vendredi 8 mars 2019

Karajan dirige Tchaïkovski





Notre montage # 305 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast305


=====================================================================

Le B+B de cette semaine fait partie d’une série de partages qui explorent les chefs éminents du XXe siècle, dans le cadre - ou non - du répertoire auquel ils sont associés. Prévus dans cette série, nous examinerons Gennadi Rozhdestvenski, Arturo Toscanini, Ernest Ansermet et Herbert von Karajan.

Le répertoire de prédilection de Karajan est germanique post-classique et romantique, mais il excelle dans les répertoires de l'opéra romantique Italien (Verdi), répertoire scandinave (Sibelius) et russe / soviétique (Prokofiev, Chostakovich et Tchaïkovski).

En effet, Karajan était sans aucun doute un grand défenseur de Tchaïkovski. Pourtant, bien qu'il ait enregistré ses trois dernières symphonies à plusieurs reprises, il ne s'est pas tourné vers ses trois premières avant la fin des années 1970. Soulignons sa lecture de la symphonie dite de la ‘Petite Russie’ :  l’articulation nette du premier mouvement, le raffinement du jeu orchestral dans le scherzo est un délice, et la finale a beaucoup de piquant avec une splendeur et une précision dans les passages fugato et une péroraison de clôture convaincante.

L'anthologie depuis laquelle j’ai puisé mes sélections comprend le triptyque des suites de ballet - deux d'entre elles font partie de la série Revanche du Vinyle et la troisième - celle de Casse-Noisette - fait partie du partage d'aujourd'hui. Contrairement au ballet qui a tant de nuances saisonnières, la suite est agréable à entendre à tout temps de l’année.

La polonaise de l’opéra Eugene Onegin et une magnifique interprétation de la Marche Slave, idéalement rythmée, complètent le montage.


Bonne écoute.

0 commentaires:

Publier un commentaire

 

Pages vues la semaine précédente