mardi 17 juillet 2018

Bruch, Wieniawski, Michael Rabin, Sir Adrian Boult ‎– Scottish Fantasy / Concerto #1


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 17 juillet 2018. 

Le disque primé ce mois-ci est un vieux MONO réédité maintes fois depuis sa parution initial en 1958, le plus récemment dans le cadre d’un écrin de compilation de 1992 marquant le vingtième anniversaire du décès du violoiniste Michael Rabin.

Le violoniste et important pédagogue américain d'origine arménienne Ivan Galamian fut, à partir de 1946, directeur du département de violon de l’école Juilliard de New-York et compte parmi ses élèves les plus connus Pinchas Zukerman, Joshua Bell, Itzhak Perlman, Jaime Laredo, Simon Standage, Kyung-Wha Chung, et parmi ses tous premiers à New-York, M. Rabin.

Fils d’un violoniste et membre de l’Orchestre philharmonique de New York et d’une pianiste de la Juilliard School, Michael Rabin commence l’apprentissage du violon à l’âge de neuf ans. Sur les conseils de Jascha Heifetz, il travaille avec Galamian à Juilliard.
Il fait sa première apparition en public en 1947, et ses débuts au Carnegie Hall en 1950 sous la direction de Dmitri Mitropoulos avec l’Orchestre philharmonique de New York. Sa carrière le mène aux États-Unis, en Europe et en Israël.

Comme il arrive trop souvent avec les « jeunes prodiges » comme M. Rabin, la pression parentale (maternelle dans son cas) et les aléas du succès amènent à une dégringolade et à la drogue. Suite au dérapage inévitable de sa carrière, frappé de dépression nerveuse, il meurt en 1972 à l’âge de trente-cinq ans d’un traumatisme crânien après une chute dans son appartement new-yorkais. Son post-mortem révèle la présence de barbituriques dans son système.

Entre 1954 et 1960, à l’apogée de sa carrière, il a enregistré en studio pour EMI plusieurs compositions pour violon et orchestre, les Vingt-quatre caprices de Paganini, la Sonate pour violon seul en ut majeur de J. S. Bach et les Troisième et Quatrième Sonates pour violon seul d’Eugène Ysaÿe, ainsi que diverses pièces de virtuosité (souvent des arrangements). Par ailleurs on a conservé de lui un nombre appréciable d'enregistrements de concert couvrant des œuvres qu'il n'a pas gravées en studio, ainsi que des inédits datant de ses dernières années.

Le couplage de cette semaine inclut la Fantaisie Écossaise de Bruch et le premier concerto de Wieniawski, accompagné par Sir Adrian Boult et l’orchestre Philharmionia.

Bonne écoute!

Max BRUCH (1838-1920)
Fantaisie Écossaise, Op. 46

Henryk WIENIAWSKI (1835-1880)
Concerto No. 1 en fa dièse mineur, Op. 14

Michael Rabin, violon
Philharmonia Orchestra
Sir Adrian Boult, direction

Seraphim ‎– 6034
LP, MONO)
1980 (Edition originale, 1958)


Détails - https://www.discogs.com/Michael-Rabi...elease/9119674



Internet Archive - https://archive.org/details/04ScottishFantasyForViolin

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