vendredi 21 février 2014

César Franck (1822-1890)





Le  montage # 144 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast144


pcast144-Playlist.pdf

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Nos deux prochains billets – ce B + B et l’En Pantoufles de dimanche - proposent un survol de l’œuvre du compositeur Franco-Belge Cesar Franck, avec un volet (reprise de l’an dernier) axé sur son œuvre pour orgue, et ce billet-ci sur sa musique orchestrale.

Né et formé en Belgoique mais ayant œuvré toute sa carrière en France, Franck dut se faire naturaliser citoyen Français afin de sceller un poste d’enseignant au Conservatoire de Paris (1872). Le cercle formé par ses élàves et confrères imcluent de grands noms de la musique française du XIXe siècle: Vincent d'Indy, Ernest Chausson, Louis Vierne, et Henri Duparc. Ce groupe affectionait Franck au point de l’interpeller  Père Franck.

Franck ne fait pas l’unanimité come professeur de composition au Conservatoire : on critique son approche moins théorique, plus conforme à ses talents d’improvisateur. Il y a même de la jalousie – certains prétendent que les élèves de Franck sont souvent mis de côté pour des honneurs, des prix du Conservatoire ou même le prestigieux Prix de Rome.

Pour notre regard sur l’œuvre orchestrale de Franck, concentrons-nous sur les compositions qui datent de la dernière décennie de sa carrière : ses Variations Symphoniques et sa  Symphonie en ré mineur.

Louis Diémer (1843-1919) fut l’un des grands pianistes-virtuoses de sa génération, et il impressionna Franck dans sa performance de Les Djinns en mars 1885. En reconnaissance pour cette prestation Franck offrira « un petit quelque chose » à M. Diemer : les variations symphoniques, faisant de lui le dédicataire de cette œuvre.

Si la symphonie de Franck est aujourd’hui reconnue comme un bijou du répertoire Français pour orchestra, ce ne fut pas toujours le cas. Sa structure particulière – et sa formule en trois mouvements – n’ont pas fait l’unanimité de la critique de l’époque.

L’une des œuvres les plus ambitiousness de Franck est. le large poème symphonique pour chœur et orchestra Psyché—compose à sa retraite de Combs-la-Ville-Quincy en 1886. Une prestation complète sera discutée dans notre Chronique du Disque de mardi prochain. Le montage d’aujourd’hui propose une « suite » de passages orchestraux dirigée par Paul Paray et son orchestre de Détroit.


Bonne écoute!

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