vendredi 21 décembre 2018

Jacques Offenbach (1819-1880)





Notre montage # 299 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast299


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Notre dernier B+B pour 2018 (ouf, déjà?!?) propose un programme tout-Offenbach (à tout le moins entièrement inspiré par la musique du compositeur d’opérettes.

Selon l’excellent site qu’on lui dédie sur France Musique, Offenbach est né en Allemagne d’un père musicien, cantor d’une synagogue. Très tôt, Jacob Offenbach se montre particulièrement doué pour le violoncelle, ce qui décide son père à l’envoyer étudier à Paris. Offenbach entre au Conservatoire  en vue de devenir soliste, mais son comportement dissipé l’en fait exclure au bout d’un an. Grâce à son talent, il se produit tout de même en concert – non sans avoir francisé son prénom – puis intègre l’orchestre de l’Opéra-Comique  dans lequel il joue en parallèle de sa propre carrière.

Il se fait connaître grâce à des mélodies légères, et devient directeur musical de la Comédie française  en 1847. Huit ans plus tard, il décide d’ouvrir son théâtre afin d’y produire ses œuvres : la salle des Bouffes-Parisiens, inaugurée en 1855. C’est là qu’est créé avec succès le premier opéra-bouffe  d’Offenbach, Orphée aux Enfers  (1858). Ses opéras suivants (La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Vie parisienne, Les Brigands ) sont tout aussi bien accueillis. Attentif au goût du public, Offenbach se tourne ensuite vers l’opéra-bouffe-féérie  (Le Roi Carotte ) puis vers l’opéra patriotique  (La Fille du Tambour-Major ).

Offenbach meurt quelques mois avant la première de l’opéra qui lui apportera la reconnaissance à laquelle il aspirait tant, Les Contes d’Hoffmann  – l’un des opéras français les plus joués de nos jours.
Lors de partages précédents, nous avons goûté à certains des « tubes » d’Offenbach (voir notre hommage à Arthur Fiedler, par exemple). Le programme d’aujourd’hui commence avec une série d’ouvertures (souvent assorties des mélodies de l’opéra ou opérette en question, comme le veut la formule).

La deuxième partie, tant qu’à elle, propose l’intégrale du ballet Gaîté Parisienne, commandé par les Ballets Russes de Monte Carlo (héritiers des Ballets russes de Serge Diaghilev après son décès en 1932) et créé au Théâtre de Monte Carlo le 5 avril 1938 dans une chorégraphie de Léonide Massine. La trame du ballet en un acte, qui s’inspire et cite la musique d’Offenbach fut orchestrée par Manuel Rosenthal en collaboration avec Jacques Brindejonc-Offenbach, le neveu du compositeur.

Le ballet n'a pas de scénario conventionnel;  au lieu de cela, il dépeint les flirtations amoureuses, les danses conviviales et la bonne humeur d'un groupe diversifié de personnes fréquentant un café parisien à la mode. Des membres de différentes classes sociales font partie des participants Le ballet compte 19 numéros – certains sont souvent omis lors d’enregistrements commerciaux, mais celui de l’OSM et Dutoit apparait exempt de coupures.


Bonne écoute!


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