mardi 16 décembre 2014

Franz Liszt sur MP3.COM


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 16 décembre 2014.


L’Idée Fixe propose tout au long du mois de décembre son “hommage à la Hongrie”, et a passé les deux derniers vendredis dans une intégrale des Rhapsodies Hongroises de Liszt (versions pour orchestre et pour piano solo). Il est donc à propos d’investir un Jadis sur Internet à des plages pour piano du compositeur Hongrois.


Il est un peu trompeur de notre part, je crois, d’appeler Liszt un composirteur Hongrois – quoiqu’il y est né, il appartient à la communauté Donauschwaben (trad. Lit. Souabes du Danube), donc germanophile. Ceci étant dit, Liszt a été exposé très tôt aux airs Roms de la region.

Le grand-père et le père de Liszt étaient associés avec la famille princière des Eszterházy, et à un moment ou un autre ont tous deux eu la responsabilité de domaines princiers. Tous deux étaient musiciens; amateurs sans doute, mais assez bons pour participer aux activités musicales de la cour princière sous Haydn et Hummel.

Liszt quittera la Hongrie piour Vienne et, plus tard, Paris (où la famille s’installera en 1823). Formé sous la tutelle de son père et de quelques musiciens à Vienne, la famille s’installe à Paris avec l’intention d’inscrire Franz (enfant-prodige typique) au Conservatoire. Toutefois, on ne l’y admettra pas (la politique de l’institution limite les inscriptions aux citoiyens Français), et papa Liszt assurera la formation (et la carrière) de fiston. Liszt dira que son père était exigeant, et lorsque l’élève surclasse largement le maître, il faut s’attendre à un manqué de sérieux…

Liszt reprendra le collier avec beaucoup plus de sérieux après avoir entendu Mendelssohn, Chopin et – comme le veut la légende – Paganini.

L’histoire familière veut que Liszt voulait être comme pianiste l’égal du violoniste Paganini. Et effectivement Liszt fera une carrière de virtuose qui l’amènera dans toutes les grandes capitales, s’établissant comme le meilleur pianiste de son époque, le meilleur de tous les temps dira-t-on de son vivant. Un concert Liszt avaint une place de choix pour ses propres compositions, paraphrases et transcriptions – toutes ces pieces mettant en evidence sa technique vertigineuse et son esprit musical aiguisé.

L’éventail sommaire propose aujoiurd’hui explore des pieces extroverties et introverties, si on veut. Quelques rhapsodies hiongroises, une des valses de Méphisto, la fameuse sonate Dante… Les interprètes sont des musiciens qui étaient, jadis fort actifs sur le site MP3.COM. Dans l’ensemble, ce siont des performances “honnêtes”, qui restent fort agréables à écouter si ells ne sont pas toutes des références…

Bonne écoute!


Franz LISZT (1811-1886)

Valse de Méphisto no. 1, S514
Marianna Rashkovetsky               

Rhapsodie Hongroise, S 244, no. 2 (pour 2 pianos)          
Ferhan & Ferzan Önder, pianistes duettistes

Rhapsodie Hongroise, S 244, no 6
Rhapsodie Hongroise, S 244, no. 9
Bagatelle sans tonalité, S 216a
Impromptu  en fa dièse majeur, S. 191
Zweite Elegie, S. 197
Czardas Macabre, S. 224
Apres une lecture du Dante, S. 161, no. 7
Ian Lindsey

Liebestraum, S 541, no. 3
Robin Alciatore               

Réminescences de “Don Juan", S 418
Roberto Poli

Téléchargements MP3.COM 2001-02

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