Notre montage # 253 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast253 |
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Le B+B de
cette semaine explore le monde lyrique dans un contexte un peu particulier. On
ne parle pas ici nécessairement de melodies ou même d’arias provenant d’opéras
mais plutôt d’arias de concert – des pièces vocales qui insolent une scène pour
voix soliste et orchestra (dans le cas d’un des exemples retenus, une paire de
scènes).
Commençons
par cet exemple – le compositeur Basque Juan Crisóstomo Arriaga est né
jour-pour-jour 50 ans après Mozart, et comme lui nous a quitté bien trop jeune.
Le Mozart espagnol mérite cette appellation à cause de son talent précoce (à 9
ans, il compose un quatuor à cordes dont il tient le second violon!) et son
père décide d'envoyer son fils au Conservatoire de Paris. Elève brillant dans
toutes ses études et activités musicales, il compose des œuvres dramatiques,
quelques pièces liturgiques dont une fugue à huit voix sur Et vitam venturi
dont la partition est perdue et que Luigi Cherubini, directeur du
Conservatoire, considère en 1822 comme un chef-d'œuvre.
Une de ces
œuvres dramatiques est sa cantate Herminie (Erminia, en Italien),
inspirée du texte de J.-A. Vinaty mais généralement chantée en Italien dans la
traduction de Giovanni Gandolfi. Cette œuvre dramatique du temps de la Première
Croisade se compose de deux scènes, et se rapproche plus de l’opéra et ainsi se
mérite une place dans notre palmarès de cette semaine.
Antigono est un opéra italien du XVIIIe
siècle du compositeur tchèque Josef Mysliveček composé d'un livret du
poète italien Metastasio produit en 1744 avec la musique de Johann Adolf
Hasse. Ka musique de cet opéra est aujourd’hui perdue, mais un bon nombre
de compositeyrs contemporains de Hasse et Mysliveček ont créé des arias de
concert usant du livret de Metastasio et deux exemples (Acte III, Sc. 9
«Berenice, ah che fai? ») composés par Haydn et Avondano
sont du montage. Deux arias de Mozart complètent la partie
« classique » de cet ensemble.
Pour
boucler le montage, j’ai choisi Bohemian Rhapsody, une chanson écrite
par Freddie Mercury et enregistrée par son groupe, Queen (album A Night at
the Opera).
La chanson,
qui adopte le style opéra-rock, repose sur une structure assez inhabituelle
pour un titre de musique rock : découpée en six parties, elle est dépourvue de
refrain et comporte des arrangements tantôt a cappella, tantôt hard rock. En
dépit de la singularité de son format, elle devient un immense succès
commercial, marquant une étape décisive dans la carrière du groupe et posant
les jalons de sa reconnaissance au panthéon des grands groupes de rock
internationaux.
Bonne
écoute!
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