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Notre
dernier B+B pour 2018 (ouf, déjà?!?) propose un programme tout-Offenbach
(à tout le moins entièrement inspiré par la musique du compositeur d’opérettes.
Selon
l’excellent site qu’on lui dédie sur France Musique, Offenbach est né en
Allemagne d’un père musicien, cantor d’une synagogue. Très tôt, Jacob Offenbach
se montre particulièrement doué pour le violoncelle, ce qui décide son père à
l’envoyer étudier à Paris. Offenbach entre au Conservatoire en vue de
devenir soliste, mais son comportement dissipé l’en fait exclure au bout d’un
an. Grâce à son talent, il se produit tout de même en concert – non sans avoir
francisé son prénom – puis intègre l’orchestre de l’Opéra-Comique dans
lequel il joue en parallèle de sa propre carrière.
Il se fait
connaître grâce à des mélodies légères, et devient directeur musical de la
Comédie française en 1847. Huit ans plus tard, il décide d’ouvrir son
théâtre afin d’y produire ses œuvres : la salle des Bouffes-Parisiens,
inaugurée en 1855. C’est là qu’est créé avec succès le premier
opéra-bouffe d’Offenbach, Orphée aux Enfers (1858). Ses
opéras suivants (La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Vie parisienne,
Les Brigands ) sont tout aussi bien accueillis. Attentif au goût du
public, Offenbach se tourne ensuite vers l’opéra-bouffe-féérie (Le Roi
Carotte ) puis vers l’opéra patriotique (La Fille du Tambour-Major
).
Offenbach
meurt quelques mois avant la première de l’opéra qui lui apportera la
reconnaissance à laquelle il aspirait tant, Les Contes d’Hoffmann
– l’un des opéras français les plus joués de nos jours.
Lors de
partages précédents, nous avons goûté à certains des « tubes »
d’Offenbach (voir notre hommage à Arthur
Fiedler, par exemple). Le programme d’aujourd’hui commence avec une série
d’ouvertures (souvent assorties des mélodies de l’opéra ou opérette en
question, comme le veut la formule).
La deuxième
partie, tant qu’à elle, propose l’intégrale du ballet Gaîté Parisienne,
commandé par les Ballets Russes de Monte Carlo (héritiers des Ballets russes de
Serge Diaghilev après son décès en 1932) et créé au Théâtre de Monte Carlo le 5
avril 1938 dans une chorégraphie de Léonide Massine. La trame du ballet en un
acte, qui s’inspire et cite la musique d’Offenbach fut orchestrée par Manuel
Rosenthal en collaboration avec Jacques Brindejonc-Offenbach, le neveu du
compositeur.
Le ballet
n'a pas de scénario conventionnel; au lieu de cela, il dépeint les
flirtations amoureuses, les danses conviviales et la bonne humeur d'un groupe
diversifié de personnes fréquentant un café parisien à la mode. Des membres de
différentes classes sociales font partie des participants Le ballet compte 19
numéros – certains sont souvent omis lors d’enregistrements commerciaux, mais
celui de l’OSM et Dutoit apparait exempt de coupures.
Bonne écoute!
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