mardi 4 février 2014

La suite de Fibonacci

Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 4 février 2014

Ce billet reprend le Montage # 59 (Commentaire original: http://itywltmt.blogspot.com/2012/06/montage-59-fibonacci-sequence-la-suite.html)




pcast059 Playlist

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Le mathématicien italien du XIIIe siècle Leonardo Pisano, mieux connu sous le nom de Leonardo Fibonacci posa le problème suivant dans son traité Liber Abaci, décrivant la croissance d'une population de lapins:

« Un homme met un couple de lapins dans un lieu isolé de tous les côtés par un mur. Combien de couples obtient-on en un an si chaque couple engendre tous les mois un nouveau couple à compter du troisième mois de son existence ? »



0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, .., ou




Ce problème est à l'origine de la suite de Fibonacci dont le n-ième terme correspond au nombre de paires de lapins au n-ème mois. Fibonacci donne son nom à la suite d’entiers principalement car il fut le premier mathématicien occidental à la documenter. Toutefois, un bon nombre de mathématiciens Indiens ont abordé la même séquence numérique: Pingala (200 av. J-C), Virahanka (c. 700 ap. J-C), Gopāla (c. 1135), and Hemachandra (c. 1150).

Afin d’illustrer la suite, j’ai opté principalement pour des sélections de l’op. 1 de Nicolo Paganini, sa collection de caprices pour violon seul. L’enregistrement MONO du violoniste Ruggiero Ricci est la source de ces extraits – l’opus au complet sera l'objet de notre billet de la semaine prochaine.

Le premier élément de la suite (le zéro) est illustré par un mouvement de la symphonie Die Nullte (ou no. 0) de Bruckner – à ne pas confondre avec sa Studiensymphonie, no. 00).

Un compositeur auquel je fauis souvent appel dans mes montages est le Tchèque
Antonin Dvořák. Comme compositeuir de musique de chambre, il fut des plus prolifiques, et compte une quinzaine d’oeuvres pour quatuor à cordes, don’t la majorité suivent la formule habituelle des quatre mouvements. Son quatuor op. 96 (le quatuor dit Américain, ou parfois appelé le drapeau Américain)  est sans doute un de ses quatuors les plus joués, faisant la démonstration d’un des stratagèmes préférés du compositeur : l’usage de thèmes folkloriques. Le quatuor choisi aujourd’hui – son neuvième, op. 34, est un autre bel exemple de ces trucs.

Une des compositions les plus célèbres du Norvégien Edvard Grieg fut la musique qu’il composa pour accompagner la pièce d’Ibsen Peer Gynt. Des deux heures de musique qui forment son op. 23, Grieg tira deux suites d’extraits (ses opp. 46 et 55). Pour le meilleur ou pour le pire, c’est dans cette forme que la majorité des mélomanes fuirent exposés à cette musique – hors du contexte de la pièce et faisant uniquement appel à l’orchestre, privant l’auditoire des passages choraux et des chansons conçues pour la scène. Si la première suite de Grieg contient les moments les plus adulés de la musique de scène (comme l’antre du Roi des Montagnes) , la deuième comprebd des titres qui (je suppose) sont des préférées du compositeur. En particulier, la chandon de Solveig (du quatrième acte) est particulièrement touchante – mais gagne plus de « punch » quand chantée – comme c’est le cas ici par Lucia Popp:



Bonne écoute!

Hyperlien (Internet Archive): http://archive.org/details/TheFibonacciSequence

dimanche 2 février 2014

Le jour de la marmotte

Le billet suivant est la reprise de notre montage # 41 datant du 2 ffévrier 2012.

(Réflexion originale: http://itywltmt.blogspot.com/2012/02/montage-41-groundhog-day-le-jour-de-la.html)


 

pcast041 Playlist




Le mois de janvier a été plutôt rude météorologiquement dans l’Est du Canada. On n’entend parler que du vortex polaire ces jours-ci! Mais tout ceci risque d’etre écourté par un printemps précoce – on devrait être fixé plus tard aujourd’hui, comme on l’est chaque année le 2 février, alors que tous les yeux seront tournés du côté de quelques terriers de marmotte, dans l'attente des traditionnelles prévisions des rongeurs...

Selon le site de la chaîne spécialisée Météo-Média, le principe du jour de la marmotte est simple : l'animal, tiré de son sommeil hivernal, sort de son terrier. Si la marmotte ne voit pas son ombre et demeure à l’extérieur, c'est signe que l’hiver se terminera bientôt. Si, au contraire, elle prend peur en voyant son ombre, elle retournera se cacher sous terre, indiquant que l’hiver durera six semaines supplémentaires.

La tradition du jour de la marmotte s'inspire de la Chandeleur, une fête religieuse chrétienne également célébrée le 2 février. Selon la coutume, une Chandeleur ensoleillée annonce encore six semaines d’hiver, et une journée grise signifie un printemps hâtif. Mais l'idée de se fier au comportement d'un animal pour prédire l'arrivée du printemps se rapporte également à d’anciennes croyances populaires européennes. Les agriculteurs observaient la fin de l'hibernation d'un animal, que ce soit l’ours, le blaireau ou le hérisson, selon les régions, afin de déterminer le meilleur moment pour ensemencer leurs champs. Ces croyances ont été importées en Amérique du Nord par les colons germaniques, qui se sont  principalement installés en Pennsylvanie. Ne trouvant pas de blaireaux en Amérique, ils ont attribué des pouvoirs divinatoires à un animal plus commun sur le nouveau continent : la marmotte.


Les marmottes les plus célèbres

Une dizaine de villes possèdent leur marmotte devineresse, mais quelques-unes d'entre elles ont acquis une plus grande notoriété.

Punxsutawney Phil : Phil, qui réside à Punxsutawney, en Pennsylvanie, est la marmotte «officielle» des États-Unis, et sans doute la plus connue. Même si l’espérance de vie d’une marmotte est d'environ 10 ans, la légende veut qu’il n’y a eu qu’un seul Phil, et que celui-ci tiendrait sa longévité d’un élixir magique. La ville de Punxsuatawney et son célèbre rongeur apparaissent dans le film Un Jour Sans Fin (Groundhog Day), mettant en vedette Bill Murray.

Wiarton Willie : Willie, une marmotte albinos de Wiarton, en Ontario, tiendrait son don de clairvoyance du fait qu’elle soit née exactement sur le 45e parallèle, à mi-chemin entre l’Équateur et le Pôle Nord. Elle aurait un taux de précision de 90 %, selon ses curateurs. Contrairement à son cousin pennsylvanien, Willie n’est pas immortel ; il est d’ailleurs décédé en 1999, deux jours avant la date de sa prédiction annuelle, à l’âge vénérable de 22 ans.

Fred de Val-d'Espoir : la marmotte Fred, dans la petite ville de Val-d'Espoir, en Gaspésie, est le seul rongeur à effectuer une prévision printanière au Québec. Elle est toutefois moins expérimentée que ses congénères; il ne s'agira cette année que de sa cinquième prédiction.


Bien que les responsables des différentes cérémonies prétendent le contraire, les prédictions des rongeurs sont loin d'être toujours exactes; des météorologues ont évalué les données des 40 dernières années pour en venir à la conclusion que le taux de réussite des marmottes est en fait de... 37 %, soit à peine plus d'une bonne prédiction sur trois. Évidemment, le résultat de la prévision dépendra grandement de l'état du ciel au 2 février : si le ciel est nuageux, les chances que la marmotte voit son ombre seront plus faibles que lors d'une journée ensoleillée!

Quelle musique serait appropriée pour le jour de la marmotte? Vous ne serez pas surpris de lire qu'il n'y a pas grand chose dans le répertoire classique sur la marmotte (et je vous épargnerai ces insépides Chipmunks). Tchaïkovski est le seul compositeur qui me vient à l'esprit qui a de la musique de rongeurs...



Et il y a un groupe sur Facebook The Rat's Guide to Classical Music:

http://www.facebook.com/pages/The-rats-guide-to-classical-music/297089240333315

J'ai donc concentré mes efforts sur les ombres. de Richard Strauss (Die Frau ohne Schatten) à Pierre Boulez (DIalogue de l'ombre double) en passant par Berlioz et Charlie Parker. Même Stravinski - extrait d'un de mes CD préférés, Shadow Dances.

Bonne écoute!

DERNIERE HEURE

Jour de la marmotte: printemps hâtif prévu au Canada

samedi 1 février 2014

Faust (Gounod)


L'Opéra du Mois de février est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 14 août 2012.

Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.


Nous lançons notre thème "F" pour février avec un opéra bien établi dans le répertoire.

Contrairement à ce que j'ai cru originalement, Gounod s'inspire non pas de Goethe, mais plutôt du dramaturge Français Michel Carré (qui collabore au livret). Les évènements et les grandes lignes suivent Goethe, mais on francise le nom de Gretchen - qui devient Marguerite, par exemple.

Pour les initiés de ma génération, Faust est à tout jamais associé à la grande catattrice, le rossignol milanais, Bianca Castafiore. En fait, Mme Castrafiore se doit de chanter l'air des bijoux en rappel à tous ses récitals, souvent en dépit des insistances contraires des spectateurs...




(Visitez http://moserm.free.fr/moulinsart/chroniques4.html fpour plus de détails sur l'air des bijoux et autres chansons soulignées dans les Aventures de Tintin)


Aujourd'hui comme jadis, Faust est l'un des grands opéras du répertoire français. Faust fut monté si souvent au Metropolitan de New-York qu'on surnomma la maison pour un certin moment le Faustspielhaus!
L prestation d'aujourd'hii, celle que j'ai damns ma collection, en est une des années 50 sous Cluytens. Avant de s'y mettre, voici l'argument de l'opéra:


Argument de Faust (
http://www.planet-opera.com/production.php?repre=759&nom=Faust-Opera-Bastille)

Acte 1. Le cabinet de Faust. Le philosophe Faust est profondément déprimé par son inaptitude à atteindre l'accomplissement au travers du savoir et songe à se suicider. Il verse le contenu d'une fiole de poison dans ne tasse, mais s'arrête soudainement de boire le liquide mortel en entendant un choeur pastoral. Il condamne le bonheur, la science et la foi et en appelle à Satan pour le guider. Méphistophélès apparaît (duo: "Me voici"). Faust lui confesse qu'il recherche la jeunesse plus que la richesse, la gloire et le pouvoir. Méphistophélès accepte d'exaucer les voeux du philosophe, en échange de ses services dans les régions infernales. Comme Faust hésite à accepter cette condition, Méphistophélès fait apparaître Marguerite assise à son rouet. Faust signe alors le document et se transforme en jeune noble.

Acte II. La kermesse aux portes de la ville. On voit un cabaret sur la gauche. Le rideau se lève sur un choeur joyeux d'étudiants, soldats, bourgeois, jeunes filles et matrones (choeur: "Vin ou bière"). Valentin entre en scène, tenant à la main une médaille que lui a donnée sa soeur Marguerite ; il est sur le point de partir au combat et donne ses instructions à ses amis, notamment à Wagner et Siébel, pour qu'ils veillent sur elle. Ils s'assoient pour prendre un dernier verre. Méphistophélès apparaît soudain et les divertit avec une chanson sur le veau d'or (ronde: "Le veau d'or"). Valentin se met en colère lorsque Méphistophélès prend à la légère le nom de sa soeur, mais son épée se brise en l'air avant d'atteindre sa cible. Confrontés à une puissance surnaturelle, Valentin et ses compagnons brandissent les pommeaux en forme de croix de leurs épées devant le diable (choeur: "De l'enfer"). Méphistophélès reste seul en scène, bientôt rejoint par Faust et par un groupe de valseurs villageois (valse et choeur: "Ainsi que la brise légère"). Lorsque Marguerite apparaît parmi eux, Faust lui offre son bras ; elle repousse ses avances avec modestie et s'en va prestement.

Acte III. Le jardin de Marguerite. Siébel est amoureux de Marguerite et dépose un bouquet à son intention (couplets: "Faites-lui mes aveux"). Faust et Méphistophélès entrent dans le jardin ; pendant que le diable s'occupe de trouver un cadeau pour Marguerite, Faust apostrophe la maison de Marguerite et l'embrassement protecteur de la nature (cavatine: "Salut demeure chaste et pure"). Méphistophélès revient et dépose un coffret à bijoux pour la jeune fille. Marguerite entre en se posant des questions sur le jeune gentilhomme qui l'a approchée tout à l'heure. Elle chante une ballade sur le roi de Thulé, découvre le bouquet et le coffret à bijoux et, tout excitée, essaie des boucles d'oreilles et le collier (scène et air: "Il était un roi de Thulé"). Dame Marthe, gouvernante de Marguerite, lui dit que les bijoux doivent être un cadeau d'un admirateur. Méphistophélès et Faust rejoignent les deux femmes ; le premier tente de séduire Marthe et Faust converse avec Marguerite, qui se montre encore assez réservée à son égard (quatuor: "prenez mon bras"). Tandis que Faust et Marguerite disparaissent momentanément, Méphistophélès jette un sort aux fleurs du jardin. Marguerite et Faust reviennent et elle se laisse embrasser par Faust (duo: "Laisse-moi, laisse-moi contempler ton visage") ; toutefois, elle s'écarte subitement et lui demande de s'en aller. Convaincu de la futilité de ses efforts, Faust se résout à abandonner son projet en totalité. Il est arrêté par Méphistophélès, qui lui ordonne d'écouter Marguerite à sa fenêtre. En entendant qu'elle espère son retour rapide, Faust manifeste sa présence et lui saisit la main ; au moment où elle laisse tomber sa tête sur l'épaule de Faust, Méphistophélès ne peut s'empêcher de rire.

Acte IV. La chambre de Marguerite. Marguerite a donné naissance à l'enfant de Faust et est frappée d'ostracisme par des jeunes filles dans la rue. Attristée parce que Faust l'a abandonnée, elle s'assied à son roué (air: "Il ne revient pas"). Siébel, toujours fidèle, tente de l'encourager. Une place publique. Le retour de Valentin est annoncé par une marche de soldats et il devient évident que les choses vont s'aggraver. Après avoir reçu des réponses évasives de Siébel aux questions qu'il a posées sur sa soeur, Valentin se précipite furieusement dans la maison. Pendant qu'il est à l'intérieur, Méphistophélès joue satiriquement le rôle de l'amoureux, qui donne une sérénade sous la fenêtre de Marguerite (sérénade: "Vous qui êtes l'endormie"). Valentin reparaît et demande qui a fait perdre son innocence à sa soeur. Faust tire son épée ; au cours du duel qui suit, Valentin est mortellement blessé. En mourant, il rejette la responsabilité sur Marguerite et la damne pour l'éternité. Une cathédrale. Marguerite essaie de prier, mais elle en est tout d'abord empêchée par la voix de Méphistophélès puis par un choeur de démons. Elle parvient finalement à achever sa prière, mais s'évanouit lorsque Méphistophélès lâche une dernière imprécation.

Acte V. Les montagnes du Harz. La nuit de Walpurgis. On entend un coeur de feux follets lorsque apparaissent Méphistophélès et Faust. Ils sont vite entourés de sorcières (choeur: "Un, deux, et trois"). Faust cherche à s'enfuir, mais Méphistophélès se hâte de l'emmener ailleurs. Une caverne décorée, peuplée de reines et de courtisanes de l'Antiquité. Au milieu d'un somptueux banquet, Faust voit une image de Marguerite et demande à la retrouver. Pendant que Méphistophélès et Faust partent, la montagne se referme et les sorcières reviennent. L'intérieur d'une prison. Marguerite a été incarcérée pour infanticide, mais, grâce aux bons soins de Méphistophélès, Faust a obtenu les clefs de sa cellule. Marguerite s'éveille au son de la voix de Faust ; ils chantent un duo d'amour (duo: "Oui c'est toi que j'aime") et Faust lui demande s'enfuir avec lui. Méphistophélès apparaît et supplie Faust et Marguerite de le suivre. Marguerite résiste et en appelle à la protection divine. Désespéré; Faust regarde et tombe en prière à genoux alors que l'âme de Marguerite s'élève vers les cieux (apothéose: "Christ est ressuscité!").



Charles GOUNOD (1818-1893)
Faust, opéra dialogué en 5 actes (1859)
D'après Faust et Marguerite 
de Michel Carré

DISTRIBUTION


Nicolai Gedda (Faust)
Boris Christoff (Méphistophélès)
Victoria de los Angeles (Marguerite)
Rita Gorr (Marthe)
Victor Autran (Wagner)
Ernest Blanc (Valentin)
Liliane Berton (Siebel)
Choeur et Orchestre du Théâtre national de l'Opéra de Paris, André Cluytens (1958)


LIVRET (Jules Barbier and Michel Carré): http://www.opera-guide.ch/opera.php?id=137


PERFORMANCE (gracieuseté de la bibli musicale de MQCD Musique Classiquè): http://www.mqcd-musique-classique.co...ead.php?t=4719


Programmation - février 2014

Thématique du mois

"F" pour féevrier - Nos billets ce mois-ci ont en commun la lettre "F".


Blog et Baladodiffusion du vendredi

Dimanche "en pantoufles"

Opéra du Mois

Notre opéra du mois de février est Faust de Charles Gounod.

Afin de rehausser votre expérience sur l'Idée Fixe

Ne manquez pas d'écouter la playlist du mois sur MQCD Musique Classique, un ensemble de travsferts vinyl. Cliquez ici pour la découvrir, et visitez la page principale du forum pour l'écouter!

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DERNIERE HEURE

Article sur le compositeur Galt MacDermot (RE: B+B Arthur Fiedler):
http://www.lapresse.ca/arts/musique/201402/17/01-4739557-galt-macdermot-une-legende-obscure.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_entrevues_485_section_POS1


Février
DimLunMarMerJeuVenSam
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http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/programmation-fevrier-2014.html


2
http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/le-jour-de-la-marmotte.html

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http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/la-suite-de-fibonacci.html
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http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/arthur-fiedler.html

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http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/faust-mais-pas-par-gounod.html
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http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/paganini-et-ricci-les-fous-furieux-du.html



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http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/frederic.html
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http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/shauna-rolston-joue-franck-et-faure.html
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http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/sergio-fiorentino-1927-1998.html
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http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/cesar-franck-1822-1890.html
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http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/cesar-franck-edition-orgue.html
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http://ideefixe-musique.blogspot.com/2014/02/ferenc-fricsay-1914-1963.html

vendredi 31 janvier 2014

Thème et Variations: l’édition Orchestre





Le  montage # 141 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast141


pcast141-Playlist.pdf

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Fianelemnt, nous arrivons à la fin de notre regard sur les thàmes et variations, avec un quatuor d'oeuvres conçues pour orchestre. Deux des oeuvres, par coïncidence, sont des compositions britanniques. Parlons d'abord des deux autres pi;ces au programme cette semaine.

Les deux compositeurs en question ont tou deux eu des périodes "américaines". Suite au Nazisme qui s'installe en Autriche, Arnold Schönberg trouvera refuge en Californie. De cette période, on retient une série de variations pour orchestre d'harmonie, que le regretté Eugene Ormandy enregistrera dans une version pour orchestre symhonique. Sans être dodécaphoniques, ces variations ont clairement une sauce moderne.

Venu à New-York pour y diriger le Conservatoire National, Antonin Dvořák conseillera à ses élèves de puiser dans le répertoire folklorique, chose qu'il fera souvent dans ses propres compositions. Quinze ans avant son séjour en Amérique, il mettra en musique des poèmes Moraviens, et l'un de ces chants inspirera ses variations symphoniques.

Les variations et fugue sur un thème de Purcell de Benjamin Britten sont connues sous un autre titre: The Young Person's Guide to the Orchestra, une pièce à l'intention des jeunes afin de les introduire aux sections de l'orchestre. On entend cette oeuvre dans sa version didactique (avec narrateur) aussi souvent qu'on l'entend sans texte, révéant ununtéressant "concerto pour orchestre".

La pièce qui clot le programme - et ntre série - est la série de variations sur un thème mystère - sous-titrées Enigma - de Sir Edward Elgar. Afin de jouer sur la thématique du mystère, chaque vaiation est assortie d'un sous-titre tout aussi énigmatique (ler cette page - en anglais). Tant qu'à l'origine du thème, lui aussi un mystère jamais braiment révélé par le compositeur, je suis d'avis comme plisieurs qu'il s'agît d'un dérivé de Rule Brittania.

Bone écoute!

mardi 28 janvier 2014

La Chronique du Disque (janvier 2014)

Le billet suivant est ma Chronique du Disque du 28 janvier 2014


NDLR: Si vous cherchez plus de détails à propos de mon barème d’évaluation pour la Qualité Sonore et l’Impression Globaleveuillez lire quelques unes de mes chroniques précédentes 


Mes suggestions pour janvier

 

Sibelius The Symphonies Paavo Berglund


Le regretté Paavo Berglund (1929-2012) fut un chef avec un répertoire fort varié, mais clairement identifié avec le répertoire Scandinave. Je me souviens d'une enrevue où, en visite au Canada, il fit parvenir ses propres feuilles de musique pour les musiciens, anotées pour une performance des symphonies de Sibélius. Berglund endisquera trois intégtales des symphonies du compositeur, dont deux pour la maison EMI: une version analogique avec le  Bournemouth Symphony datat des années 1970 et une autre numérique avec la Philharmonique de Helsinki une décennie plus tard. Ce coffert présente cette dernière intégrale, complétée par des poèmes symphoniques de l'intégrale de Bournemouth. Ce chef connaît son sujet à fond, et les deux orchestres transmettent fidèlement cette vision. Une belle dévouverte!  QS = A, IG= A

SHOSTAKOVICH: Piano Concerto No. 2 / Symphony for Strings (arr. by R. Barshai)
Le duo père et fils formé de Maxim et Dimitri Chostacovitch Jr. enregistrèrent les deux concerti pour piano (le premier sur un disque compact séparé) de l'aïeul de la famille avec l'orchestre de chambre I Musici de Montréal (augmenté de bois, cuivres et percussions pour l'exercice). La discographie des concerti de Chsotakovitch est assez étoffée, et ces prestations ne se démarquent pas forcément du lot - toutefois, le deuxième concerto fut composé à l'intention de Maxim comme pianiste, donc il y a une conexion particulière ici. La pièce qui complète le disque est une des nombreuses adaptatons du chef Rudolf Barshai, dont le chef-fondateur des Musici, Yuli Turovsky, fut l'éule et ces transcriptions furent souvent programmées par l'ensemble. Un v=bon disque. QS= A, IG = A.


Mahler: Symphony No. 1; Rückert-Lieder


Parlant d'oeuvres à la discographie immense, la Première de Mahler fut probablement enregistrée par la grande majorité des grands chefs Germaniques, que ce soit dans sa version commune ou sa version "modifiée" incluant le mouvement rejeté appelé "Blumine". Seiji Ozawa ne fait pas exceprion; cet enregistrement de la version modifiée fait sonner son orchestre (et le vénérable amphithéâtre Bostonnais qui lui sert de maison) de tous ses feux. En complément, Karl Böhm accompagne le regretté Dietrich Fischer-Diesku dans une performance des Ruckert-Lieder qui révèle encore uen fois la présence du baryton et son habileté inégalée à projeter l'émotion requise dans le lieder allemand. Une réédition qui .érite d'être entendue.  QS= A-, IG= A


Offenbach in America


Je ne veux rien enlever à Jacques Offenbach, mais sa musique aussi populaire et entraînante soit-elle ne rencontre pas ma défénition de "grande musique". Le chef Arthur Fiedler ne rencontre pas non plus ma déféniton d'un "grand chef", mais les deux font heureux ménage dans cet enregistrement des Boston Pops (le pseudonyme de l'Orchestre Sympohonique de Boston lorsqu'il offre des concerts "populaires"). Pas besoin d'être Toscanini quand on a affaire à un orchestre de calibre qui même en pilote-automatique peut sonner comme s'il est sous la baguette de Charles Munch... Je note que ce disque n'est pas un retapage de la bande maîtresse mais plytôt une copie numérique du microsillon original. Le transfert est  pas mal bon, avec peut-être une poignée de fritures. QS= A-, IG= A-.


Martha Argerich - The Collection


Cet ensemble d'enregistrements est une offrande "torrentielle" d'un mélomane qui a un faible piur la pianiste d'Argentine, et non pas un coffret officiel. Vous y trouverez une dizaine de disques qui couvrent toute la panoplie du répertoire de la pianiste, allant de son premier récital sur disque, jusqu'à des disques enregistrés avec Dutoit et l'Orchestre Symphonique de Montréal. Parmi tous ces disques - vous l'avez deviné - son fameux disque Ravel/Prokofiev avec Abbado , et des raretés. Elle s'exécurte en récital seule, comme chambriste (l'intégrale des sonates pour violon et piano de Beethoven avec Gidon Kremer est du niombre) et avec orchestre. Des heures, sinon des jours, de plaisir! QS = A, IG = A.





dimanche 26 janvier 2014

Brahms, Szell & Serkin

Le billet suivant est la reprise de notre montage # 51 datant du 13 avril 2012.

(Réflexion originale: http://itywltmt.blogspot.com/2012/04/montage-51-brahms-szell-serkin.html)


pcast051 Playlist

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 Pour notre "en pantoufles" d'aujourd'hui, nous tournons notre attention vers le deuxième concerto pour piano de Brahms et une amitié assortie de coincidences...

Ainsi donc, les deux artistes primés dans le montage d'aujourd'hui, MM. Serkin et Szell on un lien tangible avec notre compositeur, et ce lien est le pédagogue Richard Robert.

Robert, jadis président de la Tonkünstler-Verein de Vienne a connu Brahms personellement,. Quoique formé au concervatoire de Vienne, il enseigna plutôt au NeuesWiener Konservatorium, fondé en 1909, et duquel il fut le directeur. Parmi ses élèves on compte Clara HaskillTheo BuchwaldHans GálAlfred Rosé, en plus de ... Rudolf Serkin et George Szell. 

On semble oublier que Szell était lui-même un excellent pianiste, en plus d'avoir étudié la composition avec l'ami de Brahms Eusebius Mandyczewski ainsi qu'avec Max Reger. Il y a un bon nombre d'anecdotes de Szell qui "éduqua" les jeunes solistes qu'il a accompagné du podium, parfois sans trop de subtilité. De sa collaboration de plus de 25 ans avec le Cleveland Orchestra, on retient un cycle Brahms fort mémorable, en plus de la paire de concerti pour piano enregistrés avec son bon ami Serkin. Ils enregistreront d'autres concerti: Mozart, Beethoven...

Serkin a enregistré plusieurs des titres pour piano seul de Brahms, en plus d'agir comme accompagnnateur dans les sonates pour violon (avec Adolf Busch) et pour violoncelle (avec Mstislav Rostropovich).

Le programme

Dans le conexte de notre thématique du mis, j'ai  choisi de mettre en évidence une des pièces T & V les plus populaires du répertoire. Difficile choix - quelle version choisir des variations sur un thème de Haydn: la version pour deux pianos ou celle pour orchestre... Je les aime toutes deux également. Des versions pour orchestre dee ma collection, celle signée par Szell est ma préférée, suivie de près par une étonnante version par Sir Adrian Boult.

Le deuxième concerto pour piano est, avec le troisième de Rachmaninov, une pièce d'une opulence et d'une difficulté inouïe. Ce concerto, avec celui pour violon et la deuxième symphonie, proviennent d'une période où les notes coulent à flot pour Brahms., après la gestation prolongée de sa première symphonie. J'aime beaucoup l'usage du violoncelle dans le troisième mouvement.

Les quatre pièces qui forment l'op. 119 sont de la production tardive du compositeur, mais rappellent des oeuvres de jeunesse (rhapsodies et ballades). Atmosphériques mais sans doute requiérant un doigté tel celui de M. Serkin.

Bonne écoute!



 

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