Notre montage # 391 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast391 |
=====================================================================
Pour clore
cette revue, je vous propose un groupe de quatre symphonies (nos 78 à 81) qui
précèdent immédiatement l'ensemble parisien.
Peu de
compositeurs montrent une croissance aussi remarquable que Haydn ; de ses
pièces de jeunesse insignifiantes, entièrement dominées par le style de ses
aînés préclassiques, à l'aboutissement imposant de ses dernières œuvres, ses
symphonies affichent une évolution de forme et de contenu qui a eu un effet
considérable sur ses disciples.
Permettez-moi
de faire une déclaration audacieuse - si jamais vous faites 104 trucs originaux
d'un certain type, il y a de fortes chances que certains se ressemblent
étrangement Pas identiques - après tout, ils sont tous uniques - mais à bien
des égards, ils auraient des points communs Dans le cas de Haydn, il s'agit de
"la formule". D'une certaine manière, la production d'autant de
symphonies est grandement facilitée par une approche stéréotypée. Mais appeler
cela un style "emporte-pièce" est exagéré. Tour à tour rigoureusement
contrapuntique et lucide d'esprit, la vitalité évidente de la formule reflète
l'aventure débordante de Haydn.
Il n'y a
pas deux mouvements identiques ; la « mosaïque » des éléments de
thème imprègne même les sections de transition et les codas ; chaque
instrument participe au développement mélodique ; les menuets croissent en
fougue ou en dignité tandis que les finales exploitent des variétés de forme
rondo. La formule atteint son apogée dans les symphonies de Londres, mais même
les quatre œuvres présentées aujourd'hui illustrent la variété des méthodes de
Haydn.
Bonne écoute!
0 commentaires:
Publier un commentaire