mardi 24 juin 2014

La Chronique du Disque (juin 2014)

Le billet suivant est ma Chronique du Disque du 24 juin 2014. 


NDLR: Si vous cherchez plus de détails à propos de mon barème d’évaluation pour la Qualité Sonore et l’Impression Globaleveuillez lire quelques unes de mes chroniques précédentes 



Mes suggestions pour juin



MENDELSSOHN: Songs without Words
[eMusic - Vol 1Vol 2]

Mendelssohn composera huit recueils de chansons sans paroles entre 1829 et 1845, chaque recuiel totalisant huit "lieder". A leur époque, alors que les pianos devenaient populaires dans les domiciles, l'attrait de ces courtes pièces était leur varété musicale et leur accessibilité pour les pianistes amateurs. C'est sans doute justement cette dernière qualité qui fait qu'on néglige l'aspect pianistique de ces petits bijoux parmi les musiciens sérieux et la critique... NAXOS confie à Peter Nagy la mission d'endisquer l'intégrale sur deux disques (un troisième disque étant un ramassis des meilleurs moments), et je trouve que l'ensemble est réussi. Une cinquantaine de plages, jouées avec affection pour ces partitions. Pour ceux qui cherchent à compléter l'ensemble. 
QS = A, IG = A-.



Korngold, E.W.: Much Ado About Nothing Suite / Improvisations (Korngold) (1951)
[eMusic]

Je reviens souvent à cette série Naxos de documents d'archives, des numérisations d'enregistrements d'époque, car ils proposent souvent des artistes ou des oeuvres qu'on a peine à retrouver sur le marché. L'artiste en primeur ici est le compositeur, pianiste et wunderkind de naguère Erich Korngold, dont la carrière dut prendre un détour Hollywooden lors de l'occupation Nazie en Autriche. Après la Guerre, Korngold tente de reprendre du service comme artiste "sérieux", mais son passé cinématographique fait de lui une victime de snobisme culturel, disons. Lors d'un séjour en Autriche au début des années 50, Korngold endisque un grand nombre de ses oeuvres de jeunesse, comme chef et (rarissime!) comme pianiste: Des plages de musique de scène et d'improvisations sur des thèmes de ses opéras. Quel génie! Les sources originales trahissent leur ère, mais le résultat vaut la peine d'entendre!  
QS= B+, IG= A-.




Tchaikovsky - Ballet Suites (Karajan 1961)
[Torrent]

Nos deux prochaines suggestions mettent en vedette Herbert von Karajan, dans deux disuqes d'oeuvres du répertoire qu'il edisquera plusieurs fois, avec le Philharmonia (EMI en MONO vers 1955-59) et la Philharmonique de Berlin (DG, Stéréo, 1965+). Un petit détour avec ce premier choix, qui présente Karajan avec un troisième orchestre (Philharmonique de Vienne) sur un label différent (DECCA) mais dans des oeuvres qu'il endisquera au moins trois fois: les trois suites de ballet de Tchïikovski, Dans ma colletion, j'ai la version Berlin de ces suites, mais je trouve que ce recueil est supérieur. A vous de me dire si vos partagez mon opinion... 
QS = A, IG = A.


Rossini Overtures - Berliner Philharmoniker, Karajan
[Torrent]

Lors d'une visite chez un disquaire avec un collègue, nous avons trouvé une réédition ("Red Label" Angel) de "cinq" des ouvertures de Rossini avec Karajan et le Philharmonia. Il acheta le disque, et j'ai vite comparé l'audition au DG de Karajan avec la Philharmonique de Berlin qui comptait "six" ouverures dans ma collection. Pas de comparaison, le DG l'emporta haut-la-main, et aucun aitre disque de compilations d'ouverures de l'Italien n'est venu à sa cheville depuis. Quel délice de retrouver ce vieil enregistreent sous forme numérique, dans toute sa splendeur! Pour les "fans" de Rossini et de Karajan!  QS = A, IG = A-.

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