Le montage # 144 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast144 |
pcast144-Playlist.pdf
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Nos deux prochains billets – ce B +
B et l’En Pantoufles de dimanche - proposent
un survol de l’œuvre du compositeur Franco-Belge Cesar Franck, avec un volet (reprise de l’an dernier) axé sur son
œuvre pour orgue, et ce billet-ci sur sa musique orchestrale.
Né et formé en Belgoique mais ayant
œuvré toute sa carrière en France, Franck dut se faire naturaliser citoyen
Français afin de sceller un poste d’enseignant au Conservatoire de Paris
(1872). Le cercle formé par ses élàves et confrères imcluent de grands noms de la musique française du XIXe siècle: Vincent d'Indy, Ernest
Chausson, Louis Vierne,
et Henri Duparc. Ce groupe
affectionait Franck au point de l’interpeller Père Franck.
Franck ne fait pas l’unanimité come
professeur de composition au Conservatoire : on critique son approche
moins théorique, plus conforme à ses talents d’improvisateur. Il y a même de la
jalousie – certains prétendent que les élèves de Franck sont souvent mis de
côté pour des honneurs, des prix du Conservatoire ou même le prestigieux Prix
de Rome.
Pour notre regard sur l’œuvre
orchestrale de Franck, concentrons-nous sur les compositions qui datent de la
dernière décennie de sa carrière : ses Variations Symphoniques et sa Symphonie en ré mineur.
Louis Diémer (1843-1919) fut l’un
des grands pianistes-virtuoses de sa génération, et il impressionna Franck dans
sa performance de Les Djinns en mars 1885. En reconnaissance pour cette
prestation Franck offrira « un petit quelque chose » à M. Diemer :
les variations symphoniques, faisant de lui le dédicataire de cette œuvre.
Si la symphonie de Franck est
aujourd’hui reconnue comme un bijou du répertoire Français pour orchestra, ce
ne fut pas toujours le cas. Sa structure particulière – et sa formule en trois
mouvements – n’ont pas fait l’unanimité de la critique de l’époque.
L’une des œuvres les plus ambitiousness
de Franck est. le large poème symphonique pour chœur et orchestra Psyché—compose
à sa retraite de Combs-la-Ville-Quincy en 1886. Une prestation complète sera
discutée dans notre Chronique du Disque
de mardi prochain. Le montage d’aujourd’hui propose une « suite » de
passages orchestraux dirigée par Paul Paray et son orchestre de Détroit.
Bonne écoute!
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