mardi 30 octobre 2018

Sir Edward Elgar (1857-1934)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 30 octobre 2018. Notre montage # 294 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast294



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Le montage de cette semaine – notre partage trimestriel du 5e mardi du mois, considère trois œuvres concertantes d’Edward Elgar, une adaptation d’un duo pour violon et piano et deux de ses trois concerti dont probablement son concerto le plus célèbre.

Le concerto pour violoncelle d’Elgar date de la fin de la Première Guerre Mondiale, et se veut en quelque sorte une réflexion sur la société durant la période 1914-18 et un regard optimiste vers l’avenir. Elgar n'a quasiment rien écrit durant la Première Guerre mondiale. En 1918, il jette sur le papier les premières notes d'un thème. Après avoir composé trois œuvres de musique de chambre (d'un style différent, d'après sa femme, des précédentes partitions), il entreprend la composition du concerto, première œuvre orchestrale après la Grande Guerre.

Les soi-disant interprétations « de référence » du concerto sont attribuées à des solistes Britanniques (parmi eux, Jacqueline Du Pré en a fait son grand cheval de bataille). Le choix du montage est la canadienne Shauna Rolston accompagnée par le regretté Mario Bernardi et l’orchestre Philharmonique de Calgary.

Joué moins fréquemment, le concerto pour violon d’Elgar fut composé à l’origine pour Fritz Kreisler. Composé près d’une décennie avant le concerto pour violoncelle, et bien que ce concerto soit dédié à Fritz Kreisler, la partition comporte également une épigraphe en espagnol : « Aqui está encerrada el alma de... » (Ici se trouve enfermée l'âme de...). Il y a deux suppositions à cette âme en question : la première est celle d'Alice Stuart-Wortley, fille du peintre Sir John Millais et amie du compositeur. Elgar eut du mal à se faire à l'idée qu'elle avait le même prénom que son épouse quand les deux familles furent devenues très intimes, si bien qu'Alice devint The Windflower (l'Anémone). Elgar lui parla de « ton concerto » et de « notre concerto » et il voyait même dans certaines phrases des « thèmes Anémone ». L'autre supposition de l'"âme enfermée" est celle de Julia H. Worthington, une amie américaine d'Elgar morte en 1913 et sans doute aimée du compositeur... Bref, « quelle que soit la personne dont le concerto renferme l'âme, il renferme finalement l'âme du violon » comme le souligne le biographe d'Elgar, Michael Kennedy.

La prestation retenue cette semaine est celle du violoniste Nigel Kennedy qui, en 1984, en fait le sujet de son premier enregistrement, avec l'Orchestre philharmonique de Londres et Vernon Handley. Le compact vendra 300 000 exemplaires vendus et sera sacré disque de l’année part le magasine Gramophone.

Pour compléter le montage, le court Salut d’amour adapté pour petit orchestre et interprété par Gil Shaham accompagné de l’Orpheus Chamber Orchestra.


Bonne écoute!

mardi 23 octobre 2018

Gidon Kremer, Riccardo Muti, Philharmonia Orchestra / Sibelius & Schumann ‎– Violin Concertos


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 23 octobre 2018. 

Notre édition mensuelle de la Revanche du Vinyle propose le couplage d’une paire de concerti pour violon interprétés par le Letton Gidon Kremer et accompagné par Riccardo Muti et le Phlharmonia.

Le corpus des concerti pour violon a sa part de « chevaux de bataille » et de « curiosités ». Le disque d’aujourd’hui propose un et l’autre – j’imagine que la logique est qu’on doit mériter d’écouter un grand succès en devant se taper une œuvre qui sort des sentiers battus. Soyez sans crainte, vous êtres entre bonnes mains avec M. Kremer, donc vous ne serez pas déçus.

Robert Schumann laisse une poignée d’œuvres pour soliste et orchestre – le plus connu étant son concerto pour piano en la mineur. Son concerto pour violon, composé pour le violoniste Joseph Joachim, fut une œuvre longtemps cachée du grand public. Emanant d’une période plutôt noire (les années qui précèdent les déboires mentaux de Schumann), Joachim conclit qu’il s’agît d’une œuvre « morbide » teintée par sa maladie mentale. L’année suivante, dans ses hallucinations il entend un thème qu'il note et sur lequel il compose les Variations des esprits (Geistervariationen). Brahms écrira plus tard que ce thème était en fait du mouvement lent de ce même concerto pour violon et non pas inspiré par Mendelssohn et Schubert depuis l’au-delà…

Le manuscrit du concerto, confié avec plusieurs des documents de Joachim à la Bibliothèque d’État Prusse, sera dépoussiéré suite… à une séance à Londres où les petites-nièces de Joachim sont instruites de le dénicher par les esprits de Schumann et Joachim!

La « Face B » de ce microsillon est confié au concerto de Sibelius, l’un des joyaux du répertoire romantique pour cet instrument. Le concerto, originalement composé en 1904, sera largement revu par le compositeur après sa création et cette version est celle qu’on entend généralement aujourd’hui. Une comparaison entre ces deux versions révèle que le mouvement initial a été largement retravaillé chez l’orchestre, mais que la cadence est presque intacte. 

Gidon Kremer est, à mon avis, un artiste polyvalent que je préfère comme chambriste. Ses lectures de ces deux concerti est bien placée mais asesz sobre, en contraste avec d’autres violonistes – dont son maître David Oistrakh – qui aiment ça « extra-moutarde ».

Bonne écoute




Robert SCHUMANN (1810-1856)

Concerto pour violon en ré mineur, A 23

Jean SIBELIUS (1865-1957)
Concerto pour violon en ré mineur, op. 47

Gidon Kremer, violon
Philharmonia Orchestra
Riccardo Muti, direction

Angel Records ‎– DS-37957
Format: Vinyl (ADD), LP (1983)

Discogs - https://www.discogs.com/Gidon-Kremer...elease/6264780


Internet Archive URL - https://archive.org/details/04ViolinConcertoInDMinorOp.47

vendredi 19 octobre 2018

Il cimento dell'armonia e dell'inventione





Notre montage # 293 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast293



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Le B+B de cette semaine est consacré à huit concertos d’Antonio Vivaldi réuins danms un corpus qui se traduit ainsi: "Le concours entre l’harmonie et l’invention".

C’était chose courante à l'époque de Vivaldi de rassembler une série de six ou douze œuvres de format similaire. Le titre collectif de la série de l’opus 8 suggère la tension particulière entre forme et fantaisie dans ses œuvres en général et dans ces concertos en particulier.

Cet ensemble contient le plus célèbre de tous les concertos solo baroques, les célébrissimes « Quatre Saisons »; ils ne figurent pas dans le montage d'aujourd'hui, car je voulais présenter les huit concerti restants. Plusieurs des autres concertos de la série ressemblent aux quatre saisons, ce qui aurait pu suggérer à Vivaldi ou à un autre compilateur que les œuvres appartenaient ensemble. Ceux qui aiment les quatre saisons trouveront que les concertos "La caccia" (La chasse) ou "La tempesta di mare" (La tempête sur mer) sont taillés dans le même tissu, tout aussi valorisants et moins familiers.

Le violoniste américain Louis Kaufman était sans aucun doute l'un des violonistes les plus enregistrés du XXe siècle. Au cours d'une carrière qui a duré près de sept décennies, il a réalisé plus de 150 enregistrements majeurs de son répertoire classique, ainsi que de bandes sonores originales de films entre 1934 et 1948, notamment Autant en Emporte le Vent (1939), Show Boat (1936), Les temps modernes (1936), Wuthering Heights (1939) et Le trésor de Sierra Madre (1948).

Le premier enregistrement des Saisons de Kaufman, datant du milieu du siècle, a à nouveau ravivé l’intérêt pour la musique de Vivaldi. Certains se rappelleront que j’ai utilisé ces enregistrements dans des mnontages ou comme compléments YouTubve durant ma série sur les saisons entre 2011 et 2012.
Les enregistrements montrent leur âge et leurs limites en matière de technologie, mais les lignes claires du violon et son interprétation (éditées avec un romantisme pouvant faire frémir les puristes baroques) ont bioen survécu les années et témoignent du talent artistique de Kaufman.


Pour le public HIP, j'ai choisi de compléter le montage avec les prestations d’un ensemble d'époque et un soliste de renom. Dans ma collection personnelle, la performance des Quatre Saisons de Simon Standage reste ma préférée. Il n’est donc pas surprenant que j’ai choisi de compléter Il Cimento avec ses interprétations de concertos accompagnés comme toujours par l’English Concert et Trevor Pinnock.

Bonne ecoute.

mardi 16 octobre 2018

Les routes Beethoveniennes



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois d' octobre 2018.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.






Afin de conclure notre survol de l’ère classique, nous tournons notre attention sur le compositeur transitionnel de l’époque, dont l’œuvre annonce le romantisme.

Ludwig van Beethoven (1770–1827)

Ludwig van Beethoven est né à Bonn le 17 décembre 1770. Son père, qui est lui-même musicien, lui enseigne rapidement la musique. Ainsi, Ludwig devient rapidement un pianiste et compositeur hors pair. Il rencontre ainsi d’autres grands noms de la musique comme Joseph Haydn ou Wolfgang Mozart. Malheureusement, à partir de 1796, Beethoven devient progressivement sourd mais, au lieu de renoncer à la musique comme il l’avait envisagé, il affronte le destin et réussit à composer des chefs-d’œuvres comme, évidemment, sa Neuvième symphonie mais également comme la Missa solemnis. Il est considéré comme l’un des plus grands compositeurs de l’Histoire.

Beaucoup a été écrit sur la musique de Beethoven, son influence et son héritage, mais le récit singulier à propos de l'homme, comme indiqué ci-dessus, était sa lutte contre la surdité. Parfois poussé à l'extrême par son affliction, Beethoven continua à composer un rythme effréné malgré sa surdité progressive. De 1803 à 1812, ce qu’on appelle sa période "moyenne" ou "héroïque", il compose un opéra, six symphonies, quatre concertos solo, cinq quatuors à cordes, six sonates à cordes, sept sonates pour piano, cinq séries de variations pour piano, quatre ouvertures, quatre trios, deux sextuors et 72 chansons. Les plus célèbres d'entre eux étaient les symphonies no. 3-8, la "Sonate au clair de lune," la sonate pour violon "Kreutzer" et Fidelio, son unique opéra. Après son décès, Beethoven laisse un grand nombre d’œuvres inédites, soit parce qu'il les avait été mises de côté, soit inachevées. Toutes les compositions de Beethoven publiées de son vivant ont des numéros d’opus. En 1955, Georg Kinsky et Hans Halm ont publié un catalogue des œuvres de Beethoven, dans lequel ils ont attribué des numéros à 205 "œuvres sans numéro d'opus" pour certaines des œuvres inédites de Beethoven. Ces chiffres sont généralement précédés de "WoO".

Vos feuilles de route
Feuille de route # 174 – Sonates de Beethoven
Beethoven a bien sûr compose 32 sonates pour piano solo, mais également plusieurs sonates pour instrument avec accompagnement au piano; nous allons échantillonner trois d’entre elles. [Lire notre réflexion


Feuille de route # 175 – Thème et Variations
Exception faite de la première sélection au programme - des variations pour violoncelle et piano - l'essentiel des choix retenus pour noptre programme provient du catalogue des variations pour clavier de Beethoven. [Lire notre réflexion


 

Feuille de route # 176 – En récital: Kovacevich & Beethoven

Le corpus que forme les 32 sonates de Beethoven, comme l'ensemble de ses symphonies, ou de  ses quatuors, explore à sa façon toutes les dimensions de la nature humaine. Du petit au grand, du paradis à l'enfer, du serein  au troublant... Rien n'échappe à Beethoven et toutes ces dimensions sont représentées ici - et en particulier dans le trio de sonates (Opp 109, 110, 111) qui sont au programme. [Lire notre réflexion


Feuille de route # 177 – Montage Beethoven « Numéro Un »
Au programme : première symphonie, premier concerto pour piano et première ouverture à son opéra Léonore/Fidélio.  [Lire notre réflexion




Feuille de route # 178 – Brautigam & Beethoven
Au programme, en plus de Colin Davis dirigeant l'ouverture (la quatrième) de l'opéra Fidelio, nous entendrons le soliste Ronald Brautigam dans le deuxième concerto (avec, en prime, le rondo WoO 6 qui fut son finale original) et le concerto op. 61a. [Lire notre réflexion


Feuille de route # 179 – Rudolf Serkin joue Beethoven
Quatrième concerto et sonate « Hammerklavier »; le soliste d'aujourd'hui, Rudolf Serkin, une valeur sûre, un inerprète de confiance pour le répertoire classique et romantique pour clavier. [Lire notre réflexion


Feuille de route # 180 – Beethoven en concert
Le titre est un peu trompeur - non, ce n'est pas un document sonore datant du temps de M. Ludwig, mais le thème du concert est approprié pour deux raisons - les performances sont "croquées sur le vif" et il s'agît de deux pièces qui furent créées lors du concert boeuf du 22 décembre 1808. [Lire notreréflexion
Hyperlien au menu et à la musique -  https://archive.org/details/02SinfoniaN6InFaMaggioreOp

Feuille de route # 181 – Die Geschöpfe des Prometheus

L’unique ballet attribué à Beethoven  « Les Créatures de Prométhée » fut composé pour le chorégraphe Salvatore Viganò. La base de ce ballet allégorique est la fable de Prométhée. [Lire notre réflexion]  
Hyperlien au menu et à la musique -  https://archive.org/details/TheCreaturesOfPrometheusBallet


Feuille de route # 182 – Œuvres chorales diverses

Le catalogue Kinsky souligne qu'il y a un bon nombre d'œuvres pour chœur composées tard en carrière par Beethoven - et ce, à partir de l'opus 112. Cette feuille de route propose un bon nombre de ces œuvres chorales tardives, y compris la musique de scène de Konig Stephan. [Lire notre réflexion]

Feuilles de route # 183 & 184 – Fidelio (Klemperer, 1962)

On doit à l'auteur Français Jean-Nicolas Bouilly l'histoire originale de cet opéra, écrit peu de temps apràs les événements de la Révolution Française et de la Terreur. [Lire notre réflexion

Hyperlien au menu et à la musique -  https://archive.org/details/Fnao-Fidelioklemperer1962



(F/R 183 – Acte 1, F/R 184 – Acte 2)

mardi 9 octobre 2018

Guitare, Jadis sur Internet


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 9 octobre 2018. 

Le partage de cette semaine est une série de morceaux tirés principalement ddu siste vétuste MP3.COM entre 2001 et 2003. Ils comportent trois guitaristes.

Le guitariste d'origine anglaise Tomo Iwakura a commencé à apprendre la guitare avec Iwao Suzuki à l'âge de 12 ans. Il a étudié la guitare avec Michael Koch au "Conservatoire Peter-Cornelius" de Mayence, en Allemagne, après avoir obtenu son diplôme de droit à "Gakusuin Univaersity" à Tokyo. Il a pris des cours auprès de Narciso Yepes, Julian Bream, A. Pierri et David Russell. Il a remporté le concours de guitare Gakusei à Tokyo et est également lauréat du Concours International de Guitare à Ile de Ré, en France.

Les premières plages sont tirées de son album Recuerdos de la Alhambra: Romantic Spanish Guitar Music disponible intégralement sur YouTube.

Scott Morris a fait ses débuts en récital à New York au Carnegie Hall en 1998. Il s'est produit en tant que soliste et chambriste dans toute l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale, l'Europe et l'Asie. En 2005, les concerts en solo à Beijing et à Shanghai ont fait l’objet d’une excellente critique. En 2008, une performance solo à Beijing a été donnée à la célèbre Opéra national de 1 800 places et a été retransmise sur la télévision centrale chinoise (CCTV). Il est actuellement superviseur des études en guitare à la California State University de Dominguez Hills et coordonnateur du cours de guitare estival CSU à Arts, à Monterey, en Californie. Ses sélections sont tirées de son album Invocation.

Enfin, "Flavio Cucchi a donné des centaines de récitals en Europe, en Amérique, en Asie et en Australie, en plus de participer à des émissions de radio et de télévision pour certains des plus grands pays du monde". Sociétés de radiodiffusion (BBC, RAI, ZDF, Bayerischer Rundfunk, Televisa Mexico, Société de télévision de Singapour, Radio Praga et autres). La Sonate concertata de Paganini rappelle que le maître italien était à la fois un excellent guitariste et violoniste.

Bonne écoute!

Isaac Manuel Francisco ALBÉNIZ Y PASCUAL (1860 – 1909)
Suite española No. 1 (fa majeur) "Granada" op. 47, no. 1
Piezas características, Torre Bermeja, serenata (mi majeur), op. 92, no. 12

Antonio Jiménez MANJÓN (1866 –1919)
Leyenda , WoO

Fernando SOR (c. 1778 –1839)
Fantaisie et variations brillantes, op. 30
Tomo Iwakura

Introduction et variations sur “ Malbrough s`en-va-t-en guerre”, op. 28

Juan Leovigildo BROUWER MEZQUIDA (* 1939)
Alogio de la danza (1964)

Niccolò PAGANINI (1782 – 1840) 
Sonates pour guitare, MS 84
No. 1 en la majeur,
No. 2 en la majeur
No. 8 en sol majeur
No. 10 en ré majeur
Scott Morris

Sonata concertata en la majeur pour violon et guitare, Op.61 [MS 2]
Flavio Cucchi, guitare
Myra Lin, violo


vendredi 5 octobre 2018

Vitrine Chopin





Notre montage # 292 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast292


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Le B+B de cette semaine est un autre de nos montages dans notre série de “vitrines”, celle-ci propose un étalage d’œuvres composes par Frédéric Chopin. Deux œuvres majeures sont au programme d'aujourd'hui: son deuxième concerto pour piano et sa sonate pour violoncelle et piano (le dernier ouvrage de Chopin publié de son vivant)

Chopin a composé quatre sonates, les trois autres étant des sonates pour piano. Cette sonate pour violoncelle en sol mineur est écrite en 1846 - les trois derniers mouvements de la sonate ont été interprétés par Auguste Franchomme et Chopin lors du dernier concert du compositeur, à la salle Pleyel, le 16 février 1848.

Chopin a écrit six œuvres pour piano et orchestre, dont deux concertos. Le Concerto pour piano en fa mineur date de 1829. Chopin l'a écrit avant la fin de ses études, dans la vingtaine. Il a été joué pour la première fois le 17 mars 1830 à Varsovie, avec le compositeur en tant que soliste C'était le deuxième de ses concertos pour piano à être publié et fut donc désigné "n ° 2", même s'il avait été écrit en premier. La prestation retenue est d’un de mes vinyles, avec uneCécile Licad en début de carrière.
La fantaisie sur des airs folkloriques polonais, publiée à Paris en 1834 est dédiée au pianiste virtuose de Mannheim, Johann Peter Pixis, et joué pour la première fois à Varsovie le 17 mars 1830, lors du même concert décrit ci-haut. Le premier thème, l'air Juz Miesiac Zaszedi, est une des chansons préférée de la mère de Chopin. Karol Kurpinski, chef principal à l'Opéra de Varsovie et chef des premiers concerts publics de Chopin, est à l’origine du second thème et un Kujawiak (thème typique de la région du Kujawy, au nord-ouest de Varsovie) "Jedzie Jasio od Torunia " complète l'œuvre.

En lever de rideau, j'ai choisi une paire de nocturnes interprétées par Alexis Weissenberg.


Bonne écoute!

mardi 2 octobre 2018

Les routes Haydn-iennes



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois d' octobre2018.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.






Je crois qu’il est juste de débattre l’importance relative de Mozart et de Haydn dans le contexte de l’ère Classique – autant doit-on reconnaitre le génie d’Amadeus, autant doit-on concéder qu’Haydn a façonné et perfectionné la symphonie classique, le quatuor à cordes et impose son style à ses émules, dont Beethoven.


Franz Joseph Haydn (1732–1809)

Les dons de Franz Joseph Haydn pour la musique sont vite remarqués et, membre du chœur de la cathédrale de Vienne, il apprend par lui-même les bases de la composition. De plus en plus célèbre, Haydn travaille ensuite comme professeur, maître de chapelle, puis comme "compositeur attitré" du fameux Prince Esterhazy. Il enseigne occasionnellement au jeune Ludwig van Beethoven et rencontre un autre génie, Wolfgang Mozart.


L’abondance de son catalogue témoigne de l’activité de cet homme que ses contemporains tiennent pour le meilleur musicien de son époque. Citons notamment les 104 symphonies, 62 sonates pour clavier, 83 quatuors, des concertos, des opéras, des messes, et surtout ses oratorios, La Création et Les Saisons, qu’il compose à la fin de sa vie.


Vos feuilles de route

Certaines des feuilles de routes proposées aujourd’hui sont complétées par des œuvres de compositeurs de l’époque, spécialement Mozart et l’Espagnol Arriaga.

Feuille de Route # 164 – Symphonies Classiques

La formule de la symphonie qui se développe au cours du XVIIIe siècle et perfectionnée par Joseph Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart s’étale sur quatre mouvements – le modèle initial étant la forme tryptique « rapide-lent-rapide » à laquelle on ajoute une « menuet avec trio [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/stream/pcast216-Playlist




Feuille de Route # 165 – Les Symphonies Parisiennes

En 1779, Haydn s’entend sur un nouveau contrat avec la Cour d’Esterházy. Ce contrat lui permet plus de libertés; il peut composer pour des ensembles autres que l’orchestre de son mécène, et retient tous les droits d’auteur pour ses œuvres, qu’’il peut maintenant faire publier par l’éditeur de son choix. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/stream/pcast104-Playlist





Feuille de Route # 166 – Les Symphonies Londonniennes

La renommée de Haydn en Angleterre, comme en France, était basée surtout sur ses symphonies des années 1770 et 1780, et la partie principale de son arrangement financier avec Salomon était la composition de six nouvelles symphonies (nos 93-98) étalées sur deux saisons, qui en deviendront douze. Ces 12 soi-disant Symphonies Londonniennes peuvent être classés en deux groupes: les Symphonies Nos 93-98 composées lors de la première visite de Haydn à Londres et des Symphonies Nos 99-104, composées à Vienne et à Londres sa deuxième visite. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/10Sympho...03InEFlatMajor 





Feuille de Route # 167 – Les Concerti pour violoncelle

Cette feuille de route proppose les deux concerti pour violoncelle de Haydn dans des versions "vieille école". En complément de programme, la 44e symphonie de Franz Josef, par un orchestre de courant authentique [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/03Concerto 




Feuille de Route # 168 – Le clavier d'Haydn

Qui pense Joseph Haydn (ou devrais-je dire honnêtement quand je pense à Haydn) on parle de quatuors, de symphonies et des grands oratorios, mais pas nécessairement de son œuvre pour piano. Selon notre ami Hoboken, on trouve une soixantaine de sonates pour piano, 11 concerti, des musiques de chambre avec piano, etc. Donc, comme il faut s’y attendre d’un maître comme Haydn, une œuvre variée et digne de notre attention. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/stream/pcast249-Playlist 





Feuille de Route # 169 – Les Sept Dernières Paroles de Notre Sauveur sur la Croix

Les Sept Dernières Paroles de Notre Sauveur sur la Croix (en allemand: Die sieben letzten Worte unseres Erlösers am Kreuze) furent une commande faite à Joseph Haydn en 1786 pour le service du Vendredi Saint à l'Oratoire de la Sainte Cueva à Cadix, Espagne. Publié en 1787 et joué ensuite à Paris, Berlin et Vienne, le compositeur l'adapte en 1787 pour quatuor à cordes et en 1796 en oratorio (avec voix solo et chorale), et approuve aussi une version pour clavier solo. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/SevenLas...OfChristOnTheC 





Feuille de Route # 170 & 171 – Les saisons

Haydn compose Les Saisons suite au succès de son autre grand oratorio La Création qui fut assez bien reçu en Europe. Tout comme pour cet autre projet, le livret pour les saisons fut préparé pour Haydn par le baron Gottfried van Swieten, noble autrichien qui avait exercé une influence importante sur la carrière de Mozart, qui repose sur des extraits du long poème anglais « The Seasons » de James Thomson (1700-1748), qui avait été publié en 1730. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique –
(F/R 170) Nos 1-20 https://archive.org/details/haydn_ja...n_ff_06_se_etc 



(F/R 171) Nos 21-44 https://archive.org/details/haydn_ja...n_ff_25_ih_etc 




Feuille de Route # 172 – Mini opéras

Cette feuille de route explore le monde lyrique dans un contexte un peu particulier. On ne parle pas ici nécessairement de mélodies ou même d’arias provenant d’opéras mais plutôt d’arias de concert – des pièces vocales qui insolent une scène pour voix soliste et orchestre (dans le cas d’un des exemples retenus, une paire de scènes). [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/stream/pcast253-Playlist 




Feuille de Route # 174 – Clavier Classique

Afin de compléter ce volet, une dernière feuille de routes met en évidence des héritiers musicaux de Haydn, avec un accent particulier sur la musique pour piano solo. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/stream/pcast272-Playlist 



 

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