vendredi 20 mars 2015

Concertos sans soliste





Notre montage # 190 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast190






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Après des conertos sans orchestre, passons à des concertos sans soliste.

Au début de cet arc thématique, nous avons souligné l'évolution du concerto (de l'Italien pour "concert") et avons fait la distinction entre le concerto grosso et le concerto avec soliste. Dans le premier genre, le concerto grosso met aux prises un détachement d'instruments de l'orchestre (le concertino) avec l'orchestre entien. Ainsi donc, les concerto grossi ont en effet un élément "soliste", quoiqu'il s'agît ici d'un "comité" de solistes...

Les deux exemples  de concerto grosso retenus sont de Vivaldi et Corelli,

Les deux autres oeuvres retenues sont toutes deux du XXe siècle, le opremier est un "hommage" au concerto grosso, le second est une oeuvre beaucoup plus ambitieuse.

Suite à une commande de Paul Sacher pour son Basler Kammerorchester, Igor Stravinski puise dans une phase importante de sa carrière de compositeur - la phase néo-baroque qui nous donnera Pulcinella, les Danses Concertantes et une paire de concerti grossi; celui-ci (surnommé "Bäle" en raison de son origine) et le second "Dumbarton Oaks", lui aussi en référence à une commande.

Bela Bartok a également reçu une comande de Sacher - sa musique pour cordes, percussions et célesta. Toutefois, la pièce retenue aujourd'hui est son concerto pour orchestre qui ne se prétend pas un comncerto grosso comme tel, quoiqu'il fait appel à des concertini faits de différentes sections de l'orchestre qui sont appelés tour-à-tous pour les divers mouvements du concerto. Cette approche confère, dixit Bernstein, un caractère "démocratique" à cette oeuvre.

Bonne écoute!

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