|
Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 27 juin 2017.
|
J’avais
prévu commencer une série de billets sur une collection de 5 microsillons des
concerti pour piano de Mozart, mais la mort subite de Sir Jeffrey Tate
m’a forcé à modifier ma programmation – partie remise à l’automne!
La
discographie Tate favorise les maîtres du clarissisme – Mozart et Haydn
(je compte d’ailleurs proposer un montage en fin d’année avec certaines des
symphonies Londoniennes avec Tate et l’English Chamber Orchestra, faisant suite
au Scherchen offert ici il y a deux semaines). Le disque que je partage
aujourd’hui se veut dans cette tradition.
Qu’on les
considère des symphonies classiques tardives ou des symphonies présageant le
romantique, les neuvièmes de Beethoven et de Schubert
se distancent significativement de celles de leurs maîtres Haydn et Salieri.
La contribution de Schubert (sa « Grande » symphonie en ut majeur)
propose presque une heure de musique, et si ce n’est que par sa longueur, se
veut un exercice ambitieux; si ambitieux qu’elle fut considérée
« injouable » du vivant de son compositeur. Une décennie après le
décès de Schubert, Robert Schumann et Felix Mendelssohn ont
milité afin de la monter, ce dernier dirigeant son orchestre de Leipzig pour sa
première au printemps de 1839.
Dans ma
collection, je compte au moins quatre enregistrements de la Neuvième de
Schubert (Muti, Abbado, Schippers et celle de Jeffrey Tate), et cette dernière
a ceci de particulier : un sens de mouvement, de propulsion qui n’est pas
aussi prononcé chez les autres. Je vous laisse le soin de la comparer à vos
versions préférées!
Franz SCHUBERT (1797 - 1828)
Symphonie no. 9 en ut majeur, D. 944 (la Grande)
Sächsische Staatskapelle Dresden
Sir Jeffrey Tate, direction
Vinyle DDA - 1986
Lieu d’enregistrement - Studio Lukaskirche, Dresde
Internet Archive – https://archive.org/details/JeffreyTateStaatskapelleDresden1986SchubertSymphonyNo.9
(Merci On The Top of Damavand for ever)
0 commentaires:
Publier un commentaire