Notre montage # 259 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast259 |
=====================================================================
Dans nos
pages au cours des ans, nous avons proposé de nombreux partages de musique
sacrée de traditions de foi chrétienne. Nous avons aussi parlé de traditions de
musique « nationales » – tradition française, tradition allemande,
tradition italienne et tradition russe.
Le partage
d’aujourd’hui propose un croisement entre de la musique provenant d’une
tradition de foi « nationale » - la tradition juive.
Aucun des
titres d’aujourd’hui – sauf peut-être Halil pour flûte et orchestre de Bernstein
– ont un aspect spirituel ou sacré. Ils sont tous, par contre, des exemples de
musique qui suivent la tradition musicale et l’esthétique musicale juive, avec
son shmaltz de rigueur et son rythme très particulier. Je me souviens
d’un documentaire télévisé dans lequel on proposait que le concerto pour violon
en mi mineur de Mendelssohn était un des meilleurs exemples de musique
dans cette grande tradition. Mendelssohn, lui-même un adepte de l’Église
Réformiste Luthérienne, est issu d’une famille qui compte parmi ses aïeux un
des philosophes juifs les plus connus. La tradition juive est donc tissée
serrée dans son ADN personnel, et donc son ADN musical.
En lever de
rideau, l’ouverture sur des thèmes hébreux de Prokofiev est conçu
pour un alignement inhabituel: quatuor à cordes avec piano et clarinette. Cette
configuration de sextuor est celle de l’ensemble Zimro qui commade
l’œuvre pour sa tournée Américaine en 1919. C’est le meneir de l’ensemble qui
offre des exemples de musique folklorique au compositeur, qui s’inspire de
cette musique et offre un pasticjhe conforme à l’atmosphère et l’esthétique
demandée.
Dans le catalogue
des arrangements de Ravel on découvre de nombreuses mélodies de
traditions étrangères – Grec traditionnel, Russe et dans troius cas Yiddish et
Hébreu : Mejerke, main Suhn (Chants populaires, MR A17, no. 4) et Deux
mélodies hébraiques (MR A22). Les mélodies sont chantées par Pierre Bernac
accompagné au piano par Francis Poulenc, ce dernier est un contemporain et
collaborateur du compositeur.
Deux
« Suites Héraïques » font le palmarès – la première est signée par le
canafdien Srul Irving Glick et l’autre par de Suisse narturalisé
Américain Ernest Bloch. Reconnu en Amérique comme un enseignant, Bloch
laisse sa quote-part de compositions, et en particulier un « Cycle
Juif » composé entre 1912 et 1916. Le rhapsodie Schelomo pour
violoncelle et orchestre forme le quatrième et dernier volet de ce cycle,
complétant ainsi cet exercice au cours duquel Bloch compose des musiques
emblématiques du motif Juif à un moment où l’État d’Israël n’existe pas encore.
Bonne écoute
0 commentaires:
Publier un commentaire