Le montage # 160 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast160 |
pcast160-Playlist.pdf
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Notre montage de cette semaine continue notre série
« De mardi à vendredi », qui reprend des sujets déjà abordés et
illustrés lors de nos blogs du mardi. En avril 2013, nous avions exploré l’arc
thématique "Raconte-moi une histoire" dans lequel noys avons monté
de la musique inspirée de contes et de légendes. Parmi les billets de cette
série, j’avais proposé une paylist YouTube de Poèmes Symphoniques et c’est ce
sujet qui revient cette semaine.
Produit de l’ère romantique, et exploité à satiété sous
toutes ses formes par les impressionnistes, la musique « à
programme » est sans doute l’une des grandes contributions à la musique de
concert qui jusqu’alors se voulait plutôt régentée par la forme (pensons
symphonies, concerti et rhapsodies).
C’est à Franz Liszt que les musicologue attribuent
l’invention – sinon l’essor – du poène symphonique comme une œuvre à un
mouvement continu, qui s’inspire d’une œuvre d’art, d’un poème ou d’un récit.
Mis à part sa Faust-symphonie et autres ouvres à plusieurs volets, on compte
treize poèmes symphoniques de Liszt, dont celui qui ouvre le montage – Les
Préludes – est sans doute l’exemple le plus connu. Le poème tire son
inspiration d’un ode extrait des Nouvelles méditations poétiques de
Lamartine.
Si Liszt et la musique à programme inspirent ses
contemporains (dont Berlioz et sa Symphonie Fantastique), on associe plus
étroitement certains compositeurs avec le poème symphomnique : Richard
Strauss et Bedrich Smetana.
Les grandes pages de fin de siècle de Strauss incluent Don
Juan, Ainsi Parla Zarathoustra, Mort et Transfiguration, sa Symphonie
Alpestre et Till l’Espiègle, le poème plein de rebondissements et de
mesquinerie musicale programmé aujourd’hui.
De Smetana, on pense à Ma Vlast (Ma Patrie), un cycle
de six poèmes symphoniques à saveur nationaliste, et un bon nombre d’œuvres de
concert individuelles, dont Le Camp de Wallenstein qui s’inspire de la
trilogie théâtrale de Friedrich von Schiller. La trilogie met en scène le
généralissime Albrecht von Wallenstein, duc de Friedland, chef de l'armée de
Ferdinand II. Il choisit de nouer une alliance secrète avec les Suédois,
complotant ainsi contre l'Empereur.
Le reste des sélections sont des reprises de la Playlist originale :
Le Rouet d’Omphale de Saint-Saëns et Francesca da Rimini
de Tchaïkovski.
Bonne écoute!
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