lundi 15 août 2011

Le projet Beethoven



Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 15 août 2011.

Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.


Au cours d'une période qui s'est échelonnée sur plus d'uin an, ITYWLTMT dans toutes ses plateformes (blogues, baladodiffusions et chaîne YouTube) entreprit un projet ambitieux qui mit en évidence les symphonies, concerti et autres œuvres majeures de Beethoven.
Notre objectif était:
1 – d’avoir présenté toutes les symphonies et concerti (fragments ou intégralement) dans le cadre de nos montages
2 – de programmer toutes les symphonies et certains concerti et autres œuvres majeures sur notre chaîne vidéo
3 – de publier une série d’articles pertinents sur la discographie des œuvres de Beethoven, ou faisant le point sur l’évolution du projet et, qui sait, une ou deux surprises…
Montages contenant symphonies, concerti et autres oeuvres d’envergure
Billet de faveur – Le vinyle numérique [http://itywltmt.blogspot.com/2011/07/le-vinyle-numerique.html]: Concerto pour violon, op. 61(Christian Ferras, Berliner Philharmoniker, Karl Bohm dir.)
Montage #14 – Vacaciones musicales en España [http://itywltmt.blogspot.com/2011/07/montage-14-vacaciones-musicales-en.html]: Leonora (overture no. 3), op. 72b (Royal Philharmonic Orchestra, Rene Leibowitz dir.)


Mardi en Musique: Mes intégrales Beethoven: (Article) http://itywltmt.blogspot.com/2011/08/mes-integrales-beethoven.html

Montage #18 - Éphéméride Musical: 19-08-1990 [http://itywltmt.blogspot.com/2011/08/montage-18-this-day-in-music-history.html#french] Symphonie no. 7, op. 92 (Boston Symphony Orchestra, Leonard Bernstein dir.)


Montage #24 - Beethoven avec trois "E" [http://itywltmt.blogspot.com/2011/09/montage-24-three-es-in-beethoven.htmlOuverture Egmont, op. 84 (Berliner Philharmoniker, Herbert von Karajan dir.) Concerto pour piano  no. 5, op. 73 (Vladimir Horowitz, RCA Symphony Orchestra, Fritz Reiner dir.). Symphonie no. 3, op. 55 (Cleveland Orchestra, Christoph von Dohnanyi dir.)



Montage #28 – Montage Beethoven "Numéro un" [http://itywltmt.blogspot.com/2011/10/montage-28-beethoven-number-one-montage.html]: Leonora (ouverture no. 1), op. 138 (Philharmonia Orchestra, Otto Klemperer dir.)
Concerto pour piano no. 1, op. 15 (Murray Perahia, Koninklijk Concertgebouworkest, Bernard Haitink dir.)
Symphonie no. 1, op. 21 (Royal Philharmonic Orchestra, Rene Leibowitz dir.)

Mardi en Musique: Ephéméride musical - le 14 novembre 1954: (Article) http://itywltmt.blogspot.com/2011/11/ephemeride-musical-le-14-novembre-1954.html

Montage #32 - Haitink/Beethoven [http://itywltmt.blogspot.com/2011/11/montage-32-haitinkbeethoven.html]: Leonora (ouverture no. 2), op. 72a (London Symphony Orchestra, Bernard Haitink dir.)
Triple concerto, op. 56 (Gordan Nikolitch, Tim Hugh, Lars Vogt Piano, London Symphony Orchestra, Bernard Haitink dir.)
Symphonie no. 8, op. 93 (London Symphony Orchestra, Bernard Haitink dir.)

Mardi en Musique- Musikakademie Konzert der 22. Dezember 1808, Erste Abtheilung [http://itywltmt.blogspot.com/2011/12/musikakademie-konzert-der-22-dezember.html]: (Playlist YouTube)

Montage #36 - Ephéméride musical:22-12-1808 [http://itywltmt.blogspot.com/2011/12/montage-36-this-day-in-music-history.html] Symphonie no. 5, op. 67 (Wiener Philharmoniker, Leonard Bernstein dir.)
Messe en ut majeur, Op.86 (Sanctus et Benedictus) (Solistes, Twin Cities Catholic Chorale, musiciens du Minnesota Orchestraa sousMgr. Richard Schuller)
Fantaisie op. 77 (Suzanne Bradbury, piano)
Fantaisie chorale, op. 80 (Sir Clifford Curzon, London Philharmonic Orchestra and Chorus, Bernard Haitink, dir.)

Montage #39 - Beethoven & Schönberg [http://itywltmt.blogspot.com/2012/01/montage-39-beethoven-schonberg.htmlConcerto pour piano no. 3, op. 37 (Glenn Gould, CBC Symphony Orchestra, Heinz Unger, dir.)

Montage #43 - Beethoven 2 X 4 [http://itywltmt.blogspot.com/2012/02/beethoven-2-x-4.html]: Ouverture Die Geschopfe des Prometheus, op. 43 (Wiener Philharmoniker, Leonard Bernstein, dir.), Symphonie no. 2, op. 36 (Wiener Philharmoniker, Leonard Bernstein, dir.), Ouverture Coriolan, Op. 62 (Boston Symphony Orchestra, Charles Much, dir.), Symphonie no, 4, op. 60 (Cleveland Orchestra, Christoph von Dohnanyi, dir.)

Quinze que j'en pense – Les œuvres sacrées de Beethoven [http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?t=6404]


Montage #49 - Beethoven Serein [http://itywltmt.blogspot.ca/2012/03/montage-49-serene-beethoven-beethoven.html]  Concerto pour piano no.4  Op.58  (Radu Lupu, Israel Philharmonic, Zubin Mehta, dir.)
Symphonie no. 6, op. 68 (London Symphony Orchestra, Bernard Haitink dir.)

Mardi en musique - Mes intégrales Beethoven - Concerti pour piano http://itywltmt.blogspot.ca/2012/04/mes-integrales-beethoven-concerti-pour.html

Montage # 54 - Musikalische Akademie der 7. Mai 1824 [http://itywltmt.blogspot.ca/2012/05/montage-54-musikalische-akademie-der-7.htmlDie Weihe des Hauses, op. 124 (Orchester des Wiener Festwochen, Josef Krips dir.), Gloria extrait de Missa solemnis, op. 123 (Solistes, Robert Shaw Chorale, NBC Symphony Orchestra, Arturo Toscanini, dir.), Symphonie no. 9, op. 125 (Sostes, Beecham Choral Society, Royal Philharmonic Orchestra, Rene Leibowitz dor.)

Mardi en musique - Des concerti de Beethoven sur YouTube http://itywltmt.blogspot.ca/2012/05/des-concerti-de-beethoven-sur-youtube.html

Montage # 56 - Brautigam & Beethoven [http://itywltmt.blogspot.ca/2012/05/montage-56-brautigam-beethoven.htmlOuverture Fidelio op. 72b (Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks

Sir Colin Davis, conducting), Concerto pour piano no. 2  Op. 19 (Ronald Brautigam, Norrkoping Symphony Orchestra, Andrew Parrott, dir.), Rondo en si bémol majeur, WoO 6 (Ronald Brautigam, Norrkoping Symphony Orchestra, Andrew Parrott, dir.), Concerto pour piano en ré majeur, op. 61a (Ronald Brautigam, Norrkoping Symphony Orchestra, Andrew Parrott, dir.)


Montage # 69 - Conclusion du projet Beethoven [http://itywltmt.blogspot.ca/2012/08/montage-69-concluding-beethoven-project.htmlKonig Stephan, op. 117, Elegischer Gesang, op. 118, Opferlied, op. 121b, Bundeslied, op. 122, Meeresstille und gluckliche Fahrt, op. 112 (Ambrosian Singers, London Symphony Orchestra, Michael Tilson-Thomas, dir.), Romance No.1, op.40, Romance No.2, op.50 (David Oistrakh, Royal Philharmonic Orchestra, Sir Eugene Goosens, dir.), Wellingtons Sieg oder Die Schlacht bei Vittoria, op. 91 (Berliner Philharmoniker, Herbert von Karajan, dir.)

Sur notre chaine YouTube


Symphonie no. 1, op. 21 (Orchestre du Centre National des Arts, Pinchas Zukerman dir.)

Symphonie no. 2, op. 36 (NBC Symphony Orchestra, Arturo Toscanini dir.)

Symphonie no. 3, op. 55 (Berliner Philharmoniker, Wilhe,m Furtwangler, dir.)

Symphonie no. 4, op. 60 (Koninklijk Concertgebouworkest, Carlos Kleiber dir.)

Symphonie no. 5, op. 67 (New Philharmonia Orchestra, Otto Klemperer dir.)

Symphonie no. 6, op. 68 (NBC Symphony Orchestra, Arturo Toscanini dir.)

Symphonie no. 7, op. 92 (Wiener Philharmoniker, Leonard Bernstein dir.)

Symphonie no. 8, op. 93 (Royal Philharmonic Orchestra, Rene Leibowitz dir.)

Symphonie no. 9, op. 125 (Solistes, Cleveland Orchestra and Chorus, Christoph von Dohnanyi dir.)

Ah! Perfido, op. 65 (Maria Callas, Orchestre de la Société des Concerts Du Conservatoire, Paris sous Nicola Rescigno)

Die Ruinen von Athen, Op. 113 (Berliner Symphoniker, Berliner Konzertchor, Hans Hubert Schoenzeler dir.)

Die Geschopfe des Prometheus
, op. 43 
( Koninklijk Concertgebouworkest, Willem Mengelberg dir.)

Christus am Ölberge, op. 85 (Solistes, Chorus Soranus & Torun Chamber Orchestra, Direction: Knud Vad)

Messe en ut majeur, Op.86 (Solistes, New Philharmonia Chorus et London Philharmonic Orchestra sous Carlo Maria Giulini)

Credo et Agnus Dei extraits de Missa solemnis, op. 123 (Soloists, Westminster Choir, NBC Symphony Orchestra, Arturo Toscanini, dir.)

Concerto pour piano no. 1, op. 15 (Radu Lupu, Israel Philharmonic, Zubin Mehta )

Concerto pour piano no. 2  Op. 19 (Glenn Gould, Toronto Symphony Orchestra,  Sir Ernest MacMillan)

Concerto pour piano no. 3, op. 37 (Emil Gilels, Philharmonia Orchestra, Paavo Berglund, dir.)

Concerto pour piano no. 4, Op. 58 ( Mitsuko Uchida , Zubin Mehta et la Philharmonique d'Israel )

Concerto pour piano  no. 5, op. 73 (Glenn Gould,Toronto Symphony Orchestra,  Karel Ancerl , dir.). 

Triple concerto, op. 56 (David Oistrakh, Sviatoslav Richter, Mstislav Rostropovich, Berliner Philharmoniker, Herbert von Karajan)

Concerto pour violon, op. 61 (Wolfgang Schneiderhan , RAI Symphony Orchestra, Sergiu Celibidache)

Romance No. 1, Op. 40 (David Oistrakh, Moscow Radio Symphony Orchestra, Gennady Rozhdestvensky)

Romance No. 2, Op. 50 (Jascha Heifetz, Orchestre non-identifié)

vendredi 12 août 2011

Vacanze musicali in Italia


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 12 août 2011.

Le montage (# 17) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: 
http://archive.org/details/VacanzeMusicaliInItalia



Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.



Aujourd'hui nous entreprenons la dernière étape de nos séjours musicaux, et il est grand temps!
Après cinq semaines sur la route je commence à rêver à mon lit, et à la bonne vieille rengaine. Autant j’ai hâte de visiter l’Italie, autant je me réjouis de mon imminent retour au bercail.
Vedere Venezia e morire
(Voir Venise et mourir) Historiquement, Morire était une île non loin de Venise. Je ne sais pas s’il s’agît d’une station balnéaire quelconque, mais on peut voir comment l’expression «voir Venise et Morire» peut avoir perdu son sens avec les années…
Un changement au programme habituel, faisant appel à une sélection hors-montage pour entamer notre excursion. Le cornettiste et pédagogue Jean-Baptiste Arban composa une série de variations sur le thème populaire du Carnaval de Venise. Je vous propose donc une audition de ces variations, interprétées brillamment par Wynton Marsalis et la célèbre harmonie, l’Eastman Wind Ensemble. Nous reviendrons plus tard à cette heureuse collaboration.


Concerto sans orchestre
Venise fut également le siège de la musique baroque, et l’orphelinat local - Pio Ospedale della Pietà, - était l’employeur de l’abbé rouquin Antonio Vivaldi. Johann Sébastian Bach, son contemporain, a transcrit un bon nombre de ses concerti, ainsi que ceux d’autres compositeurs italiens.
Un soi-disant concerto italien est fondé sur les timbres contrastés des instruments de l’orchestre, et Bach imite cet effet usant des jeux piano et forte d’un clavecin à deux jeux. Son Concerto Italien, BWV 971 fut conçu expressément pour cet instrument, comme illustré dans la sélection YouTube ci-après.



Notre montage vous propose une interprétation du même concerto sur un piano moderne, par la pianiste et ma compatriote Angela Hewitt. Cet enregistrement fut réalisé suite à sa sélection comme gagnante (de la seule édition) du concours international Glenn Gould en 1985.
Impressions durables
L’Italie a laissé des souvenirs durables, ou inspiré des œuvres, d’Hugo Wolf et Félix Mendelssohn. De ce dernier, je vous propose le Finale de sa quatrième symphonie, surnommée l’Italienne. J’ai choisi une prestation signée Arturo Toscanini avec son orchestre de la NBC.


Naples
Naples est le prochain arrêt sur notre itinéraire. Ici, nous rencontrerons Luigi Danza. Musicien, compositeur et pédagogue napolitain, il a signé plus d’une centaine de chansons et autres airs qui sont associés avec la région. Parmi ses grands succès (endisqués, entre autres, par Pavarotti), on retrouve Funiculì, Funiculà, composé pour l’inauguration du téléphérique (funiculaire) qui gravit le Vésuve. Le cornettiste Herman Bellstedt (à l’instar de M. Arban en début de billet) écrivit une série de variations sur le thème de cette chanson pour cornet à pistons et orchestre, et notre montage vous suggère de nouveau une prestation par Wynton Marsalis et l’Eastman Wind Ensemble.
Rome
Tous les chemins mènent à Rome. Pour Hector Berlioz, ce fut pour le prestigieux Prix de Rome, d’où son Carnaval Romain. Pour le compositeur bolognais Ottorino Respighi, il s’inspira de Rome pour trois de ses plus célèbres compositions: les festivals de Rome, les fontaines de Rome et notre sélection, les pins de Rome. La prestation primée aujourd’hui est de Riccardo Muti avec le Philadelphia Orchestra.
Pour finir en beauté
Comme dernière sélection, j’ai choisi le célèbre Capriccio Italien de Tchaikovski. Cette œuvre, avec son ouverture l’année 1812 et sa Marche Slave, est un choix populaire pour les concerts estivaux en plein-air. L’interprétation est signée Rudolf Barshai appuyé par l’orchestre symphonique de Vancouver.
Tout en fredonnant les airs de Tchaikovski, nous accédons à notre siège pour notre retour au bercail.
Buon ascolto.

mercredi 27 juillet 2011

Poésie et musique


Le billet suivant est une reprise d'un Billet de Faveur, datant originalement du 27 juillet 2011.


Quand on pense «poèmes» en musique, on pense «lieder», ou on pense «chansons». Nos sélections d’aujourd’hui explorent la poésie, les poèmes qui sont la source d’inspiration musicale et des pièces que des compositeurs ont tout bonnement baptisées «poème».

Parmi les pièces choisies, j’ai retenu trois exemples de «poèmes»: celui de Chausson, celui du compositeur américain Charles Griffes et un des nombreux poèmes de Scriabin.

Chez Scriabin, on a l’embarras du choix: poèmes pour piano seul (op. 32, op. 41, op. 44, op. 69), Poeme Tragique, op. 34, Poeme Satanique, op. 36, Poème fantastique, op. 45 no. 2, Prométhée, le poème du feu, op. 60, …

Celui que j’ai choisi est de l’op. 32. La Piano Society propose des sélections de l’op. 32 et 69.

Trois poèmes mis en musique:

  • Un extrait de Faust de Goethe (lieder par Beethoven);
  • “La romance du vin”, d’Emile Nelligan, extrait de l’opéra de Michel Tremblay et André Gagnon. La romance est le point culminant du premier acte de l’péra et, avec le vaisseau d’or, constitue un de deux poèmes de Nelligan adaptés pour l’opéra.
  • D’Edgar Allan Poe, “The Raven” (le corbeau), mis en musique par Alan Parsons et Eric Woolfson fpour un des albums-concept du groupe Alan Parsons Project.

    Finalement, inspiré de la divine comédie de Dante, la fameuse sonate quasi-fantasia de Liszt.
    VOTRE MENU

    Ernest CHAUSSON (1855-1899): Poème pour violon et orchestre, Op. 25
    Olivier Charlier violon, Orchestre National de Lorraine sous Jacques Mercier.

    André GAGNON (*1939): “La romance du vin” de l’Acte I de Nelligan, “opéra romantique” (1988-90) - Texte d’Émile Nelligan (1879-1941)
    Chanté par Fabiola, avec accompagnement non-identifié.


    Charles Tomlinson GRIFFES (1884-1920): Poem for Flute and Orchestra (1918)
    Katherine Calvey, flûte. Camerata de Coahuila (Torreon, Mexico) sous Enrique Perez Mesa

    Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827): Aus Goethes Faust (Es war einmal ein König), op. 75, no. 3 - Texte de Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)
    Artistes non-identifiés.


    Alexander SCRIABIN (1872-1915): Poème en fa dièse majeur, Op.32 No.1
    Vladimir Horowitz, piano

    Alan PARSONS (*1948) et Eric WOOLFSON (1945-2009): The Raven (1976) - Texte d’Edgar Allan Poe (1809-1849)
    Interprété par “The Alan Parsons Project”, avec Leonard Whiting et Alan Parsons (soliste, voix modifiée électroniquement)


    Franz LISZT(1811-1886): “Après une Lecture de Dante: Fantasia quasi Sonata”, S 161, no. 7 [“Dante Sonata”]
    Sergey Schepkin, piano



    Bonne écoute!

    dimanche 10 juillet 2011

    Les vacances musicales



    Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 10 juillet 2011.

    Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.



    Pour juillet et août 2011, j’ai programmé des baladodiffusions «pour emporter» durant vos vacances d’été.

    Sur le thème de séjours musicaux, nous parcourrons l’Europe (voir la cate ci-contre), accompagnés de musique inspirée par le voyage, ou des œuvres de compositeurs locaux. Voici un aperçu de nos programmes :



    Nos baladodiffusions et autres liens proposes sont téléchargeables pour écouter sur votre laptop ou baladeur numérique, donc aucune raison de se priver!

    mardi 5 juillet 2011

    Le vinyle numérique


    Le billet suivant est la reprise d'un Billet de Faveur, datant originalement du 5 juillet 2011.

    Le montage (# 4) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: 
    http://www.archive.org/details/DigitalVinyl



    Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.

    pcast004- Playlist (en anglais)
    Mes premiers achats de disques: que de souvenirs...


    Mon premier achat était un 45-tours (pour 1,08 $, taxes incluses) par David Cassidy.  Je devais avoir 10 ou 11 ans. J'ai acheté ce 45-tours chez "Beaulieu Musique", le magasin de disques (disparu il y a longtemps...) sur la rue Beaubien tout près de la Plaza St-Hubert à Montréal.
    Petit train va loin... Je possède plus de 200 microsillons, accumulés au cours de la décennie entre 1978 et 1987 (ou à peu près). Mon premier microsillon sérieux était Saga par André Gagnon. J'avais assisté à un de ses concerts avec mon frère, et j'ai été complètement épris de sa musique. Je possède la plupart de ses albums, et les ai transférés à ma collection numérique. La première piste de cet album "Le grand repos" ouvre notre montage.
    En tant que Montréalais, j'ai sauté pieds-joints dans l'aventure Dutoit-OSM de la fin des années '70 et au début des années '80. Dutoit et l'OSM ont gravé plus de 100 enregistrements entre 1979 et le début des années 2000, et j'ai des copies en vinyle de la plupart d'entre eux. Le premier enregistrement réalisé par le tandem (je crois) était non pas pour London/Decca mais pour Deutsche Grammophon en 1979. Il a été parrainé par la Société Radio-Canada et met en vedette deux commandes par François Dompierre: son concerto pour piano en la majeur et la piste que j'ai choisi, Harmonica Flash. En plus d'avoir été enregistré sur une étiquette différente, le lieu de l'enregistrement n'était pas l'Église de St-Eustache, mais plutôt la salle Claude-Champagne, qui fait aujourd'hui partie de l'Université de Montréal. J'ai également choisi l'enregistrement "de référence" du ballet Daphnis et Chloé de Ravel, gagnant du prix Charles-Cros à l'époque, le premier enregistrement OSM / Dutoit digne de mention dans leur longue série avec London/Decca.
    Au début des années 1980, j'étais membre de la "Maison Columbia". Je dois avoir environ 30 ou 40 disques dans ma collection datant de cette époque, et j'ai choisi certains d'entre eux pour le montage, mettant en vedette Sarah Vaughan et Robert Johnson.
    J'aime beaucoup le travail de Lorraine Desmarais, et je me suis assuré de numériser deux albums  qu'elle a endisqués avec la SRC sous l'étiquette "Jazz-Image". Le concerto pour piano d'Aaron Copland figure au montage, non seulement parce que je pense qu'il est sous-apprécié (par rapport à, disons, le Gershwin d'inspiration jazz), mais aussi parce que je suis particulièrement fier du transfert numérique lui-même.
    Je compte des enregistrements des première, deuxième, quatrième et cinquième symphonies de Mahler endisqués au début des années '60  par Rafael Kubelik et le l'orchestre symphonique de la radio bavaroise. Sa quatrième est dans ma collection numérique permanente, la préférant à la version Chailly/Concertgebouw qui fait partie de la boîte de rééditions Decca que je possède.
    Enfin, voici une rareté: la réédition d'une performance primée du concerto pour violon de Beethoven et sa copie numérique disponible jadis ouvertement sur Internet. J'ai acheté un ensemble d'albums chez l'ancien disquaire "Discus" sur la Plaza St-Hubert, qui étaient en liquidation car les pochettes étaient en italien (partie d'une anthologie intitulée "I Grandi Concerti ". Cet enregistrement présente l’Orchestra Filarmonica di Berlino sous Karl Böhm. En dépit de la technologie d'enregistrement (MONO), Christian Ferras propose une interprétation intelligente du concerto, bien soutenu par le Philharmonique de Berlin.
    Le montage présente le troisième mouvement - ci-dessous la performance intégrale.)


    J'aurais pu créer des dizaines de montages avec des exemples de vinyle numérique, mais je pense que celui-ci offre un bon mélange de genres, de styles et de méthodes de transfert.
    Bonne écoute!

    lundi 4 juillet 2011

    Convertir ses disques et rubans de l'analogique au numérique


    Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 4 juillet 2011.

    Quand j'ai commencé à collectionner de la musique à la fin des années '70 et au début des années '80, le vinyle était la «technologie du jour». Tout était disponible sur disques 33 tours. La première écoute du disque était «propre», et les auditions subséquentes étaient garnies de fritures de toutes sortes.  Le collectionneur avisé avait vite appris à garder son vinyle propre et à renouveler sa collection au besoin avec des interprétations nouvelles du même morceau (par un artiste différent, sur une étiquette différente). 
    Au début des années '80, le numérique est entré sur le marché, et on avait des disques enregistrés numériquement (surnommés «ADD» pour Digitally recorded, Digitally mastered, Analog playback) car la nouvelle technologie, le disque compact, n'était pas abordable (les lecteurs de CD étaient chers et les CD eux-mêmes coûtaient le double du prix du vinyle à l'époque). Aussi, personne ne pensait que les albums en vinyle disparaîtraient, puisqu’il y avait un investissement de prés de 40 ans dans cette technologie.

    Avait-on tort, ou quoi?

    Avec l'emprise du numérique sur le marché, nous avons tous été confrontés avec le même dilemme: que faire avec tout ce vinyle? Aujourd'hui, quelques 25 ans plus tard, la technologie informatique disponible au grand public nous permet de transférer notre vinyle (et nos vieux rubans) pour pas cher, et avec des résultats surprenants. Laissez-moi vous donner un aperçu de la stratégie que j'ai adoptée pour numériser ma vieille collection.

    Trouvez des copies numériques

    La méthode de numérisation la plus simple reste de ne pas numériser du tout. Il y a une multitude de sources où trouver vos plages analogiques préférées sous forme numérique. Que ce soit l'achat de médias numériques, copier à partir de CD disponibles à votre bibliothèque locale, ou en téléchargeant des médias numériques sur Internet. Dans mon esprit, il n'y a pas de dilemme éthique: si j'ai acheté la version vinyle, je me réserve le droit de me procurer une copie numérique de cette même piste, puisque j'ai déjà payé l'artiste. Je n'ai aucun remords quant à utiliser tous les moyens à ma disposition pour acquérir ces médias.
    Numérisation avec votre PC
    La configuration normale d'un ordinaeur personnel contient une carte sonore et une entrée audio. Il existe des outils gratuits sur Internet (ainsi que les outils disponibles commercialement) qui vous permettent d'acquérir, et de convertir les signaux analogiques en fichiers numériques. Un tel outil gratuit est AUDACITY- il s'agît-là d'un de mes piliers à la maison car il m'offre la possibilité de capturer, modifier, et de convertir les fichiers (au format WAV ou MP3).
    Le défi (pas très difficile) est d'acheminer le signal audio (en utilisant la sortie standard de votre amplificateur ou de votre lecteur de cassettes) à votre PC. À un prix raisonnable, il y a plusieurs câbles dits RCA  à une extrémité avec soit une prise de casque-écouteur ou USB à l'autre qui fera l'affaire pour votre situation. (Notez que la connexion de votre tourne-disque directement à l'ordinateur a peu de chances de succès, car l'amplitude du signal sortant de la platine doit être pré-amplifiée. Il y a l'exception des platines USB  - voir ci-dessous.)

    J'ai obtenu mes meilleurs résultats en transférant le vinyle à une cassette préalablement (faisant appel à la réduction de bruit de mon lecteur de cassettes), puis de la cassette au PC. Oui, ça prend plus de temps, mais les résultats sont étonnants. Cette approche m'a aussi permis de "faire revivre" certains mes vieux vinyles sauvegardés sur cassette - en tant que collectionneur, j'ai scrupuleusement conservé des copies d'enregistrements périmés de ma collection. J'ai aussi un certain nombre de cassettes de musique que j'ai numérisé de cette façon. 

    Appareils spécialisés

    J'ai fait l'achat d'un tourne-disque / graveur de CD tout-en-un il y a quelques années, et je l'utilise pour mes transferts numériques.

    Mes impressions sont que l'usage d'un enregistrement analogique intermédiaire fonctionne mieux - je trouve que le filtrage analogique de mon lecteur de cassettes est de loin supérieur au filtrage numérique fourni par le logiciel d'édition que j'utilise. Toutefois, l'appareil a l'avantage que je n'ai pas besoin d'attacher mon PC à mon équipement stéréo et peux faire le transfert alors que je fais l'écoute de mes disques.

    Mise en garde: l'utilisation de ces appareils pour créer un CD directement a des résultats mitigés, non pas à cause de la performance audio mais plutôt à cause de problèmes techniques que j'ai découverts. Avec l'unité que je possède, j'ai trouvé quelques bizarreries avec la numérisation de CD, en introduisant des silences spontanés ou, parfois des erreurs qui me coûtent un CD vierge. Je traite donc les CD créés par ces appareils comme «jetables», et utilise un logiciel pour traiter les plages individuelles par la suite.

    Platine USB

    C'est une approche que je n'ai jamais utilisée personnellement mais, intuitivement, ceci m'apparaît une variation sur l'approche magnétophone, en utilisant la carte son du PC pour numériser les vinyles. Sans l'avoir essayé, je ne peux pas donner une impression définitive. Cependant, d'après mon expérience avec les transferts de vinyle directe, je m'attendrais à devoir utiliser "le filtrage numérique" pour nettoyer les fichiers, avec les résultats comparables à mon graveur de CD. L'avantage ici est qu'il n'y a pas de CD de transfert, comme le fichier original est stocké directement sur votre PC.

    Toutes les approches ont ceci en commun: pour de meilleurs résultats, votre vinyle doit être propre. J'utilise personnellement un mélange 50% alcool isopropylique / eau  et j'essuie le vinyle sec avec un chiffon "statique".

    Une méthode plus agressive de nettoyage est présentée sur ce vidéo (en anglais), en utilisant de la colle à bois:



     

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