| Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois de septembre 2017. La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos. |
Le laitier reprend le service de sa clientèle (mélomane) après une pause bien méritée. La série de feuilles de route d’aujourd’hui continue notre survol du répertoire pour grand orchestre avec une attention particulière au concerto.
Solo Vs Grosso
Le contexte qu’on associe avec le terme concerto est celui d’un soliste qui est accompagné par un ensemble. Toutefois cette formule (que j’appelle le concerto solo) est par opposition au concerto grosso développé dans la période baroque qui “oppose” si vous voulez un petit groupe d’instruments (le concertino) à un ensemble plus large (le ripieno). Cette formule, perfectionnée par MM. Händel et Corelli, se retrouve dans certains exemples plus « modernes » – pensons à des concerti pour deux ou trois instruments et orchestra (MM. Mozart, Brahms, Beethoven et même M. Vaughan-Williams nous viennent à l’esprit.
En passant, le terme concertino est souvent utilisé comme un terme « diminutif » laissant entendre « petit concerto ». D’autres synonymes incluent la symphonie concertante et le Konzertstücke.
Une formule gagnante
Comme une sonate ou une symphonie, un concerto est plus souvent qu’autrement étalé sur trois mouvements à caractère varié (animé-lent-animé). On retrouve la forme sonate (A-B-A) au premier mouvement, un adagio rêveur et finalement un rondo pour boucler l’aventure. Certains concerti jouent avec d’autres motifs (variations, mouvements de danse…) mais la formule sonate-adagio-rondo couvre aisément les trois quarts des concerti qu’on entend en concert.
Ce qui est tout aussi intéressant est la latitude offerte au soliste (versus le carcan qu’on impose à l’orchestre). Cette latitude se manifeste par des cadences, ou des interludes ouverts à l’improvisation qu’on retrouve souvent juste avant l’apothéose d’un mouvement. Une cadence peut durer une dizaine de mesures, ou plusieurs minutes!
Parce qu’un soliste invité (souvent un invité de marque) s’ajoute à l’orchestre, on peut suggérer que lors d’un concert d’abonnement traditionnel (typiquement compose d’une ouverture, d’une symphonie et d’un concerto), le concerto devient plus souvent qu’à son tour la pièce de résistance du concert.
Vos feuilles de route
Feuille de Route #35 - "Concertos sans soliste"
Dans notre discussion ci-haut, nous avons souligné l'évolution du concerto et avons fait la distinction entre le concerto grosso et le concerto avec soliste. Vivaldi, Corelli, Stravinski et Bartok proposent des examples [Lire notre réflexion].
Hyperlien aiu menu: https://archive.org/stream/pcast190-Playlist
Feuille de Route #36 - "Concertinos"
Souvent les petits pots renfermement de bons onguents… Le terme « concertino » est plus souvemnt qu’autrement utilisé comme un diminutif, afin de désigner une petite oeuvre concertante, mais le terme « petit » est bien sûr très subjectif. [Lire notre réflexion].
Hyperlien aiu menu: https://archive.org/stream/pcast228-Playlist
Feuille de Route #37 - "Schumann & Grieg"
Hyperlien aiu menu: https://archive.org/stream/Pcast037Playlist
Feuille de Route #38 - "Mendelssohn & Bruch"
Hyperlien au menu et ã la musique: https://archive.org/details/04JosefS...inConcertoOp64
Feuille de Route #39 - " Tchaïkovski Concertant "
Hyperlien aiu menu: https://archive.org/stream/pcast134-Playlist
Feuille de Route #40 - "Beethoven & Korngold"
Hyperlien aiu menu: https://ia601507.us.archive.org/14/i...5-Playlist.pdf
Feuille de Route #41 - "Suoni la tromba"
Hyperlien aiu menu: https://archive.org/stream/pcast229-Playlist
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