vendredi 17 mai 2019

Josef Suk (1929 – 2011)





Notre montage # 312 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast312



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Le B+B de cette semaine présente de nouveau un de mes violonistes préférés, Josef Suk. Après un partage vieux de quelques années d’un couplage des concerti de Bruch et Mendelssohn, le voici ici dans Mozart et le concerto de son aïeul, Antonin Dvořák.

Dans ma collection de personnelle, il yu a trois ensembles "complets" de concertos pour violon de Mozart; le terme complet est entre guillemets car le nombre réel de concertos et d'oeuvres concertantes que Mozart a laissés pour le violon est source de débats.

Il existe cinq concertos pour violon "numérotés" (nos 1 à 5) et un trio de mouvements autonomes (deux rondos et un adagio), vraisemblablement destinés comme mouvements de rechange pour des violonistes contemporains du temps de Mozart. Un sixième concerto, en mi bémol majeur, qui a été attribué à Mozart est maintenant attribué à Johann Friedrich Eck, et un septième concerto en ré majeur, à attribution douteise est parfois appelé le Concerto de Kolb.

Les collections de David Oistrakh / Berlin (EMI) et Henryk Szeryng / New Philharmonia (Philips) se limitent tous deux aux cinq concerti et trois mouvements,. Toutefois, l’intégrale Suk/Prague compte tous les sept. J'ai sélectionné les numéros 5 et 6 pour le montage d'aujourd'hui.

En anglais, on dirait que les concertos de Mozart ne sont pas "flashy" - les nombreux concerti romantiques allemands (avec ceux de Sibelius et Tchaïkovski) font généralement partie du répertoire des "concours", principalement parce qu'ils le sont. Mozart, quant à lui laisse de côté l’aspect “exhibitionniste” du soliste et requiert en revanche une certaine sobriété que je considère plus dignifiée, des lignes claires et un jeu raffiné. J'aime bien MM. Szeryng et Oistrakh, mais je trouve que M. Suk propose l’ensemble le plus satisfaisant à cet égard, et l'orchestre est solide et bien en place.
Les enregistrements n’ont pas été beaucoup distribués en Occident – la norme pour le parcours pour ces années-là - mais ils ont été publiés sur des labels européens spécialisés, ce qui est probablement comment la plupart d’entre nous ont pu en profiter.

L'ensemble complet est disponible sur YouTube.



Après avoir rencontré Joseph Joachim en 1878, Dvořák fut inspiré d’écrire son unique concerto pour violon et composa l’œuvre avec l’intention de la lui dédier. Cependant, quand il a terminé le concerto en 1879, Joachim s’est montré sceptique et il n'a jamais joué la pièce en public. Plutôt, la creation du concerto fut laisse à František Ondříček, qui a donné les premières à Prague, Vienne et Londres.

Pour Supraphon, Suk a enregistré plusieurs des grands concertos de l’ère romantique, certains avec le Philharmonique tchèque (avec qui il avait fait toiurbée en Occident dans les années 1960). Le concerto de Dvořák, clôturant le montage, fait partie de cette collaboration, sous la direction du regretté chef Tchèque Karel Ančerl.


Bonne écoute

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