Notre montage # 191 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast191 |
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Notre dernier B + B pour mars considère des concertos pour le Roi des instruments, l'orgue, continuant dans notre tradition annuelle de billets dédiés à ce grand instrument.
Les trois oeuvres au programme d'aujourd'hui sont composées au cours de la période entre 1926 et 1938, et deux d'entre elles ont un aspect, disons, mercantile.
La photo ci-haut est de l'atrium central du grand magasin à rayons Wanamaker de Philadelphie. Le magasin ouvre ses portes en 1911 et, dès le premier jour, s'équipe du plus grand orgue aux Etats-Unis. L'orgue original (nettement moins grand que l'instrument actuel,) fut a été conçu pour l'Exposition universelle de 1904 à Saint-Louis, par le facteur d'orgues Murray M. Harris qui a confié la conception du plan à George Ashdown Audsley, célèbre concepteur d'orgues et architecte. La création de l'instrument a causé la ruine de son facteur, et c'est finalement l'homme d'affaires américain Rodman Wanamaker, gérant à Philadelphie d'un grand magasin appartenant à son père John et amateur d'orgues, qui achète l'instrument en 1909. Il souhaite avoir « le meilleur orgue du monde » et fait inaugurer l'instrument, retouché pour s'inscrire dans son nouvel espace, en 1911. On conçoit pour lui un nouveau buffet qui recouvre l'ancienne structure.
L'orgue acquiert rapidement le statut d'instrument incomparable et de nombreux organistes et compositeurs du monde entier viennent en jouer, comme Marcel Dupré qui y crée sa Symphonie-Passion. La redoutable symphonie concertante de Joseph Jongen fut composée spécifiquement pour cet instrument et l'Orchestre de Philadelphie de Leopold Stokowski; toutefois, ils ne la créeront pas, suite au décès de M. Wanamaker - l'orchestre la jouera finalement 80 an plus tard.
La symphonie concertante est proposée ici avec le concours de l'organiste américain Virgil Fox, dans sa première sur disque.
L'aute concerto avec une ascendance mercantile américaine est la commande de Winnaretta Singer, Pricesse Edmond de Polignac et l'héritière de la fortune du fameux fabriquant de machines à coudre. La Princesse commandera plusieurs oeuvres à des compositeurd français (américaine de nsaissance, Mme Singer est née d'une mère Française et s'installera en France pendant son adolescence), dont ce concerto pour orgue de Francis Poulenc, composé au cours de la périiode de renouveai religieux du compositeur.
Le troisième et dernier concerto est de Paul Hindemith, à qui on doit uine série de musiques de chambre (Kammermusik). Des huit pièces de cette série, la grande majorité sont en fait des concerti impliquant des orchestres de proportons modestes, dont ce concerto pour orgue (l'éponyme Kammermusik no. 7). L'interprétation d'aujourd'hui implique un autre grand orgue américain, celui du vénérable Symphony Hall de Boston.
Bonne écoute!
Les trois oeuvres au programme d'aujourd'hui sont composées au cours de la période entre 1926 et 1938, et deux d'entre elles ont un aspect, disons, mercantile.
La photo ci-haut est de l'atrium central du grand magasin à rayons Wanamaker de Philadelphie. Le magasin ouvre ses portes en 1911 et, dès le premier jour, s'équipe du plus grand orgue aux Etats-Unis. L'orgue original (nettement moins grand que l'instrument actuel,) fut a été conçu pour l'Exposition universelle de 1904 à Saint-Louis, par le facteur d'orgues Murray M. Harris qui a confié la conception du plan à George Ashdown Audsley, célèbre concepteur d'orgues et architecte. La création de l'instrument a causé la ruine de son facteur, et c'est finalement l'homme d'affaires américain Rodman Wanamaker, gérant à Philadelphie d'un grand magasin appartenant à son père John et amateur d'orgues, qui achète l'instrument en 1909. Il souhaite avoir « le meilleur orgue du monde » et fait inaugurer l'instrument, retouché pour s'inscrire dans son nouvel espace, en 1911. On conçoit pour lui un nouveau buffet qui recouvre l'ancienne structure.
L'orgue acquiert rapidement le statut d'instrument incomparable et de nombreux organistes et compositeurs du monde entier viennent en jouer, comme Marcel Dupré qui y crée sa Symphonie-Passion. La redoutable symphonie concertante de Joseph Jongen fut composée spécifiquement pour cet instrument et l'Orchestre de Philadelphie de Leopold Stokowski; toutefois, ils ne la créeront pas, suite au décès de M. Wanamaker - l'orchestre la jouera finalement 80 an plus tard.
La symphonie concertante est proposée ici avec le concours de l'organiste américain Virgil Fox, dans sa première sur disque.
L'aute concerto avec une ascendance mercantile américaine est la commande de Winnaretta Singer, Pricesse Edmond de Polignac et l'héritière de la fortune du fameux fabriquant de machines à coudre. La Princesse commandera plusieurs oeuvres à des compositeurd français (américaine de nsaissance, Mme Singer est née d'une mère Française et s'installera en France pendant son adolescence), dont ce concerto pour orgue de Francis Poulenc, composé au cours de la périiode de renouveai religieux du compositeur.
Le troisième et dernier concerto est de Paul Hindemith, à qui on doit uine série de musiques de chambre (Kammermusik). Des huit pièces de cette série, la grande majorité sont en fait des concerti impliquant des orchestres de proportons modestes, dont ce concerto pour orgue (l'éponyme Kammermusik no. 7). L'interprétation d'aujourd'hui implique un autre grand orgue américain, celui du vénérable Symphony Hall de Boston.
Bonne écoute!
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