vendredi 24 octobre 2014

Richard Wagner





Le  montage # 170 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast170


pcast170- Playlist

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Après Verdi il y a deux semaines, nous portons notre regard sur un autre géant de l'opéra, et sans doute l'un des personnages les plus intriguants de sa tradition germanique au XIXe siècle,

Le deuxième de deux billets cette semaine dédiés à Richard Wagner commence avec une autre sélection de son opéra Tannhäuser, la marche festive qui termine le second acte.

Le mélomane qui s'adonne occasionellement à l'opéra a souvent une opinion préconçue de l'oeuvre du compositeur: c'est long et c'est "dur de comprenure". Si l'allemand n'est pas une langue familière - ce qui est mon cas - on doit se fier à des arguments afin de se mettre dans le bateau et croyez-moi, ces arguments peuvent être difficile à suivre,

La plupart des œuvres de Wagner sont sises dans le monde du mythe et de légende - Tannhäuser étant un excellent exemple. Cependant, rien ne vient à la cheville de la tétralogie de l'Anneau des Nebulungen en termes d'ampleur et de complexité. Ce cycle notoire est présenté cimme "ein Bühnenfestspiel für drei Tage und einen Vorabend" (trad. lit. un drame théâtral échelonné sur trois jours et une soirée préliminaire). Le cycle est une œuvre à l'échelle et longueur extraordinaires: quatre soirs à l'opéra, avec une durée totale d'environ 15 heures.

Ça alors!

Le Nibelung du titre est le gnome Alberich, et l'anneau en question est celui qu'il façonne à partir de l'Or du Rhin. Le titre désigne donc "l'Anneau d'Alberich". L'ampleur et la portée de l'histoire est épique, à la suite des luttes des dieux, des héros et plusieurs créatures mythiques afin de s'approprier l'anneau magique éponyme qui accorde la domination sur le monde entier. Le drame et l'intrigue se poursuivent à travers trois générations de protagonistes, et ce jusqu'au cataclysme final à la fin du auatrième et dernier vilet, Götterdämmerung (le crépusule des Dieux).

Comme un élément important du Ring (et de ses œuvres ultérieures), Wagner fait usage des leitmotivs, des thèmes récurrents et / ou des progressions harmoniques qui dénotent musicalement une action, sujet, de l'émotion, personnage, etc.

Pour le montage d'aujourd'hui, j'ai retenu deux sélections du Ring. Le premier est la tristement célèbre "Chevauchée des Walkyries" avec les sopranos lyriques fournissant le cri de guerre. La deuxième sélection est cette scène finale du quatrième et dernier opéra. Dans un sens, cette scène est un microcosme de l'histoire, récapitulant de nombreux leitmotivs que Wagner utilisé tout au long du cycle.

Tout aussi ambitieux, Parsifal - dernière œuvre achevée de Wagner, créée en 1882, un an avant sa mort - est l'histoire d'un jeune homme dont la vertu et la compassion devennent le salut des Chevaliers du Saint-Graal. Il écarte la tentation et le danger pour retrouver la lance avec laquelle le Christ en croix a été transpercé; et dans le processus, il guérit le roi Amfortas, d'une blessure mortelle, et soulage la femme déchue, Kundry, de son éternelle errance.

Le montage combine des enregistrements numériques mdernes et des performances d'époque par des gens comme Kirsten Flagstad, Monserrat Caballe, et Lauritz Melchior, ainsi qu' Arturo Toscanini (présenté dans la dernière sélection, le Prélude et fanfare de l'Acte III de Lohengrin)

Bonne écoute!


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