| Le billet suivant est ma Chronique du Disque du 25 février 2014. |
NDLR: Si vous cherchez plus de détails à propos de mon barème d’évaluation pour la Qualité Sonore et l’Impression Globale, veuillez lire quelques unes de mes chroniques précédentes
Mes suggestions pour février
Schumann:
Symphony No. 3 & Faust Overture
[iTunes]
Pour Noël
on m’a fait cadeau d’une carte d’achats iTunes, et mes deux premières
suggestions sont le résultat d’une séance d’achats en ligne depuis le
dépositaire Apple. Coïncidence, les deux titres sont le résultat de la
collaboration entre le producteur Walter Legge et le chef Otto Klemperer, une
collaboration où Klemperer prend la relève de Karajabn sur disque avec
l’orchestre-maison d’EMI, le Philharmonia. Dans ce premier titre, Klemperer
nous donne la Rhénane de Schumann avec, en complément, l’ouverture extraite des
« Scènes de Faust ». L’intégrale Schiumann de Klemperer est une
référemce pour l’ère stéréo-analogique, et cette Rhénane est ma préférée du lot
(je l’ai en vinyle dans ma collection). Le transfert numérique est
irréprochable. QS = A, IG = A.
Beethoven:
4 Ouvertures de Fidelio (Mono Version)
[iTunes]
Pour mon
second achat, un titre de la collection (ou est-ce un label?) de la
Bibliothèque Nationale de France. Les notes (fichier PDF inclus dans le
téléchargement!) prétendent que la BNF est dans le processus de préserver sa
discothèque vinyle, et ce titre MONO des quatre ouvertures composées par
Beethoven pour son unique opéra est un des nombreux titres
Klemperer/Philharmonia de la collection – qui compte le Fidelio Ludwig/Vickers
enregistré en studio avec la même équipe. Je ne peux que conclure qu’on a
affaire ici à un transfert numérique d’un disque de la collection et non pas un
traitementà partir des bandes maîtresses. Qu’importe; le résultat en
faux-stéréo est de très bonne qualité, et au prix fort raisonnable de $2.99
pour l’ensemble, un bon coup à bon coût. QS = A, IG = A.
Franck & Lekeu: Sonates - Mathieu: Ballade, Fantaisie
[eMusic]
Ce disque,
vieux de quelques années déjà, nous propose un trio d’œuvres pour violon et
piano avec les frères Lefèvre – David au violon et Alain au piano. Commençons
par la pièce inévitable – l’André Mathieu – qui se révèle comme la plupart des
efforts de réhabilitation Lefèvre/Mathieu comme une pièce digne mais qui
démontre un manque de polissage. Les deux autres œuvres sont plus
conventionnelles – la sonate de Franck et celle du jeune compatriote du
compositeur, Guillaume Lekeu. Le Lekeu est une sonate plus sombre que celle du
vieux routier, mais les deux reçoivent une lecture soignée (comme le Mathieu,
d’ailleurs). Sans se démarquer des dizaines d’enregistrements du Franck, il
reste qu’il s’agît ici d’un bon disque. QS = A, IG = A-.
FRANCK: Le Chasseur maudit / Psyche
[eMusic]
Un autre
Franck, cette fois un enregistrement intégral de Psyché (offert en partie dans
mon montage B+B de vendredi dernier. L’ambitieux poème symphoniquye est offert
avec le chowur obligato envisagé par le compositeur, et cette dimension ajoute
clairement à la pièce. La « suite » proposée par Paul Paray dans mon
montage satisfait dans l’ensemble, mais le traitement soigné offert ici par le
chef Tadaaki Otaka est une belle réussite. En complément, un poème symphonique plus
traditionnel, Le Chasseur Maudit, clairement dans la lignée des Liszt et
Saint-Saens (ou même Dukas). J’admets volontiers avoir eu des réserves en
lisant qu’un orchestre Gallois allait se risquer à ce répertoire, mais ils ne m’ont
pas déçu! QS = A, IG = A-.
Samuel Barber: Piano Concerto - William Schuman: A Song of Orpheus
[eMusic]
Je ne
saurais dire si George Szell et son fameux orchestre de Cleveland étaient des
défenseurs/promoteurs du répertoire contemporain Américain (on sait que
Toscanini ne l’était opas vraiment, mais que Stokowski l’était). Les solistes
en cause, par contre, l’étaient clairement. Le regretté John Browning est
associé non seulement avec le présent concerto de Barber, mais éhalement avec
la monumentale sonate pour piano « Concord » de Charles Ives. Barber
a composé sa quote-part de « tubes symphoniques » : son concerto
pour violon, Knoxville Summer of 1915 sont de remarquables opus. Le concerto
pour piano, hormis des moments intéressants dans le mouvement lent, ne vient
pas à la cheville de ces œuvres. Le violoncelliste Leonard Rose parvient dans
l’ensemble à sauver les meubles d’un Orpheus un peu trop prétentieux à mon
goût. On ne peut reprocher aux artistes d’avoir fait de leur mieux avec le
matériel qu’on leur offre. Un disque pour les connaisseurs de musique
Américaine du XXe siècle. QS = A-, IG = B+.
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