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Le B+B de
cette semaine reprend des titres montés lors de notre Projet Beethoven
de 2011-2012.
L’Allemagne
compte au moins une cinquantaine d’orchestres professionnels, et sans doute
autant de formations amateures et autres petits ensembles assortis. La ville de
Berlin à elle-seule ne compte pas moins de six de ces orchestres. Staatskapelle
Berlin (l’orchestre de l’opéra National sis à Berlin), l’Orchestre
Symphonique de Berlin (ou Berliner Symphoniker), deux orchestres créés
du temps de la République Démocratique sis à Berlin-Est soient Konzerthausorchester
Berlin et Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin et leurs deux pendants
de la République Fédérale, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
et le prestigieux Berliner Philharmoniker.
Deutsches
Symphonie-Orchester Berlin (DSO Berlin), créé en 1946, présente la particularité
d'avoir déjà changé plusieurs fois de nom dans sa relativement courte existence
en raison de l'histoire de son pays et de sa ville. Ces précisions sont
importantes pour l'identification de l'orchestre. En 1946, Berlin est occupé
par quatre puissances étrangères qui se partagent la ville en autant de
secteurs. Les États-Unis dotent leur secteur d'une station de radio (Rundfunk
im amerikanischen Sektor, ou RIAS), elle-même dotée d'un orchestre, qui
prend donc le nom de RIAS-Symphonie-Orchester. Son premier chef
principal est le Hongrois Ferenc Fricsay. Avec la partition de l'Allemagne, les
trois secteurs des pays alliés sont réunis pour former Berlin-Ouest. Le
secteur américain n'existant plus en tant que tel, l'orchestre est renommé en
1956 Radio-Symphonie-Orchester Berlin (RSO Berlin).
C’est donc
sous cette appellation qu’on retrouve l’orchestre, sous Fricsay, et accompagné
par un trio « toutes étoiles »formé de Géza Anda au piano, Wolfgang
Schneiderhan au violon et de Pierre Fournier au violoncelle pour le Triple
Concerto de Beethoven dans une gravure Deutsche Grammophon de
l’ère stéréo.
Le label DG
compte plus d’un chef dans son écurie, et parmi eux on compte Herbert von
Karajan qui signera plus de 300 titres pour la maison Allemande, principalement
avec l’orchestre qu’il dirigera « pour la vie » à compter de 1956, le
Philharmonique de Berlin.
Il est bon
de noter que les deux orchestres du secteur Ouest occupent la même salle de
concert, la Philharmonie, qui pend la crémaillère en 1963. En cette même
année, la maison DG met sur le marché l’intégrale des 9 symphonies de Beethoven
gravée par Karajan et le Philharmonique entre décembre 1961 et novembre 1962.
Cette intégrale se veut un jalon important dans l’industrie du disque, étant la
première intégrale conçue pour un écrin et pour émission « en bloc ».
De ce
coffret, j’ai retenu la Troisième symphonie (dite Héroïque) afin
de continuer la thématique du chiffre 3…
Bonne
écoute!
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