Notre montage # 306 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast306 |
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Le B+B de
cette semaine récupère un fil laisse inachevé jusqu’à maintenant: l’intégrale
des sonates pour piano de Beethoven que j'ai entamée il y a quelques années
avec les trois dernières sonates (par Stephen Kovacevich), Serkin (sonate Hammerklavier
jumeliée au concerto n ° 4) et un amalgame du Concerto l’empereur,
sonates au clair de lune et pastorale. Cet automne, j’ai
l’intention de revisiter les autres concertos pour piano de Beethoven avec
davantage de sonates. En attendant, le montage d'aujourd'hui commence notre
survol des 26 sonates restantes.
Sviatoslav
Richter (1915-1997) fut l'un des pianistes les plus célèbres et les plus
enregistrés du XXe siècle. Il a joué avec une technique de virtuose, un son
magnifique et une grande imagination. Largement autodidacte, ceci explique
peut-être le caractère personnel et idiosyncratique de ses nombreuses
interprétations, y compris certains aspects de celles que j'ai retenues
aujourd'hui, extraites de l'anthologie "Les grands pianistes du XXe
siècle".
La sonate
no. 12 en la dièse est se déploie en quatre mouvements avec un caractère
d'improvisation. Richter joue cette grande sonate avec un doigté léger et net.
Il prend le dernier mouvement à un rythme inhabituellement rapide.
La sonate Tempête,
écrite en 1802, comporte trois mouvements et comporte un mouvement d'ouverture
qui intègre des sections de tempo et de caractères émotionnels très variables.
La partie centrale de ce mouvement comporte deux récitals de piano joués
pianissimo dans une voix lointaine de chagrin surnaturel. Richter les joue
magnifiquement.
La dernière
sonate du montage est l’Appassionata, écrite en 1803, une œuvre majeure
de la période "héroïque" de Beethoven. C’est une œuvre pour la
virtuosité du piano et Richter la joue à fond. C'est donc un exercice de
profonde douleur combinée à une détermination colèrique. Richter capture la
force et la fureur de cette grande musique.
Certaines
sonates sont croquées sur le vif, mais la dernière est une prestation en studio
de l’Andante Favori (initialement un mouvement compose pour sa sonate
Waldstein), et donc contemporain aux trois autres œuvres au programme.
Bonne
écoute
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