mardi 12 septembre 2017

Vladimir Ashkenazy (*1937)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 12 septembre 2017.

La Revanche du Vinyle revient après deux mois d’absence avec trois sélections dont deux sont offertes sur le disque recommandé, et la troisième provident d’un écrin de la série Time-Life qui fera l’objet d’un autre billet dans cette série le mois prochain.

A l’Insar d’André Previn qui fut l’objet d’un récent billet, Vladimir Ashkenazy (maintenant octogénaire!) est un autre de ces musiciens versatiles qui se permet le rôle de récitaliste/soliste et celui de chef (en fait, ces derniers temps, il s’exécute quasi-exclusivement dans ce rôle).

Côté formation et répertoire, Ashkenazy suit la tradition de ses collègues soviétiques Gilels et Richter. Toutefois, contrairement à eux, il opte pour un pied à terre en Occident. Cette décision fut prise non pas pour des raisons politiques ou des raisons de liberté artistiques mais plutôt pour des raisons familiales. En 1961, Ashkenazy épouse une pianiste Islandaise qui étudie à Moscou, Thorunn Johannsdottir. Celle-ci fut contrainte à renoncer sa citoyenneté Islandaise et s’engager à vivre en URSS afin qu’Ashkenazy obtienne l’assentiment des autorités. Avec une belle-famille au Royaume-Uni, la bureaucratie Soviétique devient rapidement intenable pour la famnille bourgeonnante, et en 1963, ils s’exilent à Londres. Plus tard, Asjkenazy obtiendra la citoyenneté Islandaise, et s’installera plus tard en Suisse.

La carrière de pianiste d’Ashkenazy n’a pas besoin d’élaboration; ses gravures Chopin, Beethoven et Rachmaninov sont d’une autorité indéniable. Il collabore comme chambriste et comme soliste en concerto avec plusieurs grands noms. Au début des années 1970, Ashkenazy s’aventure dans le domaine de la direction d’orchestre, à commencer avec une intégrale des concerti de Mozart (agissant comme soliste et chef du Philharmonia).  Un de ces concerti est du palmarès cette semaine.

Au podium, il sera associé avec le Royal Philharmonic et les orchestres de la société NHK et de la ville de Sydney en Australie. Le disque retenu intégralement le retrouve avec l’English Chamber Orchestra dans des pages pour petit orchestre.

Bonne écoute!


Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Concerto pour piano no.21 en ut majeur, K.467 ('Elvira Madigan')
Philharmonia Orchestra
Vladimir Ashkenazy, dirigeant du clavier
Time Life Records ‎– STL M01 (Disque 2, Face B, 1973)



Richard WAGNER (1813-1883)
Siegfried Idyll, WWV 103
Arnold SCHOENBERG (1874-1951)
Verklärte Nacht pour orchestra à cordes (1917; arr. du sextuor, op.4)
English Chamber Orchestra
Vladimir Ashkenazy, direction
Decca ‎– 410 111-1 (DDA, 1984)


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