Notre montage # 289 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast289 |
=====================================================================
Le B+B de
cette semaine termine notre mini-série sur les sentiers battus avec un
montage qui revisite un thème déjà abordé plus tôt cette année: la musique de Richard
Strauss.
Lors du
montage partagé précédemment – une paire de vinyles de ma collection – nous
avons traité de deux des genres principaux du catalogue Strauss, soient sa musique
vocale et ses poèmes symphoniques. Deux des trois titres au montage
cette semaine sont en effet des poèmes symphoniques (et l’un d’entre eux est
également un vinyle).
Macbeth est le premier des poèmes
symphoniques composés par Strauss et a la distinction d’avoir été le sujet de
maintes révisions. Ceci nous révèle un des dilemmes de Strauss en début de
carrière – la réconciliation entre « la forme » et un genre
compositionnel qui raconte « une histoire ».
L’autre
poème symphonique, Ainsi Parla Zarathoustra, a ceci en commun avec le
premier concerto pour piano de Tchaïkovski : les premières mesures des
deux œuvres sont célébrissimes, mais seuls les vrais mélomanes reconnaissent le
reste de l’œuvre (qui ne ressemble aucunement à l’introduction).
L’œuvre
mitoyenne du montage, le burlesque pour piano et orchestre, est une des
rares œuvres concertantes du catalogue Strauss, et fut originalement composé
pour le chef et pianiste Hans von Bülow. Celui-ci, peu impressionné par ce
pastiche, n’en sera pas le créateur; Eugen d'Albert aura cet honneur en 1890.
Les deux
chefs retenus aujourd’hui sont des valeurs sûres, comme le seraient les Böhm,
Karajan ou Strauss lui-même… Le chef d'orchestre allemand Rudolf était un,
spécialiste du répertoire postromantique germano-autrichien et avec son
orchestre de Dresde nous a laissé une intégrale des poèmes symphoniques et des
concertos de Strauss étalée sur neuf compacts chez EMI.
Eugene
Ormandy, durant son règne de près de 45 ands avec l’orchestre de Philadelphie
s’est imposé dans les œuvres de la fin du romantisme et de la première moitié
du xxe siècle. Il a endisqué Zarathoustra au moins trois fois (1953, 1975 et
1979). C’est sa version EMI (numérique, gravure vinyle) que j’ai retenu. Tant
qu’au burlesque, il l’enregistrera deux fois (1955 et 1966), tous deux avec
Rudolf Serkin au piano. C’est la version stéréo de 1986 qui fait le montage,
«le Burlesque a rarement connu de plus belle interprétation que celle de Serkin
avec son vieux complice Ormandy ».
Bonne
écoute!
0 commentaires:
Publier un commentaire