Notre montage # 312 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast312 |
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Le B+B de
cette semaine présente de nouveau un de mes violonistes préférés, Josef Suk.
Après un partage vieux de quelques années d’un couplage des concerti de Bruch
et Mendelssohn, le voici ici dans Mozart et le concerto de son aïeul, Antonin
Dvořák.
Dans ma collection
de personnelle, il yu a trois ensembles "complets" de concertos pour
violon de Mozart; le terme complet est entre guillemets car le nombre réel de
concertos et d'oeuvres concertantes que Mozart a laissés pour le violon est
source de débats.
Il existe
cinq concertos pour violon "numérotés" (nos 1 à 5) et un trio de
mouvements autonomes (deux rondos et un adagio), vraisemblablement destinés
comme mouvements de rechange pour des violonistes contemporains du temps de
Mozart. Un sixième concerto, en mi bémol majeur, qui a été attribué à Mozart
est maintenant attribué à Johann Friedrich Eck, et un septième concerto en ré
majeur, à attribution douteise est parfois appelé le Concerto de Kolb.
Les
collections de David Oistrakh / Berlin (EMI) et Henryk Szeryng / New
Philharmonia (Philips) se limitent tous deux aux cinq concerti et trois
mouvements,. Toutefois, l’intégrale Suk/Prague compte tous les sept. J'ai
sélectionné les numéros 5 et 6 pour le montage d'aujourd'hui.
En anglais,
on dirait que les concertos de Mozart ne sont pas "flashy" - les
nombreux concerti romantiques allemands (avec ceux de Sibelius et Tchaïkovski)
font généralement partie du répertoire des "concours", principalement
parce qu'ils le sont. Mozart, quant à lui laisse de côté l’aspect “exhibitionniste”
du soliste et requiert en revanche une certaine sobriété que je considère plus
dignifiée, des lignes claires et un jeu raffiné. J'aime bien MM. Szeryng et
Oistrakh, mais je trouve que M. Suk propose l’ensemble le plus satisfaisant à
cet égard, et l'orchestre est solide et bien en place.
Les
enregistrements n’ont pas été beaucoup distribués en Occident – la norme pour
le parcours pour ces années-là - mais ils ont été publiés sur des labels
européens spécialisés, ce qui est probablement comment la plupart d’entre nous
ont pu en profiter.
L'ensemble
complet est disponible sur YouTube.
Après avoir
rencontré Joseph Joachim en 1878, Dvořák fut inspiré d’écrire son unique
concerto pour violon et composa l’œuvre avec l’intention de la lui dédier.
Cependant, quand il a terminé le concerto en 1879, Joachim s’est montré
sceptique et il n'a jamais joué la pièce en public. Plutôt, la creation du
concerto fut laisse à František Ondříček, qui a donné les premières à Prague,
Vienne et Londres.
Pour Supraphon,
Suk a enregistré plusieurs des grands concertos de l’ère romantique, certains
avec le Philharmonique tchèque (avec qui il avait fait toiurbée en Occident
dans les années 1960). Le concerto de Dvořák, clôturant le montage, fait partie
de cette collaboration, sous la direction du regretté chef Tchèque Karel
Ančerl.
Bonne écoute
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