Sinfonie Concertanti

Notre montage # 188 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast188

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Concerto ou symphonie – quoi faire de la sinfonia concertante?

Dans l'ère baroque, comme je l'expliquaus mardi dernier, deux formes de concertos sont prévilégiées: le concerto solo et le concerto grosso. Le grosso - qui oppose un détachement de l'orchstre plutèot qu'un soliste au reste des effectifs, perd des plumes et disparaîtra quasi-totalement durant l'ère classique.. En fait, c'est probablement car il y avait peu de différences entre le concerto grosso et la sinfonia, l'ancêtre de la symphonie classique.

On doit le terme "symphonie concertante" à Johann Christian Bach (le fils de l'autre) qui introduit le genre à Paris avec une série de compositions concertantes, (i.e. qui opposent un ou quelques instruments à l'orchestre), tout en restant fidèle au principe de la symphonie comme ine "sonate pour orchestre". Ainsi donc, le soiste "ajoute" à la mélodie, alors que le concerto "isole" l'élément concertant. C'est subtil, au point d'en être confus!

Parmi les examples du genre les plus entendus, on compte la symphonie concertante pour violon et alto de Mozart (son K. 364), mais j'ai retenu trois autres examples pour notre montage.

De Joseph Haydn, celui qui a perfectionné la symphonie classique, une curieuse contribution qui est contemporaine à ses douze symphonies Londonniennes (au point d'être numérotée comme si elle était sa 105e symphonie...). Cette symphonie concertante implique quatre solistes - donc se rapproche du concerto grosso.

Le terme "symphonie" a une conotation particulière en France - peit-être est-ce pourqui JC Bach y introsuit sa version de concerto? Là, on parle d'une pièce sonore, et les compositeurs Françâis sont vite à appeler toutes sortes de choses "symphonies". Pensez à Vierne et Widor et leurs symphonies pour orgue! Les Français composent beaucoup de symphonies concertantes: Berlioz (Harold en Italie), Lalo (Symphonie espagnole) et cette symphonie sur des airs montagnards de Vincent d'Indy incluse au montage.

Mstislav Rostropovich et Benjamin Britten se lieront d'amitié vers la fin des années 1950 et, peu après son War Requiem, il composera une pièce concertante pour son ami Russe - cette Cello Symphony que plusieurs considèrent comme sa plus grande réussite dans le genre symphonique. Ici, le violoncelle a un rôle imporat, dint une longue cadence qui unit les deux derniers mouvements.

Bonne écoute!