dimanche 31 mai 2015

Programmation - juin 2015

Thématique du mois

Suivant nos récents montages de sonates pour piano, les quatre B + B ce mois-ci continuent l'exploration de la sonate.

Blog et Baladodiffusion du vendredi





Dimanche "en pantoufles"

7 juin – Notre Opéra du Mois – Nelligan d’André Gagnon http://ideefixe-musique.blogspot.com/2015/06/nelligan-gagnon.html
14 juin – Guillermo Figueroa joue Bartok - Jadis sur Internet de juillet 2012. http://ideefixe-musique.blogspot.com/2015/06/guillermo-figueroa-joue-bartok.html
21 juin – Sonates en récital - Quinze que j'en pense d'août 2012. http://ideefixe-musique.blogspot.com/2015/06/sonates-en-recital.html
28 juin – Rodrigo Alquati joue Brahms -  Jadis sur Internet d'août 2012.  http://ideefixe-musique.blogspot.com/2015/06/rodrigo-alquati-joue-brahms.html


Afin de rehausser votre expérience sur l'Idée Fixe

 Ne manquez pas d'écouter la playlist du mois sur MQCD Musique Classique, un ensemble de transferts vinyl. Visitez la page d'accueil du forum pour l'écouter!


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Seymour Lipkin joue Schubert

Le billet suivant est la reprise d.un Quinze que j'en pense du 10 juillet 2012. 


En Pantoufles complète notre série "En récital" avec un récital du pianiste Amérocain Seymour Lipkin, un artiste qui contribue sa bonne part de prestations à la bibli musicale en ligne du musée Isabella Stewart Gardner de Boston.


Formé sous Rudolf Serkin et Mieczyslaw Horszowski au Curtis Institute de Philadelphie, Seymour Lipkin remporta à 19 ans la compérition Rachmaninov. Il a joué avec les grands orchestres Américains (New-York, Boston, Philadelphia, Cleveland, et Chicago), accompagné par les grands chefs du XXw siècle - Koussevitzky, Reiner, Munch, Leonard Bernstein, Ormandy, Steinberg et Szell.

Après une carrière de chef d’orchestre (assistant à la Philharmonique de New-York, chef en résidence au Joffrey Ballet), il a repris le collier d’une carrière de pianiste, et s’est fait remarquer dans des projets Beethoven (les concerti, les sonates pour piano) et Schubert, en plus de participer comme chambriste avec des ensembles tels les quatuors Juilliard et Guarneri.


M. Lipkin enseigne à Juilliard et au Curtis Institute.

Je vous propose aujourd’hui une sélection de sonates pour piano de Franz Schubert, interprétées en récital au musée Gardner de Boston par Seymour Lipkin.

Bonne écoute!

DETAILS


Franz SCHUBERT (1797-1828)
Seymour Lipkin, pianiste

Sonate pour piano no. 9 en si majeur, D. 575,
http://traffic.libsyn.com/gardnermus...ubert_o147.mp3

Sonate pour piano no. 16 en la mineur, D. 845
http://traffic.libsyn.com/gardnermus...ubert_d845.mp3

Sonate pour piano no. 19 en ut mineur, D. 958
http://traffic.libsyn.com/gardnermus...ubert_D958.mp3


Sonate pour piano no. 21 in en si bémol majeur, D. 960
http://traffic.libsyn.com/gardnermus...ubert_d960.mp3

vendredi 29 mai 2015

En récital: Lortie & Liszt





Notre montage # 200 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast200


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Le B+B de cette semaine propose le 200e montage audio de notre série qui a commendé en 2011. Comme je le fais habituellement dans le cas de jalons importants, je prolonge la session au-delà des 90 minutes habituelles.

Oû commencer...

Commençons notre billet au Carrefour Richelieu, un centre commercial de Saint-Jean-sur-Richelieu, en banlieue de Montréal. En juillet 1987, je reçois mon premier chèque de paye comme professionel, et afin de célébrer, je m'offre un voyage chez le discaire. Un des CD acquis ce jour-là est un disque de musique pour piano signé Louis Lortie.

Lortie est un pianiste formé à Montréal auprès de Soeur Simone Martin à  l'École de musique Wilfrid-Pelletier et d'Yvonne Hubert à l' École normale de musique. Il sera lauréat à maintes reprises de cocours de piano (1968-72), spécifiquement au concours annuel de l'Orchestre Symphonique de Montréal (1972,), et figurant comme soliste trois ans plus tard avec le Toronto Symphony, les accompagnat en tournée en Asie.

Internationalement, il remporte le concours Ferruccio Busoni (1984) et sera du palmarès à Leeds cette même année.

Sur disque, Lortie a signé une trentaine d'enregistrements (principalement pour le label Chandos) -ChopinBeethovenRavel et Liszt pour ne nommer que ceux-là. C'est son disque Liszt de 1986 qui inclut la monumentale sonate en si mineur et trois études de concert qui fut l'objet de mon achat de 1987, et qui forme l'essentiel du montage d'aujourd'hui.

Complétée en 1853, la sonate en si mineur fut dédiée à Robert Schumann.  Les experts soulignent cete sonate comme un sommt du répertoire pianistique du XIXe siècle, et a fait les frais de niombreyuses analyses de la part de musicologues. Sa formule "attaca" est un des éléments qui la distinguent.

En plus des trois études de concert, j'ai inclus au montage une des trois années de pèlerinage (l'intégrale fut endisquée par Lortie en 1992, lui valant un prix Juno de l'industrie du disque Canadienne). L eséjour Italien de Liszt est offert ici dans sa version originale, sans le supplément Venezia e Napoli. Le No. 7 de cette suite est une autre sonate en un mouvement - la soi-disant Après une Lecture du Dante (ou simplement la “Sonate Dante”), ainsoirée par la Comédie Divine de l'auteur Italien.

Bonne écoute!


mardi 26 mai 2015

La Chronique du Disque (mai 2015)



Le billet suivant est ma Chronique du Disque du 26 mai 2015.

NDLR: Si vous cherchez plus de détails à propos de mon barème d’évaluation pour la Qualité Sonore et l’Impression Globaleveuillez lire quelques unes de mes chroniques précédentes



Avant de discuter de mes suggestions pour le mois de mai, je voulais prendre quelques paragraphes afin de parler de technologie d'enregistrement - d'hier à aujourd'hui - et de la préservation des performances d'artistes de jadis.


L'industrie du disque a évolué grandement depuis le cylindre Edison de 1877: des enregistrements acoustiques aux enregistrements électriques, de la prise de son mono au stéréo, de l'analogique au numérique, et tout afin de réaliser l'utopie d'une expérience de salle de concert dans le confort de son salon.

Clairement, c'est la succession de ces technologies de l'enregistrement et de l'écoute audiophile qui nous amènent à ce résultat. Toutefois, mis à part l'avènement du microphone, ces évolutions n'ont pas d'un seul coup changé l'industrie selon moi. Il existe d'execllents enregistreents mono, qui révèlent la dynamique d'une performance suffisamment pour qu'on puisse distinguer un bon artiste d'un grand artiste. Il ne faut donc pas s'arêrer uniquement à la technologue de telle ou telle époque afin de préférer une performance plutôt qu'une autre.



Beethoven - Complete Piano Sonatas - Wilhelm Kempff
[Torrent]

Ce long préambule nous amène à notre première suggestion - toutes mettant en vedette des pianistes en récital. Il existe un grand nombre d'intégrales des 32 sonats pour piano de Beethoven, de la part de pianistes de différentes traditions musicales et d'époques. Wilhelm Kempff, un pianistre dominant durant plusieurs décennies du XXe siècle, en a signé deux pour la maison DG: une en mono (1951-56), et l'autre quelsues années plus tard en stéréo (1964-65). Comme moi, vous avez sûrement entendu les sonates de l'intégrale stéréo, ou des émissions disparates de sonates enregistrées par Kempff subséquemment, mais je vous invite à écouter l'édition mono des années 50, alors que Kempff est au sommet de sa forme. La conception musicale de Kempff ne change pas trop enre les deux inégrales selon une écoute comparée de certaines sonates dans ma discothèque personnelle, et le jeu incisif de Kempff est bien pr.servé par l'équipe DG, nonobstant une technologie moins favorable. Un corpus è savourer! QS = A-, IG = A.




Satie L'oeuvre pour piano 5CDs Aldo Ciccolini 
[Torrent]

En début mai, je vous ai proposé un montage Satie, mettant en vedette le regretté Aldo Ciccolini. Ici, je vous propose le téléchargement de son intégrale EMI des années 1960 et 70. Saties est, bien sûr, un compositeur qui a un "son" très distinct, voire iconoclastes qui trahit ses influences et peut-être même son existence quelque peu austère. C'est une musique qui recquiert un investissement, et M. Ciccolini s'investit pleinement ici. Admettons que c'est une musique quin'est pas pour tout le monde, mais si vous cherchez à ajouer Satie è votre discothèque, cette intégrale est de mise. QS = A, IG = A.



Tchaikovsky piano works
[Torrent]

RachmaninovProkofiev et Chostakovitch) furent non seulement des compositeurs importants de musique pour le piano, mais également des pianistes chevronnés. Par contre, , Tchaikovski n'était pas un pianiste virtuose. Ceci ne l'a pas empĉhé de composer beaucoup d'oeuvres pour le piano. On appréci mois (et on entend moins) ce volet de l'oevre du compositeur, hormis Les Saisons. Ce téléchargement propose plusieurs albums de cette musique, signés  Mikhail Pletnev, Sviatoslav Richter et Victoria Postnikova -  dont l'intégrale por Erato fu l'objet d'une audition particulière. La musique de Tchaikovski est une musique honnête, et la pianiste est égale à la musique qu'ele joue. Comme pour le Satie, ces enregistreents feront l'affaire pour ceux qi cherchent à meubler leur collection. QS = A, IG = B+.




Piano Left Hand Recital
[eMusic]

En 1964, le pianiste Américain Leon Fleisher perdra l'usage de sa main droite suite à une problème musculaie. Afin de continuer sa carrière, il choisit d'explorer le répertoir pour la main gauche. Une quarantaine d'années plus tard, un trautement a botox lui permettra de retrouver l'usage des deux mains. IL existe un bon nombre d'histoires de musiciens avec des problèmes neuro-moteurs ou souffrant du stress de blessures répétées qui les ont contraint à abandonner leur instrument. Le cheminement du pianiste Antoine Rebstein n'est donc pas singulier. Toutefois, le défi pour ces musiciens est de trouver des pièces où la perte de la moitié de ses moyens ne doit pas suggérer une musique de demi-mesures. Les choix du pianiste sont excellents, et on a peine à croire qu'il ne s'y prend qu'avec une main. QS = A, IG = A.




Honegger: Piano Music
[eMusic]

Un des Six, rthur Honegger compose peu pour le piano - une dizaine d'opus composés entre 1916 et 1941. Comme pour Tchaikovski plus tôt, c'est de la musique honnête, qui requiert l'investissement d'un artiste. Les artistes présentés ici approchent leur besogne sérieusement. En fin de compte, rien d'extraordinaire mais tout de même un portrait musical qui mérite d'être découvert. QS = A-, IG = B.

dimanche 24 mai 2015

Francine Kay joue Debussy

Le billet suivant est la reprise d.un Jadis sur Internet du 23 octobre 2012. 



En Pantoufles propose un téléchargement du deuxième livre de préludes de Claude Debussy.

L'oeuvre

La semaine dernière, ces pages partageaint un enregistrement du premier livre de prélides, et la réflexion de cette semaine considère le seuxieme jeu, qui date de la fin de l'année 1912 allant jusqu'au printemps de 1913, donc suivant le premier jeu par environ deux ans.

Dans l'ensemble, ce jeu de 12 préludes suit tout à fait le moule établi dans le premier livre, et dans certains cas ouvre la porte au nouveau langage musical plus introspectif, plus néo-classique qui caractérisera l'oeuvre du compositeur pour le reste de sa carrière.

L'artiste



La pianiste canadienne Francine Kay reçoit sa formation à l’Ecole de Musique Vincent D’Indy de Montreal, sous la tutelle de  Sr. Rita de la Croix et d'Yvonne Hubert. Récipiendaire d'une bourse d'études du gouvernement Français, Mme Kay ira à Paris étudier auprès d'Yvonne Lefebvre lors d'un “Juillet Musical” tenu à St-Germain-en-Laye, le lieu de naissance de Debussy.

Diplômée du Juilliard School, de New-York (auprès d'Adele Marcus), Mme Kay fera des études privées avec Marek Jablonski et Leon Fleisher, en plus de visites et diplômes à Banff, Tanglewood et au Royal Conservatory of Music de Toronto.

On entendra Me Kay partout au monde comme chambriste et en récital, sur scèene ainsi qu'à la radiuo et télévision de Radio-Canada. Son premier disque - une uintégrale des préludes de Debussy, est finaliste pour le prix Juno (Canada) du meilleur enregistrement classique de 1996, en plus d'avoir fait l'unanimité chez les critiques et a une place de choix dans la discographie du compositeur.

Francine Kay est professeur au Royal Conservatory of Music de Toronto et à l'université Wilfrid-Laurier de Waterloo.


La prestation





Enregistré dans une église d'Elora, Ontario, utilisant un microphone omnidirectionnel SONY C-28.

Claude DEBUSSY (1862-1918)
  • Préludes II, pour piano, L. 123
  • Ballade (slave), pour piano, L. 70

Francine Kay, Piano

Téléchargement MP3.COM : 21 mars 2003
Détails: http://www.audio-ideas.com/recordings/debussy.html

Bonne écoute!

vendredi 22 mai 2015

En récital: Richter & Prokofiev





Notre montage # 199 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast199


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Le B+B de cette semaine nous permet une réflexion sur non seulement un artriste et un compositeur, mais également sur une période - et une culture - fort particulière.

Parmi toutes les traditions musicales qui forment l'ensemble de la Musique Classique Occidentale, aucune n'a la couleur et la verve de la tradition Russe. Cette tradition est riche en Nationalisme et en folklore tissés serré à même la musique; on n'a qu'à penser au groupe des cinq grands compositeirs de la fin du XIXe siècle émanant de l'école de St-Pétersbourg: BalakirevRimski-KorsakovBorodineMussorgski et Cui. On ne peut pas ignorer la contribution de leur contemporain Tchaïkovski qui lui aussi compose de la musique tout aussi nationaliste.

Evidemment, la Révolution Bolchévique de 1917 bouleversera toutes les institutions Russes Tsaristes, y compris la Culture. Cette période "Soviétique" prendra fin avec le Glasnost et la Perestroika des années 90. Il n'est pas surprenant que le remous des changements socio-politiques en Union Soviétique, et le règne autocratique de Staline trouveront leur chemin à même l'humeur et la teneur de la musique composée pendant ces 70 ans par des noms tels que Chostakovtich,
KabalevskyKhachaturian et, bien sûr, Prokofiev. Prokofiev retient notre attention car il choisira l'exil suite à la révolution, et reviendra à Mosciu vers 1936.

Et si la vie dans l'URSS de Staline n'est pas assez difficile, arrive la Seconds Guere Mondiale. Pendant ces années de conflit, Prokofiev est déplacé de la rande ville de Moscou avec d'autres artistes dans des camps dans le Caucase.

Pendant les années de Guerre, les restrictions politiques et l'exigence d'écrire des oeuvres dans un style "réaliste socialiste" est beaucoup moins stricte, et ceci permet à Prokofiev de s'exprimer plus librement, C'est durant cette période qu'il compose un tryptique de sonates - ses "sonates de Guerre" pour piano (ses opp. 82–84). Rien d'idéaliste ou Staliniste ici - ces peivres représentent ses sentiments personnels.

Notre B+B est confié à  Sviatoslav Richter qui – avec Emil Gilels – représente l'élite des pianistes formés en Union Soviétique. Né en 1915 en Ukraine, il sera formé auprès de son père (un musicien d'origine allemande) et au conservatoire d'Odessa pendant les années 1920. L'influence de son père explique, en partie, pourquoi Richter faisait preuve d'une grande aisance dans le répertoire Germanique.

Il remporte le prix Stalien en 1949, qui lui valut de faire une grande tournée parmi les grands centres de Russie, de Chine et d'Europe de l'Est. IL sera nommé "Artiste National" en 1955, et pourra traverser le Rideau de Fer afin d'offrir des concerts en Amérique et en Europe. 

Pour Richter, l'interprète est un exécutant, qui présente l'intention du compositeur "à la lettre". Il ne doit pas dominer la musique, il doit s'y confondre. Ces sonates de Prokofiev, une d'entre elles qui fut créée par lui, sont un corpus que Richter a championné et défendu tout au long de sa carrière. Ici, il prète sa voix à Prokofiev avec une grande éloquence.

Bonne écoute!

mardi 19 mai 2015

Walter Gieseking Joue Mozart


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 19 mai 2015.


Jadis sur Internet propose aujourd'hui un autre volet de notre série de récitals de piano, cette fois avec un pianiste - ahem - légendaire.

Commençons notre réflexion avec deux mots sur un compositeur qui a fait les frais de plusieurs de mes billets, Mozart, qui a légué un catalogue pianistique fort étoffé. Oui, il y a les concerti pour piano, les sonates pour violon avec accompagnement au piano, et 18 sonates "numérotées" pour piano solo, ainsi qu'une poignée de sonates pour pianistes duettistes. Du lot, je 
vous en propose six parmi les neuf premières, composées entre  1774 et 1777.

L'artiste d'aujourd'hui est Walter Gieseking 
(1895-1956) , pianiste d'origine Allemande né  à Lyon. Le père du pianiste était un médecin et un lépidoptériste réputé; Gieseking fils collectionnera sa part d'insectes également, sa collection est exposée dans un musée de Wiesbaden.

Gieseking se metra au piano à quatre ans et ce n'est que lorque sa famille retourne en Allemagne qu'il entreprend des études de musique sérieuses, sous  Karl Leimer au Conservatoire d'Hanovre. Il fera ses débuts sur scène en 1915, mais sera conscrit dans l'armée Allemande peu de temps après - il passera la Première Guerre Mondiale dans les cors de clairon de l'armée. Après la Guerre, il reprend la scène et fera ses débuts à Londres en 1923.

Pendant la Deuxième Guere Mondiale, Gieseking continuera à jouer en public, mais surtout en Allemagne et dans les capitales occupées par les Nazis. Cette situation entachera Gieseking avec la réputation d'être un sympathisant Nazi. Après la guerre, Gieseking (comme beaucoup d'artistes Allemands) sera sur une "liste noire:, et ce malgré que les Services Américains l'auront "blanchi" en 1947. Des tournées en Amérique furent anulées à cause d'objections par des groupes de pression tels la Ligue Anti-Diffamatoire. IL s'exécutera en Amérique en 1953, et ses récitals seront bien reçus par le public et la critique.

Le répertoire de Gieseking est très varié - de Bach et Beethoven jusqu'aux concerti det Rachmaninov (Rachmaninov lui-même fut impressionné par la prestation Gieseking de son troisième concerto) en pasant par le contemporain (BusoniHindemithSchoenberg et Petrassi.)
Parmi ses enregistrements les plus mémorables, on compte l'oeuvre de Mozart , et de Claude Debussy et Maurice Ravel.

Nos sélections furent téléchargées à même le site Japonais vétuste Public Domain Classic et proviennet je crois de son intégrae Mozart pour EMI de 1953.

Bonne écoute.

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)

Sonates pour piano solo

No. 1 (ut majeur) K. 279 
No. 2 (fa majeur) K. 280 
No. 5 (sol majeur) K. 283
No. 6 (ré majeur) K. 284 "Durnitz"
No. 7 (ut majeur) K. 309
No. 9 (ré majeur) K. 311

Walter Gieseking, piano
Public Domain Classic, 11 Jan 2011

dimanche 17 mai 2015

Sergey Schepkin joue Debussy

Le billet suivant est la reprise d.un Jadis sur Internet du 10 septembre 2012. 



En Pantoufles proposera deux billets que j'ai déja présentés dans le cadre de la série Jadis sur Internet, tous les deux dédiés aux préludes pour piano de Claude Debussy.


L’oeuvre

Les 24 préludes pour piano de Debussy sont divisés en deux livres dont la publication est séparée par une courte période d’un an ou deux. A l’instar des préludes du Clavier bien tempéré de Bach ou des préludes de Chopin, ces pièces ne sont pas associées à des tonalités spécifiques, ou ne tentent pas de couvrir le spectre des tonalités.
Chaque livre fut composé sur une période de qiuelques mois et assez rapidement, ce qui n’est pas nécessairement la coutume du compositeur. Le premier livre (composé entre décembre 1909 et février 1910) fait l’objet du billet d’aujourd’hui.
Il est important de noter qu’à l’origine, les préludes étaient offerts en récital een petits groupes – et reste encore une formule populaire. Ainsi doc, on propose des préludes qui résonnent avec l’interprète, ou ont une affinité particulière. Un bon exemple serait les trois premier préludes du premier livre (Danseuses de DelphesVoiles, et Le Vent dans la Plaine) qui partagent une tonalité commune (si bémol), et partagent un sens d’unité et de fluidité par surcroît. La pianiste Jane Mortimer fut la première à offiri l’intégrale des préludes en récital à Paris le 3 mai 1911.

Debussy atribue des titres à ses préludes – en fait, dans le manuscrit, ces titres sont offerts à la fin de chaque pièce plutôt qu’au début, suggérant que les pièces laissent l’impression de telle ou telle chose plutôt que d’offrir le titre comme inspiration à l’interprète. L’absence d’un déterminant masculin ou féminin dans le titre de vagues est un bel exemple d’ambiguité poétique…

L’artiste

Sergey Schepkin est un pianiste Russe de naissance, mais Américain d’adoption. Né et formé à Saint-Pétersbourg, il complète avec succès ses études au conservatoire local en 1985.
I aménage aux Etats-Unis en 1990, afin de parfaire sa formation au New England Conservatory avec Russell Sherman, y recevant un diplôme en 1992 et un doctorat en 1999.
 M. Schepkin fait carrière en Amérique et partout ailleurs comme interprète  et chambriste, ainsi que comme éducateur. Il est un artiste sabctionné par le facteur Steinway.
La prestation

J’ai téléchargé cet enregistrement du site MP3.COM en novenmbre 2001, et ce des mois avant qu’on les retrouve sur le disque compact de l’étiquette Centaur. Je suis plutôt certain qui’il s’agît des mêmes fichiers, à cause de l’emplacement de l’enregistrement (Jordan Hall, New England Conservatory).



Claude DEBUSSY (1862 –1918)
  • Préludes I, pour piano, L. 117
  • Images I pour piano, L. 110 
  • Masques, pour piano, L. 105 
  • D'un cahier d'esquisses, pour piano, L. 99 
  • L'isle joyeuse, pour piano, L. 106


Sergey Schepkin, Piano [Steinway D]
Lieu d’enregistrement: 
Jordan Hall, New England Conservatory, Boston, Massachusetts. 19-20 mars, 2001
Téléchargement MP3.COM - 23 Nov 2001



vendredi 15 mai 2015

En récital: Kovacevich & Beethoven





Notre montage # 198 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast198


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Le B+B d'aujourd'hui propose un récital du pianiste Américain Stephen Kovacevich qui joue les trois dernières sonates (les nos. 30, 31 et 32) de Ludwig van Beethoven.

Il y a un peu de confusion quant au ÈnomÈ de notre artiste de cette semaine. En effet, on le reconnait d'abord sous le nom de Stephen Bishop - un nom qu'il partage avec un chanteuir populaire américain. Il choisit donc, dès 1975, de se faire connaître sous Stephen Bishop-Kovaceich afin de se démarquer de son homonyme et, plus tard, tout simplement  Stephen Kovacevich.

Né sous le soleil de la Californie, Kovacevich fait ses débuts sur scène à l'âge de 11 ans. A dix-huit ans, il s'installe à Londres où il sune boure d'études pour travailler avec Dame Myra Hess - il s'installe défénitivement en Angleterre en 1961, là où il lance sa carrière "adulte"  au Wigmore Hall, jouant la sonate op. 1 d'Alban Berg, et les variations Diabelli de Beethoven. Ensuite New-York, et les grandes scèenes du Monde.

Comme soliste, le répertoire de M. Kovacevich compte entre autres Mozart, Beethoven, Schubert, Brahms et Bartók.

Le corpus que forme les 32 sonates de Beethoven, comme l'ensemble de ses symphonies, ou de  ses quatuors, explore à sa façon toutes les dimensions de la nature humaine. Du petit au grans, du paradis à l'enfer, du serein  au troublant... Rien n'échape à Beethoven et toutes ces dimensions sont représentées ici - et en particulier dans le trio de sonates (Opp 109, 110, 111) qui sont au programme aujourd'hui.

Ce tryptique inclut l'op. 109 avec son approche fort originale et libre des rigueurs de la forme sonate comme tel, avec sa série de variations au troisième mouvement. L'op. 110 est plus rigide dans sa forme tout en explorant l'aspect émergent de la "fantaisie pour piano", ornée de motifs baroques. Finaleentm, l'op. 111 nous entraîne dans un voyage entre la concorde et la dissonance, un périple qui selon le regretté Edwin Fischer se veut une réflexion de la personalité-même du compositeur, un constant de l'état du monde d'alors et du monde à venir.

Bonne écoute!




mardi 12 mai 2015

Tamás Vásáry joue Chopin


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 14 avr12 maiil 2015.


La Revanche du Vinyle continue notre survol des pianistes d'hier et d'aujourd'hui. (A la suggestion d'un comentaire, je devrais mettre un bémol quant à la "grandeur" d'un pianiste. Après tout, ils peuvent -etre petits, ou respectables, ou honnêtes sans être forcément grands - I get it!)

Le pianiste Hongrois Tamás Vásáry, comme ses confrères Vladimir Ashkenazy et Christoph Eschenbach (pour ne nommer que ces deux gentlemen) se dévoue beaucoup plus à la direction d'orchestre de nos jours... Vásáry fera ses débuts sur scène à l'âge de huit ans, et rpulera sa bosse comme "enfant-prodige" local, qui lui permettra de faire la rencontre d' Ernő Dohnányi, une figure de proue en Hongrie. En dépit du jeune âge du pianiste, Dohnanyi l'accepte sous sa tutelle musicale, et suivra des leçons avec Dohnanyi, ainsi qu'avec József Gát et Lajos Hernádi à l'Académie Franz Liszt de Budapest, et sera même plus tard un apprenti sous Zoltán Kodály. A quatorze and, il remporte le Premier prix au concours Franz Liszt de 1947. Il quitte la Hongrie en 1956 pour s'installer en Suisse. Il fait ses débuts "occidentaux" en 1960 et durant cette décennie, il signera un grand nombre d'enregistrements pour la maison Deutsche Grammophon: Frédéric ChopinFranz Liszt et Sergei Rachmaninov.
Chopin composera quatre sonates - trois pour piano solo, et ne pour piano et violoncelle. Les deux sonates de Chopin les plus enregistrées sont sa 2e et sa 3e, et c'est ce couplage qui est à l'affiche aujourd'hui.

La deuxième sonate (en si bémol mineur, surnommée "marche funèbre") est composée principalement en 1849 - on dit que la fameuse marche funèbre daterait de 1837. En dépit de sa célébrité aujourd'hui, elle ne fait pas l'unanimité lors de sa création. Parmi ses cirtiques on compte Schumann qui conclut que Chopin n'a ici qu'assemblé quatre de ses enfants les plus rebelles sous un même toit! 

En défense de Chopin, on dira que la "forme sonate" (A-B-A) est une invention Germanique, et n'est pas nécessairement un stratagème commun dans la tradition frabçaise, ou italienne... Chopin "se reprend" avec sa troisième sonate, qui se rapproche plus du modèle Germanique, tout en étant fort exigeant.


Bonne écoute!



Frédéric CHOPIN (1810-1849)
Sonate pour piano No. 2 en si bémol mineur, Op. 35

Sonate pour piano No. 3 en si mineur, Op. 58
Piano – Tamas Vasary
Deutsche Grammophon Resonance ‎– 2535 230
Format: Vinyl,  Stereo (1966, réédition 1977)

dimanche 10 mai 2015

Paavali Jumppanen joue Beethoven et Mozart

Le billet suivant est la reprise d.un Quinze que j'en pense du 17 août 2012. 



En Pantoufles continue notre série "En récital" avec un récital du pianiste Finlandais Paavali Jumppanen, un artiste qui contribue sa bonne part de prestations à la bibli musicale en ligne du musée Isabella Stewart Gardner de Boston.



Né à Espoo, Paavali Jumppanen commença sa formation de pianiste à l’âge de 5 ans à l’institut de musique local, et plus tard à l’académie Sibelius de Helsinki. Récipiendaire du premier prix au concours Maj Lind de 1997, il se perfectionne auprès de Krystian Zimerman à Basel, y recevant un diplôme de soliste avec toutes les distinctions possibles.

Depuis, on a entendu M. Jumppanen comme soliste avec des orchestres tels l’Orchestre Symphonique de la Radiodiffusion Finlandaise, le Tapiola Sinfonietta, la Philharmonique de Helsinki et l’Orchestre Symphonique de Lahti.

M. Jumppanen se présente souvent comme artiste en recital seul ou avec des partenaires (il accompagne Corey Cerovsek dans son intégrale Beethoven, par exemple). Il évolue dans les grands centres: Paris, New York, Vienne et Londres, et dans des festivals comme celui de La Roque d'Antheron, celui de Kitayushu au Japon, ou de Kuhmo en Finlande.

Nos selections de cette semaine sont deux paires de sonates de Beethoven et de Mozart.

Bonne écoute!

DETAILS


Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Sonate pour piano no. 8, en ut mineur, op. 13 (“Pathétique”)
http://traffic.libsyn.com/gardnermus...hoven_Op13.mp3

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Sonate pour piano no. 7, en ut majeur, K. 309
http://traffic.libsyn.com/gardnermus..._jumppanen.mp3

Sonate pour piano no. 12, en fa majeur, K. 332
http://traffic.libsyn.com/gardnermus..._jumppanen.mp3

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Sonate pour piano no. 29, en si bémol majeur, op. 106 ("Hammerklavier")
http://traffic.libsyn.com/gardnermus...oven_op106.mp3

Paavali Jumppanen, piano


vendredi 8 mai 2015

En récital: Kempff & Brahms





Notre montage # 197 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast197


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Le deuxième de nos B+B consacrés au piano propose un récital du pianiste Allemand Wilhelm Kempff, jouant une sélection d’œuvres de Johannes Brahms.

Interprète, pédagogue et même compositeur, Wilhelm Kempff donne son premier récital important en 1917, à l'âge de 22 ans. On le retrouvera en Europe surtout et plus tard en Asie et en Amérique: ainsi, entre 1936 et 1979 il se produit 10 fois au Japon. Il joue pour la première fois à Londres en 1951 et à New York en 1964. Il donne son dernier concert à Paris en 1981, puis prend sa retraite, atteint par la maladie de Parkinson. Il meurt à Positano en Italie le 23 mai 1991, à l'âge de 95 ans, cinq ans après sa femme, qu'il a épousée en 1926, avec qui il eut 5 enfants.

Considéré comme l'un des plus grands pianistes du XXe siècle., Kempff s'est illustré dans le répertoire classique et romantique allemand avec Schumann, Brahms, Schubert, Mozart, Bach, Liszt et Beethoven. Sa discographie considérable (étalée sur 60 ans d’enregistrements) compte une des premières intégrales des sonates de Franz Schubert, contribuant ainsi largement à les faire connaître du grand public. Il fit aussi deux enregistrements de référence de l'intégralité des sonates de Beethoven, l'un en mono (entre 1951 et 1956), et l'autre en stéréo (1964-1965). Un première intégrale, non terminée, a également été enregistrée entre 1926 et 1945.

Hormis un catalogue considérable, Johannes Brahms a peu écrit pour le piano. On compte deux concerti pour piano et orchestre, trois sonates, un nombre de variations pour piano et, bien sûr, 21 danses hongroises pour piano à quatre mains.

Les sélections retenues cette semaine comptent deux recueils de huit pièces sans description particulière (des Klavierstücke) et un recueil de sept fantaisies.


Bonne écoute!


mardi 5 mai 2015

Cosi fan tutte (Mozart)


Le billet suivant est une reprise de ma série opératique Once or Twice a Fortnight du 13 avril 2015.


NDLR : Notre sélection Souvenir (montage # 56) est proposée exclusivement sur MQCDMusique Classique ce mois-ci, car le montage fut l’objet d’un billet en mai 2012. Le montage est toutefois disponible sur notre chaîne Pod-O-Matic jusqu’au 31 mai. La Sélection Souvenir reviendra en juin sur l’Idée Fixe.

Così fan tutte, notre opéra du mois de mai, est un des trois œuvres lyriques résultant du partenariat entre Mozart et du librettiste Lorenzo Da Ponte – les deux autres étant Don Giovanni et les Noces de Figaro. Commandé par l’empereur Joseph II, on raconte que l’histoire est inspirée d’un incident réel dont on parlait beaucoup à Vienne à l’époque.

Deux jeunes officiers, Ferrando et Guglielmo, sont mis au défi par un vieux libertin sceptique, Don Alfonso, de conserver pendant leur absence l'amour de leurs fiancées respectives, les deux sœurs Dorabella et Fiordiligi. Selon ses indications, ils se déguisent et font chacun la cour à la fiancée de l’autre après s’être assurés de la complicité de la soubrette Despina. Les deux soeurs ne résistent pas longtemps à leurs avances, mais au moment du mariage, les jeunes gens disparaissent pour aller revêtir leur uniforme et reviennent confondre les soeurs inconstantes...

L’intrigue est un peu mince, mais la symétrie de la distribution – deux couples d’amoureux et une paire de cyniques avisés – alliée à la symétrie de la construction du livret a permis à Mozart - alors au sommet de sa créativité  - de composer une partition incomparable. Même si l’idée de départ est bien peu consistante, la musique qui l’habille suggère bien plus que la comédie apparente sur laquelle repose l’opéra : elle dévoile l’amertume des coeurs au-delà de cette plaisanterie qui a été trop loin et prend parfois un tour sérieux.


Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Così fan tutte, K.588
opera buffa en 2 actes, livret italien de Lorenzo Da Ponte

ROLES PRINCIPAUX
Felicity Lott, Fiordiligi
Marie McLaughlin, Dorabella
Nuccia Focile, Despina
F Jerry Hadley, Ferrando
Alessandro Corbelli, Guglielmo
Gilles Cachemaille, Don Alfonso

Scottish Chamber Orchestra, Edinburgh Festival Chorus
Direction: Sir Charles Mackerras
Lieu d'enregistrement: Usher Hall, Edimbourg 08/1993

Aegument - http://www.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/user_upload/ia37/PDF/Missions/actions_culturelles/opera/Dossier_Cosi.pdf


dimanche 3 mai 2015

"S" pour... les Sonates de Scarlatti

Le billet suivant est la reprise d.un Jadis sur Internet du 17 septembre 2013


En Pantoufles continue notre série "En récital" avec une superbe sélection de sonates par Scarlatti. Domenico Scarlatti est le brillant claviériste du XVIIIe siècle dont l'oeuvre pour claveci a largement influencé les clacissistes (Mozart et Haydn ainisi que le Padre Soler) et les géants du romantisme (Beethoven et Schubert). Ses sonates sont plus près de la forme de l'étude développée par Chopin que du Hammerklavier de Beethoven, mais leur apport à la musique pour clavier est évidente.

Notre artiste primé aujourd'hui, Ralph Kirkpatrick (1911 – 1984), est un éminent claveciniste et musicologue Américain, qui est l'un des luminaitres de la première heure du mouvement d'authenticité en musique baroque, et l'autorité en ce qui concerne l'oeuvre de Scarlatti.

Après des études à l'Université Harvard de Boston, Kirkpatrick ira étudier à Paris avec Nadia Boulanger et la grande Wanda Landowska, ainsi qu'avec d'autres imminents musiciens en Europe. Il fera même un stage comme résident au Mozarteum de Salzbourg (1933 - 34). Une bourse d'études Guggenheim lui permettra d'approfondir ses recherces de manuscrits baroques partout en Europe.

C'est durant cette période que Kirkpatrick entamera ses recherches sur l'oeuvre de Scarlatti, parvenant même à retrouver des artéfacts autographes de la part de membres de sa famille encore en Espagne. Le point culminant de 12 années de recherches, son anthologie de l'oeuvre de Scarlatti (ainsi que son édition critique de 60 de ses sonates) furent publiées en 1953 - il signera son intégrale sur disque pour la maison Columbia l'année suivante.

La numérotation de l'oeuvre de Scarlatti (le catalogue de numéros Kirkpatrick, KK. ou tout simplement K.) est la notation prévilégiée aujourd'hui, et ce même s'il existe d'autres antologies (celle de Luongo, ou L. étant encore fort usitée).

La playlist d'aujourd'hui, faite de plages téléchargées du site vétuste Public Domain Classic) propose uen séection de cette intégrale, rééditée maintes fois au cours des derniers 60 ans.

Averertissement: Quelque soit votre amour pour le clavecin, ou pour Scarlatti, deux heures de ce genre de choses peut être un peu excessif... Je vous suggère d'étaler l'audition sur plusieurs séances, histoire de pleinement savourer ce document historique!

Bonne écoute (avec modération)!






PLAYLIST

Domenico SCARLATTI (1685 - 1757)

Sonates pour clavecin (Ed: Kirkpatrick, R., Scarlatti, Domenico. Sixty Sonatas, G. Schirmer, 1953) - sélections

  • No. 1 (K. 3, Longo 378) (la mineur)
  • No. 2 (K. 7, Longo 379) (la mineur)
  • No. 3 (K. 16, Longo 397) (si bémol majeur)
  • No. 4 (K. 18, Longo 416) (ré mineur)
  • No. 5 (K. 28, Longo 373) (mi majeur)
  • No. 6 (K. 29, Longo 461) (ré majeur)
  • No. 8 (K. 46, Longo 25) (mi majeur)
  • No. 9 (K. 54, Longo 241) (la mineur)
  • No. 10 (K. 57, Longo S. 38) (si bémol majeur)
  • No. 11 (K. 84, Longo 10) (ut mineur)
  • No. 12 (K. 52, Longo 267) (ré mineur)
  • No. 13 (K. 96, Longo 465) (ré majeur)
  • No. 14 (K. 105, Longo 204) (sol majeur)
  • No. 15 (K. 115, Longo 407) & No. 16 (K. 116, Longo 452) (ut mineur)
  • No. 17 (K. 119, Longo 415) & No. 18 (K. 120, Longo 215) (ré mineur)
  • No. 23 (K. 208, Longo 238) & No. 24 (K. 209, Longo 428) (la majeur)
  • No. 25 (K. 215, Longo 323) & No. 26 (K. 216, Longo 273) (mi majeur)
  • No. 27 (K. 238, Longo 27) & No. 28 (K. 239, Longo 281) (fa mineur)
  • No. 29 (K. 259, Longo 103) & No. 30 (K. 260, Longo 124) (sol majeur)
  • No. 31 (K. 263, Longo 321) (mi mineur) & No. 32 (K. 264, Longo 466) (mi majeur)
  • No. 33 (K. 308, Longo 359) & No. 34 (K. 309, Longo 454) (ut majeur)
  • No. 39 (K. 402, Longo 427) (mi mineur) & No. 40 (K. 403, Longo 470) (mi majeur)
  • No. 41 (K. 420, Longo S. 2)  & No. 42 (K. 421, Longo 252) (ut majeur)
  • No. 43 (K. 426, Longo 128) (ut mineur) & No. 44 (K. 427, Longo 286) (ut majeur)
  • No. 45 (K. 460, Longo 324) & No. 46 (K. 461, Longo 8) (ut majeur)
  • No. 47 (K. 470, Longo 304) & No. 48 (K. 471, Longo 82) (sol majeur)
  • No. 49 (K. 490, Longo 206) & No. 50 (K. 491, Longo 164) & No. 51 (K. 492, Longo 14) (ré majeur)
  • No. 52 (K. 493, Longo S. 24) & No. 53 (K. 494, Longo 287) (sol majeur)
  • No. 55 (K. 516, Longo S. 12) & No. 56 (K. 517, Longo 266) (ré mineur)
  • No. 59 (K. 544, Longo 497) (si bémol majeur)

Ralph Kirkpatrick, clavecin
(Enregistrement - 1954)
Téléchargement depuis Public Domain Classic, 12 Mars 2011


vendredi 1 mai 2015

En récital: Ciccolini & Satie





Notre montage # 196 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast196


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Nos B + B pour le mois de mai ont en commun la formule "en récital", mettant en vedette un pianiste d'hier ou d'aujoud'hui jouant des oeuvres du catalogue pianistique d'un seul compositeur.

Aldo Ciccolini avait eu 89 ans le 15 août dernier et nous a quitté il y a à trois mois à peine le 1er février dans sa maison d’Asnières-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine. Pour beaucoup, le grand pianiste français d’origine italienne restera comme l’un des représentants d’une certaine tradition française : un jeu souple et perlé, retenu quoiqu’expressif. Mais Aldo Ciccolini avait aussi, au crépuscule de la maturité, laissé affleurer l’héritage hédoniste d’Alfred Cortot, ainsi que l’amour immodéré qu’il portait à l’opéra et au bel canto de ses ascendances napolitaines.

Né à Naples le 15 août 1925 dans une famille mélomane, Aldo Ciccolini travaille d'abord le piano, puis la composition, avant de remporter prix sur prix et de se voir confier une classe au Conservatoire dès 1947.

Deux ans plus tard, il triomphe du redoutable concours Marguerite Long-Jacques Thibaud à Paris, où il s'installe. Sa carrière internationale démarre en 1950 à New York, sous la direction de Dimitri Mitropoulos. On le présente déjà comme un ardent défenseur des musiciens français les plus connus, Debussy et Ravel.

Mais pas seulement. Il exhume des compositeurs négligés par la critique, tels Erik Satie, Valentin Alkan, Déodat de Séverac, Emmanuel Chabrier ou Alexis de Castillon.

Modeste, il se considère, non pas comme un maître à imiter, mais comme un passeur de flambeau. «Il n'y a, dit-il, rien de plus émouvant que de voir le talent d'une jeune fille ou d'un jeune homme se développer comme une fleur».

Nous retrouvons Ciccolini dans la musique d'Erik Satie pour ce montage, extraits de son intégrale de l'oeuvre pour piano du compositeur (ca. 1971). Elève raté, dévoué à des cultes religieux discutables mais d'abord et avant tout excentrique, Erik Satie vit une exitence austère dans un logis qui déborde d'objets disparates. En fait, si complet fut le batatras dans lequel il vivait, qu'on a retrouvé des dizaines d'ouvres inédites dans les poches de ses vestons, ou dans l'antre de pianos désaffectés.

Mes choix pour le montage couvrent l'ensemble de sa carrière musicale, tout en évitant les oeuvres de son catalogue trop fréquentées (comme les Gnossiennes et les Gymnopédies),

Bonne écoute!

 

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