dimanche 11 janvier 2015

Un récital de chambre sur Internet

Le billet suivant est la reprise d.un Billet de faveur du 9 juillet 2011.

Certains propos et hyperliens furent revisés pour cette rééedition.



La musique de chambre prend de nombreuses formes, que ce soit un instrument solo, un duo, un trio, un quatuor ou un groupe plus imposant. Pour ce billet j'ai pensé fournir un échantillonnage de musique de chambre, trouvé sur le Web.

Trois duos
Une forme typique de duo est une sonate pour instrument seul et clavier. Mon choix aujourd'hui est une œuvre tardive de Johannes Brahms. Au début des années 1880, Brahms a décidé de ranger sa. Mais quand il a entendu clarinettiste Richard Meulfeld, il n’a pu résister de créer quelques nouvelles pièces spécialement pour cet artiste hors pair. Celles-ci ont inclus un Quintette pour clarinette et deux sonates pour clarinette et piano. La Sonate pour clarinette et piano en fa mineur, op. 120 no. 1 a également été orchestrée une centaine d’années plus  tard par Luciano Berio à l’intention de la clarinettiste-solo de la Philharmonique de Los Angeles, Michelle Zukovsky. Le clarinettiste canadien James Campbell a enregistré la version de Berio avec l'Orchestre symphonique de Londres il ya quelques années, et a enregistré la sonate dans sa forme originale avec son compatriote Marc-André Hamelin à Boston en 2010 pour la station radiophonique WGBH. En plus de la sonate de Brahms, le duo offre /galement des oeuvres de Berg et Poulenc.



Un Trio

Il n’est pas inusité de trouver des compositeurs « du dimanche », qui ont une carrière professionnelle autre que la musique. Borodine, par exemple, était un chimiste scientifique qui s’adonnait à la composition, généralement lorsqu’il était à la maison pour traiter une grippe. Charles Ives était un courtier d'assurances le jour et contribua des compositions révolutionnaires dans ses temps libres. Une telle œuvre est son trio pour piano écrit en 1904. Ici, je propose une performance d’amateurs, étudiants à la prestigieuse école polytechnique du MIT  dans une performance datant de  2007.
Le quatuor en fa majeur de Ravel est certainement mon quatuor français préféré, et fait peut-être mon Top 3, point à la ligne. Malgré la notoriété qu’il a finalement atteinte, Ravel a maintes fois tenté de décrocher  l'une des bourses des plus convoitées, le Prix de Rome. Il a fait plusieurs soumissions, dont deux cantates (rarement jouées aujourd’hui). Ce quatuor, dédié à son ami et professeur Gabriel Fauré, était sa dernière tentative, également sans succès, et accueillie avec tiédeur par la critique. Fauré n'a pas été tendre non plus. Cependant, en 1905, Claude Debussy a écrit à Ravel: « Au nom des dieux de la musique et au mien, ne touchez pas une seule note». Fort heureusement pour nous,  Ravel  a suivi les conseils de Debussy et nous avons maintenant un summum du genre.
Le quatuor est une œuvre aux sons modernes, tout en demeurant lyrique et rêveuse. J'ai quelques versions dans ma collection, et j’avais un lien vers une vidéo YouTube, qui a depuis été supprimée.  La performance que j'ai choisie est un enregistrement non daté en provenance du musée Isabella Stewart Gardner de Boston mettant en vedette les musiciens de Marlboro, le groupe itinérant associé au Festival de musique Marlboro dans le Vermont. 
La musique de chambre, dans mon esprit, perd son appellation lorsque le nombre d'artistes dépasse la douzaine. Huit est un bon nombre – expliquant peut-être pourquoi l’Octuor de Mendelssohn est entré dans mon esprit comme un exemple d'une œuvre de plus grande envergure.
L’Octuor en mi bémol majeur de Félix Mendelssohn fut composé à l'automne 1825, lorsque Mendelssohn était âgé de 16 ans. Cette œuvre est considérée comme son premier grand chef-d'œuvre. Écrite pour un quatuor double, Mendelssohn a précisé que l'octet doit être joué avec la dynamique, la force et le style d'une symphonie. Mendelssohn le considéra comme une de ses œuvres préférées. La performance que j'ai choisie est un autre enregistrement vedette des musiciens de Marlboro. 

http://traffic.libsyn.com/gardnermuseum/mendelssohn_op20.mp3
Bonne écoute!

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