vendredi 22 mars 2019

Sviatoslav Richter & Beethoven





Notre montage # 306 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast306



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Le B+B de cette semaine récupère un fil laisse inachevé jusqu’à maintenant: l’intégrale des sonates pour piano de Beethoven que j'ai entamée il y a quelques années avec les trois dernières sonates (par Stephen Kovacevich), Serkin (sonate Hammerklavier jumeliée au concerto n ° 4) et un amalgame du Concerto l’empereur, sonates au clair de lune et pastorale. Cet automne, j’ai l’intention de revisiter les autres concertos pour piano de Beethoven avec davantage de sonates. En attendant, le montage d'aujourd'hui commence notre survol des 26 sonates restantes.

Sviatoslav Richter (1915-1997) fut l'un des pianistes les plus célèbres et les plus enregistrés du XXe siècle. Il a joué avec une technique de virtuose, un son magnifique et une grande imagination. Largement autodidacte, ceci explique peut-être le caractère personnel et idiosyncratique de ses nombreuses interprétations, y compris certains aspects de celles que j'ai retenues aujourd'hui, extraites de l'anthologie "Les grands pianistes du XXe siècle".

La sonate no. 12 en la dièse est se déploie en quatre mouvements avec un caractère d'improvisation. Richter joue cette grande sonate avec un doigté léger et net. Il prend le dernier mouvement à un rythme inhabituellement rapide.

La sonate Tempête, écrite en 1802, comporte trois mouvements et comporte un mouvement d'ouverture qui intègre des sections de tempo et de caractères émotionnels très variables. La partie centrale de ce mouvement comporte deux récitals de piano joués pianissimo dans une voix lointaine de chagrin surnaturel. Richter les joue magnifiquement.

La dernière sonate du montage est l’Appassionata, écrite en 1803, une œuvre majeure de la période "héroïque" de Beethoven. C’est une œuvre pour la virtuosité du piano et Richter la joue à fond. C'est donc un exercice de profonde douleur combinée à une détermination colèrique. Richter capture la force et la fureur de cette grande musique.

Certaines sonates sont croquées sur le vif, mais la dernière est une prestation en studio de l’Andante Favori (initialement un mouvement compose pour sa sonate Waldstein), et donc contemporain aux trois autres œuvres au programme.


Bonne écoute


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