vendredi 13 juin 2014

Poèmes Symphoniques





Le  montage # 160 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast160


pcast160-Playlist.pdf

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Notre montage de cette semaine continue notre série « De mardi à vendredi », qui reprend des sujets déjà abordés et illustrés lors de nos blogs du mardi. En avril 2013, nous avions exploré l’arc thématique "Raconte-moi une histoire" dans lequel noys avons monté de la musique inspirée de contes et de légendes. Parmi les billets de cette série, j’avais proposé une paylist YouTube de Poèmes Symphoniques et c’est ce sujet qui revient cette semaine.

Produit de l’ère romantique, et exploité à satiété sous toutes ses formes par les impressionnistes, la musique « à programme » est sans doute l’une des grandes contributions à la musique de concert qui jusqu’alors se voulait plutôt régentée par la forme (pensons symphonies, concerti et rhapsodies).

C’est à Franz Liszt que les musicologue attribuent l’invention – sinon l’essor – du poène symphonique comme une œuvre à un mouvement continu, qui s’inspire d’une œuvre d’art, d’un poème ou d’un récit. Mis à part sa Faust-symphonie et autres ouvres à plusieurs volets, on compte treize poèmes symphoniques de Liszt, dont celui qui ouvre le montage – Les Préludes – est sans doute l’exemple le plus connu. Le poème tire son inspiration d’un ode extrait des Nouvelles méditations poétiques de Lamartine.

Si Liszt et la musique à programme inspirent ses contemporains (dont Berlioz et sa Symphonie Fantastique), on associe plus étroitement certains compositeurs avec le poème symphomnique : Richard Strauss et Bedrich Smetana.

Les grandes pages de fin de siècle de Strauss incluent Don Juan, Ainsi Parla Zarathoustra, Mort et Transfiguration, sa Symphonie Alpestre et Till l’Espiègle, le poème plein de rebondissements et de mesquinerie musicale programmé aujourd’hui.

De Smetana, on pense à Ma Vlast (Ma Patrie), un cycle de six poèmes symphoniques à saveur nationaliste, et un bon nombre d’œuvres de concert individuelles, dont Le Camp de Wallenstein qui s’inspire de la trilogie théâtrale de Friedrich von Schiller. La trilogie met en scène le généralissime Albrecht von Wallenstein, duc de Friedland, chef de l'armée de Ferdinand II. Il choisit de nouer une alliance secrète avec les Suédois, complotant ainsi contre l'Empereur.

Le reste des sélections sont des reprises de la Playlist originale : Le Rouet d’Omphale de Saint-Saëns et Francesca da Rimini de Tchaïkovski.
 

Bonne écoute! 

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