Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 4 juillet 2011. |
Quand j'ai commencé à collectionner de la musique à la fin des années '70 et au début des années '80, le vinyle était la «technologie du jour». Tout était disponible sur disques 33 tours. La première écoute du disque était «propre», et les auditions subséquentes étaient garnies de fritures de toutes sortes. Le collectionneur avisé avait vite appris à garder son vinyle propre et à renouveler sa collection au besoin avec des interprétations nouvelles du même morceau (par un artiste différent, sur une étiquette différente).
Au début des années '80, le numérique est entré sur le marché, et on avait des disques enregistrés numériquement (surnommés «ADD» pour Digitally recorded, Digitally mastered, Analog playback) car la nouvelle technologie, le disque compact, n'était pas abordable (les lecteurs de CD étaient chers et les CD eux-mêmes coûtaient le double du prix du vinyle à l'époque). Aussi, personne ne pensait que les albums en vinyle disparaîtraient, puisqu’il y avait un investissement de prés de 40 ans dans cette technologie.
Avait-on tort, ou quoi?
Avec l'emprise du numérique sur le marché, nous avons tous été confrontés avec le même dilemme: que faire avec tout ce vinyle? Aujourd'hui, quelques 25 ans plus tard, la technologie informatique disponible au grand public nous permet de transférer notre vinyle (et nos vieux rubans) pour pas cher, et avec des résultats surprenants. Laissez-moi vous donner un aperçu de la stratégie que j'ai adoptée pour numériser ma vieille collection.
Trouvez des copies numériques
La méthode de numérisation la plus simple reste de ne pas numériser du tout. Il y a une multitude de sources où trouver vos plages analogiques préférées sous forme numérique. Que ce soit l'achat de médias numériques, copier à partir de CD disponibles à votre bibliothèque locale, ou en téléchargeant des médias numériques sur Internet. Dans mon esprit, il n'y a pas de dilemme éthique: si j'ai acheté la version vinyle, je me réserve le droit de me procurer une copie numérique de cette même piste, puisque j'ai déjà payé l'artiste. Je n'ai aucun remords quant à utiliser tous les moyens à ma disposition pour acquérir ces médias.
Avait-on tort, ou quoi?
Avec l'emprise du numérique sur le marché, nous avons tous été confrontés avec le même dilemme: que faire avec tout ce vinyle? Aujourd'hui, quelques 25 ans plus tard, la technologie informatique disponible au grand public nous permet de transférer notre vinyle (et nos vieux rubans) pour pas cher, et avec des résultats surprenants. Laissez-moi vous donner un aperçu de la stratégie que j'ai adoptée pour numériser ma vieille collection.
Trouvez des copies numériques
La méthode de numérisation la plus simple reste de ne pas numériser du tout. Il y a une multitude de sources où trouver vos plages analogiques préférées sous forme numérique. Que ce soit l'achat de médias numériques, copier à partir de CD disponibles à votre bibliothèque locale, ou en téléchargeant des médias numériques sur Internet. Dans mon esprit, il n'y a pas de dilemme éthique: si j'ai acheté la version vinyle, je me réserve le droit de me procurer une copie numérique de cette même piste, puisque j'ai déjà payé l'artiste. Je n'ai aucun remords quant à utiliser tous les moyens à ma disposition pour acquérir ces médias.
Numérisation avec votre PC
La configuration normale d'un ordinaeur personnel contient une carte sonore et une entrée audio. Il existe des outils gratuits sur Internet (ainsi que les outils disponibles commercialement) qui vous permettent d'acquérir, et de convertir les signaux analogiques en fichiers numériques. Un tel outil gratuit est AUDACITY- il s'agît-là d'un de mes piliers à la maison car il m'offre la possibilité de capturer, modifier, et de convertir les fichiers (au format WAV ou MP3).
Le défi (pas très difficile) est d'acheminer le signal audio (en utilisant la sortie standard de votre amplificateur ou de votre lecteur de cassettes) à votre PC. À un prix raisonnable, il y a plusieurs câbles dits RCA à une extrémité avec soit une prise de casque-écouteur ou USB à l'autre qui fera l'affaire pour votre situation. (Notez que la connexion de votre tourne-disque directement à l'ordinateur a peu de chances de succès, car l'amplitude du signal sortant de la platine doit être pré-amplifiée. Il y a l'exception des platines USB - voir ci-dessous.)
J'ai obtenu mes meilleurs résultats en transférant le vinyle à une cassette préalablement (faisant appel à la réduction de bruit de mon lecteur de cassettes), puis de la cassette au PC. Oui, ça prend plus de temps, mais les résultats sont étonnants. Cette approche m'a aussi permis de "faire revivre" certains mes vieux vinyles sauvegardés sur cassette - en tant que collectionneur, j'ai scrupuleusement conservé des copies d'enregistrements périmés de ma collection. J'ai aussi un certain nombre de cassettes de musique que j'ai numérisé de cette façon.
Appareils spécialisés
J'ai fait l'achat d'un tourne-disque / graveur de CD tout-en-un il y a quelques années, et je l'utilise pour mes transferts numériques.
Mes impressions sont que l'usage d'un enregistrement analogique intermédiaire fonctionne mieux - je trouve que le filtrage analogique de mon lecteur de cassettes est de loin supérieur au filtrage numérique fourni par le logiciel d'édition que j'utilise. Toutefois, l'appareil a l'avantage que je n'ai pas besoin d'attacher mon PC à mon équipement stéréo et peux faire le transfert alors que je fais l'écoute de mes disques.
Mise en garde: l'utilisation de ces appareils pour créer un CD directement a des résultats mitigés, non pas à cause de la performance audio mais plutôt à cause de problèmes techniques que j'ai découverts. Avec l'unité que je possède, j'ai trouvé quelques bizarreries avec la numérisation de CD, en introduisant des silences spontanés ou, parfois des erreurs qui me coûtent un CD vierge. Je traite donc les CD créés par ces appareils comme «jetables», et utilise un logiciel pour traiter les plages individuelles par la suite.
Platine USB
C'est une approche que je n'ai jamais utilisée personnellement mais, intuitivement, ceci m'apparaît une variation sur l'approche magnétophone, en utilisant la carte son du PC pour numériser les vinyles. Sans l'avoir essayé, je ne peux pas donner une impression définitive. Cependant, d'après mon expérience avec les transferts de vinyle directe, je m'attendrais à devoir utiliser "le filtrage numérique" pour nettoyer les fichiers, avec les résultats comparables à mon graveur de CD. L'avantage ici est qu'il n'y a pas de CD de transfert, comme le fichier original est stocké directement sur votre PC.
Toutes les approches ont ceci en commun: pour de meilleurs résultats, votre vinyle doit être propre. J'utilise personnellement un mélange 50% alcool isopropylique / eau et j'essuie le vinyle sec avec un chiffon "statique".
Une méthode plus agressive de nettoyage est présentée sur ce vidéo (en anglais), en utilisant de la colle à bois:
J'ai obtenu mes meilleurs résultats en transférant le vinyle à une cassette préalablement (faisant appel à la réduction de bruit de mon lecteur de cassettes), puis de la cassette au PC. Oui, ça prend plus de temps, mais les résultats sont étonnants. Cette approche m'a aussi permis de "faire revivre" certains mes vieux vinyles sauvegardés sur cassette - en tant que collectionneur, j'ai scrupuleusement conservé des copies d'enregistrements périmés de ma collection. J'ai aussi un certain nombre de cassettes de musique que j'ai numérisé de cette façon.
Appareils spécialisés
J'ai fait l'achat d'un tourne-disque / graveur de CD tout-en-un il y a quelques années, et je l'utilise pour mes transferts numériques.
Mes impressions sont que l'usage d'un enregistrement analogique intermédiaire fonctionne mieux - je trouve que le filtrage analogique de mon lecteur de cassettes est de loin supérieur au filtrage numérique fourni par le logiciel d'édition que j'utilise. Toutefois, l'appareil a l'avantage que je n'ai pas besoin d'attacher mon PC à mon équipement stéréo et peux faire le transfert alors que je fais l'écoute de mes disques.
Mise en garde: l'utilisation de ces appareils pour créer un CD directement a des résultats mitigés, non pas à cause de la performance audio mais plutôt à cause de problèmes techniques que j'ai découverts. Avec l'unité que je possède, j'ai trouvé quelques bizarreries avec la numérisation de CD, en introduisant des silences spontanés ou, parfois des erreurs qui me coûtent un CD vierge. Je traite donc les CD créés par ces appareils comme «jetables», et utilise un logiciel pour traiter les plages individuelles par la suite.
Platine USB
C'est une approche que je n'ai jamais utilisée personnellement mais, intuitivement, ceci m'apparaît une variation sur l'approche magnétophone, en utilisant la carte son du PC pour numériser les vinyles. Sans l'avoir essayé, je ne peux pas donner une impression définitive. Cependant, d'après mon expérience avec les transferts de vinyle directe, je m'attendrais à devoir utiliser "le filtrage numérique" pour nettoyer les fichiers, avec les résultats comparables à mon graveur de CD. L'avantage ici est qu'il n'y a pas de CD de transfert, comme le fichier original est stocké directement sur votre PC.
Toutes les approches ont ceci en commun: pour de meilleurs résultats, votre vinyle doit être propre. J'utilise personnellement un mélange 50% alcool isopropylique / eau et j'essuie le vinyle sec avec un chiffon "statique".
Une méthode plus agressive de nettoyage est présentée sur ce vidéo (en anglais), en utilisant de la colle à bois:
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