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Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 12 septembre 2017.
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La Revanche
du Vinyle revient après deux mois d’absence avec trois sélections dont deux
sont offertes sur le disque recommandé, et la troisième provident d’un écrin de
la série Time-Life qui fera l’objet d’un autre billet dans cette série
le mois prochain.
A l’Insar
d’André Previn qui fut l’objet d’un récent billet, Vladimir Ashkenazy
(maintenant octogénaire!) est un autre de ces musiciens versatiles qui se
permet le rôle de récitaliste/soliste et celui de chef (en fait, ces derniers
temps, il s’exécute quasi-exclusivement dans ce rôle).
Côté
formation et répertoire, Ashkenazy suit la tradition de ses collègues
soviétiques Gilels et Richter. Toutefois, contrairement à eux, il opte pour un
pied à terre en Occident. Cette décision fut prise non pas pour des raisons
politiques ou des raisons de liberté artistiques mais plutôt pour des raisons
familiales. En 1961, Ashkenazy épouse une pianiste Islandaise qui étudie à
Moscou, Thorunn Johannsdottir. Celle-ci fut contrainte à renoncer sa
citoyenneté Islandaise et s’engager à vivre en URSS afin qu’Ashkenazy obtienne
l’assentiment des autorités. Avec une belle-famille au Royaume-Uni, la
bureaucratie Soviétique devient rapidement intenable pour la famnille
bourgeonnante, et en 1963, ils s’exilent à Londres. Plus tard, Asjkenazy
obtiendra la citoyenneté Islandaise, et s’installera plus tard en Suisse.
La carrière
de pianiste d’Ashkenazy n’a pas besoin d’élaboration; ses gravures Chopin,
Beethoven et Rachmaninov sont d’une autorité indéniable. Il
collabore comme chambriste et comme soliste en concerto avec plusieurs grands
noms. Au début des années 1970, Ashkenazy s’aventure dans le domaine de la
direction d’orchestre, à commencer avec une intégrale des concerti de Mozart
(agissant comme soliste et chef du Philharmonia). Un de ces concerti est
du palmarès cette semaine.
Au podium,
il sera associé avec le Royal Philharmonic et les orchestres de la société NHK
et de la ville de Sydney en Australie. Le disque retenu intégralement le
retrouve avec l’English Chamber Orchestra dans des pages pour petit orchestre.
Bonne
écoute!
Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Concerto pour piano no.21 en ut majeur, K.467 ('Elvira
Madigan')
Philharmonia
Orchestra
Vladimir
Ashkenazy, dirigeant du clavier
Time Life Records – STL M01 (Disque 2, Face B, 1973)
Richard WAGNER (1813-1883)
Siegfried Idyll, WWV 103
Arnold
SCHOENBERG (1874-1951)
Verklärte
Nacht pour
orchestra à cordes (1917; arr. du sextuor, op.4)
English Chamber Orchestra
Vladimir Ashkenazy, direction
Decca – 410 111-1 (DDA, 1984)
Hyperlien YouTube - https://www.youtube.com/playlist?list=PL6swnss9F7SF3xoazHx6Npko31_fnk65J
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