mardi 24 février 2015

La Chronique du Disque (février 2015)



Le billet suivant est ma Chronique du Disque du 24 février 2015.

NDLR: Si vous cherchez plus de détails à propos de mon barème d’évaluation pour la Qualité Sonore et l’Impression Globaleveuillez lire quelques unes de mes chroniques précédentes



Mes suggestions pour 
février




Mozart, Schubert - Music for Two Pianos - Perahia, Lupu
[Torrent]

Voici ma recommendation thématique pour le mois des "bouchées doubles": un des deux disques de musique pour deux pianos par le duo "toutes étoiles" formé par Murray Perahia et Radu Lupu, emregistrés pour la maison CBS. Le second est un disque dédié enti;rement è Mozart qui inclut les deux concerti pour plus d'un clavier et quelques autres pièces pour quatre mains. Celui-ci propose, en plus d'un Mozart, un beay Schuberr. Les pianistes sont clairement à l'aise dans cette formule pour piano à quatre mains, et leur jeu propose une union idéale, en particulier dans le Mozart qui a peu de passages "à découvert" pour les pianistes. Chapeau!  
QS = A-, IG = A.




MSO – 100 Years Vol 3: John Hopkins conducts Percy Grainger
[eMusic]

L'Australien Percy Grainger, à l'instar de l'Américain Leroy Anderson, est reconnu pour un répertoire "léger", et pour avoir dirigé son propre ensemble sur disque. Il n'est donc pas surprenant que, dans le cadre d'ne célébration du centenaire d'un orchestre Asstralien, qu'on lui dédie un album. Ici, j'ai une opinion mitigée - les choix du maestro  John Hopkins tendent vers un répertoire que je qualifierais de mi-léger, avec des pièces plus ambitieuses que, disons, l'output d'Anderson. Un choix osé qui s'accompagne malheureusement d'une production sonore assez décevante, en particulier dans le cadre d'ne série anniversaire. Pour ceux qui aiment de la musiquette atmosphérique avec un soupôn de sérieux. 
QS = A-, IG = B+.



Shoka: Japanese Children Songs
[eMusic]

Kent Nagano, qui est aux comandes de l'Orchestre Symphonique de Montréal depuis un certain temps, propose deux ou trois albums chaque année sur plusiwurs labels, dot la maison québécoise Analekta. Le disque retenu aujourd'hui est un projet caressé, selon le
 livret qui accompagne le disque, par le maestro et son éopuse, lui un Nippo-Américain, et elle une Japonaise de souche. En effet, ce projet veut, un peu à la Bartok, conserver des chansonettes enfantines japonaises - ces Shoka - afin d'assurer leur longévité. Avec la complicité de Jean-Pascal Beintus, le projet a une belle dimension. orientale ave une sauce occidentale. La soliste et le choeur se débrouillent ort bien et créent une atmosphère propice pour ces comptines. Une belle petite curiosité. QS = A, IG = A-.



Lou Harrison: Piano Concerto/Suite for Violin, Piano and Small Orchestra
[eMusic]

Le mois dernier, nos pages proposaient de la musique d'André Previn, un homme qui se considère sûrement un musicien sérieux qui s'adonne au jazz, et voici unjazzman qui nous offre un côté sérieux, un peu comme Benny Goodman - Keith Jarrett, 
Jarrett commandera un concerto pour son usage du compositeur Amérocain d'avnt-garde  Lou Harrison (1917 - 2003), un homme reconnu pour son côté mystique et spirituel, qui - comme Messiaen - allie les concepts occidentaux et orientaux, mais dans un langage dodécaphonique. Cette musique exige un investissement intellectuel, mais le résultat en vaut la peine à mon avis.  QS = A-, IG = A-.



Michael Rabin 1936-1972 [6 CD box set]
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Si la musique moderne et l'investissement intellectuel n'est pas pour vous, alors je vous propose l'antithèse sous la forme d'un coffret d'enregistrements d'époque de la part du violoniste wunderkind Américain
 Michael Rabin (1936-1972). Si la discographie Rabin ne vient pas à la cheville de celle de violonistes de son époque (Ferras et Stern, pour ne nommer que ceux-là), c'est en partie à cause d'un décès (et une déconfiture) prémarurée, et du fait que ce dernier n'avait pas de contrat d'enregistrement pour les 12 dernières années de sa carrière. Il y a du tragique, qui pourait en soi présager un résultat  mitigé ou controversé sur disque, mais loin de là. M. Rabin est un grand artiste, et ces inteprétations sont encore parmi les grandes du répertoire de son instrument. Pas de Brahms ou de Beethoven, mais son Paganini est sidérant, et les autres sont de calibre supérieur. A déguster!  QS = A, IG = A.

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