mardi 5 mars 2019

D'autres routes symphoniques



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois de févrmars ier 2019.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.







Sommaire
Pour ce second volet de notre tranche dédiée aux collections, nous passons maintenant à une série de collections de symphonies, dont les intégrales des symphonies de BeethovenBrahms et Mendelssohn. Commençons avec deux collections soutirées parmi les 104 symphonies de Josephg Haydn.

Les symphonies « Pariiennes » (nos 82-87)

Les six symphonies parisiennes ont pour origine une commande de Claude-François-Marie Rigoley, comte d'Ogny, un des promoteurs des Concert de la Loge Olympique à Paris. Le comte était aussi un excellent violoncelliste amateur et tenait la partie de violoncelle dans l'orchestre. On trouve sur le site web des Arts Florissants une belle synthèse de ce groupe de six symphonies. Je cite :

Le groupe des 6 « Symphonies parisiennes » écrites par Haydn en 1785 et 1786 pour les Concerts de la Loge Olympique à Paris —une société maçonnique où œuvrait l’un des meilleurs orchestres en Europe à cette époque— a rapidement gagné les faveur du public parisien. Redonnées dans toute l’Europe, elles devinrent rapidement l’un des véritables sommets de la symphonie viennoise classique.
Le style des Symphonies parisiennes est extrêmement personnel, mêlant gravité et fantaisie, solennité et humour. Quatre d’entre elles portent un surnom qui témoignent de leur succès : « La Poule » avec son thème du premier mouvement sur une même note suraiguë de flûte, picorée « staccato » ; « L’Ours » dont le motif pataud aux cordes graves du finale semble reproduire la démarche claudiquante de l’animal.

Symphonie nº 82 en ut majeur, « L’Ours » [Feuille #255]
Symphonie nº 83 en sol mineur, « La Poule » [Feuille #256]
Symphonie nº 84 en mi bémol majeur [Feuille #256]
Symphonie nº 85 en si bémol majeur, « La Reine » [Feuille #165]
Symphonie nº 86 en ré majeur [Feuille #255]
Symphonie nº 87 en la majeur [Feuille #165]

Feuille de Route # 255 – L’Ours

[Symphonies nos. 82 & 86] Les surnoms souvent associés avec les symphonies de Haydn sont rarement de son cru. Le surnom de cette 82e symphonie vient d’une transcription pour piano datant de 1829. Le titre du fascicule est la Danse de l'Ours, référence au motif qui rappelle le son de la cornemuse et les battements qui s’en suivent, comme les musettes qui accompagnent les ours dansants qui divertissaient les passants de l’époque. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast106-Playlist




Feuille de Route # 256 – La poule

[Symphonies nos. 83 & 84] Le surnom de cette symphonie provient du deuxième thème du mouvement initial, qui rappelle les déplacements pleins de soubresauts d'un poulet. [Lire notre réflexion]

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Les symphonies « Londonniennes » (nos 93-104)

Les douze symphonies londoniennes ont été composées et créées à Londres lors des deux voyages que le compositeur entreprit en 1791-1792 et 1794-1795. Ce sont ses toutes dernières compositions du genre. Selon Larousse en ligne, alors qu'à Vienne et au palais Esterházy Haydn avait écrit pour l'aristocratie, en Angleterre, où la vie musicale était déjà régie par les lois du marché et de la concurrence, il dut s'adresser au public bourgeois, plus vaste, des salles de concert. Pour s'y adapter, le compositeur utilisa des thèmes simples et populaires, en renforçant son effectif instrumental (avec trompettes et timbales). Il n'en écrivit pas moins une musique raffinée, qui obtint le succès escompté.

S'éloignant de la manière de Mozart, Haydn renouvelle ici son écriture, qui gagne en élan et en fraîcheur. Tantôt profonde, tantôt légère, son expression musicale parvient à un nouvel équilibre grâce à la virtuosité orchestrale et à une apparente liberté du langage et de la forme.

Symphonie nº 93 en ré majeur [Feuille #257]
Symphonie nº 94 en sol majeur, « La Surprise » [Feuille #258]
Symphonie nº 95 en do mineur [Feuilles #69 161]
Symphonie nº 96 en ré majeur, « Miracle » [Feuille #258]
Symphonie nº 97 en ut majeur [Feuilles #31 166]
Symphonie nº 98 en si bémol majeur [Feuille #258]
Symphonie nº 99 en mi bémol majeur [Feuille #257]
Symphonie nº 100 en sol majeur, « Militaire » [Feuille #257]
Symphonie nº 101 en ré majeur, « L’Horloge » [Feuille #257]
Symphonie nº 102 en si bémol majeur [Feuille #166]
Symphonie nº 103 en mi bémol majeur, « Roulement de timbale » [Feuille #166]
Symphonie nº 104 en ré majeur, « Londres » [Feuille #259]



Feuille de Route # 257 – Schechen/Haydn - Quatre autres symphonies

[Symphonies nos. 93, 99, 100 & 101] Hermann Scherchen était musicalement autodidacte. Au début de sa carrière, il a joué de l'alto, et pendant un certain temps, il a accompagné en tournée Arnold Schoenberg. Interné en Russie pendant la Première Guerre mondiale, il revient à Berlin après la guerre et y fonde en 1918 la Neue Musikgesellschaft («Société pour la nouvelle musique»). En 1933, il a fui l'Allemagne pour Bruxelles, où il a été éditeur de la revue Musica viva (1933-36), en plus de diriger en Espagne, en France et ailleurs en Europe pendant et après la Seconde Guerre mondiale. [Lire notre réflexion]

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Feuille de Route # 258 – In Memoriam: Sir Jeffrey Tate (1943 - 2017)

[Symphonies nos. 94, 96 & 98] En 1985, Jeffrey Tate fut nommé premier chef de l'English Chamber Orchestra et entame avec eux un important programme d'enregistrement pour la maison EMI, qui comprend l’intégrale des symphonies de Mozart ainsi qu’un grand nombre des symphonies de Haydn.. Utilisant des forces instrumentales modernes et adoptant souvent des tempi qui sont beaucoup plus larges que ce que l'on est en droit d'attendre des orchestres d'époque, Tate atteint une légèreté et un lyrisme qui rendent chaque note irrésistible. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast265-Playlist




Feuille de Route # 259 – Londres

[Symphonies no. 104] Plusieurs des symphonies Londoniennes ont des caractéristiques musicales particulières mais la dernière de la série (la 104e) a non seulement le sous-titre "Londres", mais a une sonorité qui rappelle la symphonie Jupiter de Mozart. [Lire notre réflexion]

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Les neuf symphonies de Beethoven

Sans doute le corpus de symphonies le plus célèbre du répertoire, chacune des symphonies de Beethoven est un chef-d'œuvre en soi, toutes différentes les unes des autres, mais représentant chacune un certain stade de l'évolution du langage symphonique musical de Beethoven.

Symphonie N°1 en ut Majeur, Op.21 [Feuille #177]
Symphonie N°2 en ré Majeur, Op.36 [Feuille #30]
Symphonie N°3 en mi bémol Majeur, Op.55 (Héroïque) [Feuille #83]
Symphonie N°4 en si bémol Majeur, Op.60 [Feuille #30]
Symphonie N°5 en ut Mineur, Op.67 [Feuilles #69 180]
Symphonie N°6 en fa Majeur, Op.68 (Pastorale) [Feuille #180]
Symphonie N°7 en la Majeur, Op.92 [Feuille #122]
Symphonie N°8 en fa Majeur, Op.93 [Feuille #120]
Symphonie N°9 en ré Mineur, Op.125 (Chorale) [Feuille #260]




Feuille de Route # 260 – Musikalische Akademie der 7. Mai 1824

[Symphonies no. 9] Ce montage se veut une re-création du programme de l'Akademie présentée au Kärntnertortheater de Vienne le 7 mai 1824, où Beethoven créa sa neuvième symphoinie. Ce concert est également la première fois que Beethoven se produit publiquement en plus de 12 ans. Une "Akademie" est en quelque sorte un concert pour le bénéfice du compositeur. [Lire notre réflexion]

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Les symphonies de Félix Mendelssohn

En plus de 12 symphonies de jeunesse (sinfonias) pour cordes, les symphonies matures de Mendelssohn sont numérotées approximativement dans l'ordre de publication plutôt que dans l'ordre dans lequel elles ont été composées. L'ordre de composition est le suivant: 1, 5, 4, 2, 3. Le placement du no. 3 dans cette séquence est problématique car il a travaillé dessus pendant une décennie, commençant les croquis peu après avoir commencé à travailler sur le no. 5 mais le complétant après les deux nuls. 5 et 4.

Symphonie n 1 en ut mineur , op 11 [Feuille #261]
Symphonie n 2 en si bemol majeur, op 52 (chant de louange) [Feuille #48]
Symphonie n 3 en la mineur , op 56 (écossaise) [Feuille #195]
Symphonie n 4 en la majeur , op 90 (italienne) [Feuille #262]
Symphonie n 5 en re mineur, op 107 (réformation) [Feuille #261]



Feuille de Route # 261 – Felix Mendelssohn: Symphonies no. 1 & 5

[Symphonies nos. 1 & 5] La première symphonie (en ut mineur) date de 1824 et suit l'exemple des post cissistes Beethoven et Carl Maria von Weber. Mendelssohn dirigera cette symphonie lors d'un voyage en Grande-Vretagne cinq ans plus tard. [Lire notre réflexion]

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Feuille de Route # 262 – Symphonie Italienne

[Symphonie no. 4] Dans sa tournée à travers le continent européen, Mendelssohn, après l'Allemagne, la France et l’Angleterre, fait escale en Italie au printemps 1830. Il a alors en chantier la Symphonie Écossaise, inachevée, ainsi que plusieurs autres travaux. Cependant, il tient à entamer un nouvel ouvrage, une symphonie qui, comme celle dédiée aux highlands écossais, s’inspirera des paysages et des émotions romantiques du compositeur à travers l’Italie. Sa symphonie, achevée en 1833, fut une grande réussite et fut longtemps considérée comme la meilleure du musicien, avant que l’Écossaise ne soit glorifiée elle aussi. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast156-Playlist



Les symphonies de Johannes Brahms

Brahms est l'un des personnages musicaux les plus conflictuels de la période romantique, et ses symphonies sont le moyen idéal pour comprendre pourquoi ... Mais surtout dans ses symphonies, l’image du compositeur bougon semble absent. Peu de compositeurs symphoniques ont fait autant avec si peu d'œuvres, mais les quatre symphonies de Brahms ont leur place dans le répertoire grâce à leur verve, leur liberté et leur complexité.

Symphonie No. 1 en ut mioneur, Op. 68 [Feuille #198]
Symphonie No. 2 en ré majeur, Op. 73 [Feuille #199]
Symphonie No. 3 en fa majeur, Op. 90 [Feuille #263]
Symphonie No. 4 en mi mineur, Op. 98 [Feuille #32]

Feuille de Route # 263 – Troisième symphonie

[Symphonie no. 3] Le chef hongrois István Kertész (1929 – 1973) a connu une courte mais brillante carrière comme chef en concert et à l'opéra. A l'instar d'autres chefs honfrois tels János Ferencsik, Eugene Ormandy, George Szell, et Sir Georg Solti, Kertesz excella non seulement dans le répertoire de son pays natal, mais dans un large éventail d'oeuvres, allant de Mozart, Verdi, Puccini et Wagner à l'opéra aux grandes oeuvres symphoniques de Prokofiev, Bartók, Britten, Kodály, Poulenc et Janáček. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast0887-Playlist 


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