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Ce Mardi en Musique propose notre montage # 329. Il est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast329
Notre dernier
montage pour 2019, juste à temps pour la nouvelle année, propose un survol de
la valse, y compris certaines collections et a été construit autour du contenu
d'un vieil enregistrement de la maison Vanguard intitulé "The Great WaltzComposers" mettant en vedette l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne sous
Anton Paulik.
J'ai ajouté
trois "collections de valses" au montage: valses de Richard Rodgers extraites
de ses nombreuses comédies musicales de Broadway (arrangées par Leroy Anderson
pour les Boston Pops), l'ensemble des valses composées par Richard Strauss pour
Der Rozenkavalier (arrangé par Artur Rodzinski pour le Cleveland Orchestra) et les
Valses Nobles et Sentimentales de Ravel sous sa propre orchestration .
Pour clore
les choses, l'arrangement de Karajan de la Valse Triste de Sibelius.
Habituellement,
lorsque j’offre une Sélection
Souvenir le vendredi, je propose une nouvelle réflexion assortie d’une
plage-boni provenant de YouTube. Cette semaine, toutefois, je vous
offrenotre billet original (repris de l'hyperlien ci-haut) avec ses clips boni
originaux.
Le montage de cette semaine, mon dernier pour 2012 et quelques jours avant Noël, est dédié aux jeunes "de 7 à 77 ans", avec des sélections de contes, de jeux et - bien sûr - de jouets.
J'ai monté deux contes musicaux cette semaine . Lorsqu'on parle de contes pour enfants et de musique classique, deux "géants" sont immédiatement évoqués: le Carnaval des Animaux et Pierre et le Loup. Laissez-moi donc vous proposer deux choix moins usités... Le premier (narration anglaise dans le montage) est l'Histoire de Babar, inspiré du conte pour enfants de Jean de Brunhoff et mis en musique par Francis Poulenc.. Ci-dessous, une version pour piano et narration françise.
Le deuxième conte recoupe notre arc Debussy - non, pas le Children's Corner - mais plutèot une oeuvre qui est parfois montée en ballet ou, comme dans le cas présent, un joli récit fantastique. Dans une version momtée récemment par l'Opéra Comnique (si je ne m'abuse) on tretrouve Natalie Dessay dans le rôle de narratrice accompagnée d'un petit ensemble dans la boîte à joujoux.
Au cours de mes recherches, j'ai trouvé le vidéo ci-dessous d'une version pour grand orchestre, limitée à l'instrumentation. Un autre cadeau inattendu pour vous tous!
La petite suite pour piano Jeux d'enfants de Bizet est une séquence de courtes pièces avec des titres évocateurs. Une poignée de ces miniatures furent orchestrées par le compositeur, et sont montées cette semaine, avec un duo de pièces inspirées par les jouets: la fameuse marche des jouets du compositeur Irlando-Américain Victor Herbert, et la cassation des jouets de Papa Mozart.
Bonne écoute, et joyeux Noël!
Je vais abuser de l’occasion pour vous proposer mon bilan annuel.
L’année
2019 fut sur l’Idée Fixe, l’année des collections. Nous nous sommes
attardés dans nos Routes du Laitier au survol de collections d’œuvres
diverses, allant des concerti de Bach jusqu’aux ballets de Stravinski, en
passant par les collections incontournables d’œuvres de Beethoven et Mozart.
Parmi nos billets B+B, nous avons également complété notre intégrale des sonates
pour piano d’Amadeus et Ludwig.
Mardi en
Musique, pour une
bonne partie de l’année, a continué d’alimenter nos séries Intégralement
Vôtre et La Revanche du Vinyle, en plus de faire du rattrapage avec
des billets d’opéras et autres partages alignés avec les Routes du Laitier. Nos
billets sur MQCD-Musique-Classique depuis un certain temps ne sont plus
forcément hebdomadaires; c’est une conséquence directe du fardeau additionnel
du nouveau régime quotidien. En septembre, j’ai refaçonné ma chaîne de
baladodiffusions Pod-O-Matic afin d’offrir des partages quotidiens,
soulignant notre calendrier du laitier.
L’alignement
de nos activités du vendredi et celles du calendrier ont fait en sorte qu’il y
a un intercalage entre des sélections souvenir et des nouveautés B+B. Le
résultat est qu’il y aura moins de nouveaux montages en 2020; toutefois
j’entends proposer mon 365ie montage en août 2021
La
programmation générale pour 2021 sera, bien entendu, axée dur M. Ludwig et son
250ie anniversaire de naissance, ainsi que MM. Bruckner et Mozart (qui fera
l’objet d’une programmation spéciale en 2021 – à suivre!).
Avant de
vous offrir ma playlist de vidéos pour 2019, je vous rappelle que j’apprécie
vos commentaires (et réactions) sur nos plateformes sociales. Faites-nous part
de vos impressions!
Avant que
j’oublie, madame et moi ferons un voyage au soleil en janvier. Il est possible
que noitre programmation soit un peu perturbée…
Pour notre dernière Revanche du vinyle de 2019, j'ai creusé dans ma collection de disques pour partager une compilation de tubes classiques dirigés par Hebert von Karajan
Selon discogs, ma source maîtresse pour le matériel enregistré (en particulier le vinyle), Karajan a près de 2000 titres à son actif, et près de 400 d'entre eux qualifient comme des «compilations». En parcourant les titres, nous pouvons trouver des albums de compilation de Karajan sur de nombreux labels bien connus, et pas mal sur DG avec le Philharmonique de Berlin.
Le partage d’aujourd’hui n’a rien de particulièrement remarquable; probablement rescapé il y a près de 40 ans d’un bac de titres à rabais… Les quatre œuvres présentées ont dans certains cas été enregistrées plusieurs fois au cours des années et l'album qui en résulte est plutôt satisfaisant.
Un cadeau de Noël approprié!
Franz LISZT (1811-1886) Les Préludes, S.97 Rhapsodie Hongroise en ut dièse mineur, S.359 no. 2
Notre montage # 328 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast328
Le B+B de
cette semaine explore le ballet dans le contexte de l’opéra. L’opéra, comme
j’en ai discuté lors de précédentes réflexions, doit être considéré comme
l’aboutissement de la musique, du chant et de la scène, il n’est donc pas
surprenant que les épisodes de danse et les numéros destinés à un corps de
ballet y aient une place.
Par
exemple, le Ballet de l'Opéra de Paris a ses origines dans les anciennes
institutions de danse, traditions et pratiques de la cour de Louis XIV. Les
séries de comédies-ballets créées par Molière avec, entre autres, les
chorégraphes et compositeurs Pierre Beauchamps et Jean-Baptiste Lully sont
particulièrement importantes. Le 18ème siècle a vu la création d'une école
associée, maintenant appelée l'École de danse de l'Opéra de Paris, qui a ouvert
ses portes en 1713. Les opéras de Rameau, puis de Gluck, ont élevé les normes
pour les danseurs. Jean-Georges Noverre fut un maître de ballet
particulièrement influent de 1776 à 1781. Il créa le ballet Les petits riens en
1778 sur la musique de Mozart.
Deux
sélections de notre montage, de Massenet et Gounod, sont des séquences de
ballet élaborées insérées à même l'opéra, spécifiquement destinées au ballet de
l'Opéra de Paris. Tant qu’aux sélections d'opéras de Smetana et Berlioz, je les
considère plus comme des épisodes de danse ou des interludes dansés souvent
entendus en concert comme des «bonbons» autonomes.
Parfois,
les compagnies de ballet commandent des chorégraphies contre la musique
d'opéra. Par exemple, dans les années 1970, les Grands Ballets Canadiens ont
fait une tournée internationale avec leur propre vision de l'opéra rock Tommy.
Je pense que c'est dans ce contexte que nous devons considérer Les Patineurs,
un ballet chorégraphié par Frederick Ashton sur une musique composée par
Giacomo Meyerbeer et arrangée par Constant Lambert. Il fut présenté pour la
première fois par le Vic-Wells Ballet au Sadler's Wells Theatre, Londres, le 16
février 1937.
L'inspiration
pour l'œuvre est venue de Constant Lambert, qui était directeur musical du
Vic-Wells Ballet dans les années 1930 et qui a exercé une influence majeure sur
la direction artistique et musicale de la compagnie. Pour créer la partition,
il a choisi des numéros de chant et de danse de deux opéras Meyerbeer, Le
prophète et L'Étoile du Nord, et les a liés en une partition irrésistiblement
gaie.
La sélection souvenir d’aujourd’hui date d’il y a cinq ans et se voulait le premier d'une paire de montages dédiés aux rhapsodies hongroises de Liszt.
Les rhapsodies hongroises sont un cycle de 19 pièces pour piano, composées par le Hongrois entre 1846 et 53, puis 1882 et 1885, sa façon d'honorer le patrimine de son pays d'origine. Non seilement limitées au piano, on retrouve plusieurs adaptations de ces rhapsodies pour piano à quatre mains, ou trio ou autres combinaisons plus ou moins folkloriques.
Il faut rappeler que Liszt est né en Hongrie, mais a vécu surtout en AUtriche et en France, donc ce retour aux sources propose un point de vue moins "local", quoique ces pièces ont leur origine soit dans le folklore Hongrois et Tzigane, ou retrouve des pièces populaires contemporaines aux passages de Liszt dans la région lors de tournées.
La formule suit, pour la plupart, le verbunkos, une danse hongroise à deux (parfois trois) parties distinctes, lassan ("lent") et friska ("vite"), et incorpore des effect pianistiques qui imitent les groupes tziganes, comme le son unique du cimbalom.
Car l'intégrale des 19 rahpsodies requiert plus de 90 minutes, j'avais divisé le lot en deux parties. Le lot d'aujourd'hui (six des 19) considère les rhapsodies no. 2, 5, 6, 9, 12, et 14 orchestrées par Franz Doppler, avec des retouches mineures de Liszt lui-même.
En prime pour cette reprise, gracieuseté de Brilliant Classics, je propose l'intégrale des 19 dans leur forme originale.
Mon partage Intégralement Vôtre de cette semaine est une sélection du label maison de la Royal Philharmonic, mis sur le marché il y a une vingtaine d’années. Ces compacts ont été distribués par des tiers en Amérique du Nord et dans certaines parties de l'Europe, et il se trouve que j'en ai acquis quelques-uns vers 2005-2006. En fait, j'ai quelques titres prévus pour des partages à venir.
Ce disque de la collection « audiophine » de la Royal Philharmonic présente l’orchestre sous la direction de James Lockhart dans une sélection d'œuvres tardives de Mozart. Lockhart a oeuvré comme organiste à Édimbourg et à Londres, puis comme chef d'orchestre adjoint dans des opéras allemands et au Covent Garden à Londres. Il a été directeur du programme d'opéra au Royal College of Music de Londres de 1986 à 1993.
Le programme commence par l'ouverture de La Flûte enchantée, dernier opéra de Mozart. Malgré le grand orchestre utilisé dans la performance, ce morceau parvient à maintenir un sentiment de légèreté et d'articulations parfaitement exécutées. Le corps principal du disque comprend deux des symphonies tardives de Mozart: sa 39e (la première tranche du triptyque qui met fin à son œuvre symphonique) et sa charmante symphonie dite « de Linz ».
Bonne écoute!
Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Ouverture à Die Zauberflöte (La Flûte enchantée), K.620 Symphonie No. 36 en ut majeur, K. 425 'Linz' Symphonie No. 39 en mi bémol majeur, K. 543 Royal Philharmonic Orchestra James Lockhart, direction
La sélection souvenir d’aujourd’hui date d’il y a presque trois ans (janvier 2017)
et fut assemblé, en partie, pour alimenter notre chapitre des Routes du Laitier
dédié aux triptyques, qui fait actuellement l’objet de nos partages quotidiens.
Le montage prend une nouvelle signification en cette année Beethoven (bien que
nous soyons techniquement à un an du 250ème anniversaire de Ludwig, mais qui
porte attention à ces détails!)
Le thème
original du montage comportait des œuvres de Beethoven interprétées par des
orchestres berlinois. (l’angle du chiffre trois est représenté par notre
programmation du triple concerto et de la troisième symphonie).
En prime
cette semaine je vous offre une performance par un troisième orchestre basé à
Berlin. Avec une tradition remontant à 1570, le Staatskapelle Berlin est l’un
des plus anciens orchestres au monde. Initialement, il jouait exclusivement
pour la Cour. Cependant, lorsque Frédéric le Grand fonda l’Opéra Royal en 1742
- l’opéra d’aujourd’hui - il fusionna l’opéra et l’orchestre. La Staatskapelle
Berlin est un élément essentiel de l’Opéra d’État: elle organise la plupart des
représentations d’opéra et de ballet. Dans une série de concerts chaque saison,
l'Orchestre interprète des œuvres symphoniques majeures des périodes classique,
romantique et moderne, des commandes et une grande variété de musique de
chambre.
Au fil du
temps, des chefs célèbres ont occupé le pupitre de l’orchestre. Daniel Barenboim
fut nommé directeur général de la musique à la Staatskapelle en 1992.
Le clip
d’aujourd’hui est un enregistrement DG d’antan de la Staatskapelle sous Otto
Klemperer
Le danger lorsqu’on contribue à plus d’un endrioit, dans deux langues, on peut parfois se fourvoyer, et être sous l’impression qu’on propose des billets autour des mêmes partages dans toutes nos plateformes. Je pensais sincèrement avoir proposé ces trois symphonies scandinaves Jadis sur Internet ici, mais voilà bien que non.
J’ai programmé ce partage dans le cadre du calendrier du laitier pour ce jeudi et à ma surprise, pas de billet en françâis ici ou sir mon blog. Mille excuses!
Le mardi en musique de cette semaine propose un trio de symphonies composées par deux compositeurs scandinaves, l’un d’autre moins connu.
Commençons par le plus connu des deux compositeurs. Jean Sibelius a écrit sept symphonies; et sa Troisième Symphonie représente un tournant dans sa production symphonique. Ses première et deuxième symphonies sont des œuvres grandioses romantiques et patriotiques. La Troisième montre toutefois un désir distinct, presque classique, de contenir la plus grande quantité de matériel musical dans le moins possible de figures mélodiques, d’harmonies et de durées. C’est une pièce de bonne humeur, triomphale et à la sonorité trompeuse qui présage à peine de la complexité plus austère de ses dernières symphonies.
Le Sibelius est entouré de deux symphonies du compositeur romantique suédois, Franz Berwald. Berwald venait d'une famille de quatre générations de musiciens; son père, violoniste à l’opéra Royal, enseigna le violon à Franz dès son plus jeune âge; et en 1812, Berwald commença à jouer du violon dans l'orchestre de la cour et à l'opéra, prenant des leçons d'Edouard du Puy, et commença également à composer: un concerto pour violon (pas très bien reçu à sa création), des symphonies, des opéras jamais montés, même un concerto pour piano créé en récital étudiant par sa petite fille près de 40 ans après sa mort! La musique de Berwald n’a pas été reçue favorablement en Suède de son vivant, attirant même des critiques hostiles, mais elle l’a été un peu mieux reçue en Allemagne et en Autriche.
En 1911, Carl Nielsen écrivait à propos de Berwald: "Ni les médias, ni l'argent, ni le pouvoir ne peuvent nuire au bon Art. Il trouvera toujours des artistes simples et décents qui vont de l'avant et produisent et défendent leurs œuvres. En Suède, vous avez le meilleur exemple de cela: Berwald "
La symphonie "Naïve" fut créée dix ans après la mort de Berwald. Cet écart entre la composition et la première performance était toutefois relativement court comparativement à sa Symphonie "Capricieuse" et sa Symphonie "Singulière". Ces deux pièces n'ont été créées qu'au XXième siècle.
Igor Markevitch a enregistré les symphonies n ° 3 et 4 de Berwald (avec la 4e symphonie de Schubert) avec le Philharmonique de Berlin au milieu des années 1950. On ne penserait pas à lui en association avec la musique de Berwald, en particulier en 1955, et en particulier avec le Philharmonique de Berlin, mais le don de Markevitch était tel qu'il pouvait imposer sa volonté à n'importe quel orchestre, quelle que soit sa musique, et réaliser d’éblouissants résultats.
La symphonie de Sibelius que je partage aujourd'hui faisait partie de la première intègrale de symphonies de Sibelius disponibles sur le marché britannique. Le projet a été confié à Anthony Collins (1893-1963), chef d'orchestre et compositeur de l'époque, qui se consacrait à la carrière de chef d'orchestre et de compositeur (film) en Californie.
Bonne écoute!
Franz BERWALD (1796-1868) Symphonie no. 3 en ut majeur, "Sinfonie Singulière" (1845) Symphonie no. 4 en mi bémol majeur, "Sinfonie Naïve" (1845) Berliner Philharmoniker Igor Markevitch, direction (Jesus Christus Kirche, Berlin, Dec 1955)
Jean SIBELIUS (1865-1957) Symphonie no 3 en ut majeur, op 52 London Symphony Orchestra Anthony Collins, direction (Kingsway Hall, London, May 1954) Internet Archove - https://archive.org/details/02Berwal...oniaN3InDoMagg
Le billet suivant fut publié sur MQCD Musique Classique le 2 décembre 2019 La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.
Le calendrier du laitier pour décembre souligne les dates qu’on associe avec le Temps des Fëtes, ainsi que certaines dates importantes de l’Année Beethoven :
Dates à souligner
22 décembre – En 1808, académie de concert et la première des 5ièe et 6ième symphonies de Beethoven (Feuille #180)
26 décembre – Fête de la Saint-Étienne, ‘Boxing Day’ au Canada (Feuille # 227)
31 décembre - Le réveillon de la Saint-Sylvestre (Guide # 65)
Les autres feuilles de route proposées sur notre calendrier pour décembre incluent des titres saisonniers spécialement pour les plus jeunes (dont la Boîte à joujoux de Debussy – Feuille #319), des feuilles de route Beethoven, thèmes et variations, les groupes de trois (auxquels s’ajoutent les feuilles 315 et 316), et l’intégrale des sonates pour violon solo de J.S. Bach interprétées à l’alto (Feuille #317).
Vos feuilles de route
Feuille de Route # 315 – Trois Symphonies Scandinaves
Jean Sibelius a écrit sept symphonies; et sa Troisième Symphonie représente un tournant dans sa production symphonique. Ses première et deuxième symphonies sont des œuvres grandioses romantiques et patriotiques. La troisième, cependant, est une pièce de bonne humeur, triomphale et au son trompeusement simple qui présage à peine de la complexité plus austère de ses symphonies ultérieures. Le Sibelius est flanqué de deux symphonies du compositeur romantique suédois, Franz Berwald. Ĉette feuille de route fera l’objet d’un billet cette semaine.
Feuille de Route # 316 – Trois opéras Afro-Américains
Porgy and Bess est considéré par plusieurs comme étant le porte-étendard des opéras qui explorent le sujet de la minorité moire en Amérique après l’émancipation des esclaves, alors qu’ils composent avec la majorité blanche et ses préjugés. Les personnages de Porgy vivent dans une communauté “en marge ”de la société dite “Américaine”. Cette feuille de route fait la démonstration que le répertoire lyrique Américain a tout de même un bon nombre d’œuvres qui explorent le sujet à leur façon. [Lire notre réflexion]
Feuille de Route # 317 - J.S. Bach: Sonates pour violon solo
La Sonata da chiesa est une formule commune dans l'ère baroque - quatre mouvements rapide-lent-rapide-lent avec les deux derniets suivant la formule binaire de la sarabande et gigue. Appropriées pour l'église (comme le nom le suggère), elles ne sont pas toujours purement sacrées, et peuvent être entendues dans un environnement séculaire. [Lire notre réflexion]
Cette feuille de route propose de la musique pour l'occasion de Noël; des titres traditionnels et modernes provenant des répertoires populaire et classique. Parmi les titres spécifiques on compte Minuit, Chrétiens (Adolphe Adam), une charmante promenade en traîneau (Frederick Delius) et le concerto grosso "de Noël" de Corelli. Bemjamin Britten et Ralph Vaughan-WIlliams proposent des variations sur des cantiques Anglais bien connus, et Marcel Dupré y va même d'une courte écartade de Noël inspirée aussi d'un cantique bien connu. [Lire notre réflexion]
Cette dernière feuille de route est dédiée aux jeunes "de 7 à 77 ans", avec des sélections de contes, de jeux et - bien sûr - de jouets. J'ai monté deux contes musicaux - lorsqu'on parle de contes pour enfants et de musique classique, deux "géants" sont immédiatement évoqués: le Carnaval des Animaux et Pierre et le Loup. Laissez-moi donc vous proposer deux choix moins usités... [Lire notre réflexion]
La
sélection Souvenir de cette semaine nous provient de juin 2014, marquant alors
le 60e anniversaire du premier enregistrement des Variations Goldberg par Glenn
Gould, provenant radiodiffusée des archives de la CBC.
Un an plus
tard, en 1955, Gould enregistre les Variations Goldberg pour la maison
Columbia, son début sur disque pour le label; quoique controversé, le disque
reçut des éloges phénoménaux et figura parmi les albums de musique classique
les plus vendus de son époque. Gould est devenu étroitement associé à la pièce,
la jouant en totalité ou en partie dans de nombreux récitals. Un nouvel
enregistrement numérique des Variations Goldberg, réalisé en 1981, figurerait
parmi ses derniers albums; cette pièce est l’une des rares œuvres qu’il a
enregistrées plus d’une fois en studio. L'interprétation de 1955 est très
énergique et souvent frénétique; l’enregistrement ultérieur est plus lent et
plus délibéré - la prestation radiophonique de 1954, à mon avis, se situe
quelque part entre les deux.
Gould a
vénéré J.S. Bach, affirmant que le compositeur baroque était "le premier
et le dernier architecte, constructeur de sons, et ce qui le rend si
inestimablement précieux pour nous, c'est qu'il était sans aucun doute le plus
grand architecte de sons qui ait jamais vécu". Il a enregistré la plupart
des autres œuvres pour clavier de Bach, y compris les livres du Clavier bien
tempéré et de la Partitas, Suites françaises, Suites anglaises, Inventions et
Sinfonias, des concertos pour clavier et un certain nombre de toccatas (qui
l'intéressaient le moins, étant moins polyphoniques).
En prime,
j’ai choisi son enregistrement en studio (1963-1964) des inventions à deux et
trois voix. On peut les comparer avec des morceaux de l’émission de la CBC.
Notre montage # 327 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast327
Après plus
d'une douzaine de montages B_B, nous arrivons enfin à la fin d'un long arc
thématique dans lequel nous aurons programmé les 32 sonates pour piano
(certaines deux fois) et les six concertos pour piano (encore une fois,
beaucoup d'entre eux à maintes reprises).
L’artiste
d’aujourd’hui, Murray Perahia, était au clavier (pour le premier concerto pour
piano, aux côtés de Bernard Haitimk et de l’orchestre du Concertgebouw) lorsque
nous avons lancé notre «projet Beethoven» original il y a huit ans. Il revient
avec le même orchestre et le même chef cette semaine pour une performance du
Troisième concerto.
Beethoven
n'a pas publié toutes ses sonates pour piano individuellement avec
k’attribution d’un numéro d’opus unique; certaines d'entre elles ont été
«groupées» dans des collections de deux ou trois sonates sous un même numéro
d'opus. Dans notre montage du mois de mai avec Richard Goode, nous avions
partagé deux collections de ce type: ses opp. 2 et 49. Nous présentons aujourd'hui
l'op. 14 - Sonates nos 9 et 10. La paire était dédiée à la baronne Josefa von
Braun. Ces sonates de la première période sont moins fréquentées mais toujours
exquises. La sonate en fa majeur a plus tard été arrangée par le compositeur
pour quatuor à cordes en 1801.
La sonate
no. 7 (avec les sonates 5 et 6) appartiennent à l'op. 10 (Daniel Barenboim et
Emil Gilels ont joué ces sonates au cours de montages antérieurs).
Ceci est notre dernier hommage aux musiciens de renom qui nous ont quittés en 2019. Après une paire de pianistes autrichiens, nous offrons aujourd'hui un clin d’œil furtif au pianiste, compositeur et chef d'orchestre américain originaire d'Allemagne, André Previn . Selon sa nécrologie dans le Guardian en ligne:
Le chef d'orchestre, compositeur et pianiste André Previn, décédé à l'âge de 89 ans, était non seulement l'un des interprètes les plus charismatiques de son époque, mais il a également vécu l'une des plus grandes vies de musique classique depuis Berlioz et Liszt - et une vie qui a pris de l'ampleur avec la vieillesse. Son pedigree était unique: aucun autre chef d'orchestre-compositeur des studios de cinéma hollywoodiens récompensé par un Oscar n'a connu le même succès dans le monde strictement classique du London Symphony Orchestra - dirigé par Previn de 1968 à 1979 - tout en maintenant une carrière parallèle de pianiste de jazz.
La notice nécrologique continue:
Ses enregistrements avec le London Symphony sont souvent ses meilleurs, et ils sont nombreux, grâce à une relation si harmonieuse avec EMI, qu'il pourrait téléphoner la compagnie pour lui dire qu'un certain concert se préparait exceptionnellement bien et devrait dépêcherune équipe d'enregistrement à la fin de la semaine.
De ma collection de disques vinyle, j’ai choisi de partager cet enregistrement London Symphony/Previn de 1977 avec la musique de scène «complète» que Mendelssohn a écrite pour Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, complétée par son ouverture juvénile (op. 21) et assortie de morceaux bien connus, notamment le scherzo et la populaire Marche nuptiale.
Il existe une paire de pièces chantées - mettant en vedette des solistes féminines et une chorale d’enfants. Le texte est chanté ici en anglais plutôt qu'en allemand, ce qui en fait un enregistrement unique.
Bonne écoute!
Felix MENDELSSOHN (1809-1847) Ein Sommernachtstraum (Trad. Lit. Le songe d’une nuit d’été) Ouverture, Op. 21 Musique de scène, Op. 61
Lilian Watson, soprano Delia Wallis, mezzo-soprano Finchley Children's Music Group Colin Howard, maître des choeurs London Symphony Orchestra André Previn, ditection Angel Records – S-37268 Format: Vinyle / Stéréo / Quadraphonique
Musique et cinéma vont main dans la main, et ce depuis les films silencieux, en passant par les comédies musicales, et finalement les longs métrages de grande envergure, avec leurs trames sonores envoûtantes. Les compositeurs du début du XXie siècle, à commencer par Saint-Saëns et en passant par les examples choisis aujourd'hui vous mettront sûrement dans le bain cinématographique.
Nos suggestions comptent des contributions de compositeurs comme Serge Prokofiev et Sir William Walton, mieux connus pour leurs oeuvres sérieuses, ainsi que George Gershwin (qui oeuvra à Hollywood peu de temps avant son décès en 1937) et Nino Rota et John Williams, qui sont principalement reconnus pour leurs trames sonores, quoiqu'ils ont créé des ouvrages plus sérieux.
Au fil des ans, nous avons partagé pas mal de musique de film, en particulier celles de M. Williams. En prime cette semaine, j'ai pensé partager des sélections de l'une de mes partitions de films Williams préférées. Il a collaboré à des dizaines de projets avec le réalisateur Steven Spielberg, mais ce joyau n'est pas une partition symphonique à la Waxman ou Korngold, mais plutôt un retour en arrière aux années de pianiste de jazz de Williams. Dans le film Arrête-moi si tu peux (V.O. Catch Me If You Can) de 2002, dans lequel dans le rôle principal Tom Hanks incarne un agent expérimenté du FBI à la recherche de Frank Abagnale Jr. (Leonardo DiCaprio) qui, avant son 19e anniversaire, avait réussi à forger des chèques de plusieurs millions de dollars tout en se faisant passer pour. un pilote panaméricain, un médecin et un
La performace est d'une académie de musique polonaise.
Notre montage # 326 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast326
Notre série
de sonates et de concertos de Beethoven se poursuit avec un échantillonnage
d’enregistrements du pianiste allemand Wilhelm Backhaus (1884 –1969). Parmi les
contemporains de Backhaus, nous comptons l’artiste vedette d<il y a quelques semaines, Wilhelm Kempff, ainsi que d’autres pianistes que nous avons
considérés dans des B+B précédents - Walter Gieseking et Edwin Fischer. Tous
ces musiciens étaient au sommet de leur art pendant ou après la Seconde Guerre
mondiale, mais ils ont vu leur réputation ternie par leur association (étroite
ou non) avec les nazis.
Les
musiciens allemands ont réagi au nazisme de différentes manières. Le pianiste
Elly Ney, par exemple, était un antisémite enragé qui idolâtrait Hitler.
Backhaus rencontra Adolf Hitler en mai 1933. La même année, il devint
conseiller exécutif de l'organisation nazie Kameradschaft der deutschenKünstler
(Association des artistes allemands). Pour les élections allemandes de 1936,
Backhaus publia dans le magazine Die Musikwoche une déclaration dans
laquelle il écrit: "Personne n'aime l'art allemand, et en particulier la
musique allemande, autant qu'Adolf Hitler ...". Un mois plus tard, Hitler
lui offre uin poste académique et l'invita en septembre à assister au
rassemblement annuel du parti nazi à Nuremberg. Nous notons que Backhaus a
choisi de vivre en Suisse dans les années 1930 et de n’a jamais résidé en
Allemagne par la suite, pas même pendant la période nazie.
Né à
Leipzig, Backhaus commence à apprendre le piano à l'âge de quatre ans avec sa
mère et s'inscrit au Conservatoire de Leipzig - sur les conseils d'Arthur
Nikisch - où il étudie de 1891 à 1899. Il perfectionne ensuite sa formation en
privé avec Eugen d Albert à Francfort. Au tournant du siècle, Backahuis se
lança dans une carrière qui dura près de 70 ans. Il mourut en 1969 quelques
jours avant un concert en Autriche. Même à 85 ans, il disposait encore de
l'infaillibilité technique louée par le jury du "Prix Anton
Rubinstein" lorsqu'il remporta ce prix très convoité en 1905 (dans un
groupe comprenant Béla Bartók). Les émules de Liszt et Rubinstein, défendant un
archi-romantisme avec Beethoven, donnaient le ton à l’époque. Tourtefois
Backhaus était déjà un pianiste discipliné, s'efforçant de réaliser une
performance vraiment objective, sans éclats ni fausse solennité.
Parmi les
premiers pianistes à faire des enregistrements, Backhaus a eu une longue
carrière non seulement sur scène, mais aussi en studio. Il a enregistré
l'intégrale des sonates et des concertos pour piano de Beethoven et une grande
quantité de pages de Mozart et de Brahms. Ses enregistrements l’intégrale des
sonates de Beethoven, réalisées dans les années 50 et 60, témoignent d'une
technique exceptionnelle pour un homme de soixante-dix ans. Ses enregistrements
publics de Beethoven sont à certains égards encore meilleurs, plus libres et
plus éclatants (certains d’entre eux font partie du montage d’aujourd’hui, avec
des réédition d’époque des 78 tours des sonates 22 et 28).
Pour
compléter le montage, je propose l’enregistrement Backhaus de 1952 du Deuxième
concerto de Beethoven avec le Philharmonique de Vienne avec Clemens Krauss.
Backahus enregistrera quelques années plus tard une version «stéréo» du même
concerto dans le cadre d'un cycle complet avec le même orchestre dirigé par
Hans Schmidt-Isserstedt. La plupart des mélomanes préfèrent cette dernière
performance (et l’ensemble de l’intégrale) car ils sentent que l'orchestre est
plus «engagé» sous le jeune chef et que le soliste est peut-être plus inspiré.
Quand j'écoute cette performance mono, je peux encore apprécier l’approche et
l’esthétique de Backhaus.
Comme pour notre récent partage sur Paul Badura-Skoda, Kadis surInternet cette semaine propose divers téléchargements (principalement de l'ancien MP3.COM) d'œuvres mettant en vedette Jörg Demus, un autre pianiste autrichien de la même génération, décédé plus tôt cette année. Il nous a offerts plus de 350 disques et plus de 200 CD, axés sur des œuvres allemandes : Bach, Mozart et Schumann.
Formé à l'Académie de musique de Vienne (dès l'âge de 11 ans) il y reçoit les instructions de Walter Kelschbaumer, Hans Swarowsky, Josef Krips et Joseph Marx. Après avoir obtenu son diplôme en 1945, il étudie avec Yves Nat à Paris, Walter Gieseking au conservatoire de Salzbourg et suit des cours avec Wilhelm Kempff, Arturo Benedetti Michelangeli, Edwin Fischer et d'autres maîtres légendaires. Il a remporté le concours international Busoni en 1956 et a été actif dans le monde entier.
Le premier paragraphe de sa nécrologie dans le Telegraph est à la fois révélateur et un peu méchant si vous me le demandez: «Jörg Demus, décédé à l'âge de 90 ans, était un pianiste autrichien surtout connu pour son accompagnement sensible de chanteurs tels qu’Elisabeth Schwarzkopf, Elly Ameling et, surtout, Dietrich Fischer-Dieskau; il s'est fait un nom avec la musique de Vienne - Haydn, Mozart, Schubert et Beethoven - et, selon un critique, il s'est souvent produit comme si le XXe siècle n'avait jamais eu lieu ».
Comme PBS, Demus a figuré sur bon nombre de nos playlists et montages fil des ans - en fait, certaines plages de cette semaine sont réutilisées dans au moins deux de nos montages du vendredi – et dans ces pages dans les deux livres du Clavier bien tempéré de Bach en 2013.
Bonne écoute
(Toutes les oeuvres sont avec Jörg Demus, piano)
Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) 12 Variations sur “Ah, vous dirais-je, Maman” en ut majeur, K. 265 (au pianoforte)
Frédéric CHOPIN (1810-1849) Nocturne en mi majeur, op. 62, no. 2
Johann Sebastian BACH (1685-1750) Fantaisie chromatique et Fugue en ré mineur, BWV 903
Robert SCHUMANN (1810 –1856) Blumenstück en ré bémol majeur, Op. 19
Franz Joseph HAYDN (1732 –1809) Concerto en sol majeur, Hob.XVIII:4 (dirigeant les Chambristes de Tokyo)
Franz SCHUBERT (1797 —1828) Ganymed, D. 544 (avec Elly Ameling, soprano)
Le billet suivant fut publié sur MQCD Musique Classique le 1er novembre 2019 La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.
3 novembre – passage à l’Heure Normale en Amérique du Nord (Feuille # 86)
11 novembre – Jour du Souvenir, commémoration de l’Armistice
(Première Guerre Mondiale) (Feuille # 311)
28
novembre – Action de Grâce (Thanksgiving) aux Etats Unis (Feuille # 314)
L’essentiel
des feuilles de route ce mois-ci continuent la séquence des volets des Routes
du Laitier, avec des titres lyriques (avec l’ajout de l’opéra Don Giovanni, Feuilles
312 et 313), et certains thématiques dont des récitals, notre hommage au
chiffre « trois » et les quatre suites pour orchestre de Tchaïkovski.
Vos
Feuilles de Route
Feuille de Route #311 – Au champ d'honneur
Au Canada
comme partout ailleurs, le 11 novembre est le jour du Souvenir, un congé férié
et jour de recueil national au cours duquel nous commémorons les plus de 100
000 Canadiens morts en service militaire. [Lire
notre réflexion]
Feuilles de Route #312 & 313 – Don Giovanni
(Mozart)
Dans ses
Mémoires, le compositeur Charles Gounod raconte sa première rencontre avec Don
Giovanni, chef d’œuvre opératique de Wolfgang Amadeus Mozart et Lorenzo Da
Ponte : « Dès le début de l’ouverture, je me sentis transporté…dans un monde
absolument nouveau…Ainsi enveloppé par cette double étreinte du beau et du
terrible, je murmurai ces mots : Oh! maman, quelle musique! c’est vraiment la
musique, cela! ». Cet opéra est en effet remarquable par sa combinaison de
comique et de sérieux, d’ombre et de lumière, de sérénité et de violence. Ce
n’est pas pour rien qu’on y a lu des signes avant-coureurs des idées qui
allaient porter à la Révolution française à peine deux ans après sa première…
`[Lire
notre réflexion] (F/R 312 –
Acte 1, F/R 313 – Acte 2)
L’Action de
Grâce, un congé férié célébré en octobre au Canada et en novembre aux
États-Unis se veut un festival de la Moisson (à tout le moins, originalement)
et qui occupe chez mes voisins du Sud un cachet différent… En effet, ce férié
programmé un jeudi (contrairement au lundi chez nous) crée non seulement un
week-end de quatre jours, mais engendre de toutes pièces un évènement
mercantile incontournable : le « Black Friday », le jour des aubaines
faramineuses qui sonne le départ de la saison d’achats de Noël. [Lire
notre réflexion]