Notre montage # 305 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast305 |
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Le B+B de
cette semaine fait partie d’une série de partages qui explorent les chefs
éminents du XXe siècle, dans le cadre - ou non - du répertoire auquel ils sont
associés. Prévus dans cette série, nous examinerons Gennadi Rozhdestvenski,
Arturo Toscanini, Ernest Ansermet et Herbert von Karajan.
Le
répertoire de prédilection de Karajan est germanique post-classique et
romantique, mais il excelle dans les répertoires de l'opéra romantique Italien
(Verdi), répertoire scandinave (Sibelius) et russe / soviétique (Prokofiev,
Chostakovich et Tchaïkovski).
En effet,
Karajan était sans aucun doute un grand défenseur de Tchaïkovski. Pourtant,
bien qu'il ait enregistré ses trois dernières symphonies à plusieurs reprises,
il ne s'est pas tourné vers ses trois premières avant la fin des années 1970.
Soulignons sa lecture de la symphonie dite de la ‘Petite Russie’ :
l’articulation nette du premier mouvement, le raffinement du jeu orchestral
dans le scherzo est un délice, et la finale a beaucoup de piquant avec une
splendeur et une précision dans les passages fugato et une péroraison de
clôture convaincante.
L'anthologie
depuis laquelle j’ai puisé mes sélections comprend le triptyque des suites de
ballet - deux d'entre elles font partie de la série Revanche du Vinyle
et la troisième - celle de Casse-Noisette - fait partie du partage
d'aujourd'hui. Contrairement au ballet qui a tant de nuances saisonnières, la
suite est agréable à entendre à tout temps de l’année.
La
polonaise de l’opéra Eugene Onegin et une magnifique interprétation de
la Marche Slave, idéalement rythmée, complètent le montage.
Bonne
écoute.
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