pas de sources de haute qualité, mais l’essence de
la prestation est là.
André GAGNON (* 1939) Nelligan, opéra romantique(1988-90) Opéra en deux actes, livre ten français de
Michel Tremblay
DUISTRIBUTION Emile Nelligan (Vieux, ca. 1940) – Michel
Comeau Emile Nelligan (Jeune, ca. 1899) – Yves
Soutière David Nelligan, son père – Jim Corcoran Emilie Hudon, sa mère – Louise Forestier Arthur de Bussière, un poète – Daniel Jean Son amie – Renée Claude Direction Musicale: Scott Price
Notre montage # 201 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast201
Alors que les journées s'allongent, on prend vite conscience que l'été et les vacances approchent. Comme l'an dernier, l'Idée Fixe fera relâche - du moins, le mardi et dimanche - pour la saison estivale, et nous offrirons une alternance de nouveaux et vieux montages autour de Mozart. Ce sera pour juillet et août. A suivre...
En attendant, juin continue notre série sur les sonates, entamée avec les sonates pour piano de Beethoven, Prokofiev et Liszt le mois dernier. Aujourd'hui, on met l'accent sur les sonates pour instrument solo autre que le piano.
Trois des choix au programme sont des sonates pour violon solo - une de Bach et deux sonates du siècle dernier signées Ysaye et Bartok. Ces deux dernières s'inspirent - en partie - d'une oeuvre de Bach, la chaconne d'une de ses partitas (suites) pour violon solo.
Deux autres sonates sont du violoniste et compositeur Nicolo Paganini; Paganini était aussi un guitariste de premier ordre, et j'ai programmé deux de ses nombreuses sonates pour guitare. Narciso Yepes fera un aangement d'une des nombreuses sonates pour clavier du Padre Soler - celle-ci est également à l'affiche cette semaine. Enfin, la sonate estudiantine pour orgue de Vincenzo Bellini.
Le titre de notre montage vient de la première pièce, Aufforderung zum Tanz de Weber. Originalement écrite pour piano solo, cette valse (ou plutôt, ce rondo brillant) a été adapté pour orchestre par Berlioz. Mon choix d'aujourd'hui est une interprétation signée Artur Schnabel. L'oeuvre de Weber relate une rencontre entre deux danseurs, leur valse, et leur retour sur les lignes de côté.
J'ai choisi des extraits de danses par Grieg (une de ses danses symphoniques), de Debussy (ses danses pour harpe chromatique et orchestre), et du compositeur québécois Claude Champagne.
Les danses pour piano à quatre mains de Brahms et Dvořák (présentées ici dans leurs versions pour orchestre) sont des examples de danses folkloriques adaptées à la sauce classique. Les deux compositeurs partagèrent un respect mutuel, et ces danses auraient inspiré le compositeur afro-américain Scott Joplin, et sa Rag Time Dance.
En complément de programme, des danses extraites de ballets et d'opéras, signées Falla, Gliere, Gluck et Richard Strauss.
J'espère qu'une de vos danses préférées a fait le palmarès d'aujourd'hui... Bonne écoute!